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Orelsan, rien à comprendre

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Et pourtant, l'album d'ORELSAN aura beaucoup plus d'impact auprès des jeunes que la chanson de VASLO (qu'aucun jeune n'écoutera).

Le rap a le mérite d'exister et d'être la musique la plus écoutée.


On a écouté L'odeur de l'essence ce matin avec mes enfa(...)

Le moral lundi n'était pas au plus haut (

Blues du progressisme un lundi matin)

et là vendredi, on va se flinguer


Merci Daniel :)))


Bon ceci dit, Ici Strasbourg les Alsaciens parlent aux Français de l'intérieur

Le marché de Noël se prépare, la ville se dé(...)

Orelsan devient donc le nouveau Florent Brunel


(...)

Derniers commentaires

C'est "La fin de leur monde" post-moderne. :)

En tout cas je ne connaissais pas, mais je trouve que la chanson est vraiment intéressante en ceci qu'elle exprime bien le fatras que peut représenter tout ce qu'il se passe, et la difficulté, vieux ou jeunes, qu'on peut avoir à déterminer ce qu'est exactement toute cette réalité médiatique. Car à bien écouter, on a l'impression qu'il parle surtout de ça, des représentations multiples prises de position au sein des différents appareils de médiatisation.

On relèvera aussi un taquet pour les féministes, mises au même plan que les fascistes...

Je n'ai pas non plus compris l'enthousiasme pour le dernier opus d'Orlesan. Le texte est un fourre-tout (les paroles d'odeur d'essence sont ICI).


Merci pour Vaslo, mais il manque de voix et a du mal à tenir la note. Cela peut se corriger. Ses textes et sa musique le mériteraient.

Bon, sans moi... Aurel San, y va trop vite pour mon oreille qq peu vieillissante et malentendante... (genre... ces jeunes, j'les comprends plus)... En revanche, j'ai beaucoup aimé le dernier disque de Lavilliers. 

En fait, les temps se suivent et se ressemblent : les vieux ne comprennent plus les jeunes... mais ils auront de moins en moins de pouvoir (enfin, les vieux  comme moi)... et peut-être que ce monde d'isolement va devenir de plus en plus invivable et violent...

Trigger warning : je vais être un peu dur envers notre grand gourou adoré.


Je ne suis pas du tout un adepte de l'expression "ok boomer" d'habitude mais c'est ce que m'inspire le plus cette chronique. M'enfin ok Daniel, il crache dans ton wok presque autant que dans la soupe de tous les autres, mais c'est peut être pas une raison suffisante pour aller jusqu'à te plaindre que son clip ne fasse pas de publicité directe à Papacito (faut vraiment être démesurément fier de la ligne éditoriale d'ASI sur le sujet :p), ni de dégainer quelque chanson à texte à la mode reposante du millénaire dernier pour la lui opposer. Et je dis ça je ne suis même pas très fan de rap ni d'Orelsan en particulier, mais là c'est une très bonne chanson, une des meilleures expressions de l'air du temps entendue ces dernières années (et exprimer c'est ça le but de l'art bien plus que "dénoncer", si elle dénonce aussi un énorme paquet de trucs).


Sinon je pense qu'au contraire il y a plein à comprendre à une chanson qui dénonce le grand cirque des diversions nous rendant antagonistes dans lequel nous sommes tous plongés, et qui si on l'écoute bien (voir son interprétation par Victor Victorovitch) se garde de dire tout se vaut si elle fait des parallèles. 


Par exemple dans la première énumération, la droite ou les dominants sont associés à une nostalgie liée à des fantasmes, puis des illusions négatives concernant autrui (qui "les persuadent", "leur font croire", "les excitent"), les minorités ou la gauche à des constats inquiétants (qui "les saisissent sans qu'ils aient rien demandé", "leur font prendre des risques pour survivre", "les poussent à crier alors que personne n'en a rien à branler"). Le texte est très loin de poser une équivalence entre les deux, l'innocence et simple réaction logique à des situations clairement existantes apparait clairement d'un coté, tandis que l'autre est ramené à des croyances nuisibles.


