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"L'effet apéro" existe, je l'ai rencontré

Commentaires préférés des abonnés

Parisiano-centrisme ? Citado-nombrilisme ? Bobo-oeuillèrisme ? Le sens de la mesure est tout de même questionnable.
En tout cas dans ma banlieue dortoir (d'une grande ville), ce sera devoirs des enfants, bains, rangement, repas... Ah non pas repas, je(...)

Bon, si je comprends bien, toute la France est mise au piquet pour punir non pas "les" parisiens mais quelques parisiens amateurs d'apéro en terrasse. 


Même à Paris, ya des gens qui rentrent s'occuper de leurs enfants, les devoirs, les courses, l(...)

Faire croire que la marge (et encore... j'aimerais bien avoir un chiffre de transmission du virus pendant un apéro en plein air)... 

bref, faire croire que la marge a une influence sur les chiffres c'est la spécialité de ce gouvernement. On braqu(...)

Derniers commentaires

J'ai été étonnée de voir, d'une part, mon irritation partagée par de si nombreux commentateurs, d'autre part que quelques "parisiens' en aient été aussi vivement piqués. 


Cette tribune parue dans Reporterre me semble bien faire le tour de la question, et sans malentendu possible: apéros en terrasse et promenades en forêt ou dans les parcs urbains, même combat!  

"Il faut un sacré talent, tout de même, pour arriver à vider de son sens une mesure qui a une justification. "?

Il faut une sacré mauvaise foi, surtout, pour apporter son soutien à une mesure qui une justification aussi faible: 3 photos, aucune donnée scientifique, pire, des données qui   démontrent qu'on ne trouve aucune indication  dans les statistiques pour corroborer les propos du Ministre. 

Un peu loin du couvre feu, mais les propos de Barbara Stiegler sont vraiment intéressants (à partir de 28' environ) : 

https://www.franceinter.fr/emissions/le-grand-face-a-face/le-grand-face-a-face-16-janvier-2021

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Vous pourrez bientôt constater l'effet de "tout le monde fait ses courses le samedi", sans comptr l'expérience des transports entre 17 et 18h.

Nous sommes en présence d’un article écrit pendant l apéro on dirait 

Aujourd'hui, c'est l'effet neige. Tout aussi propice à la perte d'équilibre.

Tous les commentaires que je lis sur les "parisiens" m'attristent. Arrêtez de croire que ce qui vous arrive est de la faute de votre voisin! "Diviser pour mieux régner" ça vous dit quelque chose?? Non, nous ne sommes pas punis parce que quelques parisiens font des apéros. Croire cela est stupide et dangereux. Si les confinements et les couvre-feux doivent nous apprendre quelque chose, c'est qu'on a besoin les uns des autres, pas que l'autre est la cause de nos problèmes. Vous avez l'impression de penser mais vous ne faites que réagir. Avec le tout petit bout de la lorgnette. Quant à DS, il témoigne d'une histoire et donne un point de vue : il ne fait pas du "parisianisme", il habite Paris...

Quant à la dichotomie Paris/Province, on sait très bien où elle nous mènera à la fin : chez Le Pen ou équivalent. Alors soyez plus malins que ça.

Vous venez de démontrer, avec le support de Rozier, que l'effet apéro n'a pas d'effet et n'existe donc pas. Belle démonstration. 


Qu'il y ait des parisiens ou autres citoyens de centre villes ultra bourgeois qui prennent un verre avant 20h n'en reste pas moins un fait mineur. L'extrême majorité a autre chose à foutre.


Défendre Guérini, franchement, il n'y a pas plus intéressant à faire ? Quelle perte de temps...

Pas de rapport, mais je ne peux regarder les émissions avec des personnes en plateau masquées.

Avec de l'espace entre vous, vous pouvez vous en passer je pense. Assez d'angoisses comme ça de ne pas voir les visages ...et de ne pas bien suivre les conversations, on ne fixe que le masque ! La valeur d'exemplarité ne joue pas du tout, c'est contre-productif.

