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Commentaires

Le patron de PSA contre la "pensée unique" de l'empreinte carbone

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Je devrais clarifier un peu.


Il n'y a aucune équation dans laquelle "notre mode de vie" ne sera pas largement impacté. AUCUNE.


Même dans leurs fantasmes les plus fous qui consisteraient à jouer à Thanos et à exterminer 90 à 95% de l'humanité, "nos mode(...)

"l’ensemble des modes de vie vont être impactés. Ca a commencé par l’automobile, maintenant ça touche l’aérien. Et ça va continuer avec l’empreinte carbone sur les divers produits, les aliments, les loisirs."


On avait bien compris, on a même commencé.(...)

comment comment, "notre mode de vie va changer" ??? et à quoi ça sert alors qu'on ait un commissaire à la protection de notre mode de vie européen ???

Derniers commentaires

Parenthèse : Oh j'aime tant cette pirouette rhétorique. "Pensée unique". Catastrophe climatique ? Pfeuh, les scientifiques ne sont même pas d'accord là-dessus. Ah si, ils sont d'accord ? Pfeuh, c'est la pensée unique.


Analogue aux petits justificatifs idéologiques à deux directions, du genre "hah, justement, tu répètes ce que tout le monde croit et ce que tous les médias racontent" quand on veut défendre du minoritaire, et "mais pourtant tout le monde sait bien que", quand on veut défendre du majoritaire.


Et ces petites phrases marchent du tonnerre, mettent également sur la défensive pour une caractéristique ou pour son contraire, "majorité intrinsèquement suspecte" ou "minorité intrinsèquement suspecte". Efficace comme un slogan publicitaire. "Nouveau !", "Traditionnel !", "Naturel !", "Technologie de pointe !", youpi à tous les étages ! 

Je viens de lire un mot amusant dans les commentaire du dernier édito de Daniel : sournoiser.

Une asinaute estime que l'on a sournoisé des propos.

Je prend : dans notre période ou s'indigner est le must, mieux vaux sournoiser les propos de Tavares que de tenter de les comprendre au-delà de ce qu'il représente, d'où il parle.

Ecouter le message, pas le messager.

Sournoiser, c'est bath, c'est très anglais comme approche, du style "arrête de me prendre pour un bébé" devient "stop babying me".

Une information qui est apparue discrètement dans les médias la semaine dernière :

les motos et scooters, beaucoup plus polluants que les voitures.


Je n’ai vu que deux articles. Et ce billet de blog.


En terme de pollution locale, les possesseurs de deux roues motorisés sont les absents des débats. Ils ont l’autorisation de polluer l’air, de faire du bruit et de rouler ou se garer n’importe où gratuitement. C’est open-bar, comme l’avait écrit Olivier Razemon lors du «débat» récent sur les trottinettes.


Mon observation personnelle : ce mode de déplacement se développe énormément (avec les livraisons à domicile en partie). Mais c’est à vérifier.

J'essaie de comprendre les réactions outrées de Daniel, des Asinautes et de plein d'autres face aux propos de Tavares qui remet en cause l'avenir tout électrique (entre autre choses dites). Mais je n'avance pas.

Et puis je lis cet article paru vendredi dans Libération : "L’industrie auto peine à passer à l’électrique". Dans lequel on parle tout sauf du bien fondé de passer au tout électrique. Ça semble totalement acquis par la totalité des médias ; é-lec-tri-que. Car Libération n'est pas une exception dans l'esprit moutonnier. Dans son article, ça cause manque d'incitation financière, problème de prise électrique, mais jamais de conséquence nucléaire à long terme. Donc, quand Tavares met les pieds dans le plat en parlant de solutions hybrides qui abaissent l’électrique au rang carburant comme un autre, ça heurte les consciences sûres de leur fait.

Ok, compris.

J'ajoute, pour enfoncer Liberation, que si parfois le quotidien ose écrire que la mondialisation est responsable du désastre écologique, le quotidien sait annuler les effets d'une telle prise de conscience (tardive). Il faut lire leur interview de Piketty, leur frayeur lorsque celui-ci propose le retour à de vraies taxations de la finance. Lisez les questions de Sonya Faure ("Un «héritage pour tous», un peu démagogique, non ?", "Mais ça ne s’est jamais vu de remettre en question la propriété comme vous le suggérez…", "Vous soutenez ainsi que nous sommes à nouveau dans un mythe égalitaire aujourd’hui, particulièrement en France…"). Je m'étonne toujours à ne pas comprendre pourquoi je lis cela dans Libération et pas dans les Échos.
C'est du niveau des cris outrés de Salamé et Demorand sur France Inter* (franchement, Piketty, je ne sais pas comment il fait pour garder son calme. Bravo).

Les grands médias sont perdus ou bien ils ne réfléchissent pas, et ça influt sur leurs lecteur.trice.s

Du coup, je comprends mieux pour Tavares agace. Certitudes et confusions des "sachants", tout est lié. CA s'indigne, mais ça ne cherche pas à comprendre ce que ça entend du fait même du lieu où le bonhomme parle.
Un complot mondial, mon capitaine ? Même pas, juste la fin d'un monde.

*Signe d'un essoufflement ? La quasi totalité des nombreux commentaire sous l'interview moquent la servilité du duo Salamé Demorand. 




* Alors que l'article de Libé ne suscite que des réactions anti-Piketty sur leur page Twitter, mais bien moins nombreuses en nombre que celle de YouTube.

Ce qui n'est quand-même pas à la gloire de Libé (d'attirer un lectorat droitier).

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Il ne pousse pas à la consommation. On lit vraiment ce que l'on veut lire, hein. Tavares s'interroge sur l'évolution de la consommation.
Est-il le seul à le faire à haute voix ? Oui, on dirait bien.