Après oui, ça doit être dur à entendre pour le responsable accro à twitter d'un média ultra engagé grattant régulièrement le buzz lié aux extrêmes, dont tant le capital social que le capital tout court repose en partie sur la viralité de la colère, que "l'intelligence fasse moins vendre que la polémique", comme ça doit l'être pour quelqu'un qui a bâti sa carrière sur la critique (des médias), qu'on lui rappelle qu'elle n'offre pas de solutions, et n'est jamais qu'un élément du même cirque systémique. 


Pour moi c'est plutôt la démonstration que le texte tape terriblement juste qu'il suscite des réactions comme celle ci.


Ceci étant dit, je ne trouve pas pour autant Orelsan totalement irréprochable. Pour en revenir à "ok boomer" il me semble tout en dénonçant tout le reste n'avoir pas de scrupules à donner dans les identity politics générationnelles les plus binaires (gnagna pauvre génération Z gnagna méchants vieux riches nostalgiques), qui de mon point de vue n'ont rien à envier comme diversion factrice de divisions et de perte de nuance, à tout ce qu'il dénonce. Truc par ailleurs amusant de la part d'un GenY presque de l'âge d'Emmanuel Macron. Mais étrangement c'est la seule partie du texte que Daniel n'ose pas commenter.


Mais ce qu'on peut lui reconnaitre par contre c'est qu'il s'élève bien plus haut que le niveau très terre à terre des paniques liées du fasssisme chères à des médias comme ASI en l'évoquant comme partie d'un bien plus large contexte. Le produit d'une société désespérée où tout nous pousse à devenir antagonistes, car ces diversions sont finalement bien plus supportables que le réel, plutôt qu'une histoire de méchants nazis débarqués d'on ne sait quelle lointaine planète ou ayant pris un portail temporel à partir des années 30.


En fait c'est ça qui doit le plus chagriner Daniel, cette chanson est une critique des médias au sens large, et de leur capacité à nous détourner des vrais problèmes au profit de confortables conflits entre méchants et gentils, bien plus profonde que celles que produit en général ASI (hors la rubrique sur l'économie de l'attention, qui permet parfois au site de s'approcher de telles hauteurs). 


Après, bon, on ne peut pas reprocher à un vulgaire journal de ne pas savoir exprimer la chose aussi bien qu'un artiste.

Bonjour Carnéade, j'ai cette foutu intuition qui m'autorise à dire ( si si, j'arrive encore à m'autoriser) que ton irréprochable  analyse est structurée avec des mots extrêmement reposants du siècle dernier.


Tu aurais pu tenter une analyse plus  subtile, plus délicate (en harmonie directe) plus intrusive sous la forme d'un poétique à la Nathalie Quintane.


Mais, si je puis me permettre elle est à mon sens oiseuse, miroitante (dans le sens où tu t'y mires) 


As-tu des compte à régler?


Parfois, je ne comprenais pas tout. Je viens de toucher du doigt le pourquoi.


Bonne après-midi (je l'utilise au féminin! ) Je te relirai avec plaisir.



C'est clair que je ne saurais exclure ma critique de critique d'une critique de la société du registre des textes méchamment critiques (d'où après m'être relu j'ai ajouté l'avertissement que j'allais être très méchant). 


La question vis à vis du système qui fait tout tourner à la polémique stérile, et le truc qu'exprime le mieux Orelsan finalement, c'est qu'on ne peut pas s'en exclure, même quand on critique la tendance d'autres d'y participer. Enfin c'est tout le paradoxe d'un artiste ou média, ou autre participant à celle ci tel le lecteur postant un commentaire, critiquant la société du spectacle. Quant aux mots du siècle dernier, j'ai l'impression qu'on n'a pas inventé grand chose à son sujet depuis le diagnostic qu'en firent les situationnistes (tout juste on peut développer la chose avec l'analyse du nouveau paradigme lié aux médias sociaux, qui fait participer jusqu'aux opinions des quidams au grand spectacle, en survalorisant les plus provocatrices et les polémiques qu'elles génèrent).


