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Pas "d'opinions partisanes" : le New York Times recadre ses journalistes sur les réseaux sociaux
Neutralité oblige ? Le New York Times a publié vendredi 13 octobre des nouvelles "recommandations", destinées à ses journalistes, en leur demandant de n'exprimer aucune opinion politique sur les réseaux sociaux. La Maison Blanche s'en prend depuis des mois aux journalistes, trop "anti-Trump" à son goût.
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Derniers commentaires
Makhno,
Le problème est simple : celui de l'équilibre, fragile, de la liberté d'expression personnelle de ceux qui à certaines heures de la journée s'expriment à titre professionnel.
Là, ce sont les journalistes du NYT, mais ça se pose aussi pour les élus, et les fonctionnaires.
Il me semble que l'utilisation d'un pseudo, soit pour signer dans la presse soit pour publier sur les réseaux sociaux est une solution simple.
Le problème est simple : celui de l'équilibre, fragile, de la liberté d'expression personnelle de ceux qui à certaines heures de la journée s'expriment à titre professionnel.
Là, ce sont les journalistes du NYT, mais ça se pose aussi pour les élus, et les fonctionnaires.
Il me semble que l'utilisation d'un pseudo, soit pour signer dans la presse soit pour publier sur les réseaux sociaux est une solution simple.
Je ne suis pas d'accord sur le fait que ca touchea la liberte d'expression.
Ce que n'ont pas l'air de comprendre ceux qui font appel a la liberte d'expression dans ce cas la, c'est que twitter, c''est pas une soiree mondaine en cercle restreint, ou l'intimite de sa chambre, meme si physiquement on y est, ou des confidences entre confreres etc... Avec twitter en quelque sorte, surtout quand on est journaliste, on publie...
Par exemple mon analyse : je pense pas que les reactions de cnn qui vire des journalistes ou la reaction de la redaction du wapo et du nyt, soit du forcement a une pression exterieur ou pour chercher a plaire a des puissants. Mais plutot une tentative de correction de leur image, ils s'apercoivent qu'au niveau de leurs images dans l'opinion publique, ils sont de plus en plus clivants, percu comme partisan par un nombre de plus en plus grand de personnes. D'une certaine facon, ils se "foxisent", en se "foxisant", ils perdent ce qui faisait leur avantage, ce qui faisait d'eux des references, parce que percu comme serieux, mesure, impartial, les faits l'emportant sur les opinions etc...
La campagne presidentielle a amener pas mal d'entre eux a franchir la ligne de leur ligne editoriale traditionnelle. Et dans ce cas, soit on accepte le changement d'image et les implications qui vont avec, soit ils doivent essayer en terme de communication de rectifier le tir.
Ce que n'ont pas l'air de comprendre ceux qui font appel a la liberte d'expression dans ce cas la, c'est que twitter, c''est pas une soiree mondaine en cercle restreint, ou l'intimite de sa chambre, meme si physiquement on y est, ou des confidences entre confreres etc... Avec twitter en quelque sorte, surtout quand on est journaliste, on publie...
Par exemple mon analyse : je pense pas que les reactions de cnn qui vire des journalistes ou la reaction de la redaction du wapo et du nyt, soit du forcement a une pression exterieur ou pour chercher a plaire a des puissants. Mais plutot une tentative de correction de leur image, ils s'apercoivent qu'au niveau de leurs images dans l'opinion publique, ils sont de plus en plus clivants, percu comme partisan par un nombre de plus en plus grand de personnes. D'une certaine facon, ils se "foxisent", en se "foxisant", ils perdent ce qui faisait leur avantage, ce qui faisait d'eux des references, parce que percu comme serieux, mesure, impartial, les faits l'emportant sur les opinions etc...
La campagne presidentielle a amener pas mal d'entre eux a franchir la ligne de leur ligne editoriale traditionnelle. Et dans ce cas, soit on accepte le changement d'image et les implications qui vont avec, soit ils doivent essayer en terme de communication de rectifier le tir.
Je ne comprends pas trop les critiques qui lie liberte d'expression par rapport a ce qui est presente.
Ici grosso modo on est sur une question de ligne editoriale, par exemple, le NYT, veut paraitre sans parti pris politicien, qu'on demande aux journalistes de respecter cette ligne, me parait pas scandaleux. Ils peuvent "choisir" d'aller travailler pour des journaux qui ont des partis pris assumes.
Ce qui m'a "surpris", lors de cette election presidentielle c'est de voir dans des journaux comme le NYT, WaPo and co, voire CNN, des jounalistes/articles se lacher autant, prendrent autant parti "sans gant", a l'instar de parutions militantes, c'est eloigne de l'image sur laquelle ils s'etaient construit.
Ici grosso modo on est sur une question de ligne editoriale, par exemple, le NYT, veut paraitre sans parti pris politicien, qu'on demande aux journalistes de respecter cette ligne, me parait pas scandaleux. Ils peuvent "choisir" d'aller travailler pour des journaux qui ont des partis pris assumes.
Ce qui m'a "surpris", lors de cette election presidentielle c'est de voir dans des journaux comme le NYT, WaPo and co, voire CNN, des jounalistes/articles se lacher autant, prendrent autant parti "sans gant", a l'instar de parutions militantes, c'est eloigne de l'image sur laquelle ils s'etaient construit.
...est-ce la signature de la fin du quatrième pouvoir ? Ou est-ce le signal du déplacement de celui-ci vers d'autres supports ?
Le premier amendement c'est bon pour les rédacteurs en chef, mais pas pour les journalistes.
Vive "la plus grande démocratie" !
Vive "la plus grande démocratie" !