Je fais le procès d'intention à tous les Asinautes qui le traitent avec mépris sur ce forum de se poser les même questions. Je suis sûr que quasiment aucun des contempteurs de Tavares limite sa consommation par conviction écologique (avion, plastique, distance des vacances, etc.)

Comme l'indignation est un sport qui n'exige pas de comprendre le coupable mais plutôt de balancer du sophisme comme à la parade, je fais le procès d'intention à beaucoup d'asinautes de continuer à consommer comme il y a 20, 30 ans, sans ça les empêche d'être outrés par les propos de Tavares.  

A lire ces commentaire, j'ai le sentiment que Tavares est la mauvaise conscience de pas mal d'écologistes de dîners et de forums. Alors autant lâcher sa bonne conscience sur le fâcheux. Ça fait genre.

personnellement, oui, je limite mes trajets (et ma consommation) et depuis longtemps. Il y a 30 ans (!!) mes collègues me regardaient bizarre parce que je prenais le train de nuit plutôt que l'avion pour des déplacements à Paris. On n'en meurt pas, vous savez :)


j'ai bon, j'ai le droit de trouver le discours du gars déplaisant ?



Accordé, Cécile, mais n'y revenez pas ;)

En fait je crois qu'on est nombreux ici a être plus ou moins dans le cas de Cécile, même si la situation économique joue beaucoup pour moi.

Et j'admet que Tavares, en tant que grand patron surpayé d'une industrie du véhicule individuel antiécologique, a de ma part un apriori très négatif.

A priori, vous avez écrit le mot qui résume tout, mon agacement surtout. J'ai écrit dimanche que je faisait un procès d'intention (donc pour rire) aux Asinautes.
On dirait bien que pour mes contemporains de ce forum, le seul nom de Tavares a suffit à faire glisser les propos du patron de Peugeot dans le canal cervical "a priori".
Partant de là, terminado : indignation.


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Le roi du passing-shot :) 

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La restriction de la consommation sera portée forcément par un système politique autoritaire. C'est un argument marketing si cela vous plait de le penser, mais c'est aussi une évidence.
Je ne fais pas confiance à Tavares sur ce sujet. Je suis seulement d'accord avec lui. Suffisamment de livres anticipation et de traités politiques ont été écrits pour l'on se fasse une idée sur le sujet.

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Je pense que vous comprenez mes propos.

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Moi j'ai peur de les comprendre, de la sorte: «Est autoritaire tout restriction qui ne me convient pas», ce qui est un modèle inapplicable en société. Du coup la réponse à la question de jeanbat m'intéresse beaucoup, et on pourrait l'étendre:


Interdiction du voile à l'école, du négationnisme, des 90 km/h, des pesticides, du cannabis, de la PMA, des mauvais traitements animaux, de la pédophilie, etc.


Toutes ces interdictions sont décriées par leurs opposants comme une dérive autoritaire. Pourtant j'en valide complètement certaines et pas du tout d'autres, en passant par le dubitatif.


Du coup l'aspect «autoritaire» est à lui seul insuffisant pour s'opposer à une mesure. Ce que je souhaite savoir, c'est en quoi les droit à circuler autant que l'on souhaite sans restriction et si important par rapport à l'enjeu climatique et au droit de respirer?

Parce que la  mesure sera profondément égalitaire ; dans notre monde financiarisé, les puissants auront toujours la liberté de circuler sans restriction.

Mesure inégalitaire donc impopulaire ; il faudra toujours plus de répression pour la faire appliquer.

oups le lapsus ! 

en fait oui, si ça se trouve, plus "profondément égalitaire" que la limitation par le fric...

Ha ha, ne pas se relire, c'est mal...:D

Parce que la  mesure sera profondément inégalitaire ; dans notre monde financiarisé, les puissants auront toujours la liberté de circuler sans restriction.  "

Ce qui ne répond en rien à la question: en quoi cette liberté de circuler rapidement partout est-elle si importante? Pourquoi serait-elle plus importante que les enjeux climatiques?


J'insiste sur le rapidement, il n'est pas question de restreindre la liberté de circuler, mais la possibilité de le faire dans un véhicule individuel à 130km/h.


On a compris que les riches ont plus. C'est déjà le cas, ça le sera toujours demain.

On a compris que les riches ont plus. C'est déjà le cas, ça le sera toujours demain. 


C'est pourtant bien le problème central. Une épine dans le pied de l'écologie, la vraie.

Sinon, je n'ai jamais évoqué un droit ou une liberté de circuler rapidement. Vous avez dû confondre avec un autre Asinaute.

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Dans ce monde de riches, comme celui qui parle autrement. Tous les milieux ont leur bronco.

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J'ajoute, un peu perfide, que les lois inégalitaire sont souvent votées et/ou louées par celles et ceux qui n'auront jamais à les subir.

