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Le patron de PSA contre la "pensée unique" de l'empreinte carbone

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Je devrais clarifier un peu.


Il n'y a aucune équation dans laquelle "notre mode de vie" ne sera pas largement impacté. AUCUNE.


Même dans leurs fantasmes les plus fous qui consisteraient à jouer à Thanos et à exterminer 90 à 95% de l'humanité, "nos mode(...)

"l’ensemble des modes de vie vont être impactés. Ca a commencé par l’automobile, maintenant ça touche l’aérien. Et ça va continuer avec l’empreinte carbone sur les divers produits, les aliments, les loisirs."


On avait bien compris, on a même commencé.(...)

comment comment, "notre mode de vie va changer" ??? et à quoi ça sert alors qu'on ait un commissaire à la protection de notre mode de vie européen ???

Derniers commentaires

Parenthèse : Oh j'aime tant cette pirouette rhétorique. "Pensée unique". Catastrophe climatique ? Pfeuh, les scientifiques ne sont même pas d'accord là-dessus. Ah si, ils sont d'accord ? Pfeuh, c'est la pensée unique.


Analogue aux petits justificatifs idéologiques à deux directions, du genre "hah, justement, tu répètes ce que tout le monde croit et ce que tous les médias racontent" quand on veut défendre du minoritaire, et "mais pourtant tout le monde sait bien que", quand on veut défendre du majoritaire.


Et ces petites phrases marchent du tonnerre, mettent également sur la défensive pour une caractéristique ou pour son contraire, "majorité intrinsèquement suspecte" ou "minorité intrinsèquement suspecte". Efficace comme un slogan publicitaire. "Nouveau !", "Traditionnel !", "Naturel !", "Technologie de pointe !", youpi à tous les étages ! 

Je viens de lire un mot amusant dans les commentaire du dernier édito de Daniel : sournoiser.

Une asinaute estime que l'on a sournoisé des propos.

Je prend : dans notre période ou s'indigner est le must, mieux vaux sournoiser les propos de Tavares que de tenter de les comprendre au-delà de ce qu'il représente, d'où il parle.

Ecouter le message, pas le messager.

Sournoiser, c'est bath, c'est très anglais comme approche, du style "arrête de me prendre pour un bébé" devient "stop babying me".

Une information qui est apparue discrètement dans les médias la semaine dernière :

les motos et scooters, beaucoup plus polluants que les voitures.


Je n’ai vu que deux articles. Et ce billet de blog.


En terme de pollution locale, les possesseurs de deux roues motorisés sont les absents des débats. Ils ont l’autorisation de polluer l’air, de faire du bruit et de rouler ou se garer n’importe où gratuitement. C’est open-bar, comme l’avait écrit Olivier Razemon lors du «débat» récent sur les trottinettes.


Mon observation personnelle : ce mode de déplacement se développe énormément (avec les livraisons à domicile en partie). Mais c’est à vérifier.

J'essaie de comprendre les réactions outrées de Daniel, des Asinautes et de plein d'autres face aux propos de Tavares qui remet en cause l'avenir tout électrique (entre autre choses dites). Mais je n'avance pas.

Et puis je lis cet article paru vendredi dans Libération : "L’industrie auto peine à passer à l’électrique". Dans lequel on parle tout sauf du bien fondé de passer au tout électrique. Ça semble totalement acquis par la totalité des médias ; é-lec-tri-que. Car Libération n'est pas une exception dans l'esprit moutonnier. Dans son article, ça cause manque d'incitation financière, problème de prise électrique, mais jamais de conséquence nucléaire à long terme. Donc, quand Tavares met les pieds dans le plat en parlant de solutions hybrides qui abaissent l’électrique au rang carburant comme un autre, ça heurte les consciences sûres de leur fait.

Ok, compris.

J'ajoute, pour enfoncer Liberation, que si parfois le quotidien ose écrire que la mondialisation est responsable du désastre écologique, le quotidien sait annuler les effets d'une telle prise de conscience (tardive). Il faut lire leur interview de Piketty, leur frayeur lorsque celui-ci propose le retour à de vraies taxations de la finance. Lisez les questions de Sonya Faure ("Un «héritage pour tous», un peu démagogique, non ?", "Mais ça ne s’est jamais vu de remettre en question la propriété comme vous le suggérez…", "Vous soutenez ainsi que nous sommes à nouveau dans un mythe égalitaire aujourd’hui, particulièrement en France…"). Je m'étonne toujours à ne pas comprendre pourquoi je lis cela dans Libération et pas dans les Échos.
C'est du niveau des cris outrés de Salamé et Demorand sur France Inter* (franchement, Piketty, je ne sais pas comment il fait pour garder son calme. Bravo).

Les grands médias sont perdus ou bien ils ne réfléchissent pas, et ça influt sur leurs lecteur.trice.s

Du coup, je comprends mieux pour Tavares agace. Certitudes et confusions des "sachants", tout est lié. CA s'indigne, mais ça ne cherche pas à comprendre ce que ça entend du fait même du lieu où le bonhomme parle.
Un complot mondial, mon capitaine ? Même pas, juste la fin d'un monde.

