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Maïsto, Sud Radio et le peuple : "Je suis en accord avec ma citoyenneté"

Qu'est ce qu'un média populaire ? Est-ce qu'un média qui se veut populaire choisit ses sujets différemment des autres ? Comment choisit-il les auditeurs à qui il donne la parole et comment confronte-t-il cette parole aux enquêtes et aux procédures journalistiques ? Aujourd'hui, un invité unique : Didier Maïsto, PDG de Sud Radio, qui s'est fait connaître via son soutien aux Gilets jaunes. Troisième émission de notre série d'été consacrée au peuple, co-animée par Emmanuelle Walter.

Commentaires préférés des abonnés

Votre émission respire la suffisance, le parisianisme et l’écologie punitive.

Vous ne vouliez absolument pas entendre ce qu’exprimait ce directeur de radio.

Vous l’avez accablé de questions auxquelles il ne pouvait pas répondre.

Sa radio ne m’inspire ri(...)

Un climato-négationniste qui ose utiliser l'argument de Chouard ("je ne suis pas un expert") alors qu'il dénonce ce même argument 15min plus tard.
Sa sortie sur 'le peuple' montre à quel point il essaye de jouer une division entre 'le peuple' et 'les(...)

Je ressens un malaise devant l'agressivité de Daniel Schneiderman dont j'aimerais qu'il questionne calmement et - surtout - qu'il écoute ce qu'on lui répond sans couper la parole. L'impression que le gars a été invité pour être exécuté.

Derniers commentaires

Concernant l'éviction d'Étienne Chouard je considère que tous autour du plateau (DS est sur ce point plus sensible à la question que sur d'autres) avez abandonné l'idée de la liberté de penser. Chouard s'excuse plus de vous blesser que de penser qu'on devrait avoir le droit de penser et dire CE QUE L'ON VEUT DIRE ET PENSER. Faire NON. C'est parce qu'on est autorisé à penser et dire ce que l'on veut que l'on peut changer d'avis, en discuter, percevoir vraiment ce que c'st que de penser telle ou tel chose. Le tabou en la matière cristallise les positions et renforce les défenses des individus à changer de pensée. Comment on fait concrètement pour choisir ce que l'on aime et ce que l'on déteste ?? Que ce soit  les riches ou les pauvres ou les classes moyennes ? Ou les rose ou les blonds ou les hommes tatoutés ou les hommes en costard cravate  ou les noirs ou les beiges ? ou les trans ? la peinture ou le papier peint ??

C'est parce qu'on a la possibilité d'exprimer nos pires idées que l'on se donne la capacité de les dépasser, de les comprendre, de les désosser.

Étienne Chouard n'a pas eu tort sauf d'avoir eu peur d'être vraiment un mauvais bougre et donc de ne pas pouvoir se défendre en allant jusqu’au bout du raisonnement. Mais le peut-on encore dans notre société ?

Rien que pour les dernières minutes je demande aux abonnés de voter pour cette émission !

Prendre la défense de Dettinger, condamner la BAC et la BRI comme étant la honte de la république et affirmer que ce sont des voyous. C'est con mais ça fait du bien. Merci Didier Maïsto !

Concernant l'émission, je ne sais pas trop quoi en penser. Je ne suis pas auditeur de Sud Radio.


Mais, je trouve qu'elle ne répond pas au "résumé de l'émission" ("Qu'est ce qu'un média populaire ? Est-ce qu'un média qui se veut populaire choisit ses sujets différemment des autres ? Comment choisit-il les auditeurs à qui il donne la parole et comment confronte-t-il cette parole aux enquêtes et aux procédures journalistiques ? ").


Il s'agit plutôt d'une tentative de comprendre Didier Maïsto qui n'est certes pas inintéressant mais sa pensée et ses contradictions méritaient-elles une émission complète ?


En fait, l'émission est inintéressante sur un point mais plutôt "à l'insu de son plein gré". Elle révèle une fracture entre des catégories socio-intellectuelles, en gros les auditeurs de France Inter et les auditeurs de Sud Radio pour caricaturer...



Cette émission m'aura convaincu d'une chose : le peuple n'existe pas. point à la ligne. Fin de la série d'émissions de l'été...

En fait, chacun met ce qu'il veut dans le terme de peuple mais, en fait, chaque individu existe avec sa vie, ses idées, ses contradictions...

J'ai bien aimé cette émission, et je ne comprends pas du tout le reproche "inquisition" que certaines personnes font à DS et EW.


DS et EW ne sont pas là pour brosser l'invité dans le sens du poil, mais pour éclaircir les propos de ce dernier, sinon je ne vois pas l'intérêt. Et Maïsto était sans doute un peu au courant du dispositif mis en place depuis fort longtemps sur ASI. Maïsto a des contradictions, et c'est bien de mettre des lumières dessus.

Je ne poste généralement pas de commentaire, mais aime les lire après visionnage des émissions. Impliqué par chez moi avec les gilets jaunes, Maisto m'a fait penser aux petits potentats locaux (petits notaires, petits industriels) qui pour se faire mousser par plus petits que soi, ont pris les rennes de l'organisation des ronds points au début du mouvement. Ni trop dangereux pour les élus PS du coin, ni trop bourgeois pour les gilets jaunes, ils ont su dénuer le mouvement de toute revendication de classe. Préférant taper sur les migrants, les bobos, et porter haut le "bon sens populaire" et la nostalgie de la France profonde de Gabin et Marielle... Ces gens là ont cassé le mouvement. 


Mais sinon j'avoue être un peu déçu du ton employé par DS et EW. Plutôt que de faire le procès de Sud Radio, l'émission aurait pu servir à comprendre l'évolution du mouvement des Gilets Jaunes.

Sur Etienne Chouard :


N'oublions pas le coeur de son sujet : la réflexion démocratique


N'oublions pas son ouverture au débat qui lui fait accueillir de façon plus ou moins brève des personnes "non recommandables sur mainstream". C'est une qualité. Elle peut avoir ses limites à un moment donné mais cela est plutôt bienvenu pour brouiller les codes idéologiques qui nous compartimentent parfois stérilement.


Par ailleurs qui connaît le sujet du négationnisme des chambres à gaz et de Faurisson ?

Personnellement j'ai regardé une vidéo de Faurisson. Elle m'a interrogée. Mais je n'ai pas creusé le sujet. Faurisson d'après les souvenirs qu'il me reste, ne nie pas la shoah, mais la réalité des chambres à gaz dont il explique avec quelques arguments étayés sur différents "faits" qu'elles ne pouvaient fonctionner en l'état des dispositifs plafonniers. Il s'appuie aussi d'après mon souvenir sur le fonctionnement des mini chambres à gaz états-uniennes (peine de mort) pour dire qu'on ne pouvait pas ouvrir les salles avant un temps long car ceux qui devaient évacuer les cadavres n'auraient pu faire quoique ce soit. Je n'ai pas le souvenir qu'il a nié l'existence des fours crématoires. Je crois qu'il émet l'idée que moins de personnes juives sont décédées dans le cadre de la shoah. Cela represente tout de meme pour lui 3 millions de personnes...? Il reste sur une estimation des victimes de l'ordre de plusieurs millions.
Je me suis demandée bêtement comment on avait tué les gens...les avait-on fusillés ?...j'ai laissé tombé.
Je n'ai pas eu plus de temps à passer sur ce sujet éprouvant et sur une critique pour laquelle je n'avais pas d'énergie à donner.

Je suis une personne qui au final reste sur un petit doute sans pour autant renier les morts de masse des camps de concentration nazis. Je n'ai pas l'énergie de mener une enquête et personne ne proposera de manière accessible un débat sur le sujet car personne ne veut se faire "descendre".

Donc personnellement je ne sais pas. A l'ère de l'Internet, il faudra revoir la question des débats et autres dispositifs car on ne va pas se contenter de chasse aux sorcières, de questions de croyance ou de non croyance.......Pour ma part, je mérite un peu mieux...


(je pourrais dire la même chose de la question climatique pour avoir écouter des propos sur le Giec, son histoire, l'épistémologie de la science climatique, les arguments sur le fonctionnement du climat, sur l'économie des technologies vertes. J'ai écouté les arguments des uns des autres. Je n'ai pas envie d'être une croyante. J'aimerais en savoir plus mais......pas de débats dignes de ce nom en 2019, ni en 2018, 2017, 2016....)


Je me mets à la place d'Etienne Chouard : des vidéos de Faurisson lui sont parvenues par le biais de You tube ou autre. Il les a regardées, a peut-être eu le tort de ne pas se faire un avis définitif - peut être n'en a t'il pas eu envie (sujet scabreux) ou pas le temps (ce n'est pas son combat). Il n'en a pas pour autant nié la shoah.

Il est interrogé par des journalistes du Média dont on se demande s'ils n'ont pas envie de se tirer une balle dans le pied : avoir Étienne Chouard sur un plateau et donner en tout et pour tout une interview mal alambiquée en passant sur le sujet crucial qui nous intéresse - la vie démocratique - ce à l'époque du mouvement gilets jaunes. Peut-être une malhonneteté de leur part finalement.

Connaissant une droiture certaine chez
É. Chouard, il n'a pas pu réagir avec le même niveau de certitude qu'une personne lambda et n'a pas voulu mentir non plus sur un sujet qu'il ne maîtrise pas dans ses controverses. Le voilà à répondre : " je ne sais pas ou je ne maitrise pas le sujet".


Et voilà. Tous ceux qui n'auraient jamais voulu l'inviter sur un plateau
pour parler démocratie,
- à part F.Taddéi dans "ce soir ou jamais" et "Interdit d'interdire" - sont unis pour lui fondre dessus en sales oiseaux de proie, intéressés sous cape à démolir son image afin que la plupart n'ait accès à l'importance de son travail sur la démocratie, importance en regard de quelques paroles échangées avec A. Soral qui équivaut à une minuscule note de bas de page dans une oeuvre volumineuse ou un "je ne sais pas" courageux et sincère à défaut d'une certitude qu'il n'a pas.

Je propose un bon débat sur la question Faurisson. Peut-être a t'il déjà eu lieu ? Si oui et s'il est de qualité donnez les réferences aux auditeurs ou lecteurs.
Qui a dit : le problème ce n'est pas les fake-news mais les no-news ?