"La restriction de la consommation sera portée forcément par un système politique autoritaire."


pas sûr. possible, mais les jeux ne sont pas faits. 


primo, je suppose que vous ne confondez pas "certaines choses sont interdites par la loi" et "le système politique est autoritaire". à moins d'être un anarchiste radical, ce qui ne me semble pas être le cas pour vous. Pour moi non plus, j'ai peur de rien je serais plutôt anarcho-légaliste :D

actuellement, les restrictions de consommation existent, massivement, et sont portées par un système dit libéral, je dirais ploutocratique, qui a du mal à gérer cette contradiction structurelle : il a besoin de la consommation de masse pour se maintenir, voire de la massifaction de certaines consommations (avion, tourisme...), mais en même temps l'existence même d'une élite du fric suppose que le luxe existe, que tout ne soit pas accessible à tous. Vive le tourisme interplanétaire ! Et en même temps, ils ne sont pas complètement idiots, même dans la dénégation des dangers (climatique et autres),

ils se rendent bien compte que leur confort dépend un peu du fait que la masse reste (devienne), de gré ou de force, vertueuse. 

donc, ils sont un peu emmerdés, et leurs contradictions internes s'expriment (toujours sur fond de "surtout gênons pas le profit") et amusent la galerie. 


en tout cas, pour le moment, ça semble suffire : on n'en est pas encore au totalitarisme. 


secundo, un régime démocratique pourrait tout à fait, démocratiquement, instaurer des mesures de limitation de la consommation — mais ce, à la condition expresse qu'elles soient inscrites dans une démarche de justice sociale, construite pour ne pas défavoriser les plus pauvres. Il y a actuellement dans beaucoup de domaines (l'eau, le train, l'électricité) des propositions et des expériences de gratuité pour une consommation "de base", et de limitation par le prix au dessus de ce plafond. Un plafond de consommation pourrait y être associé, sans qu'il y ait besoin de l'armée pour le faire respecter, si des consensus se construisent sur ces besoins de base. ça n'est pas infaisable. 


tertio, il y a d'autres moyens que les interdits pour restreindre certaines consommations. l'alternative transports en commun, bien sûr, et nombre de démarches d'aménagement du territoire, pour ce qui est de la bagnole. Je ne vais pas dérouler tous les exemples, mais enfin l'incitation et la facilitation sont des leviers souvent bien plus efficaces que l'interdiction pour faire évoluer les pratiques. 


bref. pourquoi perdre son temps à défendre carlos, alors qu'il est si urgent d'inventer des politiques capable de garantir et l'écologie, et la démocratie ?






J'ai un vrai désaccord avec vous sur le rapport des élites avec le danger de leur propre existence, conséquence de leurs actes. Jamais la finance ne effacera devant le risque d'un fin de toute chose.

La geste néo-libérale porte en elle la destruction consciente d'un monde pour en rebâtir un autre sur ses cendres. Macron l'appelle l'ancien monde. Il parle d'us et coutume, cela n'atteint pas l'intégrité de la planète, tout va bien.  

En 1776, on faisait le reproche à Turgot de tuer un monde en supprimant les corporations. Lui répondait "bien sur", il ne s'en cachait pas. Les yeux tournés vers la "révolution" industrielle anglaise tout juste  naissante, Turgot théorisait une refonte violente et salvatrice de l'économie. Les artisans souffriraient de la dérégulation, cela ne toucherait pas à l'intégrité de la planète. Tout allait bien.

Les industriels héros de Turgot eux salopaient la planète avec leurs industries. J'ai lu beaucoup de romans et un ou deux livres d'histoire qui m'ont appris que beaucoup avaient parfaitement conscience du mal infligé, mais leur réponse était: après moi le déluge.
On touche là à l'essence même de la mondialisation de notre époque.  

Après eux le déluge, disaient-les patrons pollueurs il y a deux siècles, pour le peuple et pour leurs descendants qui souhaitaient descendre dans les entrailles de leur maison souterraine, dans le sol néo-zélandais, en prévision d'une apocalypse provoquées par leurs industries. Pas de bol, la pratique est désormais interdite par le nouveau gouvernement de gauche. Infime victoire.

Le confort des puissants s'efface devant leur soif de pouvoir. Je ne suis pas optimiste comme vous l’êtes, car eux sont des nihilistes.

bah, m'est avis qu'il y a de tout... certains sont pas si vieux, d'autres peuvent s'inquiéter pour leurs petits enfants (pas les vôtre, les leurs), d'autres s'en tamponnent... où attendent avec impatience que les terres du nord s'offrent à l'exploitation. 


donc, en effet : ce n'est pas d'eux (les carlos) qu'il faut attendre une conscience écologique. au mieux (?) elle leur sert de prétexte. Mais enfin, ça leur plait pas que Venise soit bouzillée par les paquebots.



On verra bien, quoi.

A propos de votre secundo, nous souhaitons tout cela, bien évidemment. C'est un idéal démocratique pur.

Dans le tertio, vous parlez d'une France que Macron à la quelle Macron and Co refusent de contribuer. L"Etat se désengage de tout. Les services publics sont des machines enrhumées qui causent la colère des usagers. On n'est pas rendu.
On l'est d'autant moins que souvent, ces usagers excédés déclarent haut et fort que la privatisation des services publics sera une juste punition. La classe moyenne éduquée ne l'est vraiment plus beaucoup.

par chez moi je n'entends pas beaucoup réclamer des privatisations... certes, les urgences de l'hôpital le plus proche sont désormais fermées la nuit, ce qui fout tout le monde en colère, mais le médecin de ville est aux abonnés absents lui aussi, et depuis longtemps. quant à la privatisation du téléphone, faut voir le niveau de service auquel on a droit. ici, les "usagers excédés" déclarent plutôt qu'ils en ont marre des technocrates et des politiques incompétents et/ou corrompus, et du mauvais usage qu'on fait de leurs impôts. et qu'ils veulent des services publics. 


faut pas croire les micros-trottoirs

Vous avez sûrement raison. Je pense que la presse sélectionne ses réponses selon leur degré de libéralisme. Exemple. Grève des bus, mieux vaut conserver les "prises d'otages" à l"antenne.

Au moins votre témoignage est rassurant.