Merci

@Schneidermann


Vous avez montré l'apéro avec ces photos. Mais pas l'effet apéro.


Vous nous sortez les études scientifiques qui prouvent que boire un verre sur le trottoir à l'extérieur participe à la contagion ? Je veux dire : plus que 0,00001 %. Que c'est d'un facteur tel que le cours de l'épidémie en est changée, au point qu'on doive interdire ces rassemblements ?


Ce devrait être facile de prouver la relation de cause à effet, puisque vous prétendez que cet effet apéro est un facteur principal dans la propagation.


Et une fois que vous nous aurez sorti les études scientifiques incontestables (la parution dans le Lancet ne suffit désormais pas, puisque des call girls sans aucune formation scientifique y sont publiées), vous pourrez écrire l'article. Parce que montrer une photo n'est pas une preuve scientifique d'une quelconque contagion.

Je pense surtout que ce couvre-feu est une demi-mesure pour justifier de ne pas reconfiner tout de suite alors qu'on devrait le faire, parce que le variant anglais va nous passer dessus, et nous engloutir rapidement.

Ainsi, il ne sera pas dit que rien n'a été fait.

C'est en effet une erreur, spécialement dans la région parisienne où les travailleurs rentrent dans leurs banlieues et souvent arrivent chez eux longtemps après 18h, surtout compte tenu de leurs obligations.

Et mettre ça sur le dos de quelques individus par ci par là, c'est une tactique typique de politique irresponsable.


La catastrophe est en marche.


Chers abonnés de Province : la rave-party en Ille-et-Vilaine n'était pas à Paris.


(J'ai malgré tout l'impression que quand l'épidémie déraille en Ile-de-France, les mesures sont appliquées sur l'ensemble de la France.)

Petite exclu: Paris n'est pas la France... 


Je vis dans une petite commune du fin fond du Tarn (qui a fait l'actu pour autre chose récemment...), et surprise: il n'y a personne sur les trottoirs!!!! 


L'eefet apéro est un problème purement urbain, qui ne justifie que très localement le couvre-feu...

Et l'effet "opération de comm'" il existe ?

sujet diffusé sur Quotidien hier, voir l'image à 5'08 : https://www.tf1.fr/tmc/quotidien-avec-yann-barthes/videos/castex-sans-complexe-etait-il-dans-un-hopital-ou-au-salon-de-the-20603713.html

et l'effet boule de neige, vous connaissez?  


M'enfin, un apéro (berk) ça va, deux apèėéris bonjour les gagas

l' apero pris  hier  par Daniel à la contrescarpe, le premier et dernier , l' a troublé .... bon week end !!

Contrescarpe ? Faut envoyer Benalla.

La France se résume à Paris et Paris à la rue de la Contrescape....

Lorsque le temps de travail est passé  de 12h à 10h les ancêtres de Guerini ont protesté en disant que les ouvriers iraient au café pendant ces 2 heures non travaillées.  Et les journalistes ancêtres de DS 😉 montraient des photos avec des cafés bondés d'ouvriers en train de boire leur ballon de rouge


Cela aurait une justification si on n'entassait pas les gens EN INTERIEUR dans les entreprises, écoles, transports. Là, c'est juste un attentat contre la vie. Ni plus ni moins.

Mouai. Des gens assez proches les uns des autres sans masque. C'est pas génial pour contrer la propagation du virus. Encore que.. Le fait qu'ils soient dehors est censé prévenir de la question de l'aérosolisation. Le fait que ce soient des petits groupes, éloignés les uns des autres est plutôt bon. Du coup, j'aimerais comparer ça à des photos de 1. Cantines scolaires, 2. Restaurants d'entreprises, pour me faire une idée de ce qui est le plus potentiellement viro-propagateur.

Bref, a priori, pas sûr que la mesure apporte quelque chose.  Au contraire, on peut facilement imaginer que plus de gens vont se concentrer dans les supermarchés vers 17h ou le week-end. C'est plutôt viro-propagateur ça. En outre la fréquentation des commerces de proximités va diminuer (plus le droit d'acheter du pain, après avoir cherché le gamin au centre de loisir à 18h) ce qui est négatif pour les commerçants et les usagers.