Experts, journalistes, venez débattre avec Étienne de la démocratie, cela nous enrichira tous et cessez de faire de l'inquisition sur une note de bas de page ou un "je ne sais pas". Elevez le débat : nous on a soif de savoir et pas toujours le temps.

Nous vivons peut-être une époque de dévoilement....C'est bien le sens du mot apocalypse.

Maïsto à mon avis n'a rien fait d'autre que suivre le troupeau de buses pour ne pas être détruit lui et Sud radio par cette affaire.


La bévue de Christine Angot sauf erreur vous en avez pas parler ou dénoncer son manque de jugement sur la Traite des Noirs ou l'esclavage qui à titre de comparaison des douleurs face à l'holocauste ou shoah ???  Niet rien de vôtres part etc.   Q:  Croyez-vous vraiment que les gens ne voient pas cette bêtise balayer sous le tapis encore une fois ?  Même BFMTV là souligner et d'autres Média conventionnels  (...)  Occasion manquer ! 

Avec regrets je constate que comme beaucoup d'autres , vos commentaires Mr. D. S et vôtres collègue féminin a été d'un Laxatif qui m'horripile et si j'en juge les autres commentaires nous sommes beaucoup à avoir été déçu !

Mr. Daniel Schneidermann vous devriez vous faire plus modeste et respectueux au lieu de vous aussi Diaboliser les gens qui ne pensent pas ou ne voient pas les choses comme VOUS !


 Je ne vous félicite pas cette semaine et je ne comprend pas depuis quelques semaines (je pense à Denis Robert qui lui-même a été persécuté il y a quelques années avec l'affaire CLEARSTREAM (...)  Merci !

Mathlma et Noun, votre obstination est méritoire... mais on ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif. 


Avec mes excuses aux ânes, qui sont bien plus intelligents qu'on ne le prétend, et qui ont bien le droit de ne pas avoir soif, vu que ça ne concerne qu'eux, contrairement aux bouleversements climatiques.

Le passage sur le "cul des filles" est grandiose. DS a simplement fait son job de journaliste interviewer : mettre son invité devant ses contradictions lorsqu'il est soupçonné de jouer un rôle. Ici, ça a été particulièrement bien amené par DS et on voit l'embarras immédiat de Maisto pris la main dans le pot de confiture. 

maisto respire l'ideologie d'extreme droite. Il aime le peuple comme un paysan sa vache : tant qu'elle lui donne du lait tvb. Mais respect obsequieux des riches et de leur liberté de s'engraisser sur le travail des salariés. Les pauvres doivent rester à leur place même s'il feint l'émotion à la vue de leur misère. Feindre le mouvement pour que rien ne bouge. fait du fric avec une pseudo compassion juteuse ! 

Quel personnage ambigu quand même... 


J'écoute de temps à autre Sud Radio car elle donne la parole à beaucoup de personnes. Cette envie de pluralité est louable, et utopiste en même temps. La totale liberté de paroles sur une chaine chaîne radio a plus de puissances que 3 potes qui déblatèrent chez eux ou au PMU. Surtout à l'heure d'internet où tout est rapidement rediffusé, coupé, amplifié. 


Pour que ce projet libertaire fonctionne, il faut des experts de bord contraire, sur le terrain qui puissent répondre ou débattre avec les gens, sans les dénigrer, en parlant du fond, avec des éléments probants et qui "parlent" aux gens, que ce ne soit pas abstrait pour eux. Surtout sur des sujets de fond ... racisme, réchauffement climatique, antisémitisme, etc etc. 

Et c'est là où le bât blesse à Sud Radio.


D'où mon intérêt pour cette émission, histoire de savoir la ligne conductrice de Sud Radio. 


Et j'en sors plus que mitigée. 


Certains propos sont horripilants, tels que sa réplique à Charline V.H : "elle est belge... pique sur son accent... ". Il aurait pu répliquer sur les propos tenus et demander des excuses sans cette dénigration de sa nationalité. 


Quant à la "horde de migrants" ... certains termes employés par Maisto ne sont dénués de sens et tendent pas mal vers le RN. 


DS et Emmanuelle n'ont pas été si agressifs que cela. Ce monsieur dévie, louvoie, manie une langue de bois quand il le souhaite ... 

Si on veut bien le cerner et comprendre qui il est vraiment, sans se laisser flouter par ses mots creux, il faut bien le couper... 


Genre ne pas connaître Chouard. Embauche t il nimporte qui? On voit là une malhonnêteté intellectuelle. 

@ux futurs défendeurs de Chouard: c'est également un utopiste humaniste anar qui prône le droit à la parole à tous. L'idée peut etre plaisante ms est loin d'être aboutie. Et son ambiguïté lui aussi avec l'antisémitisme m'ont lassé du personnage. 


Maisto,  j'ai apprécié la fin sur les violences policières. 


Ouais, décidément Sud Radio ... à écouter sur le net avec parcimonie. 

"Professeur d'économie et de gestion, affilié à la mouvance Soral, Chouard est recruté par Sud Radio en tant que figure des Gilets jaunes et défenseur du Référendum d'initiative citoyenne (RIC)."

connaissez vous le sens du mot affilié???, cette affirmation est non fondée et ignoble écrite par un chroniqueur sur un site qui analyse et critique le métier.

cette phrase  révèle un parti pris de nuire à la personne qui n’obéit pas à la charte DU Journaliste !

la disparition des coraux n'a rien à voir avec le réchauffement climatique ... bordel on dirait un prof qui explique à un élève au collège .


Au secours

Bonjour ,

je suis Laurent de Montpellier l'auditeur face à Mr Caron , 

il faut maintenant se réveiller ! Le Climat a toujours changé et d'avoir rajouté 0,01 % de Co2 en 60 ans dans l'atmosphère ne peut pas modifier les températures moyennes globales ou locales si vite ,ça n'a aucun sens ! Même si le Co2 peut avoir une action sur l'effet de Serre dans 500ans ou 1000ans ,ce qui n'est pas certain,les événements climatiques que nous vivons actuellement sont tout à fait naturels ! 


J'aime beaucoup votre émission que j'écoutais déjà au temps de la télé, mais avec ce PDG, que je ne connaissais pas, d'une radio que je ne capte pas, je vous ai trouvés, d'une mauvaise foi insupportable. 


Sans doute parce que j'ai été élevé par ma grand mère, piqueuse en chaussures la semaine, dans une petite ville ouvrière, dans une rue où les immigrés italiens révaient du ciel bleu de l'Italie, mais aimaient la Fance, et étaient sévères avec leurs enfants, parfois en leur donnant des torgnoles, pour qu'ils deviennent instituteurs. 


Parce que scientifique, je crois au déréglement climatique, non pas parceque c'est la pensée  aujourd'hui en vogue dans le petit Paris, mais parceque que je suis convaincu par les contributions des auteurs du GIEC  qui dans leur divers domaine de compétence (chimie, glaciologie, physique du globe, etc.) apportent une contribution à la compréhension très complexe de l'évolution actuelle du climat. (J'informe Daniel que les auteurs du GIEC  ne sont pas des climatologues). 


Parce que je n'ai jamais rien lu ni entendu d'Alain Soral, et que je me fiche de cette personne, préférant la poésie, la philosophie, l'art, la science, et plutôt Bourdieu ou Gael Giraud pour ce qui concerne les Sciences sociales. 


Etc... J'ajoute même, pour être plus encore infâme, que, bien que timide et plutôt romantique, je regarde les filles lorsque je les trouve belles... (heureusement que Brassens ne peut pas passer à "Arret sur images").


Daniel est d'habitude d'une grande subtilité. Je l'ai trouvé cette fois éditorialiste "BFM"  extrémiste. 

D. MaÏsto est le roi de l'ambiguïté. A ceux qui s'étonne des questions de D. Schneidermann, il a tout simplement tenté d'avoir des réponses claires sans louvoiement.

bravo vous avez dégoté un poisson qui nage en eaux troubles et qui n'aime pas la clarté .tout ce que je cherche à éviter !! 

Maïsto sur Chouard : "Il lit beaucoup les auteurs antiques, comme Marat, les auteurs de la Révolution". Maïsto n'avait "jamais entendu parler d'Alain Soral" ; visiblement, de l'Antiquité non plus. Vous en avez beaucoup, comme ça, des émissions table ouverte avec un con magistral de droite ?

Je ne comprends pas bien les messages de toutes les personnes  choquées par cette émission. Elle n'est certainement pas la plus agréable à regarder en raison de son rythme, mais si le style est ''inquisitorial'' comme le pensent certain, c'est pour une bonne raison: débunker cet affichage de ''pragmatisme populaire" qu'affiche M Maisto. 

Ce que fait M Maisto avec intelligence est le pendant ''peuple'' du fameux pragmatisme Macronien. 


En effet, Macron se réfère en permanence à une soit disant évidence économique, sociologique, historique, politique, ..... dans ses prises de décision, écartant de facto toute contestation possible (en jetant l’opprobre via le qualificatif d'idéologues à ses adversaires).

De la même manière, Maisto va se référer sans cesse à un bon sens populaire fantasmé. Et c'est derrière cette position qu'il se cache en permanence pour ne jamais vraiment trancher ses opinions. Il n 'est ni de droite, ni de gauche, il ne sait pas vraiment quoi penser sur bien des sujets et joue la fausse simplicité, ignorance du ''bon peuple'' qui ne croit que ce qu'il voit. On le sait tous, la vérité se trouve dans la terre.... (ou sous la surface de l'eau en ce qui le concerne). Comment peut on imaginer qu'une personne telle que M Maisto, vu son parcours, soit aussi ignorant des choses de ce monde. Il est étonnant de voir à quel point quand cela l'arrange, le peuple est tour à tour, aussi sachant que les ''élites intellectuelles" et parfois ''ignorant".


Je l'avais déjà écrit à l'époque de l'élection de Macron, mais méfions nous des pragmatiques. Les pragmatisme n'existe pas en tant que tel, on n'est pragmatique uniquement par rapport à un référentiel (système de pensée, une idéologie, ...). Avancer son pragmatisme c'est vouloir cacher à la face du peuple ses idées profondes, et c'est donc mentir à celui ci.


M Maisto ment comme Macron, car il n'est certainement pas celui qu'il fait croire. Il est un redoutable marketer et connait son public cible.