Sinon des comptes à régler je ne pense pas (enfin surement pas avec DS en particulier, avec lequel je suis généralement d'accord genre 4 fois sur 5). Des déceptions vis à vis des angles morts de la critique des médias pratiquée ici (ou ailleurs d'ailleurs, rien de spécifique à ASI, je ne dirais pas tellement mieux d'Acrimed par exemple) par contre, c'est pas la première fois que je l'exprime. Beaucoup d'obsession pour des méchants plus ou moins diabolisés pour plaire à un certain créneau du public, beaucoup d'exploitations de petites polémiques stériles, très peu d'interrogations de sa propre participation (ou celle des médias non droitiers en général) aux tendances générales qui sont dénoncées chez ces derniers, de remises en contexte de ce qui est devenu la politique d'à peu près tous pour survivre, etc...


Pour prendre un exemple, un article qui m'avait marqué (du temps de la polémique Marianne-Obono-Mélenchon-VA-Charlie de mémoire) pointait le marronnier marrianesque des unes sur les musulmans, en omettant de mentionner qu'il participait à une tendance absolument générale de la presse magazine à faire des marronniers sur tel ou tel groupe, très souvent choisis en fonction des obsessions de l'extrême-droite, même dans la presse se classant à gauche (en dehors de la quasi totalité de la presse magazine ayant exactement le même type de marronnier sur l'islam que Marianne, voir celui de L'Obs sur les francs-maçons, par exemple). 

Entre réfléchir à une tendance médiatique générale contribuant à la construction sociale négative de groupes dont les titres suggèrent systématiquement qu'il faudrait en questionner "l'influence" (même si les analyses qui en sont faites peuvent, faut espérer, diverger entre titres droitiers ou pas), à cliver la société, et s'interroger par exemple sur ses résultats en terme de ventes ou à la publicité générée par les réactions qui conduit à adopter cette stratégie éditoriale, etc... et tout simplement l'exploiter pour se payer la méchante Polony, c'est le choix au ras des pâquerettes qui avait été fait (pas pour dire qu'il ne faille pas la critiquer aussi, même si ça relève un peu du pléonasme en série de l'accuser d'avoir des idées de droite :).


Enfin pour un site aussi coutumier du terme "systémique", je trouve assez triste qu'il y ait finalement assez peu d'interrogation sur ce qui fait système (et découle du système où ils sont plongés) au sein des médias (après bon, encore une fois rien de spécifique, je pourrais faire le même reproche à Acrimed ou autre, tout à leur focus sur les méchants titres de droite, la critique des médias passe pas mal à coté des tendances qui ne relèvent pas que d'un engagement politique).


Je pourrais citer évidemment aussi le titrage choc, quelque peu putaclic/inutilement provocateur, que ne manquent pas de pratiquer même les titres qui devraient être les premiers à le questionner. Perso je serais très curieux de l'impact de certains termes dans un titre en terme d'engagement généré (ou de ROI comme dirait un certain message de recrutement de responsable marketing), mais c'est pas un angle qu'on trouve souvent chez ceux qui savent en user (faut aller lire en vo du méchant critique des médias de droite - Tim Pool de mémoire- pour trouver une recherche montrant l'écart énorme entre le nombre de mentions sur les RS d'articles sur un même sujet selon si leurs titres contiennent ou pas certains mots-clefs permettant qu'un groupe large se sente visé et y réagisse - les plus efficaces étant évidemment les dérivés d'homme, femme et blanc, capables de multiplier par plus de 10 l'engagement par rapport à des articles faisant des critiques similaires - c'était une comparaison d'articles de titres genre NYT et WaPo sur l'électorat de Donald Trump de mémoire - mais sans titrer sur ces catégories).  


Même si on ne voulait s'interroger que sur ce qui produit la réapparition du fascisme (si tant est qu'il ait jamais disparu ; enfin on va dire sa vigueur nouvelle), il y a un paquet de tendances médiatiques ne se résumant pas à celles de ceux qui la souhaitent qui mériteraient d'être questionnées. Tout ce qui conduit à diviser la société en camps plus ou moins identitaires et hystériser les débats entre eux y participe à mon avis, et découle d'un système lié à l'économie de l'attention qui le favorise.


