Les medias nationaux ne sont pas les Parisiens. 
Sauf que je ne considère pas ces médias comme nationaux. D'où le terme sans doute un peu trop générique de "parisiens" je vous l'accorde. Je parle toutefois d'impression et non pas d'absolu. J'aurai donc dû dire J'ai l'impression que le [microcosme des médias] parisiens etc. Ma remarque est cependant peut-être à considérer comme un "lapsus" sur comment on peut percevoir et agglomérer les Parisiens et ces médias en dehors de l'Ile de France (ne parlant que de Paris ça en en devient "les Parisiens").

Je crains que si l’on suit votre recommandation, les medias ne continuent malgré tout à traiter en longueur des faits divers. 
C'est une possibilité, je vous l'accorde, car le problème n'est pas que là et il faudrait que ces médias deviennent également de qualité.
Mais je continue de penser que sortir de ce microcosme permettrait l'émergence de nouveaux talents et donc de nouveaux sujets. Un simple exemple, au moment de l'attribution des jeux, j'avais entendu à propos des coûts un éditorialiste (sans doute Barbier, mais peut-être l'un de ses avatars) sortir un truc du genre "ces nouveaux équipements vont profiter à tous les Français"... Ben non justement, ils ne vont profiter qu'à Paris et sa région en étant toutefois financés par tout le monde. Sans me prononcer sur le fond, on remarque tout de même dans ce cas un entre-soi assez dingue qui fait de Paris la France et dans ce cas précis je vois mal un journaliste à Toulouse défendre les jeux avec cet argument.

D’après mes calculs : 65,5 millions, car nous, dans le reste de l’Île-de-France, on n’en a aussi rien à fiche de la mairie de Paris. :) 
Certes, c'était une estimation à la louche impliquant des gens qui en dehors de Paris pourraient y trouver de l'intérêt (ca peut être mon cas jusqu'à un certains point). Mais au final on peut dire que ça intéresse surtout les personnes qui ont regardé (soit 278.000 pour le dernier débats). Pour rebondir sur ma réponse précédente, une dispersion des médias sur le territoire pourrait justement permettre d'autres débats au niveau local. Ces débats intéresseraient certes toujours très localement (quoi que je pense qu'il y aurait eu des débats plus intéressants, notamment dans les villes ou les écologistes étaient au second tour) mais offrirait une meilleure représentativité de l'ensemble des français.

Donc certes ce serait risqué de la part d'une chaîne (ou d'une radio, ou d'un journal) de partir s'installer en province mais je pense que ce serait une bonne manière de se démarquer, de changer de points de vues en sortant des ornières de l'entre-soi et peut-être, grâce à un renouvellement des pratiques et des sujets d'attirer un nouveau lectorat.

Je crains que si l’on suit votre recommandation, les medias ne continuent malgré tout à traiter en longueur des faits divers. Ils vous feront deux heures sur le franchissement du mur du son à Lyon, deux heures sur le franchissement du mur du son à Marseille, deux heures sur le franchissement du mur du son à Lille, etc., etc. 

Ils auront bien des difficultés à intéresser les "provinciaux" car, pour ma part, habitant au fin fond de la campagne ligérienne, j'ai l'habitude d'entendre plusieurs fois par an des avions qui passent le mur du son (il est vrai moins souvent me semble-t-il ces dernières années... mais peut-être s'y habitue-t-on ?)-je pense que nous sommes sur un trajet régulier d'avions de combats- et qui ébranlent les murs de nos habitations... Il est vrai que j'ai trouvé très étonnant que les médias "parisiens" en fassent des tonnes ... c'est pourquoi d'ailleurs je suis bien d'accord avec vous : seul le sensationnel intéresse la plupart d'entre eux et c'est pourquoi aussi, je ne regarde plus leurs JT....(mais j'écoute encore France inter à 13 h et c'est là que j'ai entendu l'info). L'envoi de "journalistes" faire des micro-trottoirs m'insupporte au plus haut point également... les seules infos "télé" que je regarde : le journal d'ARTE.