Quelle déception, monsieur Schneidermann !

C'est quoi, ces questions posées dans le seul but de "coincer" l'invité ? Quel est l'intérêt ?

Et ces questions fermées posées avec un petit sourire ? Quel est l'intérêt ?

Et l'empêcher de répondre en lui coupant sans cesse la parole ? Quel est l'intérêt ?

Dans ma famille, pour la première fois depuis des années, plusieurs personnes n'ont pas pu aller jusqu'au bout de l'émission tant vos interventions systématiques empêchaient de savoir ce que ce monsieur avait dans le ventre.

On se serait cru sur une de ces chaines d'infos où l'animateur n'est là que pour acculer l'invité.

Où est le journaliste critique des médias ? Vous devriez vous regarder et faire votre propre critique, pour une fois !

Dommage ! Cette émission aurait pu être passionnante, elle n'a été que frustrante.


Maisto expose ses contradictions avec une maitrise étonnante alors qu'il est sur la sellette sur de nombreux points. Je ne partage pas toutes ses idées mais reconnaissons qu'il est rare de trouver un rédac chef qui va sur le terrain. Il est crédible sur son approche des Gilets jaunes.  Cela dit, il est clair qu'un débat sur le changement climatique ou l'immigration sans la présence de véritables experts ne peut que virer au fiasco. Le peuple dit aussi des conneries. Il est souvent invoqué à gauche y compris radicale ou à droite mais pour raisons clientélistes.


Je partage votre analyse sur Maïsto. En revanche, je ne comprends pas votre phrase "il est clair qu'un débat sur le changement climatique ou l'immigration sans la présence de véritables experts ne peut que virer au fiasco ". Un débat sur le changement climatique n'aurait aucun sens avec ou sans experts. Si une personne veut démontrer que le consensus scientifique est erroné, il lui suffit de produire des données ou un modèle puis de publier ses données, son protocol d'acquisition des données, ou son modèle etc... Un débat dans une émission de radio ou de tv n'aurait aucun sens. Qui va pouvoir vérifier les données, les hypothèses, les modèles de personnes qui contrediraient le consensus scientifique lors d'une émission de radio?                                  

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Non la boucle n'est pas bouclée. La réponse je suis pas expert j'en sais rien c'est du pseudo scepticisme.  C'est un argument des négateurs de la science. 

La gravité existe? j'en sais rien je suis pas physicien

La terre a 4.6Ga? j'en sais rien je suis pas géochimiste

La théorie de l'évolution résiste-t-elle aux observations? j'en sais rien je suis pas biologiste.....

Si on est pas dans le pseudo sceptiscime et dans la croyance. On délègue ces connaissances et on fait confiance au consensus scientifique. Tout en sachant que les consensus scientifiques ne sont pas l'unanimité.  Ca ne reste que des modèles explicatifs du monde qui peuvent évoluer ou être complétement modifiés dans le futur. 

On croit et on sait pourquoi on croit. On accepte aussi que ce que l'on croit puisse changer. Ca c'est une démarche sceptique.

 Répondre je suis pas expert j'en sais rien sur un sujet qui est aussi connu et traité par les journalistes c'est juste la porte et les fenêtres ouvertes au n'importe quoi.


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Tout à fait d'accord, faute d'experts, on se contente alors d'adopter le consensus scientifique en vigueur. On ne lance donc pas un "débat" sur la réalité ou non du réchauffement climatique. 

Si débat il y a, il se fera via publications scientifiques interposées dans un premier temps, avec des théories fondées sur une méthode scientifique. 


 On ne fait pas un débat sur le climat grâce au doigt mouillé du fameux bon sens ''pragmatique" du peuple. A ce compte là, je vais pouvoir remettre légitimement en cause la hausse d'un taux de chômage car moi j'aurais trouvé un travail....

Vous avez l'ouïe sélective. Il dit j'en sais rien je suis pas expert. Il reproche également à Caron de n'avoir pas débattu de ses "convictions" sur le réchauffement climatique. Quand Daniel lui demande s'il fait confiance au consensus, il redit qu'il est pas expert. Puis il dit qu'il fait confiance au climatologue puis il repart sur ses expériences personnelles.Puis il continue en disant qu'il est pas qualifié pour mesurer la part humaine sur le réchauffement climatique. Il le dit deux fois.... 

Il termine même par une phrase surréaliste : "On fera une émission et on invitera les meilleurs scientifiques et on ESSAIE de déterminer la part humaine". 


Il y a des publications scientifiques depuis 40-50 ans sur le sujet et il ya consensus sur la part humaine. Donc il veut faire quoi dans ces émissions de radio où ils vont essayer de déterminer la part humaine dans la réchauffement climatique.                                       


Dans toute cette partie il a une posture extrêmement confuse où il mélange faits scientifiques et opinion. Et le pire c'est qu'il reproche à Chouard exactement ce qu'il fait



Ici le maître inquisiteur c'est vous. Vous me prêtez des intentions à partir de vos croyances pas sur ce que je dis.  J'écarte aucune réponse de Chouard de mon argumentaire, vu que la seule chose que j'ai dite c'est que Maïsto se fout de nous quand il dit qu'il ne connaît pas les polémiques sur Chouard et Soral. Ce qui est une opinion que l'on peut totalement contestée.

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Bah non encore raté. J'ai écris clairement: il repart sur ses expériences personnelles. Lisez vous ce que j'écris?

Sauf que: aucun rapport direct entre pollution plastique et réchauffement climatique. 

Sauf à dire que la présence de plastique dans l'océan est la preuve de la consommation démesurée de pétrole dans notre société, consommation démesurée étant elle même issue d'une production démesurée générant quantité de gaz à effets de serre. (Sauf qu'on pourrait très bien ne pas avoir de sac plastique en mer si on collectait proprement, et ca ne mettrait toujours pas en cause le réchauffement, argument totalement à côté de la plaque donc.) Production soit dit en passant issue de l'homme.

Didier Maisto vient d'ailleurs sans doute au cours de l'émission de s'auto convaincre de l'origine anthropique du réchauffement....... ou pas

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Je ne pense pas faire de confusion entre pertinence et direction. Peut être suis je déformé par le fait que la science est mon métier  mais je la ''direction'' d'un argument dans un raisonnement logique n'a pas plus de valeur que le jugement au doigt mouillé, le feeling, le fameux bon sens. Scientifiquement ça ne vaut rien.


En parlant de la pollution plastique, il ne dit rien à part: l'homme a un impact sur la planète. Mais quel impact? Le seul lien logique que l'on peut faire légitimement avec ce constat est que l'homme pollue les océans avec les sacs. Et seulement cela. Dans son esprit, j'imagine que déclarer ce fait, permet de tout dire et de rien dire. Les récepteurs prendront dans cette déclaration ce qu'ils ont bien envie de prendre. Superbe stratagème pour ne froisser aucune part de son auditoire, climato sceptiques et non climato sceptiques. 


Ce raisonnement est identifiable en d'autres moment de l'émission, c'est pourquoi DS le pousse à trancher. Pour sortir du flou qui ne l'engage pas trop

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Il dit clairement deux fois. Il n'est pas qualifié pour mesurer l'impact humain sur le climat. Il dit aussi très clairement: On essaiera dans ses émissions de déterminer la part humaine dans le réchauffement. Il ne parle pas de  contredire les négateurs de la science, ni de vulgariser le consensus scientifique où les données/modèles qui mène à ce consensus.

Je garde donc mon opinion sur cette question, il est confus et il mélange faits/opinions/expériences personnelles. 

D'ailleurs je trouve Daniel sympa avec Didier de ne pas avoir relevé qu'il reproche à Chouard ce que lui fait sur le réchauffement climatique.


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 Avez-vous déjà essayé de discuter avec un conspirationiste?  Si oui avez-vous déjà réussi à le convaincre ? Personnellement j’ai déjà essayé de nombreuses fois le problème est que ces personnes ne sont pas sensibles au raisonnement didactique et donc impossible à convaincre car ils sont dans une croyance et imperméables au fait. Cela m’attriste mais je ne suis pas bien sûre qu’il soit. Possible de convaincre ces gens

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La discussion avec laurent n aura pas pour consequence de le redonner la foi.....

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Peut-être que se donner comme mission de convaincre quelqu'un est un mauvais point de départ. Conspirationiste ou pas, on fait rarement changer d'avis une personne avec un avis radicalement différent du nôtre suite à une simple conversation. Tout ce qu'on peut faire, c'est écouter la personne et ses raisonnements et lui présenter les nôtres. Peut-être qu'un jour il s'en saisira, peut-être pas. Mais les considérer comme des malades à traiter n'aide pas.

"Peut-être que se donner comme mission de convaincre quelqu'un est un mauvais point de départ."


Oui, en effet, dire ce qu'on pense et pourquoi on le pense, après avoir écouté ce que l'autre pense et pourquoi, puis redire ce qu'on pense de ce qu'il pense et pourquoi... devrait suffire à faire avancer les choses. 


Notre (humaine, trop humaine) obsession de tout contrôler nous perdra.

J'interdis rien à personne. Si les gens ont envie de faire des émissions de débat contradictoire sur des consensus scientifiques qu'ils le fassent. Ca me désespérera.


Il semblerait que pour vous le seul moyen de faire passer le savoir se soit le débat contradictoire. Personnellement le débat entre les tenants/croyants et les scientifiques ne me parait absolument pas être la solution. La magie/le complot etc.. est toujours plus facile à faire passer car plus simple et séduisant que le savoir qui demande du travail. 

De plus, dans un débat contradictoire, le climatologue et le négateur de la science serait mis au même niveau. Ce qui légitimerait le tenant des théories "alternatives". On présentera la science comme si ce n'était que des opinions. Et c'est exactement ce que je reproche à IDidier Maïsto pour le coup.


Pour convaincre les tenants/croyants, je préfère la pédagogie. Apprendre aux gens ce qu'est la méthode scientifique. Donner aux gens les clés pour qu'il sache pourquoi il croit en certaines choses. Ce que fais des chaînes youtube comme Hygiène mentale ou la Tronche en biais par exemple.

Et coupler à ca, des vrais émissions de vulgarisations sur plusieurs heures/dizaines d'heures qui expliqueraient les consensus scientifique ainsi que les différents modèles qui existent dans la communauté scientifique.

