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"Même proche du pouvoir, Europe 1 était impertinente !"

Pour clore cette "année Vincent Bolloré", ce milliardaire et actionnaire de médias qu'il tire énergiquement vers la droite de la droite, pour réfléchir à la manière dont il teinte la conversation nationale, dont il porte atteinte à la liberté de la presse et des journalistes, à la pluralité des opinions, Daniel Schneidermann reçoit l'économiste des médias Julia Cagé, l'ancien journaliste-phare d'Europe 1 Pierre-Louis Basse, et le journaliste et délégué syndical SNJ à Europe 1, Olivier Samain.

Commentaires préférés des abonnés

Je ne suis pas sûr que BOLLORÉ roule vraiment pour Marine Lepen.
A mon sens, tout ce cirque participe du même combat : plutôt MARCRON que Mélenchon/Les Ecolos/La gauche.
La fonction de BOLLORÉ est de permettre le second tour MACRON/LEPEN et d'empêcher (...)

Entrée à Europe 1 en 1971, pour assister les puis le directeur de la Rédaction, j'en suis partie en 1975 grâce à une clause de conscience (bien) négociée par les journalistes de l'époque puisque tous les personnels avaient droit à des indemnités de d(...)

Certes il faut soutenir Europe 1 mais je suis d'accord avec Julia Cagé : où était la corporation des journalistes pour défendre le pluralisme de l'information. Il y a des années que certains s'alarment à juste titre de la concentration des grands méd(...)

Derniers commentaires

Europe 1 a toujours été social-libérale, elle défend depuis toujours le capitalisme et mégote parfois seulement sur ses excès. ASI ne mentionne pas non plus que c'est une radio commerciale, or comme beaucoup d'auditeurs je n'écoute jamais les radios qui font de la pub, d'ailleurs j'écoute de moins en moins France Inter pour cette raison, et de plus en plus France Culture.

Europe1 impertinente? I'a comme un léger oxymore là, non?

Ca y est Canteloup est débarqué d'Europe 1.
Le signe attendu est venu....

Pierre-Louis BASSE ne semblait pas trop croire à cette éventualité 

mais CANTELOUP n'aura pas passé le premier été sous l'ère BOLLORÉ. 


Entre ses chaînes de télé, son journal gratuit et sa radio, 

BOLLORÉ peut désormais jouer la musique qu'il veut avec sa grosse caisse...



https://www.liberation.fr/economie/medias/clap-de-fin-pour-canteloup-chez-europe-1-20210722_AEMJGWQA4ZH6ZAE2HAVY73EPTA/

Ah ben raté :

Europe 1 se sépare de Nicolas Canteloup après 16 ans de collaboration (producteur de l'humoriste) #AFP 

https://twitter.com/afpfr/status/1418254285863858180

Encore une émission bien bavarde durant laquelle j'aurais mainte fois souhaité que DS invite/oblige l'interlocuteur.trice à être clair.e et rapide (ah ! l'exaspérante tendance de PL Basse à s'écouter se faire mousser)...  

Que Bolloré se permette de virer qui le critique fait effectivement froid dans le dos. Mais une chaîne soumise à la manne publicitaire peut-elle sans rire  se targuer d'avoir été libre un jour ?

Et puis, quoi de neuf en fait ? La complaisance -ou l'inconscience- avec laquelle les médias dans leur ensemble sous-traitent les menaces et réalités climatiques souligne chaque jour  me semble-t-il leur soumission aux grands décideurs de ce monde, non ?

Très bonne émission! Au début des années 2000, j'écoutais une ou deux émissions d'Europe 1, particulièrement celle de Morandini sur les médias qui était assez drôle et tout cas, au tout début!



Whaou , article d'Acrimed , le concentré des attaques des journalistes , alors est ce avec leurs complicités ou pas , ça j'en sais rien ,  contre les politiques de tout bord , s'apparente a du chantage en direct des oligarques sur nos politiques ! Ca m'a sauté aux yeux dans cette article .Ah là ça commence à prendre une certaine cohérence , cette appropriation des médias par les milliardaires .