Il y a une phrase citée dans l'article et qui est pour moi très intéressante 

"Il faut aussi mesurer l’empreinte carbone du puits à la roue en prenant en compte l’ensemble du cycle de vie d’une voiture, de la façon d’extraire les matières premières à la fabrication des batteries des voitures électrifiées et au recyclage. Il faut une analyse d’ensemble " oui parce qu'aujourd'hui nous ne sommes pas sur que le tout électrique soit si écologique que ça et pas sur que le méchant diesel soit réellement plus polluant que l'essence donc ne pas réduire la pensée de Tavares à 2-3 phrases sorties de leur contexte global

Dans 10 ans, ou avant, on nous demandera de mettre à la casse nos hybrides et nos électriques. On se sera aperçu que, horreur, elles polluaient terriblement. On vient de nous faire le coup pour le diesel, non? 


Perso, je garde obstinément ma vieille bagnole, dont je suis persuadée que, si comme vous le suggérez, on faisait un calcul d'ensemble, on s'apercevrait que c'est elle la plus économe de tout. 


Mais Tavares ne plaide pas contre les voitures en général, et surtout pas pour garder ses vieilles voitures.

«Je suis sûr que quasiment aucun des contempteurs de Tavares limite sa consommation par conviction écologique (avion, plastique, distance des vacances, etc.)»


Ah ben si vous êtes sûr.


Je n'ai pas de voiture, et pas l'intention d'en acquérir une un jour (je suis par contre usager parfois). J'ai passé mes vacances cet été chez moi, ballades dans ma région avec mes jambes. Mon appartement était équipé d'un congélateur que j'ai débranché. Je tente d'acheter ma nourriture le plus possible local, parfois je craque. Je chauffe peu en hiver, je met plutôt un pull. Je ne suis pas parfait loin s'en faut, certains de mes comportements ne sont pas idéaux. Et surtout, on ne doit pas se limiter à ce genre d'initiatives personelles. Je suis le premier à applaudir une législation qui limiterait les usages pour tous, moi y compris.

Cécile, vous et moi, on est déjà trois.

On approche le groupuscule :)

J'ai fait un procès d'intention à tout le forum, en fait, ha ha, parce que j'en avais assez. C'était dimanche, mais je ne regratte pas.

Je suis comme vous sur es gestes écologiques, mais dieu merci, pas de législation sur le sujet. Pas comme ça tout du moins, des textes qui régissent le quotidien. C'est exactement ce que fait Pekin sur sa population. 

Devant le tropisme de nos élite pour le contrôle social (les avez-vous entendu une fois parler "la dictature chinoise", ne plaçons pas l'écologie avant la démocratie, avant la raison.

mais des textes, il y en a déjà beaucoup, par exemple pour les logements... les traités commerciaux aussi, "régissent le quotidien", oui, les amendements proposés par Ruffin pour la loi mobilité "regissent le quotidien", et pas essentiellement en réduisant les libertés du plus grand nombre...


et il y en aura d'autres, forcément, tôt ou tard. Parce qu'il y a des comportements qu'il faut bien, à un moment, interdire, et sanctionner, parce qu'ils sont nuisibles. Je ne crois pas que la démocratie ce soit le droit pour tous de faire n'importe quoi.

En effet la démocratie n'a rien à voir avec tout cela. La démocratie ce n'est pas le droit pour chacun de faire ce qu'il veut, mais le droit pour tous de se donner des droits et des limites, en commun.


Et puis bon, la démocratie existait avant la voiture, et elle pourra toujours exister après.

Merci pour ce rappel des bases théoriques. Mais en vrai...

Le soucis, c'est que ces restrictions devant des comportements nuisibles ne d'appliqueront pas tous. Il y aura des privilégiés. Encore une fois, vous parlez comme si nous étions tous égaux. Vous décrivez un monde parallèle.
Les lois et les sanctions au non de l'écologie ne seront que des Loi El-Khomri vertes, des CICE chlorophylles, visant toujours les classes les plus basses.
Tant que l'on ne changera pas de paradigme économique, écologie sera le cache-sexe de la mondialisation.

"Je suis sûr que quasiment aucun des contempteurs de Tavares limite sa consommation par conviction écologique (avion, plastique, distance des vacances, etc.)" 


Perdu, nous sommes plusieurs à le faire effectivement de façon générale, et beaucoup à le faire au moins de façon ponctuelle. Et ça augmente. 


On est par contre à peu près certains que Tavares n'en fait pas partie.

J'ai perdu mon procès d'intention alors.

Condamné à remplacé mes tours de circuit à Dreux par Forza 7 sur X-BOX....

ok, Tavarex s'oppose à la marche forcée vers la bagnole tout électrique, qui est certainement une grosse connerie. Mais il le fait dans un discours, sur un ton qui peut légitimement agacer même si on est d'accord avec ça. Je passe sur le chantage à l'emploi, comme s'il allait hésiter à supprimer des emplois, de toute façon, dans une conjoncture qui, de toute façon, n'est guère favorable à l'automobile. 


mais franchement, essayer de nous faire pleurer sur les restrictions de voyages, et les contrôles sur les saloperies de l'agroalimentaire... il y en en France 40% des gens, plus d'un quart des gosses qui ne partent jamais en vacances. ça l'a jamais fait pleurer, je pense, ni ça n'a infléchi sa politique commerciale ou salariale. 

alors oui, les pas trop pauvres peuvent se laisser séduire, trembler de trouille à l'idée de plus pouvoir faire 100 bornes pour aller se reposer, mais c'est de la manipulation de bas étage. Entre pouvoir, ou pas, partir une semaine dans un autre coin de france, ou se payer des séjours à quelques heures d'avion dès qu'on a un peu de RTT à prendre, il y a une marge...

"c'est de la manipulation de bas étage"


Bien résumé, merci. 


