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Nice, Grande-Synthe, Cayenne : du reportage

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Pour sa défense, le ministère de l’Intérieur avait fait valoir que "ces mesures d’éloignement visent à faciliter l’exécution matérielle de leur mission par les forces de l’ordre, à assurer le respect de la dignité due aux personnes évacuées" 


Que(...)

Dans ces temps troublés, où la France verse dans l'état policier, où un féroce magnat, Vincent BOLLORÉ tisse encore plus sa toile sur les médias, il est crucial que les journalistes informent sur la réalité de ce pays qui risque bien d'élire un candi(...)

 1 ) Le Procureur de la Cour de Justice de la République , après avoir démontré la culpabilité des éminents accusés  atténue son réquisitoire, en demandant que l' on tienne compte de la " personnalité " de ces extraordinaires et brillants &(...)

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Petite remarque sur le vocabulaire du ministre : "mesures d'éloignement". Passons sur l'euphémisme (déjà !). Mais dans le cas de Calais, éloigner de quoi ? Peut-on rappeler à ce ministre que le seul éloignement possible pour ces migrants serait de passer en Angleterre ? Et que, en l'occurrence, les policiers les "éloignent" des quelques toutes petites possibilités qu'ils ont de lutter contre le froid, la pluie. 

Quelle indignité, jusque dans ces mots qui voudraient justifier.  

J'aimerais pouvoir dire au grand résistant qu'est ce Christophe, qu'un autre petit patron (le boulanger!) a fait une grève de la faim pour que son employé ne soit pas renvoyé dans son pays d'origine. J'aimerais lui dire qu'il y a différentes formes de résistance: il y a ceux qui se mettent en danger pour autrui et ceux qui mettent les autres en danger qui ne s'intéressent qu'à leur propre sort et se moquent des dégâts qu'ils font à côté.

L'OBS : 

"Le Conseil d’Etat valide « l’éloignement » des journalistes lors des évacuations de camps de migrants"


Je passe Place Kléber à Strasbourg au milieu des badauds masqués, quelques étals (étaux?) de libraires d'occasion, quelques dégustateurs de sandwich

et puis arrivé de l'autre côté de la place, la Haupt-Kommandantur a déployé ses hôtes d'accueil armés avec leurs ravissants fourgons bleu marine CRS et leur canonnade rutilante

Bienvenue à Strasbourg

La cinquantaine de CRS doivent bien avoir une raison de rien foutre ici laissant à peine passer les passants, les poussettes chargées d'enfants

C'est fou comme je me sens confortable


Je crois franchement que le Conseil d'état devrait nous empêcher, nous les badauds, de voir ces tortues ninjas prêtes à affronter quelques manifestants

Le Conseil d'état devrait même nous interdire de regarder ailleurs que vers le ciel, là où doit se trouver Jupiter assis à côté de Zeus dans un sublime pléonasme


Prière de remonter les masques sur les yeux lorsque vous croisez des CRS


J'ai lu l'article de Libération en entier et j'y vois des contradictions et une situation plus complexe que le méchant patron qui pour son seul profit exploite honteusement un réfugié.


Le titre l'annonce : "Moussa, cuisinier sans papiers victime de son patron niçois qui voulait ouvrir son resto malgré tout". 


Mais ensuite on apprend que Moussa est employé en CDI, dans deux restaurants, l'un le matin, l'autre le soir. 

Il est déclaré et cotise, il a une carte vitale.


Ce n'est donc pas un travailleur clandestin. Il a le droit de travailler en France mais pas d'y séjourner.


L’avocate de Moussa confirme :

"Ce sont des gens qui restent des années à travailler dans ces situations, cotisent, payent des impôts et n’ont jamais droit à rien.»


"Selon des  accords franco-sénégalais, les personnes qui travaillent dans le domaine de la cuisine notamment, peuvent obtenir un titre de séjour en admission exceptionnelle, pour cela ils doivent présenter des fiches de payes."


 Or si personne ne les emploie en les déclarant, ils n’ont pas de fiches de payes. 


D’une part « le gouvernement donne comme message aux personnes étrangères de travailler » donc aux employeurs de les employer) « Mais lorsqu’on les interpelle sur leur lieu de travail, au lieu d’appliquer les circulaires, on leur donne des OQTF sans délai avec interdiction de retour sous deux ans. » 






Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

pour bénéficier d'un titre de séjour "salarié", il faut que l'employeur déclare auprès de l'administration préfectorale le contrat de travail pour le faire valider par la DIRECCTE et que Moussa ait demandé parallèlement un de titre de séjour "salarié"  auprès de la préfecture. Est ce le cas ?  je n'ai pas accès au papier des journalistes.