Bref une mesure de la dernière chance, un pari. Vive la navigation à vue.

Ce n'est pas une photo qui peut témoigner de tout ce qui ce qui se passe sur territoire. Moi je peux faire dix photos prouvant le contraire dans mon village. 


On peut discutailler à l'infini mais ce n'est pas bien intéressant et ça ne changera pas grand chose.


Par contre je suis assez surprise que sur ce forum on n'évoque pas plus souvent des personnes comme François Ruffin, Gaël Giraud, Olivier Berruyer... On n'est pas obligé d'être d'accord avec eux sur toute la ligne mais ça peut se discuter gentiment.


Tiens justement, François Ruffin, depuis plusieurs années il se bat pour améliorer le sort des femmes de ménage de l'Assemblée Nationale. Je le trouve assez seul dans cette lutte. 


Il rame pour sortir ces femmes de l'ombre, leur donner une réalité. 


N'est-ce pas aussi digne d'intérêt que la saga de la famille de Camille Kouchner ? 

Moi je pense que le plus simple c'est d'interdire Paris, ça permettra aux gens de la Creuse de sortir toute la nuit si ça leur chante.

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Mouaif, bobo vivant dans l'est parisien je vois surtout des bars fermés, certes quelques uns à Nation vendent des repas à emporter et possibilité de boire une bière en gobelet sur le trottoir pour les plus nostalgiques (ou tout simplement des gens qui profitent de ce cours moment pour se retrouver à discuter dehors dans le froid, quelle ignominie ! )J'ai aussi constaté l'effet PMU avec de nombreuses personnes qui boivent des cafés, bien souvent les poubelles deviennent des tables de terrasse... Faudra que je fasse une photo pour dénoncer ces salauds irresponsables ça fera plaisir à EELV. Bon c'est plus simple de mettre en avant "les bobos buveurs de bière". 


On vit vraiment une époque formidable.

Si la justification tient à un problème parigo-parisien, pourquoi ne pas appliquer un décret local à la place ?


En tout cas, si on voulait nous faire haïr encore plus les Parisiens, c'est réussi

"effet" apéro ??? moi, dans les liens, je vois des apéros, mais aucune donnée sur leur effet sur l'épidémie....

tu parles d'une justification :(


Faire croire que la marge (et encore... j'aimerais bien avoir un chiffre de transmission du virus pendant un apéro en plein air)... 

bref, faire croire que la marge a une influence sur les chiffres c'est la spécialité de ce gouvernement. On braque le projecteur sur le microscopique en pensant détourner l'attention sur le macro.

Sérieusement, on sait que les risques de contaminations en extérieur sont très faibles. C'est ça la raison d'etre du couvre feu?Des parisiens qui discutent 15 min sur une place à l'air libre???

Surtout que s'ils le font sur des places à l'air libre, ils ne le font pas agglutinés dans des apparts...

Là sur la photo ils sont bien assez près (et sans masque) pour se contaminer, extérieur ou pas. La différence intérieur/extérieur concerne les aérosols, pas les micro-goutellettes.

Existe-t-il des études à ce sujet ? Sait-on si et combien de personnes sont contaminées à l'extérieur (avec et sans masque) ? 

Est-il prouvé que le masque qu'il faut porter à l'extérieur en ville depuis des mois maintenant (même des enfants, dès qu'ils mettent le nez dehors pour aller à l'école) a une vraie utilité ?

Je corrige : la parenthèse ne concernait que les collégiens (et lycéens, quand ils vont en cours). J'avais oublié que les enfants ne mettaient pas de masque à l'extérieur...

"Sait-on si et combien de personnes sont contaminées à l'extérieur (avec et sans masque) ? "


On a quand même un indice: il est désormais officiellement recommandé (les fameuses mesures "barrière") d'aérer régulièrement. Pourquoi cette recommandation aurait elle été ajoutée si le dehors était aussi dangereux que le dedans? Elle venait d'ailleurs d'Allemagne, où elle était appliquée depuis un certain temps, j'imagine que le fait de la rajouter aux consignes a été réfléchi.