*Signe d'un essoufflement ? La quasi totalité des nombreux commentaire sous l'interview moquent la servilité du duo Salamé Demorand. 




"est plus proche du climato-scepticisme d'un Tavares"


Vous avez voulu dire "climato-négationniste", non Daniel ?

et sinon, c'est obligé maintenant de s'appeler Carlos pour devenir un big patron de l'industrie automobile ? C'est pour avoir l'air bisou bisou ?

Allez, une petite phrase: "L'indignation conclut à la raison de ses propres raisons et triomphe sans débat des autres raisons possibles que l'on pourrait lui opposer." Laurent de Sutter

Et la sur la pensée unique du "coup de pouce au diesel", on l'apas trop entendu dites donc...

Dommage que ces propos sur Ishmael ne fassent part que du négatif (les propos de l'homme conquérant) et occulte complètement tout ce que le gorille Ishmael propose. Et cela ne donne pas envie de lire ce livre alors qu'il est formidable, à mon point du vue, et revisite notre façon d'appréhender le monde. Dommage !!

La "pensée multiple" du PDG de PSA peut-elle m'expliquer pourquoi on peut se procurer un aller Paris Stockholm à 21 euros alors qu'il faudra tabler sur plusieurs centaines d'euro pour faire ce voyage en train + ferry

pourquoi un Strasbourg Paris en train coûte une fortune et pourquoi les jeunes sont obligés de s'en remettre à la version bus totalement déglinguée au niveau des horaires et du confort qui remet les temps de transport comparables à ceux que connurent Louis XVI avant d'atteindre Varennes ou Guy de Maupassant quand il se déplaçait dans le Calvados en diligence ou Stevenson dans les Cévennes avec son âne


Comme dit Cultive toujours son jardin plus bas, ce monsieur de PSA ne le sait pas mais il y a longtemps que la plupart d'entre nous avons changé notre "mode de vie", parfois par choix et conviction, d'autre fois par obligation financière... et parfois les deux


Maintenant, je viens de tomber sur une nouvelle dans un de ces journaux papiers bouche trou chez les dentistes ou autres salles d'attente : une ferme de produits laitiers Alsacienne vient d'être fermée pour des raisons sanitaires. C'est pas à la ferme Nestlé au nom champêtre de Pâturages à qui ça arrivera

Dans "La machine à Schtroumpfer le temps", le contrôle météorologique total devient un enjeu pour des groupes d'intérêts antagonistes, donc à la fois une source de conflit et une responsabilité dévoyable. Ce qui me laisse penser que la maîtrise humaine de la nature, en terme de climat comme en terme de génétique (bébés à la carte) est moins une solution utopique qu'une potentielle explosion de problèmes autrement pervers. Ce qui n'est pas nécessairement le sentiment de Delporte et Culliford, qui eux, à la fin de leur récit, semblent se distancer de toute morale qu'on serait tenté d'en retirer.


Ah bin oui bin j'ai les références que j'ai.




Comment à la lecture de cet article comprendre cette image insérée dans un billet de fin février de cette année ?


Le secteur automobile en France, c'est 440 000 emplois à temps plein .


Près de 85% des foyers Français possèdent une voiture . 


Dans la tranche d'âge des ménages les plus jeunes , les 16-24 ans  ils sont 77% à posséder une voiture .


On sait que le changement passe par les plus jeunes, or depuis les années 68 le changement pour eux s'est exprimé par des études plus longues et la possession d'une voiture ...


Certes, à  Paris la situation est  bien différente : seuls 37% des  foyers possèdent une voiture . 


Comment penser l'avenir de la voiture ou l'après voiture sans laisser en chemin ceux qui en vivent ?







copier/coller de la partie accessible de l'article, en gras et souligné les phrases citées dans la chronique de Monsieur Schneidermann





Carlos Tavares, président de PSA, pose la question au salon de Francfort : "Jusqu’à quand les citoyens européens se laisseront-ils dicter par la pensée unique ce qui est bien ou mal ?". En particulier en matière d’empreinte carbone. Un cri d’alarme alors que l’automobile s’apprête à vivre dix ans "chahutés". 


Carlos Tavares n’y va jamais de main morte. Le président de PSA a fustigé mardi au salon de Francfort la "pensée unique" en matière d’empreinte carbone. "Jusqu’à quand les citoyens européens se laisseront-ils dicter par la pensée unique ce qui est bien ou mal ?".  Le risque est "de ne plus pouvoir passer ses vacances au-delà d’un rayon de cent kilomètres",  ironisait le dirigeant, qui préside également l’ACEA (Association des constructeurs européens d’automobiles). Lors d’une réunion avec la presse française durant la première journée du salon automobile allemand, il a souligné que l’ "ensemble des modes de vie (allaient) être impactés. Ca a commencé par l’automobile, maintenant ça touche l’aérien. Et ça va continuer avec l’empreinte carbone sur les divers produits, les aliments, les loisirs".  