Beaucoup de discours de ces messieurs qu'on nomme grands sont dans cette catégorie, invisibiliser les vraiment pauvres, titiller ceux qui ont encore les moyens d'une vie pas trop contrainte en leur faisant "miroiter" la crainte de perdre le peu qui leur reste, flatter ceux qui ont encore beaucoup en les légitimant, et invisibiliser, en miroir aux précaires, ceux qui sont gavés de fric et se déplacent, dès qu'ils le peuvent, en jet privé. 


Dommage, ya encore des endroits qui manquent d'aéroport, mais ya aussi l'hélico, Johnny Halliday n'avait pas hésité à poser le sien dans une prairie près de Bollène il y a une quinzaine d'années, et j'imagine que ce n'était pas exceptionnel.

Tiens, quand je parlais d'hélico... collision avec l'article de Justine sur Chauprade et ses liens avec les "pilotes innocents" d'Air Cocaïne"


"L’élu a également loué un hélicoptère à son nom, qui a servi à faire diversion alors que les deux hommes quittaient l’île par les mers.

"titiller ceux qui ont encore les moyens d'une vie pas trop contrainte en leur faisant "miroiter" la crainte de perdre le peu qui leur reste, "


Vous avez déduit cela de ces propos. Là j'avoue... que c'est, euh, surprenant. Mais bon, admettons. Mais dans ce cas, quel serait le but (forcément commercial) d'un tel plan ?  

Par exemple: vous ne pouvez prendre l'avion qu'environ une fois tous les deux ans pour aller voir votre fils à la Réunion. Horreur, ya des écolos-dictateurs qui vont vous empêcher d'aller voir votre fils et vos petits enfants. 


Ben non, le but n'est pas du tout commercial. Il est de propagande.



Il est clair que les réunion à la Réunion vont devenir compliquées avec le temps.

On trouvera peu être là de quoi utiliser les immenses paquebots que Saint Nazaire a construit, vu que leur usage futur pour le tourisme me parais compromie. Mais avec beaucoup moins d'avion on reprendra les transatlantiques et autres.

(Oui, je répond serieusement à une blague) :)

Des gros machins très polluants en plus. 

D'où le côté compromi d'un usage purement récréatif. Mais ça reste la méthode la moins consomatrice et poluante de maintenir une liason gouadeloupe/réunion - métropole pour des humains.

"ok, Tavarex s'oppose à la marche forcée vers la bagnole tout électrique, qui est certainement une grosse connerie " 
Mazel tov ! :D



(J'aime bien Tavarex. Conan le Barbare, Tavarex le Bagnolard ! Je plaisante)

oui, moi aussi j'ai trouvé pas mal (de toute façon je pouvais pas corriger)

"essayer de nous faire pleurer sur les restrictions de voyages(...) . il y en en France 40% des gens, plus d'un quart des gosses qui ne partent jamais en vacances.  

J'avoue ne pas avoir saisi votre raisonnement.

je veux dire, certains ne s'en rendent pas compte, mais ces interrogations sur d'éventuelles restrictions de trajets ne toucheraient que des gens qui sont déjà pas mal privilégiés... pour les autres, ces débats sont un peu lunaires. (de même que ceux sur les retraites —aïe, je vais pas plaire— pour tous ceux (des femmes surtout) qui de toute façon points pas points tourneront autour de 800 balles.)


Je pense que nos élites de dans 20 ans ne verraient pas d'un mauvais œil que la mobilité soit réduite à petit cercle de privilégiés. Au nom de l'écologie, bien sûr.

Du coup, ça amène à se poser la question que mouvement porté par Greta Thunberg qui demande des actions fortes ne pose pas : sous quelle gouvernance mènera t-on la terre vers davantage d'écologie ? Une démocratie ou une structure totalitaire "pour le bien de tous" ?

Doit-on placer la dépollution de la terre avant la démocratie ? Personnellement, c'est non. Parce qu'il s'agira de bien être pour une minorité.

Là vous tomber dans le complotisme absurde.


Les élites ne veulent pas la réduire, parce que cela réduirait leur compte en banque. La mobilité est un facteur déterminant de l'économie: marchandises, disponibilité de la main-d'oeuvre, tourisme, etc. Et vous pensez sérieusement qu'ils souhaitent renoncer à cela pour le plaisir de pouvoir le faire et nous pas?


«Parce qu'il s'agira de bien être pour une minorité.»

Réduire la pollution c'est un bien être pour une minorité?

"Réduire la pollution c'est un bien être pour une minorité? "


C'est en tout cas la vision d'Hidalgo avec ses Berges de Seine pietonisées. Ça donne une vision assez claire de ce que les élites pourraient nous concocter à l'avenir.

Ce n'est pas bien de mettre le mot complot dans votre réponse. Au-delà des dizaines de sens qu'on lui donne, ce mot a juste pour but de décrédibiliser l'interlocuteur. Restons courtois. 

L'écologie n'est pas évitable, rien que pour l'épuisement des ressources. Ce qui fait que le choix n'est pas là. Il est entre maintenir le niveau actuel des inégalité et maintenir le droit de chacun à acheter ce qu'il peu, ou maintenir ou prolonger la démocratie, ce qui contrain à une société suffisament acceptable démocratiquement, donc beaucoup plus égalitaire et avec un usage de la mobilité exeptionnel pour cette égalité ou pour des usages socialement utiles.

Mais on est bien d'accord.
En revanche, je ne crois pas qu'un seul politique au pouvoir en ce moment a envie d'aller dans la seconde voie que vous décrivez ; elle ne lui rapporte rien.