Enfin oui, je suis pour une critique des médias en général (et au sens large incluant les sociaux), au delà de leurs méchants intentionnels et évidents, et je trouve souvent à reprocher à ASI et autres une certaine facilité consistant à ne s'intéresser qu'à ces derniers (et quitte à accorder une attention démesurée aux pires) pour mieux brosser dans le sens du poil un public en demande d'ennemis à détester. D'où mon avant-dernier paragraphe.

C'est une perspective très séduisante, creusez le sillon.

Bonne continuation.


Un de vos paragraphes est traité, pas du fascisme proprement dit mais sur la pente savonnée des quarante dernières années sur la réactosphère dans le sujet de la semaine avec Frédérique Matonti ( en 1h30 on n'approfondit pas... le format est tel)

 me semble tout en dénonçant tout le reste n'avoir pas de scrupules à donner dans les identity politics générationnelles les plus binaires (gnagna pauvre génération Z gnagna méchants vieux riches nostalgiques), qui de mon point de vue n'ont rien à envier comme diversion factrice de divisions et de perte de nuance, à tout ce qu'il dénonce.


Je ne vois pas vraiment cette problematique dans cette chanson.

Vous faites allusion a ce couplet ?

 Génération Z, parce que la dernière,
Ça se voit clairement qu'on n'a pas connu la guerre.

Qui est au contraire une critique de la generation Z  (generation ouinouin) qui s'inscrit tres bien dans le message du texte, notamment ce passage :


peu apres il y a la critique de chaque generations notamment la Z :

Rien n’avance jamais, nombreux se radicalisent,
En manque de repères, ils se perdent dans la nostalgie
D’une époque où d’autres étaient déjà nostalgiques
 

Effectivement peut être que j'ai surinterprété moi même. 


Il n'est pas nécessairement gentil avec la GenZ s'il reprend pas mal ses lamentations type, sur tous les vieux qui votent, les vieux riches qui font les lois, Mamie qui vote Marine, etc.... et justement la nostalgie qui me semblait concerner les boomers dans son texte (mais c'est pas clair en fait, vu qu'entre "Mamie vote Marine" et "nombreux se radicalisent", il y a l'évocation des youtubeurs fascistes et pseudo-subversifs, il ne parle donc plus nécessairement d'une génération).

Est-ce que je fais mon vieux con en sortant spontanément sans me renseigner plus avant que j'ai quand même l'intuition que ce type d'artistes, un peu comme Saez, sont des attrape-tout qui n'aident quand même pas tellement à structurer une pensée ? Par rapport un Ferrat ? Ou même à Lavilliers (ex. Beautiful Days sur son dernier album) ? 


Après, point de départ à une prise de conscience ou à une neutralisation à un véritable engagement ?


Enfin bon, c'est vraiment d'autant plus con de ma part qu'il y a mille autres raisons structurel au défaitisme actuel.


Bon, promis, je vais prendre un temps pour écouter et me faire un véritable avis au delà de cette intuition de vieux con.

j'y suis depuis longtemps... (la 5 ... ) mais là !.... ASI devient pathétique !

...bah , c'est le même genre de business que Brut...une idée passe => combien çà rapporte ?

L'odeur de l'essence est un son qui est a écouté juste après "Manifeste" du même album ! ;) 

J'ai une tendresse pour Damien Saez aussi. Il est unique.

Orelsan : 0

Vaslo : 10000

Ou un bon ptit Damien Saez, ça fait toujours du bien :)


https://m.youtube.com/watch?v=KKOESy_yq3w


https://www.youtube.com/watch?v=d2JZx6h5C10


Bien que je croie à la force de la poésie, sous toutes ses formes, j’ai bien peur qu’elle ne suffise pas face aux prédateurs sans empathie que sont nos dirigeants.

vous avez vu les vieux , Bidon va laisser la présidence a Harris , pour cause de colposcopie , ça part en chiasse les States ...


30 millions de vues pour la chanson d’un rappeur qui casse ses codes (ainsi que les pieds d’un gouvernement pas mignon, et ceux de pas mal de trolls), ça n’intéresse visiblement guère la presse française mais pour reprendre la dépêche AFP il nous reste les belges, les québécois, les libanais, et France 24… mais en anglais.