ACRIMED donne encore un exemple de la mentalité de la presse en France et de son absence de solidarité et de souci à défendre l'information, comme le dénonce Julia Cagé dans l'émission :


Marginalisation médiatique de Julian Assange : les œillères de France Inter



Quant à Bolloré, derrière l'info se cachent les subventions qu'il peut éventuellement pomper.


Le capitlaiste réduit les coûts et touche de l'argent ; ce qui fait encore plus de profits, sans parler de l'optimisation fiscale, sur le dos des salariés qui, eux, sont des contribuables captifs (pas les moyens de se payer un avocat fiscaliste pour violer l'ordre public fiscal).


" les entreprises devraient logiquement contribuer davantage au Trésor public des États où elles agissent. Actuellement, l’impôt sur les sociétés ne représente que 5 % environ de l’assiette fiscale en France ou en Allemagne. Et ces données comprennent la part d’impôt payée par les petites et moyennes entreprises, beaucoup plus captives. Par comparaison, les impôts sur la consommation et sur les revenus des particuliers oscillent, eux, entre 60 % et 65 %. " Et les multinationales paieront (un peu) - par Alain Deneault


Les rédactions imposent déjà lourdement le duel Macron-Le Pen - le marronnier de la bonne popol (un boulot bâclé) - au mépris du fait que 70% à 80% des électeurs n'en veulent pas (et risquent donc de rester chez eux comme ils l'ont fait pour les régionales) :


Macron - Le Pen, ce duel dont les Français ne veulent pas en 2022

Huit Français sur dix rejettent la revanche annoncée entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, selon un sondage Elabe pour BFMTV dévoilé ce 12 février. Et en général, les duels rejetés ne se produisent pas...    

Annie Genevard, députée LR : "Plus de 70 % des Français ne veulent pas du duel Macron - Le Pen"  (France culture, le Le 12/06/2021)

....


Cela montre que les journalistes s'en foutent et se moquent de l'information des électeurs. Facile ensuite de crier haro sur le baudet.

opposer le "gentil" Lagardère au "méchant" Bolloré c'est ne rien comprendre à la crise de la presse et des médias. Le fond du problème est le fait que ces médias sont aux mains de milliardaires. Dans ces conditions il ne peut y avoir "liberté" des journalistes. Les journalistes d'Europe 1 sont victimes d'un système, le système capitaliste, qu'ils ont toujours soutenu. Retour de bâton mérité.

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Bonjour, un commentaire sur la forme : je trouve que la parole de Julia Cagé est souvent coupée durant cette émission, la manière dont on met fin à son intervention est assez étonnante. Bref, cela m'a dérangée même si le fond de cette émission est intéressant mais aurait sans doute gagné encore en qualité par une vigilance sur la façon dont la parole circule. 

... Si l'on ne parle pas de révolution...

P.L Basse, sans problème, cite le nom de Debord, qu’il a sans doute lu mais dont il n’a rien à foutre, sinon il n’aurait jamais fait le métier de journaliste, à Europe 1 ou n’importe quelle autre radio. 

La société du spectacle, c’est pas seulement une belle formule mais le lieu même de notre aliénation que nous entretenons avec délectation, c’est génial d’être spectateur, Des fois c’est pas bien, pas bien du tout ce que je lis, ce que j’entends ou ce que je vois, mais d’autre fois c’est sensationnel et j’en redemande : Vive le Spectacle !!! Encore, encore et encore !!!

Debord avait raison (si l'on ne p


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Bolloré ne doit pas pas être l'arbre qui cache la forêt. Ne s'excite-t-on pas autour d'un cadavre radiophonique plutôt que de s'interroger sur la médiocrité de la presse en général ? 


Europe 1 était moribonde. 4.5% de part d'audience  (mais combien de personnes écoutent encore la radio aujourd'hui ?)


Bolloré est aujourd'hui le Tapie d'hier.