Il y a la dangerosité des projections directes (le masque les diminue) mais aussi celle des "aérosols" qui se concentrent peu à peu dans un espace confiné, il me semble que cela a bien été documenté. Mesuré même, me souvient-il, mais je serais bien incapable de sourcer.

Pourquoi cette recommandation aurait elle été ajoutée si le dehors était aussi dangereux que le dedans?  


Je suis bien d'accord avec vous, mais alors pourquoi/comment est-il encore possible de donner l'effet apéro (à l'extérieur) comme justification au couvre feu ?

Même le fait de "se confiner" a qqch d'absurde en ce sens...


Je saute du coq à l'âne: je suis en train de lire un livre qui parle de biosécurité dans les élevages intensifs. 


C'est terrible le nombre de points communs entre cette idéologie d'enfermement du bétail, où le moindre poulailler à l'air libre, avec trois poules, deux canards, et les moineaux qui viennent picorer doit être éliminé en faveur d'élevages concentrés et confinés où tout est contrôlé minutieusement pour ne pas laisser entrer les virus. 


Et à la moindre faille, c'est le désastre; abattage de 100.000 visons, de 500.000 canards, de 300.000 cochons... 


Autre point commun: comme nous, ces animaux voyagent, pas encore trop par avion (quoique j'ai pas vérifié), et un canard, de l'éclosion au gavage, passe par 4 ou 5 lieux différents. Et les virus voyagent avec eux. N'oublions pas que la porte d'entrée du virus chez nous, c'étaient les aéroports.   


Possible que ces points communs soient dus, à la racine, à une idéologie du contrôle intégral. On commence même à réfléchir à la manière de contrôler... la transhumance!!! 

Merci de votre message, cette idéologie du contrôle intégral est en effet effrayante. A quel degré en sommes-nous aujourd'hui ?


Je reconnais que depuis le début de cette épidémie j'ai en tête "L'arrache coeur" de Boris Vian, où dans mon souvenir, une mère voulait tellement protéger ses enfants de tous les dangers extérieurs, qu'elle en arrivait à les enfermer dans une cage...


Et puisqu'on passe du coq à l'âne, je reste sur l'âne et m'éloigne de la covid et du contrôle. Votre message m'a fait penser à un article de télérama à propos d'un documentaire d'arte (que je n'ai pas vu) :

https://www.telerama.fr/ecrans/sur-arte-et-arte.tv-un-documentaire-choc-sur-lhorreur-du-transport-de-betail-vivant-vers-lorient-6699726.php


Copié collé d'extraits :

                    

Trente ans plus tard, la toile d’araignée est plus monstrueuse que jamais : elle s’est étendue à mesure que les échanges internationaux se sont intensifiés. Mais en Europe au moins, sous la pression des militants de la cause animale (mobilisés sur cette question depuis plus longtemps en Allemagne et dans les pays anglo-saxons qu’en France), des règles ont peu à peu été édictées « pour éviter les blessures ou une souffrance inutile des animaux » (dixit le texte européen). Elles concernent les temps de transport, la qualité des équipements, les espaces dévolus à chaque animal dans les bétaillères ou encore la formation du personnel qui les manipule. Cette réglementation est certes encore bien insuffisante, inégalement respectée, explique Manfred Karremann, mais c’est déjà ça. Sauf qu’elle est totalement inopérante pour les bêtes qui franchissent les frontières de l’Union. Au-delà, c’est le Far West…

           

Des animaux hagards et paniqués

           

Et c’est ce que montre Le Scandale du transport de bétail vers l’Orient, sa nouvelle enquête diffusée sur Arte : le sort réservé aux animaux d’élevage lorsqu’ils sont « déchargés » sur les grandes plateformes de transit du Liban, de Turquie, d’Égypte. Bienvenue en enfer. Des navires-bétaillers bourrés jusqu’à la gueule déversent leur flot ininterrompu d’animaux hagards et paniqués (ceux en provenance du Brésil auront passé trois à quatre semaines en mer sans jamais croiser un vétérinaire).

