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Les chaotiques conférences de Juan Branco dans les IEP de province

L'auteur du best-seller anti-Macron "Crépuscule" devait donner, ces derniers jours, deux conférences dans les locaux des Sciences Po de Lyon et de Poitiers. Aucun des deux événements n'a pu se dérouler comme prévu. Une autre conférence lyonnaise, organisée notamment par les Amis du Monde diplomatique, a également été annulée.

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Une précision : il n'est pas étonnant que des militants de la CGT (de Poitiers) n'ait pas tenu rigueur à Juan Branco de ses propos incendiaires concernant la position initiale de la direction sur le mouvement des gilets jaunes, car en interne de très(...)

C'est terrible...

Les premiers commentaires sont tous sur la défensive : "Vous voulez nuire à Juan Branco mais vos attaques sont immatures/infondées".


Si j'ai moi-même dénoncé l'immaturité d'une précédente prise de becs, je dois avouer que je n'ai plus(...)

Là, y a quand même pas grand chose de répréhensible dans votre article. C'est vide. Vous nous avez habitué à mieux.

Plutôt que de vous tirer dans les pâtes comme sur Twitter, vous feriez mieux de vous soutenir. ASI vous êtes un des seuls médias à crit(...)

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J'étais présente à Poitiers lors de la conférence de Juan Branco qui a effectivement eu lieu dehors, devant l'église Notre Dame la Grande, place du marché. 

Je voudrais préciser comment les choses se sont passées. 

La conférence avait été annoncée par la librairie indépendante de Poitiers, "La Belle Aventure", présentée comme partenaire de l'opération. Aussi le public était-il nombreux à faire la queue, dans la rue, devant SciencesPo. 

Aucun responsable de l'école n'est venu expliquer quoi que ce soit aux personnes qui attendaient dehors, sur le trottoir très étroit, ce qui gênait la circulation. C'est finalement Juan Branco lui-même qui est venu expliquer pourquoi on ne pouvait pas rentrer : problème technique annoncé par SciencesPo Paris. Tout le monde était très déçu. Quelqu'un dans la foule a proposé que la conférence se fasse dehors. Branco a dit que ça lui paraissait difficile "sans son". 

Un petit groupes de personnes issues du public entourait Branco et les choses se sont organisées. Quelqu'un est parti puis revenu avec un mégaphone et Branco s'en est servi pour dire qu'une solution était trouvée pour que l'on écoute la conférence dehors, place du marché. Tout le monde s'est alors déplacé. Des militants de la CGT sont arrivés quelque temps après avec une sono et l'on installée. La conférence a suivi son cours, pendant environ deux heures.

Ce n'est donc pas Branco qui a décidé, seul, de "bouder" SciencesPo et d'aller parler dehors.

Dans votre article, vous donnez la parole à la directrice de SciencesPo Poitiers, qui évidemment défend son institution… comment ferait-elle autrement ? Mais elle n'a pas eu la correction de venir s'excuser auprès du public pour cette organisation désastreuse.

la seule question que je me pose c'est combien de temps va t il attendre pour monter sa secte, il fera un gourou formidable. 

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Existe t'il désormais un "point Branco" sur ASI ? C'est tout de même singulier de voir comment ce personnage et son action semblent être intraitable de manière correcte et comme son traitement rend irritable quantité de lecteurs pourtant fidèles au site depuis des années. DS s'est demandé, il y a longtemps, s'il était possible de faire de la critique des médias sur les médias. Il faut peut etre se demander à cet instant si ASI a la force de faire de la critique d'ASI sur ASI. Allé! soyons fous, une petite émission d'ASI avec Branco, d'autres invités à déterminer (il y a assez de Branco show sur internet comme cela) et... DS au millieux de la piste avec les invités, le tout sous le contrôle bienveillant d'un autre journaliste en guise de présentateur? Je propose Denis Robert, St Denis Robert, dont, à ce que je sais DS ne peut faire que confiance sur le plan journalistique :) .  

D’une manière générale, il n’est pas inutile de jouer le rôle de poil-à-gratter et de poser la question de la « complicité » des syndicats.