Il rachète des boîtes en faillites et les revend comme Arnault, Drahi, Niel,

Il s'en fout des personnes qu'il achète. Elles ne sont que des actifs qu'il modèle pour tirer une plus-value :

Vivendi sort de la Fnac avec une plus-value de 68 % - Le Figaro

Ubisoft : le très profitable aller-retour de Bolloré - La Tribune

Bolloré empoche 2 milliards grâce à sa vraie fausse OPA sur Ubisoft

Vincent Bolloré - Des raids financiers triomphants - JDN

Voici comment Vincent Bolloré a construit sa fortune et investit son ...

Etc.


A quand une émission critique d'A@I sur les stars en tête d''audimat de France inter qui donnent le "la" à toute la presse ? L'information n'y est qu'une imposture prétentieuse de diplômés de Sciences Po biberonnés  par Olivier Duhamel.


Cette mansuétude pour ces journalistes contraste très étonnamment avec l'obsession continuelle à dénoncer sans cesse un Pascal Praud ou un Zemmour ; dont le propos fascistoïde n'est qu'une conséquence de la dérive qu'impriment aux médias une Léa Salamé ou un Nicolas Demorand (dont la gestion de Libération a montré les limites professionnelles).


nb : pourquoi les syndicats de journalistes ne lancent-ils pas une grève générale et une demande de réforme sur la propriété des organes de presse en exigenant une cogestion des personnels, une forme de coopérative ouvrière de production ? L'information n'est-elle pas un bien commun ?

Bolloré n'est-il pas la conséquence de la disparition de l'influence de la CGT du livre ? Ce qu'on laissé faire les journalistes.






Décortiquons les propos des journalistes présents sur le plateau grands défenseurs du pluralisme de l'information et donc de la démocratie. L'extrême droite va envahir la station. Par contre circonstances atténuantes pour Pascal Prot aux propos outranciers sur Cnews qui n'est pas d'extrême droite (un copain) et d'Elkabach qui défend Bolloré après avoir servi tous les pouvoir et sans doute prêt à tous les servir. Mais aucune indulgence pour la horde d'extrême droite qui arrive dont Natacha Polony, tout le monde dans le même sac sans nuance. . Décidément deux camps s'affrontent sans espoir. Ils oublient de dire que Siegel fut remercier en 1974 lors de la reprise en main de la station par Chirac. Les plus belles heures de gloires sont antérieures mais ils semblent l'ignorer. Vraiment la presse est en France dans état lamentable et depuis longtemps si on se place d'un point de vue purement démocratique et non idéologique.

Bolloré m'a l'air de rouler surtout pour Marion Maréchal, qui se prépare pour rassembler la droite, devenir une figure centrale, pour les élections de 2027, et pour qu'elle devienne le centre, il faut vraiment aller à l'extrême de l'extrême droite, pour que son idéologie devienne sucre.

Le but médiatique est de ridiculiser toute idéologie de gauche, on le voit de plus en plus, les rares gauchos trainant de façon régulière sont surtout des "clowns", ou considérer comme tel, le sérieux étant devenu quasiment un monopole de droite, et cela se fait essentiellement en faisant disparaitre l'information par de l'opinion, du coup disparition et de la réflexion, tout est dans l'émotion du jour, au maximum de la semaine, et de la diversité dans les solutions à apporter pour les années à venir, ceci en supprimant moultes problématiques, sociétales, environnementales pour l'essentiel, où toute autre vérité autre que l'opinion formulée devient un mensonge...

Il table  juste sur l'impression que donne la saturation des médias des idées d'extreme droite font l'unanimité auprès des français de manière a les orienté vers le plus sûr .Sauf qu'aux dernières élections ça n'a pas fonctionné, les gens ne se sont même pas déplacé pour faire peur a l'establishment en votant Lepen au premier tour .En gros le message arrêtez de nous prendre pour des buses !

Assez stupéfait par l'unanimité du verdict selon lequel une candidature Zemmour serait la meilleure des entraves à l'ascension lepéniste. C'est tout le contraire ! Si Zemmour est candidat, c'est un de plus (et un poids lourd en la matière) qui mettra à l'agenda médiatique les thèmes sécuritaires, identitaires et xénophobes, et toute la campagne s'orientera sur ces questions. Il ne sera plus possible de parler d'autre chose, et ce sera la grande voiture-balai vers l'élection de Le Pen. 