           

Les bêtes blessées sont treuillées à la grue, accrochées à un sabot à plusieurs dizaines de mètres de hauteur avant d’être « déposées » dans un camion-benne (pas question de les euthanasier, donc). Ici, on a pris l’habitude de frapper les yeux des animaux avec un outil métallique pour mieux les manipuler. Partout, la brutalité des hommes. Exempte de cruauté, sans doute, puisque à leurs yeux ces êtres indisciplinés ne sont que viande sur pattes. L’effroi atteint son paroxysme lorsque le voyage s’achève, dans un abattoir ou une arrière-cour. Panique totale du bœuf tenu par une longe, grappes d’humains qui s’agitent pour entraver ses pattes, le basculer sur le côté. Longues minutes d’agonie…


À Beyrouth, au Liban. Les bovins blessés ou trop épuisés pour sortir seuls du navire sont treuillés.


           

« Voir cette enquête permet de saisir l’ampleur du problème et l’urgence de la situation, dit Sébastien Arsac, le cofondateur de la célèbre association de protection animale L214, à qui nous avons proposé de visionner ce Scandale du transport de bétail vers l’Orient. « Il est rare de voir des images aussi fortes à la télé. » Pas seulement quelques séquences « volées », mais toute la chaîne de l’horreur. Cela étant, le militant animaliste ne cache pas sa gêne, son embarras face à un film qui, dit-il, tend « à opposer “eux” et “nous”, des pratiques barbares et d’autres civilisées ». Car pour Sébastien Arsac, la réglementation européenne en matière de bien-être animal a beau être l’une des plus strictes au monde, elle ne garantit aucunement le bonheur des animaux d’élevage. « Chez nous, huit animaux sur dix vivent dans des “fermes” intensives, ces lieux infernaux où les truies ne peuvent pas même se retourner et les poulets vivent à vingt au mètre carré ! Dans les pays du Maghreb, de telles concentrations d’animaux sont nettement moins courantes. Consciemment ou non, ce film idéalise la condition animale en Europe. » 

         

Une question demeure : pourquoi diable, en Europe ou ailleurs, s’entête-t-on à convoyer des animaux vivants sur de très longues distances ? Pourquoi ne pas les abattre dans leur région d’origine et acheminer les carcasses, de façon à réduire drastiquement les souffrances ? « Il faudrait pour cela organiser une chaîne du froid, ininterrompue, sur terre et sur mer, explique Manfred Karremann. Et pour la filière comme pour le consommateur, c’est un coût supplémentaire. » 


Une barbarie aberrante
La mondialisation appliquée aux animaux vivants : extrait de La Face cachée de nos assiettes (éd. Robert Laffont, 240 p., 20 €), un ouvrage rédigé par l’association de protection animale L214, édité l’an passé. « En suivant des bétaillères à travers l’Europe, on ne peut qu’être frappé par toute l’absurdité du système. Des porcelets quittent les Pays-Bas en camion, direction l’Italie et la Croatie, où le cochon de lait est recherché. Des moutons voyagent d’Espagne en Grèce pour atteindre un ultime abattoir. Des poules pondeuses de réforme, qui ont été nourries avec du grain brésilien, partent des Pays-Bas pour être abattues en Pologne, afin de préparer des rations bas de gamme, qui seront vendues congelées aux pays africains, car personne n’en voudra en Europe. Ces poules voyagent à raison de six mille par camion. Des milliers de kilomètres parcourus, des animaux qui souffrent, un bilan carbone désastreux et un chauffeur polonais sous-payé. Tout cela pour des marges qui se mesurent en centimes de kilo de marchandise. Est-ce vraiment ce que nous voulons ? » 

Puisque l'on parle à chaque fois de fait "scientifique" pour avancer les restrictions.