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"Il n'est pas qualifié pour mesurer l'impact humain sur le climat."


C'est un argument un peu idiot (ou faussement habile): par exemple moi, je ne suis qualifiée que pour un nombre très restreint de sujets, et encore, jusqu'à la fin de ma vie professionnelle, j'ai appris des trucs que je ne connaissais pas, ou découvert des erreurs auxquelles j'avais longtemps cru. Et ça continue avec le jardinage, que je possède pourtant assez bien depuis longtemps.


Pour tout le reste, et si ça m'intéresse, je me documente le mieux que je peux, et je "me fais" une opinion. Parfois hésitante. Parfois plus ferme. Toujours à revoir. 


Je suis par exemple persuadée de l'existence de l'Amérique. Pourtant, je ne l'ai jamais vue


Pour ce qui est des camps de concentration, mon père, simple prisonnier de guerre, pesait 45 kilos quand il est revenu d'Allemagne. Je pourrais imaginer que les déportés étaient mieux nourris. (mais non, en fin de compte). D'ailleurs, je ne l'ai pas vu, mon père, à ce moment là. Encore moins pesé. 

En fait la question n'est pas vraiment là. On a tous une opinion sur pleins de sujets sans des informations très fortes ni être spécialiste.


La question est quand partager cette opinion sur un média avec une «grande» audience? On ne peut pas d'une main dénoncer les toutologues et de l'autre mettre au bûcher ceux qui s'avouent incompétents sur certains sujets.


Ajoutons que défendre une position sur un sujet que l'on maîtrise mal c'est la porte ouverte à dire des bêtises qui s'avéreront contre-productives.


Ce n'est pas parce qu'on a une opinion qu'on doit la partager et la défendre sur un plateau. Reconnaître ses limites est aussi louable.

L'argument un peu idiot n'est pas de moi. Si vous prenez les quatre mots avant: 

"Il dit clairement deux fois. Il n'est pas qualifié pour mesurer l'impact humain sur le climat. "

 Dans chacun de mes commentaires, je dis que Didier Maîsto est confus sur certains sujets dont la réchauffement climatique. Je disais juste qu'il y avait consensus sur l'impact humain.

Et sur les derniers messages avec JeanBat on débattait de l'intérêt de débat contradictoire sur des consensus scientifiques.


Je ne comprends pas votre commentaire et le rapport avec ce que j'ai écrit.


L'argument un peu idiot n'est pas de moi.


Ah mais ce n'est pas vous que je visais, mais bien l'argument lui-même. J'étais même plutôt d'accord avec votre commentaire. J'évite d'ailleurs d'attaquer les gens (sauf quand ils me mettent vraiment en colère), je préfère discuter les idées.

Débat sans fin, on ne tombera jamais d'accord. Malheureusement pour Mathlma et moi même, le terme même de débat n'a plus lieu d'être depuis 40 ans. Le consensus scientifique étant établi. Organiser un débat même à un contre un c'est donner autant d'importance à un climato sceptique qu'à un membre du GIEC et donc mettre sur un plan d'égalité les deux théories.

Aujourd'hui nous en sommes au stade où nous pouvons faire un débat sur le ''comment faire'' mais sur le pourquoi.

Mais si M Maisto veut faire une émission de vulgarisation avec un climatologue ou un membre du GIEC seul, aucun pb. Ce serait même une très bonne idée. Mais pas avec M Caron.

"mais plus sur le pourquoi"

«Malheureusement pour Mathlma et moi même, le terme même de débat n'a plus lieu d'être depuis 40 ans. Le consensus scientifique étant établi.»


À chaque fois qu'on invoque la science pour parler de foi, un scientifique meurt quelque part dans le monde. Si le débat est arrêté, alors c'est qu'il ne s'agit plus de science.

On invoque pas la foi. Vous n'avez lu ce que j'ai écrit. Je pense que Noun partage mon point de vue. On délègue notre connaissance sur les sujets scientifiques aux scientifiques.. On fait donc confiance au consensus scientifique et on prend le consensus scientifique comme étant le meilleur modèle actuel explicatif du monde. Tout en sachant qu'un consensus scientifique n'est pas l'unanimité ( il y a d'autres modèles), n'est pas une "vérité absolue" (il peut changer dans le temps). 

Sur les débats, il faut s'entendre sur le mot débat. Le débat contradictoire dans les émissions de radio ou de tv entre un scientifique qui défend le consensus et un affabulateur (je reprends le terme de jeanbat) ne me paraît pas être une bonne idée.

Le débat entre scientifiques qui se basent sur les données, les observations, les résultats, les modèles fait partie de la méthode scientifique. Toutes les publications actuelles qui font l'objet de reviews et de discussions entre scientifiques. Ce débat là, je suis bien entendu pour.

Il faut aussi savoir que certains savoirs sont consolidés. Aujourd'hui nous partons du postulat que la terre est ronde et non plate. Légitimeriez vous un débat sur la platitude de la terre? Ou un débat sur le fait qu'un corps lâché depuis un pont tombe ou non?

 La méthode scientifique est incrémentale, lorsqu'un consensus est adopté, on le considère comme acquis et on s'appuie dessus pour chercher plus loin. Alors bien sûr on est pas à l'abris d'une révolution copernicienne, mais justement cette révolution n'était pas contre la science, mais contre la croyance (religieuse) que la terre ne pouvait être que le centre de l'univers.


Le consensus scientifique ne fait pas partie de la méthode scientifique. C'est une méthode pour évaluer l'état de la science pour prendre des décisions basées dessus. Les scientifiques ne considèrent rien comme acquis et continuent d'explorer des thèses opposées, et c'est tant mieux.


Et vous m'opposez des arguments spécieux. vous vous servez de la théorie scientifique la plus vieille (+ de 2000ans) et la plus solide qui existe (la forme de la terre) ou un phénomène observable et observé par quiconque tous les jours (la chute des corps). Or en l'espèce, on a affaire à un sujet bien plus complexe et controversé, même s'il y a un consensus large sur les bases du problème (auquel j'adhère).



L'exemple est capilotracté à dessein pour montrer que le consensus débouche sur des vérités acceptées telles quelles aujourd'hui. ;)


Je me suis sans doute mal exprimé, le consensus ne fait pas parti de la méthode scientifique, mais lorsqu'il advient via la méthode scientifique, il faut en arriver à le déclarer celui ci comme admis.


La science pour progresser est bien obligée de considérer une thèse comme étant établie pour pouvoir avancer. Et c'est l'établissement, suite à un débat contradictoire, du consensus qui permet de qualifier ce consensus à un certain moment comme une base considérée comme suffisamment solide pour avancer. C'est la condition sine qua non. Admettre suite l'établissement du consensus, qu'il s'agit du meilleur modèle acceptable, en l'état de la connaissance. Et se fonder sur celui ci pour continuer



"Les scientifiques ne considèrent rien comme acquis et continuent d'explorer des thèses opposées, et c'est tant mieux" 

Rien est acquis car tout est toujours perfectible, le modèle adopté trop approximatif évidement.


Mais pensez vous réellement le monde scientifique dépense son énergie aujourd'hui à challenger les bases scientifiques? 

Dans sa majorité non, mais ceux qui ont fait progresser les choses sont ceux qui les ont challengé. Même si ceux qui les challengent sont pour une bonne partie des farfelus, et que ce n'est pas parce qu'on a une théorie qui contredit un consensus que l'on a raison (bien au contraire), cet état d'esprit reste nécessaire pour faire progresser les choses.

Le consensus scientifique ne fait pas partie de la méthode scientifique. C'est une méthode pour évaluer l'état de la science pour prendre des décisions basées dessus. Les scientifiques ne considèrent rien comme acquis et continuent d'explorer des thèses opposées, et c'est tant mieux.


Visiblement, vous ne connaissez rien à la méthode scientifique. 


1) Tout article scientifique commence par faire l'état de l'art sur la question, bref par rappeler le consensus scientifique. Cela permet à la fois de s'appuyer sur les travaux précédents et de lister un certain nombre de questions ouvertes que l'article se propose d'explorer.


2) Le plus souvent, il ne s'agit donc pas "d'explorer des thèses opposées" mais au contraire de complémenter les thèses déjà existantes.


3) Dans les rares cas où il s'agit de remettre en cause des travaux précédents, la "nouvelle" thèse doit produire des nouvelles données qui ne peuvent pas être expliquées par l'ancienne thèse, et donner une explication à la fois pour ces nouvelles données et pour les anciennes. Bref, là encore il ne s'agit pas de s'opposer à une "autre" théorie mais de l'améliorer


4) Pour qu'un article soit accepté, il doit convaincre tous les relecteurs et répondre à leurs remarques/question, bref il doit faire consensus.


5) Certains articles se contentent même de faire l'état de l'art sans proposer de nouvelles thèses, et sont néanmoins très utile à la communauté scientifique. 



Autrement dit: le consensus scientifique est au coeur même de la méthode scientifique.

Merci, mieux dit que moi ;)

C'est vous qui avez des lacunes. Ce que l'on appelle la méthode scientifique, c'est un ensemble de méthodes et de démarches qui permettent de tendre vers des résultats objectifs pour une recherche, expérience ou observation. Mais en aucun cas la méthode scientifique ne propose une manière de discriminer les travaux pour décider qui a raison ou a tord. D'ailleurs sur la plupart des domaines il n'y a pas forcément de consensus, ou plutôt personne ne s'est donné la peine de l'évaluer.


Les travaux qui évaluent le consens sont eux-mêmes discutables. C'est souvent de simples inventaires comptables qui consiste à prendre des papiers et les mettre sur la pile de droite ou de gauche.


Ce qui me gène c'est plutôt la démarche: attendre une vérité révélée pour pouvoir agir. Dans 98% des décisions politiques ou personnelles que l'on prend chaque jour, on n'a aucun consensus fort ni théorie scientifique à l'épreuve des balles pour agir. L'existence d'un débat sur un sujet n'empêche pas l'action, c'est un faux combat à mon sens.

Tristan Le Gall a raison dans pratiquement  toutes les publications scientifiques il y a une première partie qui fait l'état de l'art. Les scientifiques s'appuient forcément sur les recherches passées. On va pas tout redémontrer à chaque fois. Donc le consensus scientifique fait forcément partie de la méthode.