Carlos Tavares a du coup souligné qu’il y avait une "question fondamentale", celle de "l’accessibilité à la liberté de mouvement". Il en a profité pour enfoncer le clou en matière d’automobile, assurant qu’on entrait "dans une période extrêmement chahutée de dix ans au moins". Car les constructeurs devront, en 2021, afficher ainsi 91 grammes de CO2 au kilomètre en moyenne pour leurs gammes de véhicules (contre 112 en France l’an passé). Avec de fortes amendes à la clé en cas de dépassement. Le BCG évoquait récemment dans une étude jusqu’à un milliard d’euros de pénalités possibles pour un constructeur qui ne respecterait par le plafond de 2021 (calculé sur les résultats des ventes en 2020). Et Bruxelles a décidé d’une nouvelle baisse de 37% des émissions de gaz à effets de serre en Europe de 2021 à 2030. Une pression maximale.



Dès 2020, "l’exclusion du marché des voitures les moins performantes en CO2 va se traduire par des arrêts d’usines, tous les constructeurs européens y réfléchissent", avait déjà averti Carlos Tavares début mars, au salon de Genève. Il s’en était alors carrément pris à l’ "amateurisme" des décisions politiques bruxelloises ! Carlos Tavares déplore que même si la pression sur le CO2 gagne tous les secteurs, l’automobile reste plus touchée que les autres secteurs d’activité. "J’ai discuté avec un haut responsable de l’industrie de l’énergie. Or, j’ai l’impression qu’on ne leur demande pas la même pente de progrès qu’à l’automobile", s’est-il insurgé à Francfort. En outre, il ne s’agit pas seulement de mesurer les rejets de CO2 à l’instant T. "Il faut aussi mesurer l’empreinte carbone du puits à la roue en prenant en compte l’ensemble du cycle de vie d’une voiture, de la façon d’extraire les matières premières à la fabrication des batteries des voitures électrifiées et au recyclage. Il faut une analyse d’ensemble". 



Une chronique qui se fait sur la base d'un tiers d'un article incomplet ça ressemble à du foutage de gueule

En argot, un patron est un " singe ".


Ishmael  Tavares est donc un grand " singe ", qui dans 20 ans, aura, sans doute, un avenir limité ....

...

Le grand singe  a une  chance de ne pas connaître le déluge, qu'il laissera, après lui ....

Je devrais clarifier un peu.


Il n'y a aucune équation dans laquelle "notre mode de vie" ne sera pas largement impacté. AUCUNE.


Même dans leurs fantasmes les plus fous qui consisteraient à jouer à Thanos et à exterminer 90 à 95% de l'humanité, "nos modes de vies" ne pourraient pas être préservés.


Nous ne pouvons "partir en vacances à plus de 100km" que parce qu'il y a des centaines de millions d'esclaves à l'autre bout de la planète qui produisent le nécessaire pour assembler les différents véhicules permettant les "déplacements de plus de 100km". Et je ne parle même pas des ressources fossiles qui ont mis des centaines de millions d'années à se former et qui sont tellement raréfiées qu'on en est à littéralement racler le fond de la casserole pour en récupérer les rares miettes restantes.


"Notre mode de vie" VA changer. La question c'est de savoir si on l'anticipe pour que ça se passe sans douleur (contrairement à ce que le capital prétend, c'est possible). Ou si on se contente de se positionner en mode "bat les couilles" en attendant que la crises successives nous tombent sur le coin de la gueule. Auquel cas il sera trop tard pour ne pas sévèrement morfler.

Et que fallait-il attendre d'autre du pédégé d'un grand groupe automobile ?


Rien d'autre. 

Il est simplement en train de changer de stratégie marquetingue pour pouvoir continuer à générer du cash, comme ils disent.

Il ne faut pas ridiculiser Carlos Tavares.


Il ne défend pas une  liberté sacrée de consommer, mais s'interroge plutôt sur qui pourra encore le faire et comment dans un avenir proche. Le placer dans le camp des anti-Greta est une facilité intellectuelle et, à l'évidence, une belle méconnaissance du monde de l'automobile, Daniel.

Les propos, les opinions de Tavares sur l'avenir de l'automobile sont avant tout une critique de la vaine politique de la France et de l'UE en matière de lutte contre le CO2. Les véhicules légers neufs doivent réduire leurs émissions de CO2 de 40 % d'ici à 2030 et en 2040, tous les véhicules devront être électriques. Tavares déplore une vision totalitaire de la chose ; le tout électrique qui va faire exploser le nombre de centrales nucléaires et peut-être faire exploser la planète. Il existe des solutions hybrides sur lesquelles les constructeurs automobiles travaillent : hydrogène + électrique + thermique, pour faire simple. Mais ces solutions  raisonnées sont considérées comme pas vendeuses par les politiques qui leur préfèrent un message simple, martelé comme un tir de LBD : tout électrique et pis c'est tout.