Une étude scientifique sur la contamination entre individu lorsque l'on est dehors et que l'on se roule pas des galoches?

Bon, si je comprends bien, toute la France est mise au piquet pour punir non pas "les" parisiens mais quelques parisiens amateurs d'apéro en terrasse. 


Même à Paris, ya des gens qui rentrent s'occuper de leurs enfants, les devoirs, les courses, le repas, le bain, le bisou du soir, tout ça-tout ça.... Voire même qui rentrent tout seuls et tout tristes dans leur mini-studio parce qu'ils ont pas les moyens d'un apéro-trottoir, vu que toute leur paie passe dans le loyer.

"Effet apéro" : micro-événement parisiano-centré. 

Incidence du couvre-feu à 18 h sur le taux de contagion: aucune ou du moins rien de prouvé.

Pays où ce type de mesure est appliqué avec ou sans résultats : on ne saura pas, peut-être que parce qu'il n'y a rien à savoir vu qu'on doit être les seuls à utiliser cette "méthode".


Mais au moins, grâce à la presse, n'importe quel bobo du 18ème saura où aller chercher un demi en vente à emporter (pour ceux qui n'avaient pas encore trouvé).

Dans les banlieues-dortoirs, les petites villes,  les campagnes ? Mais mais à 18h en hiver (en particulier) il n'y a DEJA plus personne dans les rues et bistrots.... 

Par contre chez les leclerc, carrefour et autres grandes enseignes, ça pullulent et quant aux métros, bus, trains.... 

Au fait on peut boire l'apéro dans tous ces endroits ? Non ?

On ne peut pas reprocher aux Guérini de bien connaitre le milieu et les bars...


On peut s'interroger, évidemment, mais ceux qui cherchent midi à quatorze heures risquent de rater l'heure de l'apéro...

Je comprends bien que pour les parisiens, les apéros en terrasse et les rendez-vous au restau soient des moments essentiels de la vie. 


Mais pourquoi ces mêmes parisiens ne peuvent-ils pas comprendre que, quand on doit faire les courses en rentrant du boulot (pas d'épicerie en bas de chez soi), le trajet de 40 minutes qui va devenir 80 quand tout le monde sera sur la route à la même heure, et je parle pas de ceux qui prennent les bus et le train, les gosses à aller chercher ici, là et ailleurs, un couvre feu à 18 heures est un total mépris? 


Bon, ya du bon: Les ardéchois ne seront plus obligés de subir le couvre feu des drômois, ils auront le leur, bien de chez eux, et la vallée du Rhône redeviendra ce qu'elle est, un axe de circulation. Embouteillé peut être?

il me semble aussi que ce genre d'attroupement est assez marginal et limité à Paris. En province (ville moyenne) je rentre du travail vers 20h et en semaine il n'y a jamais personne dans les rues (couvre feu ou pas).

"Je l'ai rencontré" en glanant quelques tweets... Le "reportage" de qualité mdr.

Vous sortez jamais de votre canapé, grand enquêteur ?

Parisiano-centrisme ? Citado-nombrilisme ? Bobo-oeuillèrisme ? Le sens de la mesure est tout de même questionnable.
En tout cas dans ma banlieue dortoir (d'une grande ville), ce sera devoirs des enfants, bains, rangement, repas... Ah non pas repas, je peux plus aller faire les courses après le boulot ! Pas grave, j'irai m'entasser à Intermarché samedi matin.

" L'effet apéro, à Paris, c'est ça.  "


Et hors de Paris ? en banlieue, en province, en campagne, dans les petites villes, les villages, dans les petits bleds, dans la cambrouse, chez les ploucs de la pampa ?

Il n'y aucune justification en enfermer 67 millions de personnes, leur causer des dégâts psychiques, détruire l'économie réelle, pour une maladie qui à tué 640000 personnes en un an, très âgées dans l'ensemble.

Aucune justification sinon le fait que le pouvoir peut techniquement et idéologiquement le faire, et que la population, plutôt démunie politiquement, est mûre à cœur pour le subir.

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