Je prends un exemple la théorie de l'évolution. Les chercheurs s'appuient forcément sur ce qui est connu pour produire de nouvelles choses. Mais consensus ne veut pas dire vérité immuable si demain on trouve un fossile de chat dans le cambrien la théorie de l'évolution sera remise en cause et après un certain temps un nouveau consensus apparaîtra sur lequel se basera les chercheurs.

Vous confondez état de l'art et consensus. Pour faire une recherche, il faut commencer par accepter des prémisses. Pas besoin de consensus.


Et vous confondez méthode scientifique et pratiques des scientifiques.

J'ai du mal à saisir votre pensée Kusto.. Expliquez moi comment sont établies les ''prémisses" selon vous?

SI je suis bien votre raisonnement, vous pensez que toutes les théories scientifiques sont potentiellement bâties sur du sable et que tout pourrait s'écrouler d'un seul coup???


Sur des évaluations et sur la méthode scientifique, pas sur des consensus. Voir ma réponse à Tristan plus bas.

Bien entendu l'état de l'art ne s'appuie pas que sur le consensus. Car quand il y a une controverse elle est relatée dans cette première partie. 

Ce que vous appelez prémisses sont des consensus, la terre est ronde, la datation absolue fonctionne, la théorie de l'évolution, la relativité générale, le modèle standard etc.

J'ai jamais vu une publication avec un état de l'art qui ne se réfère pas à des consensus.

Pouvez vous, me donner des exemples de publication où l'état de l'art ne prend en compte aucun consensus passé? Parce que j'en ai jamais vu

On dévie un peu du sujet même si c'est très intéressant. Le débat à l'origine était de savoir si la position de Maisto sur son incapacité à juger de l'existence du réchauffement climatique était une démarche de noble prudence (positon défendu par jeanbat), ou bien une manière de noyer le poisson derrière une apparente démarche scientifique (Notre position à Mathlma, Le Gall et moi même).


Nous faisons il me semble tous les 3 le constat que bien trop souvent, le principe de réfutabilité de Popper est détourné de son origine afin de le faire tomber dans un relativisme total de tout postulat scientifique. Certains groupes de la population (anti vaccs, climato sceptiques, platistes, ....) se servent systématiquement de la ''relativité'' de la vérité scientifique pour mener leur lutte.

Je n'aime pas trop invoquer l'argument d'autorité, mais en l'occurrence je travaille dans un organisme de recherche et je ne crois pas que vous pouvez en dire autant. Je sais donc un peu mieux placé que vous pour savoir comment travaillent les scientifiques en théorie comme en pratique. Vous, au contraire, vous avez une vision "grand public" assez éloignée de la réalité. 



Mais en aucun cas la méthode scientifique ne propose une manière de discriminer les travaux pour décider qui a raison ou a tord.


Il existe pourtant une manière simple de décider qui a raison ou tort: confronter les théories aux faits (expériences et observations). Ca marche plutôt bien.


D'ailleurs sur la plupart des domaines il n'y a pas forcément de consensus, ou plutôt personne ne s'est donné la peine de l'évaluer.



Il va falloir que vous me donniez ces domaines car, à ma connaissance, il y a toujours un état de l'art qui est établi régulièrement et ce pour deux raisons:

1) la publication scientifique nécessite de faire cet état de l'art, comme je l'ai expliqué plus haut

2) les chercheurs sont très souvent enseignant-chercheurs; pour enseigner au niveau Master 2, il faut faire l'état de l'art car à ce niveau d'étude on enseigne les résultats récents de la recherche scientifique.



Les travaux qui évaluent le consens sont eux-mêmes discutables. C'est souvent de simples inventaires comptables qui consiste à prendre des papiers et les mettre sur la pile de droite ou de gauche.


Non, les méta-analyses ou les articles d'états de l'art sont au contraire ceux qui sont souvent les plus discutés (avant de pouvoir être acceptés pour publication) car ils ne se contentent pas de "lister" les travaux scientifiques doivent les comprendre et les comparer aux autres travaux (et si cette comparaison est mal faite, les chercheurs râlent, et avec raison). Ce sont donc des articles très fiables.



 L'existence d'un débat sur un sujet n'empêche pas l'action, c'est un faux combat à mon sens.

 

Il y a deux problèmes:

1) la science n'avance pas en faisant des débats publics, surtout dans les grands médias. Ce n'est pas comme ça que les vrais chercheurs travaillent. Vouloir "refaire" un débat "scientifique" simplement parce que le consensus scientifique affirme quelque chose qui ne vous plait pas personnellement (exemple: les chambres à gaz ont existé, l'homéopathie est inefficace, le glyphosate ne provoque pas de cancer, le changement climatique est principalement dû aux activités humaines) c'est simplement faire du négationnisme.


2) Les hommes politiques sont prompt a tout simplement ignorer la science et n'en faire qu'à leur tête. Avec le plus souvent des résultats désastreux. Organiser un débat ne pourra que les conforter dans leur idées que "tout ça, ce n'est qu'une question d'opinion politique" et qu'ils sont donc légitimes ("moi j'ai été élu, donc je sais ce que je fais, et puis c'est moi le chef") pour faire fi du consensus scientifique.
       


«Il existe pourtant une manière simple de décider qui a raison ou tort: confronter les théories aux faits (expériences et observations). Ca marche plutôt bien.»


Absolument d'accord, ceci fait partie de la méthode scientifique. Le hic c'est que pour le changement climatique et sa dimension catastrophique c'est assez limité: On n'a jamais observé de catastrophe climatique causée par l'action de l'homme. Et pour le réchauffement climatique actuel, c'est un phénomène non reproductible d'une seule occurrence, c'est assez mince, parce qu'on est sur du prospectif sur un phénomène qui ne s'est encore jamais produit.


Bien entendu, on ne peut pas attendre que ça se produise pour l'analyser et éviter que ça se produise… Il faut donc d'autres méthodes d'évaluation, c'est pour cela qu'on a recours au consensus, et c'est précisément le rôle du GIEC, qui engloutit des milliards pas pour faire de la recherche, mais juste pour produire du consensus.


C'est pour cela que je m'insurge quand on met au même niveau des phénomènes observables, observés, maintes fois prouvés par la méthode scientifique, avec une évaluation de l'opinion d'une communauté scientifique. Dire que tout cela a la même valeur crée justement une opportunité aux climato-négationistes dans laquelle ils s'engouffrent car c'est un mensonge. On ferait mieux de reconnaître qu'il y a une part d'incertitude et de poser la question plus honnêtement: quels risques sommes-nous prêt à prendre?


«Non, les méta-analyses ou les articles d'états de l'art sont au contraire ceux qui sont souvent les plus discutés»


Oui mais ça n'a rien à voir avec un consensus, qui est plus un comptage d'opinion.


De manière générale, il me semble que c'est le principe de consensus que vous avez de la peine à comprendre. La méthode scientifique s'oppose au consensus de la sorte: Si une majorité des spécialiste du chou pensent que le chou n'explose pas au contact de la pastèque, mais que quelqu'un prouve par des méthodes reconnues, validées et reproductibles que c'est le cas, cette observation aura plus de valeur que tout consensus.

Consensus ne veut pas dire Vérité absolue. Cela veut dire: modèle approchant le plus juste pour le moment. Jusqu'à ce que quelqu'un l'améliore.


Il me semble que vous confondez consensus au sens ''grand public'' et consensus scientifique.

Pour vous le consensus scientifique est la somme d’opinions de scientifiques. C'est là qu'est la grande différence. Il ne s'agit pas d'opinions.


Le consensus scientifique émerge de la somme de tentatives de théories approchantes au plus près de la réalité, issues d'une démarche scientifique. Si une théorie, à force de débats (basés sur une méthode scientifique) et de recherches de vérifications et de répétitions (basées elles même sur une méthode scientifique) en arrive à être couronnée d'un consensus par la communauté des chercheurs du domaine concerné, alors cette théorie pourra servir de base à suite des recherches, qui chercheront à améliorer la théorie en la rendant plus précise.


Ensuite vous parlez de débats quant aux conséquences du réchauffement et non pas du réchauffement lui même. On se situe donc, un pas plus loin par rapport au constat du réchauffement, la recherche en est au stade exploratoire pour cette partie là. Les scientifiques travaillant sur le sujet sont partis du postulat que le réchauffement est bel et bien là. Reste à déterminer de combien ce réchauffement sera t il et quelles en seront les conséquences. Sans doute saurons nous établir une théorie consensuelle sur les effets réels du réchauffement climatique une fois qu'il sera trop tard et que nous aurons collecté suffisamment de données pour pouvoir travailler.


Il me semble que vous mélangez beaucoup de chose. La contradiction de votre raisonnement se trouve au cœur même de vos arguments.


Si le grand public perçoit le consensus scientifique comme ayant autant de valeur qu'un vulgaire sondage d’opinions, c'est bien dommage. Cela montre bien l'importance d'éduquer les enfants à la science. Nous avons sans doute bcp de travail à faire là dessus. 



1)Je ne sais absolument d'où vous sortez vos chiffres

 Le GIEC n'engloutit pas des milliards

le budget est trouvable en deux clics sur Internet c'est 6 millions d'euros financés par les 195 états membres (contribution est volontaire)

https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/30-ans-apres-le-giec-en-5-chiffres_121962


Pouvez vous me donner les sources qui démontrer les milliards englouti par le GIEC ca m'intéresserait beaucoup? 

Parce que si vous avez raison beaucoup d'argents a été détournés



2)Pour le consensus scientifique qui serait un comptage d'opinion. D'où sortez vous cette définition?

Parce que ce n'est absolument pas la définition admise par la communauté scientifique.


La définition que je connais est la suivante: 

     Le consensus scientifique représente la position sur laquelle la                         plupart des scientifiques spécialisés dans un domaine se mettent                     d'accord, à un moment donné. Cette position repose sur l'ensemble du corpus scientifique à un moment donné


Le consensus scientifique ne signifie PAS que:

-tous les scientifiques ont un point de vue unanime:  des désaccords peuvent survenir et être nécessaires pour faire progresser la  science.

- la position est définitivel: le consensus peut progresser avec des résultats d'autres recherches et d'opinions contraires.