Tavares a le courage de raconter tout cela. On peut y voir de la stratégie commerciale, notamment quand lui et d'autres expliquent qu'en 2030, les voitures à très faible émission de C02 seront inaccessible au commun des mortels, mais au-delà des motivations, ça mérite réflexion. La mobilité sera-t-elle un truc de riche qui risquera de faire péter la planète ?



Ps.  Il est a noter que c'est dans le monde automobile, notamment dans sa presse spécialisée, Auto Plus, Caradisiac, entre autres... que l'on peut encore trouver des critiques constructives de la dérive autoritaire des politiques en matière de sécurité routière et publique.

A quel moment vous ne défendez pas une liberté de consommer dans l'interprétation que vous faites des propos de Carlos ?


"Il ne défend pas une  liberté sacrée de consommer, mais s'interroge plutôt sur qui pourra encore le faire et comment dans un avenir proche." = L'industrie automobile au secours de la veuve et l'orphelin ! Ce que je lis c'est : merde, y aura plus que des riches pour avoir une bagnole. Moi, constructeur de véhicules moyen/bas de gammes je vais me faire bouffer par le marché ! Mes chiffres de vente trimestriel vont avoisiner le 0 le plus rond (i.e. au revoir la consommation).


La lutte est vaine ? Elle l'est probablement, mais surement pas parce que y a un petit coup donner à l'industrie automobile. Plutôt parce-qu'un grand coup devrait être donner à tous les secteurs industriels de production de masse (et donc le secteur automobile aussi).

Liberté de consommer oui, liberté sacrée, non. 

En fait, il n'y aura plus que des riches en mobilité. C'est bien le problème. 



Ça rappelle les berges de Seine à Paris interdite à la population ; à la banlieue la pollution. On a le droit d'exiger une écologie qui ne soit pas un retour au féodal.


Et aussi une mobilité qui ne dépendra plus que des centrales nucléaires.

Le monde automobile fait plutôt une critique pertinente de l'UE qui refuse les solutions hybrides qui ne ferait pas dépendre d'une seul source (pétrole, électricité). Mais comme ce sont des vendeurs de bagnoles, on n'a pas envie d'écouter.

« En fait, il n'y aura plus que des riches en mobilité. »


Ça a toujours été le cas, quelle que soit l’échelle considérée.


Ce sont les riches qui prennent l’avion. Ce sont les pays riches qui sont gavés de voitures.


Et si vous prenez l’avion régulièrement et que vous pensez ne pas être riche, vous devriez vous interroger sur votre statut social exact.


L’écrasante majorité de la planète n’a jamais pris l’avion, et ne le prendra jamais.

Pas d'accord. Le transport aérien à bas prix est une réalité, on est nombreux en Occident à avoir accès à l'avion pour un quart du prix d'Air France.

Quant à la voiture, l'occasion est un marché florissant.
Les freins sont le permis de plus en plus cher, difficile et, dans les grands centres urbain, un changement de paradigme vers les transports plus verts.

Ce dont je parle, c'est une infime minorité de la population, très riche, qui aura le droit et les moyens de se déplacer. Au nom de l'écologie, on reviendra à une société très hiérarchique. Faire peu de tout bois. 

"Ça rappelle les berges de Seine à Paris interdites à la population."


Plaît-il ?


Il se trouve que j'ai de la descendance qui vit à Paris, non loin des berges de la Seine. Et que mes enfants et petits enfants vont régulièrement sur les berges de la Seine, faire du vélo, de la trottinette, de la course à pieds.


Bien sûr, ces privés d'automobile n'ont pas le droit au qualificatif de "population". 


Que me proposez-vous pour les désigner ?



" Mes enfants et petits enfants vont régulièrement sur les berges de la Seine, faire du vélo, de la trottinette, de la course à pieds " 
C'est bien, je suis content pour eux.

Pourriez vous répondre à la question : Quelle est la population à qui les berges de la Seine sont interdites ?

Je ne joue jamais au jeu de la question.

Permettez  moi d'insister.


Vous avez écrit "Ça rappelle les berges de Seine à Paris interdites à la population ".


Si vous ne jouez pas au jeu de la question, il ne faut pas non plus jouer avec les mots.

Parce qu'énoncée ainsi, votre phrase est un mensonge.

Vous nous avez expliqué que les berges de Seine fermées, c'est bien parce que votre famille peut en profiter pour y faire du vélo. Personnellement, ça me suffit.

"Personnellement, ça me suffit."


C'est bien de vous arranger avec vous-même. 


Moi, ça ne me suffit pas. Vous avez écrit un mensonge.

Merci de corriger : les berges de la Seine NE SONT PAS interdites à la population.

Je dirais plutôt que les berges de la Seine ont été rendues à la population. Vu de loin, ça a l'air plutôt sympa, et en général j'aime bien qu'on nous rende l'accès aux berges des fleuves, des rivières, des ruisseaux et de la mer. 


Ya de quoi faire, vu la manière dont ils ont été, même dans nos provinces,  voire nos villages, transformés en égouts, emprisonnés entre deux murs, carrément recouverts par des... parkings.