Car si « la base » lutte pour ses droits et n’a pas en principe peur des grands chamboulements, ou pour le dire plus simplement, n’a pas spécialement peur d’un nouveau système dans lequel les syndicats deviendraient caduques (car leurs droits seraient garantis autrement), les dirigeants syndicaux par contre, eux ont très peur de perdre leur pré-carré de pouvoir symbolique. D’où leur duplicité régulière.


Demandez à un dirigeant syndical ce qu’il pense de l'effondrement du capitalisme, et observez sa réaction horrifiée.

"juger les responsables des malversations et des corruptions dont on parle, des prédations de nos biens, des biens communs. De l’autre les responsables des violences, des mutilations, des éborgnages, des arrestations arbitraires."


Comment ne pas être d'accord avec ça, même si l'introduction de l'idée est un peu grandiloquente et autocentrée? Oui, Juan Branco a encore un côté adolescent, presque enfantin, dans ses "grandes espérances" qu'il essaie de recycler après avoir foutu en l'air son avenir de jeune loup politique. Mais Rebellyon aurait au moins pu faire la part des choses et reconnaître la parfaite pertinence de l'objectif. 


Votre article est moins "à charge" que d'habitude, tant mieux. À suivre.



Robespierre aussi était avocat au début.

à propos des malicieux Lyonnais:

https://www.arteradio.com/son/61661466/le_crepuscule_de_branco

(RIP Mégacombi; mais ils sont revenus sous le nom de Mayday)

Une précision : il n'est pas étonnant que des militants de la CGT (de Poitiers) n'ait pas tenu rigueur à Juan Branco de ses propos incendiaires concernant la position initiale de la direction sur le mouvement des gilets jaunes, car en interne de très nombreux syndicats, unions locales, etc... ont également formulé exactement la même critique (sur le fond), comme en témoignera à coup sûr le prochain congrès confédéral de la CGT la semaine prochaine à Dijon.

C'est terrible...

Les premiers commentaires sont tous sur la défensive : "Vous voulez nuire à Juan Branco mais vos attaques sont immatures/infondées".


Si j'ai moi-même dénoncé l'immaturité d'une précédente prise de becs, je dois avouer que je n'ai plus l'impression que votre but était de "pourrir" Juan Branco avec cet article (alors que, comme d'autres, j'étais venu avec cet à-priori, que j'ai sans doute chopé à cause du précédent parallèle avec un néo-nazi allemand, article qui était une erreur et que vous avez bien fait de retirer).


Vous décrivez en effet des authentiques cas de censure :
◉ « La première, organisée par le jeune média de gauche radicale Le Vent Se Lève, devait se tenir [...] à condition qu'il ne soit pas question du dernier livre de l'avocat. »

◉ « La Bourse du Travail a d'abord décidé de ne plus accueillir la rencontre. À la librairie Terre des livres, on indique à ASI que cette décision ferait suite à un veto opposé par la "centrale CGT de Lyon". »
◉ « La décision [de déménager la conférence dans la rue] en revient au conférencier lui-même, décision prise suite à l'impossibilité d'accueillir tout le public, et à l'interdiction de filmer pour lui et le journaliste de France 3. »


Du coup, je ne sais pas dans quel état d'esprit vous avez écrit cet article, mais j'ai l'impression que vous rendez compte honnêtement des bâtons mis dans les roues de cet auteur et acteur publique.


Bravo donc pour cette saine réaction.

Interdire qu'une conférence soit filmée, c'est bien pratique pour ne pas devoir donner la raison véritable de l'interdiction.
Cet article ne rime a rien effectivement.

Après Chouard, Branco.
ASI cherche à justifier pourquoi ils ne veulent inviter un tel ou un tel... Le prochain c'est qui? Carles? Lepage? Chomsky?
C'est maladroit. Vous invitez qui vous voulez, hein. C'est votre site.

Là, y a quand même pas grand chose de répréhensible dans votre article. C'est vide. Vous nous avez habitué à mieux.

Plutôt que de vous tirer dans les pâtes comme sur Twitter, vous feriez mieux de vous soutenir. ASI vous êtes un des seuls médias à critiquer la macronie, toujours avec pertinence. Branco est un des seuls à s'ériger contre ces salopards aussi. 

Alors franchement, ça rime à rien votre article là.

On sent un amour démesuré ?. 

Oui, allez tous ensemble pour faire plaisir à notre rédaction préférée : Juan Branco t'as des défauts! Ouhouh!

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