  •                 

Le Consensus scientifique n'est donc pas synonyme de "vérité certaine".



Dans la seconde partie, du papier que j'avais mis dans un autre lien Cook et al., 2016 (https://iopscience.iop.org/article/10.1088/1748-9326/11/4/048002)

Il explique comment est construit un consensus: quelles publications, quels experts etc.

               


«Pouvez vous me donner les sources qui démontrer les milliards englouti par le GIEC ca m'intéresserait beaucoup? »

Chiffre totalement sorti de mon imaginaire, au temps pour moi.


«Le consensus scientifique représente la position sur laquelle la                         plupart des scientifiques spécialisés dans un domaine se mettent                     d'accord, à un moment donné. Cette position repose sur l'ensemble du corpus scientifique à un moment donné»


Ouais, une belle paraphrase pour un comptage d'opinion.


Et je vais me répèter, un consensus, ça ne vaut pas des preuves formelles, c'est un outil pratique et qui donne de l'information utile.


Dans le cadre du climat, il nous renseigne que le changement climatique est à prendre très au sérieux. Cependant ce n'a pas pour autant la même valeur que la forme de la terre. C'est une théorie prospective très crédible et qu'on doit absolument considérer comme vraie pour nos prises de décision, pour les raisons du moindre risque, pas parce qu'elle ne peut pas être remise en cause.


Mais le consensus ne sort pas ex nihilo! Je vais commencer à croire que vous le faites exprès.

Il n'est jamais brandi comme preuve. Il est issu des preuves, c'est de là qu'il puise la légitimité.


Allez vous répondre à mes questions:


Pouvez vous me donner les sources qui démontrer les milliards englouti par le GIEC ca m'intéresserait beaucoup? 


Pour le consensus scientifique qui serait un comptage d'opinion. D'où sortez vous cette définition? La source please




Et je vais me répèter, un consensus, ça ne vaut pas des preuves formelles, c'est un outil pratique et qui donne de l'information utile. 


Ce n'est pas ce qui est dit dans la définition donnée ca tombe bien



Ouais, une belle paraphrase pour un comptage d'opinion 

Les publications scientifiques ne reposent pas sur des opinions, ce sont des données, des résultats.

Je vous remet une ième fois le lien vers la publi de Cook et al. 2016 qui définit comme le consensus sur l'origine humaine du réchauffement climatique a été déterminée.


J'avais zappé sur les sources du budget du GIEC, ma question n'a donc plus lieu d'être


"Chiffre totalement sorti de mon imaginaire"


Dommage (pour vous) ça donne une crédibilité moyenne à tout le reste de votre argumentation....

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Non pas unanime loin s'en faut. Enfin quasi unanime à dire que l'humain joue un rôle important dans le réchauffement. Les controverses portent sur les raisons, les effets à long et court terme, l'ampleur, les solutions envisageable, etc. L'unanimité portent sur une information qui en vérité ne nous sert pas à grand chose.

La détermination de la cause d'un phénomène n'a pas d'importance pour vous? Comment lutter contre une conséquence si l'on en connait pas la cause ? J'ai vraiment du mal à vous comprendre Kusto.

Quelles sont les controverses chez les scientifiques sur les raisons du réchauffement climatique?

De ce que j'ai lu par exemple les études de Cook et al., 2016  gratuit en pdf_->(https://iopscience.iop.org/article/10.1088/1748-9326/11/4/048002)

Cette article répond aussi à des critiques émises par Tol, 2016 (https://iopscience.iop.org/article/10.1088/1748-9326/11/4/048001)


Première phrase de l'article de Cook  et al., 2016 (traduite en francais);

Le consensus selon lequel les humains sont à l'origine du réchauffement climatique récent est de 90à 100% parmi les climatologues. 

Vous pouvez lire tout le reste de l'article qui démontre bien entendu cette affirmation et répond aux critiques antérieures

Donc je repose ma question quelles sont les controverses chez les climatologues sur les raisons du réchaufffement climatique

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Quel beau tribunal d'inquisition, du blabla et des attaques pas très subtiles pour écorner l'image médiatique de la victime,rien sur le fond politique,mis à part de l'écologie de la bienséance médiatique. 

Ne parlons même pas ce final psychologisant qui s'acharne sur ce pauvre Maïsto dont le crime principal est d'avoir écrit une lettre d'amour à la France des beaufs de la province qui as fournit l'essentiel des forces vives des gilets jaunes. Je lisais un blogueur politique américain d'extrême gauche qui soutenait la thèse que les démocrates "ultraprogressistes"  (les gauchistes de là-bas) en limitant leur champ d'action aux luttes sociétales au détriment de la lutte des classes, se coupaient de l'immense majorité de la population finissant d'achever l'extrême polarisation politique du pays(en gros les pro et les antitrumps). 

Le cas de Chouard est symptomatique, moi je l'analyse comme un Rouge/Noir un peu Niais qui se seraient donner comme mission divine d'unir le "peuple" en essayant de convertir les Bruns dont il connait les potentielles compétences insurrectionnelle à sa révolution "citoyenne" surement un peu moins "pacifique" que celle de Mélenchon.

Chez Asi c'est un peu pareil on se gargarise d'être la pointe du progressisme mais au final on s'adresse qu'aux macronistes de gôche qui votent Raphaël Glucksmann et font l'objet du décapant bouquin de Bégaudeau "Histoire de ta bêtise". 

C'est quand même sacrément paradoxal de consacrer une escadrille d'émissions sur le "peuple" sans inviter autre chose que des professionnels de l'analyse sociologique qui ne mènent à pas grand chose sauf peut-être à le fantasmer propre sur lui ou conforme à l'image d'épinal soc-dem.     

Je salue donc le propos du DG de cette infâmne officine de propagande mégretiste qui est sans être parfait est quand même vachement plus nuancé que celui de DS et sa collègue.

Bonjour à vous, chers ASI, 

C'est la première fois que je suis en désaccord avec vous. Non pas que je soies fan de Mr Maisto, très très loin de là, et de Sud Radio, encore moins, mais j'ai eu le sentiment que, dans votre feuilleton de l'été consavré au peuple, vous aviez surtout envie de dézinqguer le type. Du reste, pourquoi pas? Mais, j'ai eu aussi le sentiment désagréable, lors de chaque réponse à vos questions, vous fassiez preuve de mauvaise foi en vous arrétant sur un mot, juste pour faire semblant de ne pas vouloir comprendre ce qu'il disait ! Notamment, lors du passage sur sa "lettre ouvert", où, visiblement, vous avez refusé absolument de comprendre que Mr Maisto voulait dire que le peuple était divers, et que, dans cette diversité, on trouvait de tout, un peu comme dans toutes les autres couches de la société. 

bref, je n'ai pas du tout aimé cette émission, et c'est la première fois que je vous trouve d'assez mauvaise foi. 


Mais, comme c'est la première fois, vous gardez toute mon estime pour votre travail en général.

Je viens de re-regarder la fin de l'émission. Maïsto est vraiment grand seigneur de les remercier à la fin.  D.S et E.W ne sont même pas conscients du mépris du peuple dont ils font preuve. C'est ça le plus triste, le plus inquiétant : leur bonne conscience.

Je suis abonné à @si depuis plusieurs années et c'est franchement une des émissions les moins bien faites depuis longtemps.

On sent l'envie de coincer l'invité dès le début et que l'émission a été mal préparée. Certaines des  réponses de Maisto sont vraiment médiocres mais l'animation a manquait de recul et de réflexion.


Bonsoir,

Si je partage pas grand chose avec votre invité je ne peux être que déçu par la tenue des débats d' ASI. En effet que de suffisances de certitudes, étant certain  de tenir la bonne analyse, la bonne réflexion... Eh oui, il y en a qui mate le cul des filles et alors où est le problème si la main ne s'égare pas..... Je ne suis pas Soralien ni Zémourien mais il n'empêche qu'ils m'invitent à réfléchir et à construire mon argumentation pour tenter de contre dire certains arguments ou thèses développées. Dieudonné dit que l'esclavage et la colonisations des Antilles n'a pas été autant traité que la shoa est-ce un mensonge? Et peut-on poser la question calmement sans être traité d'antisémite? Bref j'ai connu Shneidermann plus pro .. Et il faut l'admettre le peuple est divers et rarement autour d'un plateau de télé... Raymond Mathieu

Je voudrais juste faire un point sur l'ISF et sa portée : si, en effet, les rentrées pour l'état sont moins significatives qu'escomptées, son apport pour les ONG est tout sauf symbolique (on parle de dizaine de millions d'euros de manque à gagner). C'est aussi la preuve que le don n'est pas forcément gratuit.

Que dire de ce journalisme de sous-préfecture administré avec bonne conscience par deux « commissaires municipaux», empruntant aux inquisiteurs d’autrefois le manuel de la question et aux  journalistes de BFM (ou aux flics de série « B ») les techniques de l’interrogatoire « prime time »?  C’est que sur le plateau d’ASI pas question de rigoler avec les anathèmes en vogue chez les afficionados des centres villes dès qu’il est question du « peuple ». Qu’on se le dise,  le populo est antisémite, complotiste et soralien, le populo ne comprend rien au réchauffement climatique, le populo constitue très probablement les plus importants des contingents de harceleurs de rue et j’en passe tant on a vu s’accumuler tout au long de cette émission tous les poncifs en vigueur au macronistant. Par miracle, bien que présumé complice et presque coupable, Didier Maïsto, s’en tire plutôt bien et son plaidoyer final doit être salué.  Quant à nos deux « journalistes », ils ont sans aucun doute produit l’émission la plus pitoyable de ces dernières années sur ASI. Pas de quoi se féliciter d’être abonné

Super émission ! je n'avais que des préjugés et des à priori sur Sud radio car je ne l'ai jamais écouté. Je n'irai sans doute pas plus l'écouter maintenant mais Didier Maïsto m'a vraiment étonné positivement. 

Plutôt que de compter les "dérapages" face au politiquement correct, vous devriez compter les dérapages des gens du pouvoir, du genre : les chômeurs sont tous des fainéants, on mérite son malheur, il n'y a que la moitié de la population qui paie des impôts, etc.

Il y en a autant et c'est beaucoup plus macabre car ils ont des effets directs. Simplement, c'est moins stigmatisé.