On reporté la pollution sur le périphérique et sur les parallèles aux berges pour que vos choupinous puissent faire du vélo près de la Seine. Mais c'est super.

Merci d'illustrer ici l'écologie égoïste pour les riches au détriment des autres. 

Mes choupinous ne sont pas riches. Ils vivent en Hlm et leur mère, parent isolé ne gagne pas assez pour payer des impôts.


La vraie écologie, c'est pour tous les choupinous. Ceux de Paris, ceux de banlieue, quelques soit leur statut social. 

ça part en live, là. On dirait du Chirac.

Je vois pas très bien en quoi l'extention des zones piétones en centre ville désert les classes populaires ou déplace la polution, vu que dans tous les cas . Le problème spécifique de l'aglomération parisienne vient du manque d'unification du réseux et des budjets publiques de transports en commun.

Chez moi à Nantes les nouvelles zones piétones du centre villes sont massivement utilisées par les populations des quartiers populaires et participent à une diminution globale du trafic routier. Ceci car le réseau de transport en commun a l'accessibilité, aussi bien physique qu'économique nécéssaire, et s'étand.

Je parlais du cas spécifiques des berges de Paris. En y supprimant les voitures, cela a augmenté le trafic automobile sur les voies parallèles dans Paris même. Les habitants concernés ont documenté cela. Cela a aussi augmenté le trafic en banlieue et sur le périphérique. Donc la pollution. Résultat : nul. Sauf pour les petits choupinous qui peuvent faire du vélo sur les berges.

S'agissant des centres villes piétonniers, on a du y aller trop fort dans quelque villes. Aux dernières municipales, les maires d'une vingtaine de localités ont remis certaines artères accessibles à la voiture sur la demande des commerçants qui voit tout le monde filer au centre commercial, pas interdit à la circulation, lui. Pourtant, les taux de CO2 au dessus des Maxi-Auchan doivent être comacs...

Je vous crois sur parole sur le centre ville massivement utilisé par les populations des quartiers populaires qui participent à une diminution globale du trafic routier (vous voulez dire qu'il prennent les transports en commun pour s'y rendre, je suppose.) En revanche à Bordeaux, la colère des Gilets Jaunes est née en tre autres raison d'un sentiment d'injustice géographique, d'un sentiment de relégation dans les périphérie avec peu de possibilités pratiques de se rendre dans le centre-ville.

L'écologie pour les uns au détriment des autres, c'est non.

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"(comme  le report de la pollution des voitures ailleurs), conséquences qui nécessiteront d'autres changements.  "


C'est là où je suis moins optimiste que vous. Les décideurs n'ont pas découvert les conséquences néfastes pour l’environnement de la pietonisation des  berges de Paris. En core moins la mer. Ce n'est comme si la puissance publique avait avancé en terrain inconnu et qu'elle allait procédé à des ajustements . Suffisamment de mises en garde avaient été lancées avant même la piétonisation.

Les divers lieux de pouvoirs d'Ile de France se tirent la bourre alors que les changements que vous évoquez demandent de la concertation.  C'est une guerre des plus forts contre les plus faibles ; la pollution n'est pas prête de disparaître.

"Les décideurs n'ont pas découvert après coup les conséquences néfastes pour l’environnement de la pietonisation des  berges de Paris. Encore moins la maire de Paris. 
Désolé, c'est parti un peu vite.

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"Et je crois que dire que la piétonisation à des conséquences néfastes pour l’environnement "

C'est pas bien de déformer les propos des gens.

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Ah mais vous étiez sérieux...

Je recommence. A Paris, la fermeture des voies su Berge a entraîné davantage de circulation sur la voie parallèle à la berge, le périphérique et sur la Petite Couronne. Donc, oui, ici il y eu des conséquences néfastes sur l’environnement.

Je ne parle que ce ce cas précis. Le principe de piétonisation n'a pas par essence des conséquences néfastes pour l’environnement  

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Juste dans le cas de Paris, je m'exprime si mal que ça ?

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Donc on est d'accord, le problème c'est la faiblesse relative du réseau de transport public francilien qui l'a empêché d'accompagner la piétonisation des voies sur berges.

Ce n'est pas mon impression. Atténuer la faiblesse relative du réseau de transport public francilien suppose des différents lieux de décision (Région, ville, aglo, etc.) qu'ils se concertent. Ce n'est pas leur genre, surtout pas celui de celle qui a décidé d'interdire les berges aux voitures.
On a des des transports en commun parfois défaillant et des berges ouvertes à la gambade, sans lien aucun.

je prédis (modestement) que le ou la nouvelle maire ne changera rien. Il ou elle aura un agenda différent de nos préoccupations à vous et moi : contenter ses ouailles ; je vous débarrasse des non-parisiens et vous votez pour moi.

On s'est compris. Je voulait justement dire que le promblème viens du fait que la piétonisation des voies sur berges n'a justement pas été accompagné par la politique de teansport nécéssaire, pour toutes les raisons que vous avez cité.