Disont que renforcer le service puplique du transport, ainsi que les autres (ambulance...) et réouvrir les gares est un point étape. Et là vous avez toute la gauche (donc pas le PS) de l'aile gauche des écolos au NPA.

"qui est certainement une grosse connerie. " Le tout nucléaire est surtout un moyen pour un pays de tenir sa population par les valseuses, bien d'avantage qu'avec le pétrole. Déjà qu'on est à couper l'électricité de ceux qui n'ont pas réglé la facture, imaginez la suite quand se déplacer dépendra de celui qui a le doit sur le transfo.
Jusqu'à l'explosion finale, bien sûr.

Mais non, c'est capitaine d’industrie qui le dit, alors...

t'inquiète, les pétroliers vont réagir...

Personnellement les propos de Tavares ne m'agacent pas, ils m'indiffèrent. La seule chose qui m'agace c'est de leur donner de l'importance.


Il ne fait que jouer sa partition, il est grassement payé pour, je ne lui en tient pas rigueur. Dans le cadre de la transition vers l'électrique, il y a ceux qui ont massivement investit comme VW (qui cherchent la rédemption aussi) et qui se frottent les mains à l'idéé de changement de législation, et ceux qui ont le moins investit en Europe, PSA, et qui ont gros à y perdre. Et oh, tiens, ce discours vient justement de son patron!


Sur la pertinence du tout-électrique, je suis le premier critique, mais Tavares ne critique pas seulement cela, mais aussi la perspective d'une diminution de la consommation. Moins de voitures, surtout pas!


Ce qui est étonnant, c'est que penser que l'avis des personnes à ce genre de position pourrait avoir quelque chose de pertinent.

On voit la pertinence où on veut, vous savez.

Surtout pas moins de voiture, dit Tavares. Mais ça pose question, en effet. Si moins de voiture, qui les conduira ? Les plus riche ? Les plus méritants ? Comment le déterminera-ton ? A la chinoise comme Pékin le pratique actuellement avec les restriction de mobilité ? A coup sûr.

Réfléchir sur l'accès à la mobilité, c'est se poser des questions sur le cadre politique qui le décidera. C'est une question démocratique. Peu me chaut que ce soit un capitaliste qui lance l'alerte. La morale et la vertu n'ont pas grand-chose à voir dans l'affaire.


Le problème est que vous confondez le problème. Les plus riches auront toujours accès à plus, c'est le principe et la définition de la richesse. Et c'est déjà le cas, les plus aisés se déplacent plus souvent et plus loin que les classes pauvres et moyennes. La réduction des inégalités est un sujet important, mais c'est un autre sujet.


Ajoutons à cela que les défis écologique ne sont pas une problématique locale, mais mondiale. Et qu'au niveau mondial sur la mobilité, les riches et les élites, c'est vous et moi. Question soutenabilité c'est à nous de nous rapprocher de leurs usages plutôt que le contraire.

Je voudrais faire une distinction entre les décideurs (le pouvoir), les riches et vous. Je pense que les premiers se serviront du prétexte de l'écologie pour maintenir à flot les seconds au détriment des troisièmes.

Je pense qu'au niveau des décideurs, personne n'est écologiste. Personne ne pense de véritable politique écologiste. C'est exactement ce que dénonce Greta Thunberg quand elle demande moins de flatterie et davantage d'actes. Et elle a bien raison. On se souviendra de ce jour funeste ou les députés qui l'invite à l'Assemblée votent ensuite pour le CETA.


ben, aujourd'hui c'est les plus riches. Pourquoi ça changerait ? Le cercle des trop-pauvres-pour-avoir-sa-bagnole-ET-de-l'essence va s'élargir, mais, vous avez l'air de l'ignorer, il existe déjà !!!

et je ne parle que de la france bien sûr...

Non je ne pense pas. Il sera toujours possible d'acheter une voiture à 3000 euros. De plus en plus de garages passent à l'occasion à très petit prix (sans parler du bon coin). Beaucoup de mécaniciens se mettent en auto-entrepreneurs pour travailler chez eux et amener une Peugeot des années 90 au passage réussi du contrôle technique.

Les restrictions actuelles sont la complexité et le prix du permis et les interdictions dans certaines villes selon la date de la carte grise.

Les restrictions futures seront peut-être d'interdire les véhicules de plus de 10 ans à partir de 2025. C'était une proposition d'un député EELV en 2017.

"est plus proche du climato-scepticisme d'un Tavares"


Vous avez voulu dire "climato-négationniste", non Daniel ?

et sinon, c'est obligé maintenant de s'appeler Carlos pour devenir un big patron de l'industrie automobile ? C'est pour avoir l'air bisou bisou ?

Allez, une petite phrase: "L'indignation conclut à la raison de ses propres raisons et triomphe sans débat des autres raisons possibles que l'on pourrait lui opposer." Laurent de Sutter

Et la sur la pensée unique du "coup de pouce au diesel", on l'apas trop entendu dites donc...

Dommage que ces propos sur Ishmael ne fassent part que du négatif (les propos de l'homme conquérant) et occulte complètement tout ce que le gorille Ishmael propose. Et cela ne donne pas envie de lire ce livre alors qu'il est formidable, à mon point du vue, et revisite notre façon d'appréhender le monde. Dommage !!