Sérieusement, Daniel, voilà une chanson qui a fait plus de vues que ce lamentable marietrintigneur ET qui défonce des ouin-ouin (lorsque ceux-ci sont à la botte du PCC), en douceur et en chantant juste: ça s’lève à l’Est, comme dirait l’autre


Pour info, l'histoire de "sale pute" est tout à fait controlé, de jouer un rôle, ce qui fait oeuvre justement. 

Cela aurait été incontrolé, il y aurait eu amende, voir prison.

Pour le côté chanson fleuve, à ne pas zapper IAM, qui sortit deux opus dans ce genre.

https://www.youtube.com/watch?v=IzL5O0ouu9Y

https://www.youtube.com/watch?v=2DJPEnxXeAo

Pas convaincue non plus par ce morceau. Les rimes en é... je suis vieille et préférerais toujours "qu'est ce qu'on attend " de NTM.

En revanche, chez Augustin ce matin ils ont passé "jour meilleur " du même album et ça m'a cueilli. Je crois qu'Orelsan est meilleur en "vie quotidienne " qu'en politique.

Eh bé Daniel, t’as écouté Manifeste aussi ? Bon d’accord, c’est l’autre qu’il a mise en avant mais qq mm !

Et bien j'ai mis l'album et je trouve qu'il est vraiment pas mal. Et pour le coté "société/politique" ce morceau est à écouter ... sans doute plus parlant.

Le moral lundi n'était pas au plus haut (

Blues du progressisme un lundi matin)

et là vendredi, on va se flinguer


Merci Daniel :)))


Bon ceci dit, Ici Strasbourg les Alsaciens parlent aux Français de l'intérieur

Le marché de Noël se prépare, la ville se décore, les cabanes de vente de Bredele, pains d'épices et cadeaux païens se montent et s'installent, 

chaque fois plus étendu le marché de Noël

dans quelques jours, nous ne pourrons franchir le centre ville après 11h sans montrer patte blanche et le contenu de nos sacs (remplis comme il se doit d'explosifs)

l'odeur de vin chaud aux épices de cannelle va nous atteindre à des centaines de mètres


et une sorte de dégoût et écœurement prend à l'idée que ce petit bambin de Nazareth né dans une étable misérable déclenche en sa mémoire cette déferlante de consommation

ce sera l'heure d'offrir le dernier Orelsan, le dernier Adele, le dernier livre de z...

ce paradis décrié par Orelsan qui attire tous ceux qui franchissent la mer et la toundra


Par contre pour trois euros seulement, on peut se payer le programme de France Insoumise

et une bonne dose d'optimisme à la clé


* je ne touche aucune commission, c'est de la pub gratis, une communication d'utilité publique dans ces temps de morosité



Et pourtant, l'album d'ORELSAN aura beaucoup plus d'impact auprès des jeunes que la chanson de VASLO (qu'aucun jeune n'écoutera).

Le rap a le mérite d'exister et d'être la musique la plus écoutée.


On a écouté L'odeur de l'essence ce matin avec mes enfants et, après quelques explications, ils sont remontés à bloc!


Je pense que L'odeur de l'essence doit juste être vu comme un moyen d'informer sur plein de sujets polémiques (l'inverse d'une fenêtre d'Overton), tout en gardant à l'esprit (et ORELSAN le sait très bien) qu'aucun gamin qui aura regardé le clip conclura "les violences policières c'est génial", "l'écologie c'est de la merde", "mon dieu, on va être grandremplacé!" ou encore "Papacito est le meilleur youtuber de sa génération".


Perso, je préfère qu'ORELSAN interroge les jeunes sur certains sujets, plutôt qu'il prenne position.

Merci Daniel. Votre article mérite un post scriptum : quand j'ai regardé la vidéo Orelsan sur youtube, la pub qui venait sans transition dans la foulée met en scène une commerciale qui dit : vous voulez savoir comment profiter de la crise ? ...s'ensuit un argumentaire d'optimisation fiscale dans l'immobilier. Ca donnerait envie de rire si ça ne donnait pas envie de pleurer.