Il y a beaucoup d'étrangers en France sans titre de séjour qui ont des fiches de paies et paient des impôts ( les fichiers ne sont pas interconnectés entre les administrations)  et des étrangers qui ont des titres de séjour pour un autre motif que salarié et sont autorisés par ce seul titre à travailler (cas par exemple d'un conjoint de ressortissant français / ou d'un étudiant bénéficiaire d'un visa étudiant qui lui ouvre droit à une activité salariée).

extrait de l'accord franco-sénégalais :

32−Travailleurs, membres de famille et regroupement familial

 321−Le Sénégal et la France conviennent, sur une base de réciprocité, de procéder à des échanges réguliers d'informations sur les métiers qui, dans chacun des deux pays, connaissent des difficultés durablesde recrutement et pourraient donner lieu, sans effet d'éviction au détriment des demandeurs d'emploi locaux,à un recrutement à l'étranger. 

La carte de séjour temporaire portant la mention “salarié”, d’une durée de douze mois renouvelable,ou celle portant la mention “travailleur temporaire” sont délivrées, sans que soit prise en compte la situation de   l’emploi,   au   ressortissant   sénégalais   titulaire   d’un   contrat   de   travail   visé   par   l’Autorité   françaisecompétente, pour exercer une activité salariée dans l’un des métiers énumérés à l’annexe IV. 

Lorsque  le  travailleur   dispose  d’un   contrat  à  durée   déterminée, la  durée  de  la  carte  de  séjour  est équivalente à celle du contrat. Lorsque le travailleur dispose d’un contrat à durée indéterminée, la carte de séjour portant la mention“salarié” devient, selon les modalités prévues par la législation française, une carte de résident d’une duréede dix ans renouvelable.   Les ressortissants sénégalais peuvent travailler dans tous les secteurs s’ils bénéficient d’un contrat de travail. Pour faciliter leur orientation, la France s’engage à porter à leur connaissance une liste d’emploisdisponibles (Annexe IV). Cette liste peut  être modifiée tous les ans par échange de lettres entre les Parties. 


4 La France s’engage par ailleurs à participer à la formation, selon des modalités relevant notammentde   sa   politique   du   codéveloppement   qui   seront   précisées   par   échange   de   lettres,   des   ressortissants sénégalais auxquels elle s’engage à délivrer une carte de séjour temporaire portant la mention “salarié”.  Dès 2008, la France et le Sénégal s’engagent à conjuguer  leurs efforts afin de faciliter la délivrancede la carte de séjour temporaire portant la mention “salarié” d’une durée de douze mois renouvelable oucelle portant la mention travailleur “temporaire”, à au moins 1 000 ressortissants sénégalais par an. 

Ces dispositifs partent d'un bon sentiment, je suppose mais la complexité de la mise en œuvre est accablante.

votre commentaire en appelle d'autres:

- pourquoi est il clandestin, alors que vu sa situation il aurait pu etre régularisé depuis un moment déjà?

- est il arrivé légalement ou illégalement en France en 2011? est-il clandestin depuis cette date ou depuis plus tard?


Au final, Bouhafs ne lui pose que des questions sans intéret.

Je suppose qu'il ne s'agit pas de demander au "clandestin" de s’enfoncer lui même, le cas échéant. 

Ce n'est pas un Élu à qui on demande des comptes et il n'est pas au Tribunal

Effectivement il y a des zones d'ombres. 

Cependant l'article indique que cet homme est travailleur, stable, il a un appartement, il est intégré dans le circuit économique, il n'est pas à la charge de la société. 

Quant à son patron contrairement à ce qu'on pourrait penser en lisant juste le titre , il ne semble pas avoir pour but d'exploiter une personne en difficulté, on peut même penser qu'il est dans une logique d'échange équitable, salaire/travail.

Ce cuisinier est peut-être en règle mais son avocate dit que les directives ne sont pas appliquées.

Quoi qu'il en soit, c'est une bonne chose que l'on en parle, car souvent quand il y a une publicité sur ces situations ubuesques, une solution est trouvée.