Dans l'autre sens, c'est aussi pour ça que la pluralité des candidatures de gauche est importante (Poutou, Roussel, Rousseau, Piolle, etc.) ; ce sont autant d'opportunités de mettre au centre des débats des questions sociales et écologiques – et possiblement de renforcer celui ou celle vers qui, en fin de campagne, va basculer l'avantage.

Entrée à Europe 1 en 1971, pour assister les puis le directeur de la Rédaction, j'en suis partie en 1975 grâce à une clause de conscience (bien) négociée par les journalistes de l'époque puisque tous les personnels avaient droit à des indemnités de départ. La raison de la clause de conscience : la SOFIRAD (l'état donc) devenait majoritaire à Europe 1. Mougeotte prenait les rennes de la Rédaction. J.L. Lagardère jouait déjà un rôle, même si installé dans les bureaux de Matra en haut des Champs Elysées... Anne Sinclair était déjà dans les murs depuis qqs mois...  Europe 1 avait organisé le premier débat Giscard/Mitterrand pré-électoral... en public... animé par mon boss. 

J'ai ensuite suivi mon boss à Antenne 2 qui se créait (éclatement de l'ORTF). Siegel est parti monter VSD... Gorini je ne sais plus... Pas grand chose en commun avec l'actuelle Europe 1. L'info y était privilégiée... la rédaction était un lieu respecté, là où gravitait l'élite.... Le reste de l'antenne, celle des animateurs (Lancelot en effet, qui est allé ensuite à Antenne 2), ça se passait à "la Grange"... et c'est là qu'Europe 1 gagnait de l'argent grâce à ..... la Pub). Alors oui, c'était déjà la radio du pouvoir (des pouvoirs puisque mon boss avait viré un chroniqueur économique qui avait contrarié un annonceur)... La Direction Générale faisait des cadeaux à tous les hommes de pouvoir, pour Noël... (un jour, Giscard a rendu le vase en cristal et demandé un fusil à lunette à la place).

Mais c'est vrai, je ne sais plus quel interlocuteur dit qu'Europe 1, c'est la radio du "courant actuel"... (de la deliquescence)... et j'ai connu l'Europe 1 de la fin des sixties... celle de l'après Mai 68... où ça décoiffait de temps en temps, où on s'amusait, même en bossant comme des fous... Il y avait beau régner un certain paternalisme sous la houlette de "Papy Floirat", propriétaire/homme d'affaire/patriarche/beau-père de J.L. Lagardère, des vieux briscards qui avaient "créé" l'âme de la station comme Siégel et son cher Gorini, Altschuller, seul journaliste appelé par son nom de famille par De Gaulle lors des conférences de presse... Mes boss éditorialisait après avoir appelé le conseiller presse du Ministère concerné, puisqu'il était "politique". P. Bauchard parlait économie et devait prendre ses infos auprès du pouvoir... Edouard Sablier parlait pétrole et il avait l'air bien informé, Frédéric Pottecher était pigiste "juridique"  mais fascinait toute la rédaction... et les auditeurs. J'ai en tout cas le souvenir d'une certaine liberté... et d'une ambiance plutôt légère.

Ont suivi tous les autres, Elkabbach, etc... (que j'ai tous + ou - croisés dans le service public ensuite : Jérôme Bellay entre autres qui m'était vite apparu comme "relou de droite" dans les couloirs d'Antenne 2. )

Apparemment, nous avons donc des radios... que dis-je, des radios... des media privés (avec actionnaires ET annonceurs) qui sont à l'image de notre société... Ben ouaip ! Ou publics, soumis à un pouvoir de plus en plus répressif et autoritaire parce que si peu crédible et audible. 