La "pensée multiple" du PDG de PSA peut-elle m'expliquer pourquoi on peut se procurer un aller Paris Stockholm à 21 euros alors qu'il faudra tabler sur plusieurs centaines d'euro pour faire ce voyage en train + ferry

pourquoi un Strasbourg Paris en train coûte une fortune et pourquoi les jeunes sont obligés de s'en remettre à la version bus totalement déglinguée au niveau des horaires et du confort qui remet les temps de transport comparables à ceux que connurent Louis XVI avant d'atteindre Varennes ou Guy de Maupassant quand il se déplaçait dans le Calvados en diligence ou Stevenson dans les Cévennes avec son âne


Comme dit Cultive toujours son jardin plus bas, ce monsieur de PSA ne le sait pas mais il y a longtemps que la plupart d'entre nous avons changé notre "mode de vie", parfois par choix et conviction, d'autre fois par obligation financière... et parfois les deux


Maintenant, je viens de tomber sur une nouvelle dans un de ces journaux papiers bouche trou chez les dentistes ou autres salles d'attente : une ferme de produits laitiers Alsacienne vient d'être fermée pour des raisons sanitaires. C'est pas à la ferme Nestlé au nom champêtre de Pâturages à qui ça arrivera

Dans "La machine à Schtroumpfer le temps", le contrôle météorologique total devient un enjeu pour des groupes d'intérêts antagonistes, donc à la fois une source de conflit et une responsabilité dévoyable. Ce qui me laisse penser que la maîtrise humaine de la nature, en terme de climat comme en terme de génétique (bébés à la carte) est moins une solution utopique qu'une potentielle explosion de problèmes autrement pervers. Ce qui n'est pas nécessairement le sentiment de Delporte et Culliford, qui eux, à la fin de leur récit, semblent se distancer de toute morale qu'on serait tenté d'en retirer.


Ah bin oui bin j'ai les références que j'ai.




Comment à la lecture de cet article comprendre cette image insérée dans un billet de fin février de cette année ?


Le secteur automobile en France, c'est 440 000 emplois à temps plein .


Près de 85% des foyers Français possèdent une voiture . 


Dans la tranche d'âge des ménages les plus jeunes , les 16-24 ans  ils sont 77% à posséder une voiture .


On sait que le changement passe par les plus jeunes, or depuis les années 68 le changement pour eux s'est exprimé par des études plus longues et la possession d'une voiture ...


Certes, à  Paris la situation est  bien différente : seuls 37% des  foyers possèdent une voiture . 


Comment penser l'avenir de la voiture ou l'après voiture sans laisser en chemin ceux qui en vivent ?







copier/coller de la partie accessible de l'article, en gras et souligné les phrases citées dans la chronique de Monsieur Schneidermann





Carlos Tavares, président de PSA, pose la question au salon de Francfort : "Jusqu’à quand les citoyens européens se laisseront-ils dicter par la pensée unique ce qui est bien ou mal ?". En particulier en matière d’empreinte carbone. Un cri d’alarme alors que l’automobile s’apprête à vivre dix ans "chahutés". 


Carlos Tavares n’y va jamais de main morte. Le président de PSA a fustigé mardi au salon de Francfort la "pensée unique" en matière d’empreinte carbone. "Jusqu’à quand les citoyens européens se laisseront-ils dicter par la pensée unique ce qui est bien ou mal ?".  Le risque est "de ne plus pouvoir passer ses vacances au-delà d’un rayon de cent kilomètres",  ironisait le dirigeant, qui préside également l’ACEA (Association des constructeurs européens d’automobiles). Lors d’une réunion avec la presse française durant la première journée du salon automobile allemand, il a souligné que l’ "ensemble des modes de vie (allaient) être impactés. Ca a commencé par l’automobile, maintenant ça touche l’aérien. Et ça va continuer avec l’empreinte carbone sur les divers produits, les aliments, les loisirs".  



Carlos Tavares a du coup souligné qu’il y avait une "question fondamentale", celle de "l’accessibilité à la liberté de mouvement". Il en a profité pour enfoncer le clou en matière d’automobile, assurant qu’on entrait "dans une période extrêmement chahutée de dix ans au moins". Car les constructeurs devront, en 2021, afficher ainsi 91 grammes de CO2 au kilomètre en moyenne pour leurs gammes de véhicules (contre 112 en France l’an passé). Avec de fortes amendes à la clé en cas de dépassement. Le BCG évoquait récemment dans une étude jusqu’à un milliard d’euros de pénalités possibles pour un constructeur qui ne respecterait par le plafond de 2021 (calculé sur les résultats des ventes en 2020). Et Bruxelles a décidé d’une nouvelle baisse de 37% des émissions de gaz à effets de serre en Europe de 2021 à 2030. Une pression maximale.



Dès 2020, "l’exclusion du marché des voitures les moins performantes en CO2 va se traduire par des arrêts d’usines, tous les constructeurs européens y réfléchissent", avait déjà averti Carlos Tavares début mars, au salon de Genève. Il s’en était alors carrément pris à l’ "amateurisme" des décisions politiques bruxelloises ! Carlos Tavares déplore que même si la pression sur le CO2 gagne tous les secteurs, l’automobile reste plus touchée que les autres secteurs d’activité. "J’ai discuté avec un haut responsable de l’industrie de l’énergie. Or, j’ai l’impression qu’on ne leur demande pas la même pente de progrès qu’à l’automobile", s’est-il insurgé à Francfort. En outre, il ne s’agit pas seulement de mesurer les rejets de CO2 à l’instant T. "Il faut aussi mesurer l’empreinte carbone du puits à la roue en prenant en compte l’ensemble du cycle de vie d’une voiture, de la façon d’extraire les matières premières à la fabrication des batteries des voitures électrifiées et au recyclage. Il faut une analyse d’ensemble". 



Une chronique qui se fait sur la base d'un tiers d'un article incomplet ça ressemble à du foutage de gueule

En argot, un patron est un " singe ".


Ishmael  Tavares est donc un grand " singe ", qui dans 20 ans, aura, sans doute, un avenir limité ....