En effet, fermer une route à la circulation ne fait pas disparaître par magie les voitures qui y roulaient. Merci de cette éclairante information, il faudrait écrire à la Mairie je suis sûr qu'ils ne s'en étaient pas rendu compte.


Plus sérieusement, Paris, comme tous les grands centres urbains de par le monde, souffre d'un problème beaucoup plus immédiat que le réchauffement climatique: la pollution de l'air. Avec des concentrations de pollution très élevées, déplacer une partie de la pollution sur l'extérieur est justement un des buts recherchés. L'autre but est de rendre la circulation moins agréable pour qu'une partie des automobilistes migrent vers des solutions alternatives. C'est pas très vendeur, c'est pas forcément égalitaire, c'est juste nécessaire.

D'autre villes ont mis en place des mesures qui sont tout autant (et surement plus) inégalitaires: péages au centre villes, autorisations de circuler délivrés aux habitants et services et selon la pollution du véhicule. Les vieux tacots sont rejetés alors que les électriques flambantes neuves sont les bienvenues.


Il n'y a pas de solution magique. Il faut moins de voitures, ce qui fait que tout le monde ne peut plus y avoir accès. Et, chose étonnante, ce ne sont pas les riches qui sont les plus touchés par une situation de pénurie. Si on veut changer cela ce n'est pas à la politique auto de Paris qu'il faut s'en prendre, mais aux disparités de revenus.



L'autre but est de rendre la circulation moins agréable pour qu'une partie des automobilistes migrent vers des solutions alternatives. C'est pas très vendeur, c'est pas forcément égalitaire, c'est juste nécessaire.


L’agglomération parisienne est particulière. Elle souffre dune très grande densité.

Cest quoi, les «solutions alternatives« ? La téléportation ?

À ma connaissance, pas grand chose ne fonctionne. Comme dit Olivier, quand Hidalgo repousse les voitures des quais, eh bien au passage, les bus RATP font des trajets plus longs et polluants.

La circulation différenciée a remplacé la circulation alternée. OK : la pollution reste la même.

Je ne vais pas donner tous les exemples.


En réalité, avant de rejeter les pollueurs, il faut aménager le territoire.

En IdF, on a limpression de voir les décideurs mettre la poussière sous le tapis.


Mon avis depuis longtemps est que cette région devraient être dé-densifiée.

"C'est pas forcément égalitaire, c'est juste nécessaire. "

Dans les mains de Macron et des Macrons qui vont suivre, ce concept sera un outil de contrôle social.

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Houla, je vais réfléchir à cela sur mon vélo.

En effet, fermer une route à la circulation ne fait pas disparaître par magie les voitures qui y roulaient. Merci de cette éclairante information, il faudrait écrire à la Mairie je suis sûr qu'ils ne s'en étaient pas rendu compte. 


Le mépris est une perte de temps. 

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J'avoue ne pas bien comprendre vos propos. Ce que des gens comme Hidalgo appelle écologie est un procédé qui souhaite offrir du confort à ses administrés au détriment des autres. Mais ça ne marche même pas. 

La campagne anti-Hidalgo* a commencé? Ma fille, qui circule quotidiennement à vélo dans Paris, s'est fait apostropher à un feu par une passante BCBG qui lui a dit textuellement qu'elle haïssait les cyclistes (non, elle n'avait pas tenté de la renverser, il ne s'était rien passé de dommageable pour elle!). 


* Je ne suis pas une groupie d'Hidalgo, mais il faudrait trouver contre elle d'autres arguments que les vélos, les trottinettes et les voies sur berge.

* Je ne suis pas une groupie d'Hidalgo et je sais que je ne peux minimiser son action délétère par la haine que lui voue l'andouille que vous décrivez dans votre post.

Anne Hidalgo est une femme de pouvoir ambitieuse, tourne-casaque et autoritaire. 


Elle a jusque là fait de l'écologie de bazar avec ses voies sur berge et de la mobilité de bazar en ne structurant pas le domaine de la trottinette électrique comme son prédécesseur l'avait fait avec le vélo électrique.
La voilà qui fait du sécuritaire (pas de bazar, c'est un pléonasme) avec une police municipale, sûrement bientôt armée.

Elle rejoint le grand concert de la politique de droite. Tiberi faisait ça avec la voiture, elle avec le vélo, d'où le réaction stupide d'une fan du premier cité.

Aucune écologie là-dedans. Certes, on peut faire du vélo sur les berges, mais environné de CO2 ; la voie routière au-dessus est devenue sur-saturée.

Cédric Villani, sors de ce corps !

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Oula, vous n'êtes pas un rigolo, vous :D

Je préférerais une assemblée constituante et Proudhon comme inspiration.

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C'est quand même les bons sentiments contre l'analyse du réel. 
Jean Bat, on ne vous refera pas ! :D Bon weekend, je pars en weekend (moins de 30 kilomètres, je suis dans les clous)

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Alors vous me suivez en voiture avec ma valise :)

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De fait non, on ne marchera pas sans respirer des gaz polluants vu que la voie parallèle juste au-dessus est saturée de voitures.