Enfin, le tribunal du futur jugera bien qui était le plus nuisible, entre le "beauf" climatosceptique qui pollue peu car il n'a pas d'argent, et le bourgeois "conscient du réchauffement climatique" qui réchauffe plus que tout le monde.



"Ou est le peuple"? 


Je suis assez déçue par cette suite d'émissions dont j'attendais beaucoup. Le peuple "historique" ok, on le voit mieux aujourd'hui qu'hier, merci entre autres Mathilde Larrère (et encore, dans le "roman" de la révolution de 89, on voyait assez bien le peuple, que ce soit pour le glorifier ou le vilipender). Mais le peuple d'aujourd'hui???? 


Il me semble que vous le cherchez où il n'est pas, dans les endroits où il y a de la lumière.


Nous dont la lampe le matin au clairon du coq se rallume, 

Nous tous qu'un salaire incertain ramène avant l'aube à l'enclume

Nous qui des bras, des pieds des mains, de tout le corps luttons sans cesse 

Sans abriter nos lendemains contre le froid de la vieillesse

[...]

Mal vêtus logés dans des trous sous les combles dans les décombres, 

Nous vivons avec les hiboux et les larrons amis des ombres

Cependant notre sang vermeil coule impétueux dans nos veines, 

Nous nous plairions au grand soleil et sous les rameaux verts des chênes

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

J'aurai bien des choses à redire à propos de votre invité mais votre ton inquisiteur était par moment insupportable, d'autant plus que vous ne le servez pas à tout le monde et, surtout pas, à vos amis qui, pourtant mériteraient parfois d'être un peu asticotés plutot qu'écouté avec complaisance.... 

Je ne connaissais pas Sud Radio ni son patron, à part via vos précédents papiers.

Je n'en pensais rien, et je n'ai jamais eu l'intention d'aller les écouter pour savoir quoi en penser.

J'ai donc commencé le visionnage de l'émission en me disant que je n'irais peut-être pas jusqu'au bout parce que le sujet ne m'intéressait pas vraiment.

Et puis finalement, j'ai tout regardé, effaré.


Je suis bien d'accord que les journalistes doivent être pugnaces et ne pas hésiter à pousser leurs interviewés dans leurs retranchements et leurs contradictions, mais encore faudrait-il que ceux-ci aient le temps de les exprimer au delà des 3 premiers mots de leurs réponses ! 

Non seulement votre attitude consistant à couper la parole toutes les 5 secondes en posant une nouvelle question quand l'invité n'a même pas pu commencer à répondre à la première, est très pénible à regarder et à écouter, mais ça frise l'impolitesse et l'irrespect ! Vous ne l'avez laissé parler que quand il disait ce que vous aviez envie d'entendre !

Et bon dieu qu'est-ce qu'on en a à faire de ses enfants ??!!

Vous avez presque réussi à me le rendre sympathique alors que je ne savais pas qui c'était, et qu'en fait, lui et sa radio ne m'intéressent pas. En tout cas, on ne peut que l'admirer pour sa zénitude pendant toute l'émission !


Daniel, vous pouvez être pugnace et ne pas vous laisser manipuler par un invité, voire même le "couler", sans vous comporter comme un procureur suffisant et méprisant, tout le monde y gagnerait !

Entre les interviews habituelles dans les médias classiques où des "journalistes" ne font souvent que passer les plats et la pommade, et ça, où il n'y a presque rien à en tirer à part que vous pouvez être très pénible, il y a peut-être un juste milieu, non ?...

deux procureurs....en face de l'accusé.à charge ,toute...!!

l'un suffisant et sûr de lui,l'autre gluante et insinuante ...

je suis allée jusqu'au bout pour me faire une idée du niveau des deux...

c'est pitoyable .

la rédac chef ,je ne l'avais jamais vue,j'en ai pris plein la gueule...

merci pour ces propos haineux ,vous vous êtes dévoilés dans ce match où tous les coups venaient du même côté





je laisse pas de commentaire en général, mais quand j'ai commencé de parcourir les commentaires, habituellement enrichissants...


J'ai adoré cette vidéo, pleine de contradictions, où on voit un ds qui surjoue le roquet inquisiteur... à la fin , on arrive effectivement à un moment de grâce, qui n'aurait pas été le même sans la mise en scène préalable.

Aux critiques, vous vous attendiez à quoi : de savoir si sud-radio dispensait de la merde ou la vérité absolue? donc vous êtes déçus?


moi, j'attends rien si ce n'est d'être intéressé. 

Lecture régulier du monde diplo, certains aspects me gènent, et je trouve être au coeur du malaise sur le traitement du cas etienne chouard. Je n'ai toujours pas de réponse, mais ça tombe bien, vu que je n'en attendais pas d'une vidéo.


Attention, il faut utiliser de ce format avec parcimonie!

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Fidèle abonné depuis des années, c'est la première fois que je vois des interviewers aussi mauvais. À l'évidence, Maïsto était attendu au coin du bois. Il a su garder son calme. Mais pourquoi tant de parti pris, d'agressivité, de pensée unique dégoulinante. Je vous reconnais le droit d'être très à gauche, mais là vous êtes hémiplégique, à côté de ce que doit être ASI. DS, vous avez été très mauvais et votre acolyte au sourire fielleux, à votre niveau.

Je dois dire que je ne supporterais pas 3 émissions de ce type. S'il devait en être ainsi, je ne renouvellerai pas mon abonnement.

Le peuple j'en suis,je fais partie de ceux qui ne sont rien,d'ailleurs il m'est arrivée d'être gilet jaune. Eh! je ne suis ni antisémite,ni homophobe

 Le peuple est multiple,il y a,c'est vrai des gens d'extrême droite,mais aussi d'extrême gauche,des gens qui ne s'intéressent pas à la politique,des gens au centre;des gilets jaunes,des pas gilets jaunes,des casseurs,des pas casseurs etc... 

Mettre les mains au fesses est un geste qui n'appartient pas aux hommes du peuple seulement. Les gros porcs n'ont pas de classe sociale. DSK en est-il exempté?

Décue +++ de cette émission que j'ai eu du mal à voir jusqu'au bout. D S exaspérant comme  il sait l'être parfois. Madame Walter suavement méchante ( me rappelle la mère supérieure de l'école catholique où je fis mes études ... passons ).      Ils avaient invité ce Mr Maïsto pour le démolir dans un jeu d'aller-retour bien au pont.  Accusé ( il s'agissait bien d'un procès ) parlez-nous , voyez comme nos sourires sont bénins , comme nous sommes , nous, bien élevés.....Nous vous coupons sans cesse la parole, nous vous laissons difficilement finir vos phrases.. C'est normal, nous sommes le bien 

 Résultat raté : un vieux fond de fair-play britannique ou simplement judéo-chrétien m'a fait très vite prendre son parti ! 

Alors que je n'ai pas la télé, que je n'ai jamais écouté Sud Radio, que je n'avais jamais vu ce Mr Maïsto ...   

Finalement je ne sais toujours pas ce qui fait qu'une radio est ou pas populaire. Et d'abord quel sens donner au mot             " populaire" ? Qui fait un bon chiffre à Médiamétrie ? Qui représente le peuple  (au sens de jury ou scrutin populaire )?

Émission à refaire

Je viens de regarder l'émission, j'enchaine sur la lecture des commentaires. Et si l'émission semble "chaotique", les commentaires sont une véritable purée. Les pour les contre, la sempiternelle antienne... L'invité donne une belle image d'une France où la culture politique est finalement assez faible. Et là je pense à Bégaudeau qui recommande aux bourgeois la lecture des chercheurs de la gauche radicale et libertaire. Si "les élites" ou les classes moyennes supérieures telles que ce pdg pouvaient souffrir la lecture d'essais consistants alors il ne s'en remetrraient pas qu'à la vérité supposée d'un peuple fantasmé, mais ils pourraient jouer un rôle émancipateur. Je ne doute pas de l'honnêteté de la démarche du bonhomme, cependant son "réalisme" (la France qu'il aime) révèle surtout en creux sa vacuité. Quant au feu nourri de questions lancé à un moment par DS et son acolyte, je ne trouve pas qu'il serve le propos. Heureusement qu'il ne dure qu'un moment. Finalement je ne sais plus moi même que penser de cette émission. J'ai cette impression qu'elle éclaire quand même plutôt bien le positionnement de Maïsto, de droite, petit entrepreneur, qui ne veut pas de casse du service public mais qui ne sait pas bien comment le faire en restant à droite. 

  Ah oui, un exergue au sujet du ski et de Jérôme R.. Gamin, j'ai 45 ans la plupart de mes copains et moi même avons tous plus ou moins mis les pieds sur une station de ski. C'est que la classe moyenne était plus vivante et aussi que les services publics et les comité d'entreprise, les économies solidaires étaient bien plus fortes à l'époque qu'aujourd'hui. De plus je pense que Macron doit être un des rares à venir skier dans les Pyrénées. Les alpes sont quand même plus le domaine skiable de la grande bourgeoisie.

Mais foutez donc la paix à la merveilleuse Agnès Soral.


Elle n'y est pour rien !!!

Schneidermanm n'est pas venu seul, mais avec toute sa bien-pensance.

Chiant, vraiment chiant tout au long de l'émission. Mais il fallait aller jusqu'au bout: pour les 5 dernières minutes de Maïsto...

J'ai un peu de mal avec cette émission...

On a le sentiment d'une "émission de con", un peu sur le modèle du "dîner de con"...

(Le con étant, bien sûr l'invité...)

Schneiderman en inquisiteur, en moralisateur.

En fait il se sert de cette émission pour se faire plaisir, pour se montrer en bon citoyen, critiquer ce qui est mal ; donner des coups de règles sur les doigts de ceux qui disent des bêtises.

Il invite le type de Sud Radio pour parler du peuple, mais il ne comprend rien au peuple du haut de son parisianisme.


Le peuple n’est pas un ensemble de moutons comme l’aimerai Schneiderman, le peuple c’est un ensemble de gens qui ne pensent pas la même chose, certains sont virulents ,racistes et tout autre « péché », d’autre sont tolérants, aimants puis d’autres sont mitigés dans leur pensée et c’est cela qui fait la beauté du peuple.