...

Le grand singe  a une  chance de ne pas connaître le déluge, qu'il laissera, après lui ....

Je devrais clarifier un peu.


Il n'y a aucune équation dans laquelle "notre mode de vie" ne sera pas largement impacté. AUCUNE.


Même dans leurs fantasmes les plus fous qui consisteraient à jouer à Thanos et à exterminer 90 à 95% de l'humanité, "nos modes de vies" ne pourraient pas être préservés.


Nous ne pouvons "partir en vacances à plus de 100km" que parce qu'il y a des centaines de millions d'esclaves à l'autre bout de la planète qui produisent le nécessaire pour assembler les différents véhicules permettant les "déplacements de plus de 100km". Et je ne parle même pas des ressources fossiles qui ont mis des centaines de millions d'années à se former et qui sont tellement raréfiées qu'on en est à littéralement racler le fond de la casserole pour en récupérer les rares miettes restantes.


"Notre mode de vie" VA changer. La question c'est de savoir si on l'anticipe pour que ça se passe sans douleur (contrairement à ce que le capital prétend, c'est possible). Ou si on se contente de se positionner en mode "bat les couilles" en attendant que la crises successives nous tombent sur le coin de la gueule. Auquel cas il sera trop tard pour ne pas sévèrement morfler.

Et que fallait-il attendre d'autre du pédégé d'un grand groupe automobile ?


Rien d'autre. 

Il est simplement en train de changer de stratégie marquetingue pour pouvoir continuer à générer du cash, comme ils disent.

Il ne faut pas ridiculiser Carlos Tavares.


Il ne défend pas une  liberté sacrée de consommer, mais s'interroge plutôt sur qui pourra encore le faire et comment dans un avenir proche. Le placer dans le camp des anti-Greta est une facilité intellectuelle et, à l'évidence, une belle méconnaissance du monde de l'automobile, Daniel.

Les propos, les opinions de Tavares sur l'avenir de l'automobile sont avant tout une critique de la vaine politique de la France et de l'UE en matière de lutte contre le CO2. Les véhicules légers neufs doivent réduire leurs émissions de CO2 de 40 % d'ici à 2030 et en 2040, tous les véhicules devront être électriques. Tavares déplore une vision totalitaire de la chose ; le tout électrique qui va faire exploser le nombre de centrales nucléaires et peut-être faire exploser la planète. Il existe des solutions hybrides sur lesquelles les constructeurs automobiles travaillent : hydrogène + électrique + thermique, pour faire simple. Mais ces solutions  raisonnées sont considérées comme pas vendeuses par les politiques qui leur préfèrent un message simple, martelé comme un tir de LBD : tout électrique et pis c'est tout.

Tavares a le courage de raconter tout cela. On peut y voir de la stratégie commerciale, notamment quand lui et d'autres expliquent qu'en 2030, les voitures à très faible émission de C02 seront inaccessible au commun des mortels, mais au-delà des motivations, ça mérite réflexion. La mobilité sera-t-elle un truc de riche qui risquera de faire péter la planète ?



Ps.  Il est a noter que c'est dans le monde automobile, notamment dans sa presse spécialisée, Auto Plus, Caradisiac, entre autres... que l'on peut encore trouver des critiques constructives de la dérive autoritaire des politiques en matière de sécurité routière et publique.

"l’ensemble des modes de vie vont être impactés. Ca a commencé par l’automobile, maintenant ça touche l’aérien. Et ça va continuer avec l’empreinte carbone sur les divers produits, les aliments, les loisirs."


On avait bien compris, on a même commencé. C'est probablement ça qui l'inquiète, de voir que, même si c'est encore très marginal, les gens qui comprennent qu'on peut passer d'excellentes "vacances" près de chez soi, voire même chez soi, qu'on n'a pas obligatoirement besoin de voiture pour aller bosser, qu'on se porte mieux en mangeant des trucs qui ont poussé près de chez nous et sans saloperies chimiques, ces gens-là sont de plus en plus nombreux et font même des émules. 


La vérité sort de la bouche des capitalistes, maintenant??? 


Au fait? C'est quoi, ces fameux SUV dont on nous accable les oreilles? Il paraît qu'il y en aurait de plus en plus? Ça coûte combien, ce genre de monstre? Ya des gilets jaunes vendus avec? Hélas, PSA et les autres ont encore de beaux jours devant eux, ils gardent une clientèle fidèle parmi ceux qui ont un max de fric pour acheter de la frime inutile voire nuisible. 


Ce n'est donc qu'un contre-feu, pas une vérité, qu'il exprime, le mec de PSA. Je me disais aussi...

« Les cons, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît. »

merci pour cette idée de lecture ! je vais me pencher dessus; j'apprends que ça fait parti d'une trilogie.... et que ce bouquin a inspiré 2 bons groupes de rock : Pearl Jam et Animals as leaders.  

Amateur de ces groupes j'étais passé à coté de l'inspiration originelle .

Merci encore

Je ne sais pas si c'est du climato-scepticisme. Je n'ai pas envie de m'infliger la totalité de l'interview, mais dans cette citation Tavares fait le lien entre la lutte contre le changement climatique et la nécessité de changer radicalement nos modes de vie. C'est bien plus que la majorité des personnalités politique ! Lui prend juste le parti de ne pas changer. Après moi le déluge ! 

Ça se défend. Surtout quand on réfléchit à très court terme comme la majorité des dirigeants de grandes entreprises. Le cours de la bourse avant tout ! (Par contre faut pas leur demander leur vision du monde dans 50 ans, parce que ça ressemblera probablement au scénario de The Handmaid's Tale…)

en effet, excellent bouquin!

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