Ce qu'a fait Hidalgo, c'est donner une route pour que l'on s'y balade, c'est tout. Aucune écologie là-dedans. Et que les non-parisiens aillent voir ailleurs.

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« On a le droit d'exiger une écologie qui ne soit pas un retour au féodal. »


Cette époque féodale où l'on prenait le métro pour aller travailler.

Vous semblez concerné par la chose. 

Parce que c'est votre gagne-pain ou parce que vous souffrez d'assuétude aux véhicules à moteur ?

Si c'était mon gagne-pain, ça disqualifierait mes propos ?

Non, ça leur donnerait un semblant d'explication.

Je voulais sortir du cadre les bons et les méchants.

Dans le mouvement écologique, on peut lire la même analyse que celle de Tavares: le tout nucléaire en 2040 est une folie, il existe des solutions hybrides mais que les politiques refusent (ou n'ont pas la capacité) de défendre.

"le tout nucléaire en 2040 est une folie"


Quelqu'un ici a dit le contraire? Si je vous ai bien compris, nous aurions le choix entre la peste nucléaire et le choléra pétrolier? Perso, je vois une autre possibilité, ne consommer que ce dont on a besoin et vérifier que même ce dont on a besoin est produit de façon correcte. 


Et bien sûr, ce serait logique que les plus riches d'entre nous commencent, seulement ils ne le feront pas. 


Vous pointez cependant quelque chose de tordu dans la propagande écolo qu'on nous vend actuellement: on nous supplie de changer de source d'énergie, on nous adjure de mettre à la casse nos vieilles guimbardes thermiques pour les remplacer par de flambant neuves "hybrides". On empêche ces vieilles guimbardes de rentrer en ville pour obliger les récalcitrants (ou les fauchés) a obtempérer. On n'interdit jamais les grosses cylindrées flambant neuves, les SUV font actuellement un tabac. 


Seulement, ça m'étonnerait que ce soit le souci du porte parole de PSA. 


Et les emplois... jusqu'à quand devrons nous perdre notre vie à la gagner?

Nous avons le choix de créer des mobilités hybrides, réunir plusieurs technologies, air, eau, pétrole électricité, gaz afin de ralentir l'abaissement des ressources. Mais cela nécessite un comportement responsable des politiques. On en est loin.

On est dans la mondialisation, la finance reine ; tout est biaisé. Tout se fera en fonction des intérêts de ces gens-là.

Sinon, jusqu'à quand devrons nous perdre notre vie à la gagner, dites-vous. Croyez-vous que beaucoup d'entre nous avons le choix ?




Seulement, l'effort à fournir pour endiguer les effets sur le climat, qu'il n'existe pas de solution qui résolve l'équation. C'est toutes les solutions qu'il faut adopter:


- Il faut se déplacer moins.

- Il faut partir moins souvent en vacances et aller moins loin.

- Il faut se déplacer dans des véhicules mois polluants. (Sources d'énergie différente, véhicule plus léger, moins de confort, etc.)

- Il faut plus de transport public et moins de transports individuels.

- Il faut réorganiser la société et remettre en place des services et de l'emploi local.

- Il faut moins d'ouvriers automobile et plus d'ouvriers agricoles par exemple, il faut donc accompagner des transitions.


J’entends bien, mais ce programme-là sera mis en application pour tous, sauf pour ceux qui le mettrons en application :)

"les lois ne s'appliquent pas à ceux qui les écrivent" 


citation de mémoire ( peaky blinders - saison 5 )

Il a de toute façon très peu de chances d'être mis en place par quelqu'un.

Il sera plus probablement mis en place de manière forcée par: les pénuries et les diverses crises (économiques, migratoires, guerres, écologiques, etc.).

Pourquoi « semblant » ? Disqualifieriez-vous, car employer ce qualificatif revient à cela, son discours car il est favorable à l’automobile ?  

Ceci dit, je ne suis pas favorable à l'automobile, mais au droit à une mobilité de plus en plus écolo pour tous quelque soient leur revenus.

Et aussi à savoir écouter tout le monde

Ok, j’aurais du préciser « véhicule individuel » pour ne pas focaliser sur l’automobile.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

d'accord avec vous sur ce coup là Olivier, (malgré les commentaires qui vous suspectent d'être de parti pris )


Cette propension à nous présenter comme des méchants toutes personne qui se questionne et ne s'écrit pas ( à l'instar du grand père de "pourquoi j'ai mangé mon père )" : back to the tree me paraît contre productif à moyen ou long terme .... 


Genre le retour de bâton inhérent à toute mode du green washing que nous connaissons actuellement.  Les modes ça change....