Il ne nous reste plus qu'à faire de la résistance, en aidant en effet des publications comme @si, le Monde DIplo et tout autre media indépendant... et à rester debout en ne votant pas pour ceux qui nous sont amenés sur cet éternel plateau tout rouillé de la Ve République... A secouer un peu les gens localement en se regroupant en collectifs... etc... Bon, mais là n'est pas le sujet... 

J'ai juste eu mon petit "mamy blues"... mais c'est vrai que mes meilleurs souvenirs de boulot sont concentrés sur les 5 ans que j'ai passés à Europe 1. 


Je ne suis pas sûr que BOLLORÉ roule vraiment pour Marine Lepen.
A mon sens, tout ce cirque participe du même combat : plutôt MARCRON que Mélenchon/Les Ecolos/La gauche.
La fonction de BOLLORÉ est de permettre le second tour MACRON/LEPEN et d'empêcher toutes velléités de gauche.

Il roule plus contre la gauche qu'il ne roule "pour Marine Lepen".
C'est aussi le sens de ce que dit le journaliste : "Ah non, Pascal PRAULT n'est pas d'extrême droite ! Il joue une rôle (...)"

Le pouvoir, économique, culturel, médiatique, etc. a vraiment PEUR de Mélenchon ou d'une autre qui prendrait sa place. Ils ne veulent absolument pas revenir en arrière, repayer plus d'impôts, soutenir les services publics, refaire nation, etc. : ils encouragent la sécession, mettent en avant les idées d'extrême droite, avant tout parce qu'ils ont peur de ce qu'impliquerai pour leur propre vie une vraie gauche au pouvoir.


Europe 1, comme sans doute Canal +, va perdre des plumes, de l'audience : elle deviendra une radio mineure :  pour eux c'est le prix à payer pour éviter le désastre, à savoir la gauche au second tour.

BOLLORÉ utilise ses cartes pour parvenir à cette fin, toutes comme bien d'autres, ailleurs, utilisent une autre partition... pour parvenir à cette même fin.

Je commence à trouver pénible les émissions ou 2 personnes sur trois sont en visio. À un moment il faut choisir de venir ou de ne pas participer du tout. De surcroît des journalistes qui participent à toute l’émission pourraient en tant que journalistes de l’audiovisuelle faire un effort de mise en scène : la résolution de leur caméra est pourrie, le cadrage en contre-plongée peut se corriger en plaçant quelques livres sous le PC. 

Bonsoir,

Petite remarque sur le dispositif : trois vieux mâles blancs (dont un très bavard) et une femme plus jeune (laquelle cumule les handicaps puisqu’elle est en visio)… Dommage !

Certes il faut soutenir Europe 1 mais je suis d'accord avec Julia Cagé : où était la corporation des journalistes pour défendre le pluralisme de l'information. Il y a des années que certains s'alarment à juste titre de la concentration des grands média entre les mains d'une poignée de milliardaires qui ne sont peut être pas Bolloré mais sûrement pour la pensée unique qui s'est installée. Daniel, ici a bien dû créer Arrêt sur Images et j'en passe. En 2005 par exemple l'électeur avait le choix entre oui ou non et toute la gente journalistique a fait campagne à fond pour le Oui, où était l'éthique journalistique . Depuis plus personne ne croit aux politiques ni aux journalistes. Le divertissement, l'abrutissement s'est mis en place sans réaction. Le "Divin marché" a gagné. La faute sans doute aux auditeurs, aux lecteurs. Pôvres de nous simples citoyens. 

Europe 1 impertinente sans doute mais dans mon esprit il y a bien longtemps sous Siegel et Sylvain Floirat que les journalistes actuels ne semble même pas connaître.Les présidents de la république se sont succédés et rien n'a été fait pour légiférer sur la presse. Il existera bien sûr toujours des niches mais pour l'info grand public c'est fichu. Il est grand temps quand leur station est en danger que les journalistes enfin en prennent conscience mais même là ce n'est pas gagné Europe 1 oui, mais les autres ? On a peur de Bolloré mais faut-il se réjouir d'un Bernard Arnault, d'un Drahi, d'un Niel et d'autres ... là ce n'est plus leur sujet. Emission intéressante mais largement insuffisante.

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