En fait Schneiderman prend le peuple pour des cons, n’étant pas capable de faire la différence entre le bon et le mauvais. Faut surtout pas parler de choses que le peuple ne comprend pas, ne pas parler d’antisémite, des fois qui le deviendrait. 

Pour combattre un mal  il faut le comprendre.

Dommage d’avoir des gens qui croient savoir le bien et le mal.  Qui veulent un monde lisse, ne pas faire de vague; bannir ceux qui ne pensent pas comme il le faut.

Et surtout ne pas donner la parole au peuple c'est trop dangereux.

En fait c’est ce que veut Macron un monde lisse!.

J'ai regardé l'émission sans réel a priori puisque je n'ai jamais écouté Sud Radio. 


Je suis très étonnée que ce directeur de média ait une pensée aussi peu structurée : tout est incohérent. Il dit tout et son contraire, usant et abusant d'un empirisme certain et des émotions quand il s'embourbe dans ses contradictions.


Je suis très très dubitative lorsqu'il affirme ne pas connaître Soral et de n'avoir jamais entendu parler de ce type. alors qu'il est un homme de médias et un ancien attaché parlementaire. Cela me semble impossible à moins qu'il n'ait jamais regardé la télé, ni écouté une émission et encore moins surfé sur le net. donc il aurait été totalement déconnecté des médias du "peuple" dont il se préoccupe tant.


Il est surtout obsédé par les audiences et par faire connaître sa radio si bien qu'il laisse passer tous les dérapages pour faire le buzz afin d'augmenter les audiences de sa radio. Peu importe les propos des auditeurs puisqu'il suffit ensuite de présenter de fausses excuses, de prétendre de battre sa coulpe et d'attirer des journalistes ou des animateurs un tant soit peu connus pour attirer l'auditeur. C'est une stratégie commerciale comme une autre mais loin d'être altruiste ou proche du "peuple".


L'émission a été fort instructive mais je n'écouterai pas Sud Radio et continuerai à écouter Par Jupiter sur France Inter





"Vos intervenants ont une parole peu maîtrisée..."


Quand on voit le patron qui parle de "horde"...

Quand il fait un parallèle entre Soral et Nirvana (Comment ai-je pu passer à côté ? C'est tellment bien !)

Heu, ben non, du coup ça appui sur le fait que Soral, c'est bien en fait ?


On se dit que le monsieur déjà à la base ne maîtrise pas sa parole à lui.

Alors la demander à ses animateurs...


Des comparatifs hasardeux, pas clair, tendancieux.

C'est libre antenne dans sa tête !


Venant d'un ancien assistant parlementaire, ça ne colle pas.

On n'a pas ce parcours sans structure claire.



Au début de l'émission, je trouvais la déclaration de Charline Vanhoenacker excessive, en fait, elle a totalement raison cette brave dame.


Mais elle n'avait pas envisagé le fait qu'un patron de média prétende ignorer qui est Soral...

Votre émission respire la suffisance, le parisianisme et l’écologie punitive.

Vous ne vouliez absolument pas entendre ce qu’exprimait ce directeur de radio.

Vous l’avez accablé de questions auxquelles il ne pouvait pas répondre.

Sa radio ne m’inspire rien qui vaille certes, mais votre attitude suffisante, votre manière de donner des leçons étaient insupportables voire odieuses après l’écoute de son texte (vers la fin de l’émission).

Je ne sais pas s’il est sincère. En tout cas, il décrit plutôt fidèlement les gens que je rencontre autour de moi. Vous savez, notamment les gens qui vont se placer la veille pour avoir la meilleure place sur le vide-grenier du village voisin. Avec la vieille bagnole qui pollue en tractant une remorque et le gilet jaune sur le tableau de bord…

« Ces gens-là », Monsieur, ils existent. A force de ne pas vouloir les voir, les entendre, ces gens-là finiront par nous mettre l’extrême droite au pouvoir. On y va tout droit.

A force de le harceler, vous avez réussi à rendre votre invité sympathique alors que ses émissions ont l’air bien pourries effectivement.

Amener ses enfants dans le débat, ASI, vous m'étonnez sur ce coup-là.

Je me suis abonnée à arrêt sur images, pour pouvoir élargir mon besoin de comprendre,de décortiquer les informations trop répandues dans le "parler correct officiel", parce que j'écoute Sud Radio (de temps en temps et surtout le jeudi pour les échanges avec E. Chouard, (avant qu'on le vire) je serais donc une facho ! une raciste ! une vraie méchante qui ne comprend rien à la bonne pensée correcte... et bien zut je continuerais de chercher de me faire ma propre opinion par exemple sur le réchauffement climatique sans me laisser manipuler , je continuerais de m'informer par mes propres moyens sur les gens qui pensent et s'expriment différemment et qui sortent du courant "officiel" de la pensée unique 


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Didier Maïsto reprend tranquille le même argument pseudo sceptique que Chouard sur l'origine humaine du réchauffement climatique. "Je suis pas expert, j'en sais rien " 

Et pendant toute l'interview, il ne répond jamais aux questions. Il part continuellement dans des digressions pour ne pas répondre.  


Deux contre un... 

Par pitié, invitez plusieurs intervenants, ce dispositif (comme avec Denis Robert) rend pénible le visionnage de cet interrogatoire...

Finalement ça se termine bien. Le discours du monsieur à propos de la police offre une respiration qui fait du bien.

Je ne connaissais pas le monsieur mais l'impression qu'il me reste à la fin c'est que derrière le masque de la bienveillance, perce vite le cynisme et l'opportunisme d'un type issu de l'élite (la naissance dans un milieu populaire ne fait pas le poids face à une carrière au RPR, puis chef d'entreprise puis patron de média...) qui s'est juste placé "marketinguement" sur le créneau du Beauf. Pas le peuple, le Beauf. Tout comme le Bobo ne représente pas les électeurs de gauche, le Beauf ne représente pas le peuple.


C'est quand même très drôle de le voir prêcher une "doctrine populaire" qu'il refuse totalement d'appliquer dans sa vie et celle de son entourage (climato-scepticisme, harcèlement de rue, racisme, antisémitisme...)

Mort de rire quand il réalise que son Bon Sauvage de gilet jaune va faire du ski dans la même station que Macron, puis pirouette d'évitement en enchaînant sur un ton très concerné sur les blessures du gars qui l'empêcheront -ouf !- de refaire du ski chez les Bourgeois à l'avenir...


Tout ça reste parfaitement dans le système, à entretenir un certain public dans un marasme intellectuel, à faire grimper le RN (je déteste autant que lui les animateurs de France Inter mais ils n'avaient pas tort dans leurs propos). Le seul point positif de sa démarche et son discours, à mon avis, c'est la dénonciation des violences policières. C'est le seul moment où on commence à voir perler un début de semblant de conscience politique et de vrai parti-pris.

Je ressens un malaise devant l'agressivité de Daniel Schneiderman dont j'aimerais qu'il questionne calmement et - surtout - qu'il écoute ce qu'on lui répond sans couper la parole. L'impression que le gars a été invité pour être exécuté.

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Un climato-négationniste qui ose utiliser l'argument de Chouard ("je ne suis pas un expert") alors qu'il dénonce ce même argument 15min plus tard.
Sa sortie sur 'le peuple' montre à quel point il essaye de jouer une division entre 'le peuple' et 'les parisiens' en occultant soigneusement ce qui pourrait les unir : la lutte contre le pouvoir de l'argent et la 5e République. Autrement dit, une tentative de ramener 'le peuple' vers la droite qui s'inspire (cocasse) de ce que décrivait Thomas Frank dans "Pourquoi les pauvres votent à droite?".
Merci de cette émission qui montre à toustes jusqu'à quel point cet homme est prêt à aller, les contradictions qu'il est prêt à afficher afin de faire passer son agenda politique très droitier et très complaisant avec le RN (comprenez plutôt Hitler que le front populaire)

Je me suis abonné à cette chaine car je la trouvais intéressante sur une chose très importante : la critique journalistique.

Or cette émission passe complètement à côté de son objectif en essayant purement et simplement de faire passer l'invité pour un type d'extrême-droite et climatosceptique, soi-disant pour "comprendre", en réalité pour jeter le discrédit. Tout comme l'a fait Le Média avec Chouard.

La critique disparait progressivement pour ne plus chercher qu'à pointer du doigt des "méchants".

Le but de l'émission m'échappe. 

Un concours de mauvaise foi ? Un festival d'arguties ? Les J.O. de l'incohérence ?

Pour ceux qui ont la mémoire courte (ou qui mentent délibérément):


Chouard continue à qualifier Soral de "résistant". En 2019.


Radio Sud a-t-elle par hasard une chaîne sur Telegram ?

Comment pouvez vous dire que Chouard est affilié à Soral?

C'est vraiment honteux, Chouard a un blog visible par tous et avant tout par vous qui vous prétendez journaliste, Chouard y explique en long et en travers son refus de l'anti-sémitisme. Quand donc des médias qui se disent sérieux comme ASI cesseront de propager des rumeurs mensongères sur Chouard?

Je laisse rarement de commentaire, mais vous commencez à me casser les couilles à ne pas prendre la putain de peine d'aller voir ce que dit Chouard sur son blog, concrètement.

Comme vous êtes tellement fatigués qu'un clique vous fatigue, je vais le copier/coller ici pour vous :

 

CITATION:

Étienne Chouard : « Je ne suis évidemment pas négationniste, ni antisémite, les chambres à gaz sont une horreur absolue qui ont tué des foules d’innocents, toutes les erreurs, toutes les manipulations et toutes les idéologies de domination devraient pouvoir être publiquement contestées en toute liberté, la Shoah est une des pires atrocités de l’histoire humaine, et tout mon travail depuis 15 ans consiste précisément à élaborer ensemble des STRUCTURES d’origine populaire qui empêchent durablement que de tels crimes puissent se reproduire. »

"En France, Marine Le Pen est partout et a gagné le scrutin… Les médias sont responsables de la banalisation de ses idées. Surtout ceux comme Sud Radio dont les théories d'Alain Soral sont le fonds de commerce."  C'est ce qu'affirmait, dans Le Parisien, l'humoriste Charline Vanhoenacker .

Pauvre d'elle. Enfin, bon, faut pas déconner, elle sait très bien qu'elle dit des conneries. Elle joue le jeu. Elle est pathétique comme tous les Rastignacs.

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