Et le tout nucléaire pour sauver la planète... ça me fait doucement rigoler

Olivier, on pourrait considérer votre opinion comme raisonnable et équilibrée, mais quand même non. Il se trouve que PSA faisait des études de prospective depuis au moins 15 ans (et n'en fait plus vraiment depuis l'arrivée de Tavares), notamment sur ces questions à la fois de "précarité de la mobilité" (en gros, ce qui a déclenché le mouvement des gilets jaunes) et d'impératif écologique. Qu'ils n'ont pas voulu investir un radis sur les systèmes de mobilités alternatives, les vélos électriques, les systèmes de car-sharing, etc, qu'ls ont pourtant étudiés, alors qu'il y a moyen de réduire considérablement le besoin en consommation de carburant avec ce type de solutions, et les transports collectifs, et surtout l'articulation entre collectif et privé pour faciliter le "dernier kilomètre" tout cela mis bout-à-bout. Ça ne remplacera pas toutes les voitures ni tous les avions bien sûr, mais le volume de pollution économisé peut être considérable. Mais non, la recherche porte toujours sur des grosse bagnoles,  (pourquoi trimballer une tonne d'acier autour de soi pour déposer un gamin à l'école à 3 km ?) mais avec des "motorisations hybrides, ce genre de solutions de compromis qui visent SURTOUT à maintenir un dépendance des gens à la voiture particulière, conservant le modèle absurde actuel.

C'est tout le modèle de la mobilité qu'il faut changer pour garder un mode de vie agréable et pas "punitif". Améliorer localement la motorisation des voitures ne fait pas le job.

Je répond à toutes vos remarques d'un coup. Qu'on le veuille ou non, la seul issue , après des décisions politiques raisonés ou un éffondrement, électrique, hybride ou autre, la voiture individuelle généralisé est un modèle inaccessible à notre avenir. Simplement à cause des stocks de pétroles, de lithium, d'acier, et si on passe sur autre chose ça ne fera que rajouter d'autres ressources à celles non renouvellables en tenstion.

Dans cette optique, la question actuelle est de préparer ce virage. Tavares lui discute du type de voiture, mais n'est pas prêt à admettre qu'on va drastiquement en réduire le nombre qu'on le veuille ou non et qu'il faut anticiper. Les mesurettes européennes dont il parle sont un autre exemple.

Après, évidement, dans la future société la question de la repartition des richesses et des usages n'en sera qu'exacerbé. Ce sera a nous de décider ce qu'on acceptera pour ces vehicules. Reservera-t-on leurs usages aux déménagement, hadicapé, agriculteurs isolé, ambulances... ? Ou accepterat-on que seul les riches y ai  accès?
C'est pour ce genre de raison que la lutte  écologique et la lutte sociale sont forcément liée.

Tout à fait d'accord.

Sauf pour Tavares ; il 'est pas contre un rétrécissement de l'univers automobile, il demande à ce que ce soit fait intelligemment loin des agendas politiques.

"l’ensemble des modes de vie vont être impactés. Ca a commencé par l’automobile, maintenant ça touche l’aérien. Et ça va continuer avec l’empreinte carbone sur les divers produits, les aliments, les loisirs."


On avait bien compris, on a même commencé. C'est probablement ça qui l'inquiète, de voir que, même si c'est encore très marginal, les gens qui comprennent qu'on peut passer d'excellentes "vacances" près de chez soi, voire même chez soi, qu'on n'a pas obligatoirement besoin de voiture pour aller bosser, qu'on se porte mieux en mangeant des trucs qui ont poussé près de chez nous et sans saloperies chimiques, ces gens-là sont de plus en plus nombreux et font même des émules. 


La vérité sort de la bouche des capitalistes, maintenant??? 


Au fait? C'est quoi, ces fameux SUV dont on nous accable les oreilles? Il paraît qu'il y en aurait de plus en plus? Ça coûte combien, ce genre de monstre? Ya des gilets jaunes vendus avec? Hélas, PSA et les autres ont encore de beaux jours devant eux, ils gardent une clientèle fidèle parmi ceux qui ont un max de fric pour acheter de la frime inutile voire nuisible. 


Ce n'est donc qu'un contre-feu, pas une vérité, qu'il exprime, le mec de PSA. Je me disais aussi...

« Les cons, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît. »

merci pour cette idée de lecture ! je vais me pencher dessus; j'apprends que ça fait parti d'une trilogie.... et que ce bouquin a inspiré 2 bons groupes de rock : Pearl Jam et Animals as leaders.  

Amateur de ces groupes j'étais passé à coté de l'inspiration originelle .

Merci encore

Je ne sais pas si c'est du climato-scepticisme. Je n'ai pas envie de m'infliger la totalité de l'interview, mais dans cette citation Tavares fait le lien entre la lutte contre le changement climatique et la nécessité de changer radicalement nos modes de vie. C'est bien plus que la majorité des personnalités politique ! Lui prend juste le parti de ne pas changer. Après moi le déluge ! 

Ça se défend. Surtout quand on réfléchit à très court terme comme la majorité des dirigeants de grandes entreprises. Le cours de la bourse avant tout ! (Par contre faut pas leur demander leur vision du monde dans 50 ans, parce que ça ressemblera probablement au scénario de The Handmaid's Tale…)

en effet, excellent bouquin!

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