Faut savoir Daniel, Orelsan c'est pas assez percutant mais c'est à la limite si vous voudriez pas qu'il se présente aux élections présidentielles... C'est un artiste. Ecoutez aussi Vald - Rappel https://www.youtube.com/watch?v=lB8uQ_zO-o8. Depuis quand un sous entendu serait moins efficace qu'une simple citation des noms des personnes ou groupe ? ça évite des procès par exemple, chose qu'il a déjà du subir...

Vaslo très belle chanson mais qui au contraire dénonce beaucoup moins et a moins de puissance que l'odeur de l'essence ! Il ne vise rien, ni personne.

Orelsan devient donc le nouveau Florent Brunel


Mais Orelsan son job c'est vendre des disques. Pour ça il a bien travaillé, il a fait un clip qui fuse dans tous les sens s'est payé un stagecraft ILM (Il y aurait pas un petit arrèt sur images à faire pour décortiquer le clip?) et une chronique dithyrambique dans "le monde" qui ne décrit rien de moins qu'un type apolitique:
"il raconte son confinement en Normandie, pendant lequel il a emménagé dans une belle maison, à côté de Caen, où « il se lève à 8 heures pour écrire » et conclut : « Je ne suis vraiment pas un vrai rappeur. »"

Et:

" Ses idées ? Moins déprimer, consommer de manière équitable, retrouver les copains, moins boire et plus se parler. Joli programme..."

Bon, à partir de là, je crois pas qu'en essayant de creuser on trouve autre chose qu'un grand vide.

Pour comprendre ce que Orelsan pourrait dénoncer dans ce qui fait tiquer DS : "il semble renvoyer dos à dos panique identitaire, panique climatique, et même panique alimentaire. Toutes fondées ? Toutes fake ? Les deux à la fois  ? ", dit par un militiant écologiste-zadiste-gilet-jaune


--> une partie de l'écologie (jancovici, pablo servigne, etc.) distille de la peur plutot que des solutions, des mobilisations, comme une religion avec une possible rédemption avec un paradis promis (seulement si on suit leurs recommandations). Celle qui fait entrer dans un état de dépression, de fin de civilisation, plutot que de mobiliser les ressources humaines, les discussions politiques et la lecture capitalistique de notre situation écologique.

Il est gentil notre matinaute en chef, il me fait connaître le nom " orelsan ", que j'ignorais et que je vais me permettre d'oublier instantanément.


C'est pas si mal de vieillir ...

y dis rien y dis rien , "Mamie vote Lepen , elle lui reste que trois ans a vivre " Les gens qui votent a droite et les gens qui votent Lepen , ont tous dépassé la limite de péremption .Je suis pour l'euthanasie !Au moins électorale!

Merci pour la chronique. Je me permets de trouver que l'utilisation du diminutif "mongol" dans la chanson est très violente. 

Tiens puisqu’il est question d'écoute : j'ai l'impression que la voix de macron a muée à moins que ce soit mes oreilles qui entendent de plus en plus mal. Je rêve (maucais rêve) ou Macron a travaillé sa voix pour une voix plus grave, plus père de la nation ? A moins que ce soit radio Fance qui a tranfiqué le son (complotisme).

Il y a des chanteurs, dès qu'ils la bouclent : on les oublie. L'oreille est un conduit, rien n'y séjourne ... ( d'après  F. Dard )

Avec un tout autre flow, beaucoup moins médiatique mais pas moins puissant à mon sens, je me permets de vous signaler aussi, si vous l'avez manqué : 


le dernier album de No One is Innocent  "Ennemis" ( j'en ai déjà parlé sur le forum )


avec des titres tout aussi dénonciateurs que ceux d'Oreslan ( pas encore écouté son album en entier ) mais plus précis 

La caste ( ceux des grandes écoles )

Humiliation ( les virés comme des mal propres )

Les hyènes de l'info ( no comment )

Bulldozer ( le peur, le flicage etc... )


et un petit clin d'oeil gratifiant aux Berruriers Noirs à la fin de Dobermann ( et son fameux la jeunesse emmerde le front national des années 80 )


bonne écoute ( attention, ça envoie du bois )

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