Très pertinent cet article, cependant pourquoi ne nommer Moussa uniquement par son prénom ? j'ai du mal à m'expliquer cette manie dans ce genre d'histoire.

La presse ! Mpffff... si vous saviez le mal qu'on a à faire en sorte que la vérité soit sue sur nos sans abris nazairiens, via la PQR ! Ils reprennent tous mot pour mot les déclarations officielles... même lorsqu'elles sont mensongères... et encore, on ne parle pas, pour l'instant, de nos "sans papier" mais c'est arrivé. Perso, mes infos de Calais ou Grande Synthe m'arrivent via les associations qui gèrent les sans papier... d'ailleurs : La Roya par ex, de la lettre d'info, ou des réseaux sociaux... Bref, pour être bien informé, il faut aller chercher l'info, pas attendre qu'elle nous tombe pré-digérée dans le bec !

Sans me prononcer sur la décision du Conseil d'État, je souhaite préciser un point très souvent gommé. Il s'agit d'une décision de référé c'est-a-dire d'urgence dans laquelle le juge doit déterminer si il y a urgence à suspendre l'action litigieuse. Le juge est alors juge de l'évidence et a une marge de manoeuvre contrainte. Un jugement sur le fond de l'affaire aura lieu dans quelques mois et l'analyse sera alors plus fine. Souvent le Conseil d'État n'accorde pas au référé mais annulé l'action de l'administration par la suite.

Merci pour cet article, merci à Libé, et au Média. 

"bonsoir papa qu'as-tu fait au travail aujourd'hui ?" "- J'ai lacéré des tentes de migrants à coup de couteau ... et maintenant mange ta soupe si tu veux être fort et flic comme papa quand tu seras grand". 

Ça me glace d'être "protégée" par un corps de métier institutionnellement autorisé à faire ça...

Excellente matinaute

imparable conclusion


je n'ai pas le courage de réagir à ce cynisme institutionnel aujourd'hui, ni la force de le dénoncer tant le papier le fait de façon admirable 

Rien à voir avec cet article, mais avec l'appel à la grève de ce jour et la (non-)couverture de cet appel dans la presse, en dehors des sempiternelles brèves sur l'absence de cantine et les difficultés dans les transports... Je me demande si le traitement diffère franchement (en pire) des autres appels unitaires ou si c'est moi....

A noter cet article, avec un exergue assez hors norme sur les milliards pour les uns et les centimes pour les autres:

https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/emploi-services-publics-precarite-ou-ont-lieu-les-manifestations-jeudi-4-fevrier-en-bourgogne-franche-comte-1939072.html


La France vient d'être rétrogadée de "démocratie à part entière" à "démocratie défaillante" Source

Beau résultat de la start-up nation !

Ah zut on ne peut pas voter pour ! C'est vrai que le matinaute est déjà en accès libre.

 1 ) Le Procureur de la Cour de Justice de la République , après avoir démontré la culpabilité des éminents accusés  atténue son réquisitoire, en demandant que l' on tienne compte de la " personnalité " de ces extraordinaires et brillants  accusés ; 


2) le Conseil d'Etat valide " l'éloignement " des journalistes lors des évacuations des camps d'immigrés.


Certains esprits malveillants  vont penser que, parfois, la Justice est un fléau.

Dans ces temps troublés, où la France verse dans l'état policier, où un féroce magnat, Vincent BOLLORÉ tisse encore plus sa toile sur les médias, il est crucial que les journalistes informent sur la réalité de ce pays qui risque bien d'élire un candidat d'extrême droite à la Présidence de la République. 

Seulement, aujourd'hui l'info c'est Pascal PRAUD avec lequel collabore Laurent JOFFRIN, comme caution minable du pluralisme d'opinion, qui fait l'info. 

C'est un ZEMMOUR, aussi. Et pourquoi pas une MABROUK. Des idéologues.

A coté, les idiots utiles, ceux ou celles qui recherchent les "moments de grace", qui font leur promo en réalité, et ne voient rien.



Pour sa défense, le ministère de l’Intérieur avait fait valoir que "ces mesures d’éloignement visent à faciliter l’exécution matérielle de leur mission par les forces de l’ordre, à assurer le respect de la dignité due aux personnes évacuées" 


Quelle délicate attention.... Comment peut on être cynique à ce point la ! Quelle est l'éthique des personnes qui écrivent et disent ce genre de chose?!

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