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Commentaires

Juan Branco, Crépuscule, Uramin, Le Monde et nous

Commentaires préférés des abonnés

Perso je trouve Crépuscule nettement plus intéressant que le résumé qu'en fait DS, visiblement piqué au vif par cette accusation de "censure", mais lui donnerait sans problème raison là dessus.


Il est assez facile à déceler que Branco a hélas un peu ((...)

C'est charmant le Parisianisme

on s'émeut d'une critique à laquelle je n'ai même pas prêté attention

tant d'autres choses sont plus importante dans ce Crépuscule

on en sort un papier, on twitte

et pendant ce temps-là, je n'ai jamais vu autant de monde à (...)

Ah... Ahahahahahah !

Vous êtes tous les deux bien ridicules. Qu'est-ce que c'est que l'orgueil tout de même !


Juan Branco reproche à MM. Décugis, Leplongeon et Mme Guena d'avoir caché le rôle d'Arnaud Lagardère dans la campagne promotionnelle de Manu M(...)

Derniers commentaires

"J'ai déjà perdu trop de temps à répondre à cette ridicule accusation de censure"


La réponse à ces modestes trois lignes de "Crépuscule", même pas agressives, est en effet bien longue... et un peu fouillis, à remanier, donc. Daniel, votre susceptibilité... un bon mouvement, invitez Juan Branco!

Ce mec m'intrigue à mort, j'ai lu Crépuscule alors que je ne connaissais rien de l'auteur. Invitez le en 'one to one' , ce serait une émission pour le moins buzzante et à coup sur intéressante.

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"Si la presse traditionnelle observe un assourdissant silence surCrépuscule, alors que toute la confrérie médiatique rêve de scalper l'insolent, c'est pour une raison simple : la trouille. Personne n'ose. Le premier qui osera se prendra une telle dégelée de la part des fanzouzes du jeune homme, que cela suffit à doucher bien des audaces. "

Alors celle-là comme analyse des médias elle est pas mal. Ils ne parleraient pas de Crépuscule parce qu'ils ont peurs des fans de Juan Branco ????? Euh... je trouve ça tellement hallucinant que les mots me manquent. Par où commencer.... déjà vous supposez que tous les articles seraient négatifs (d'où la crainte de la fronde), il me semble quand même que certains éléments du livre sont d'intérêt publique et auraient pu être relayés sans forcément critiquer l'auteur. Ensuite vous laissez penser que les journalistes auraient plus peurs des gauchistes que du pouvoir... vous tombez bien bas sur ce coup-là Monsieur.

Tâchez de vous rappeler pourquoi vos abonnées (dont je fais parti) paient, pour une critique raisonnée et sourcée des médias, pas pour de ridicules attaques ad hominem qui vous font affirmer des absurdités comme le fait que l'extrême gauche serait plus puissante dans les médias que les milliardaires qui les possèdent.

bonjour daniel


je suis certainement une fanzouze de juan Branco ( j'ai dû aller chercher sur internet la définition de cette expression   car je ne savais pas de quoi vous parliez c'est vrai  que je n'ai jamais regardé TPMP) car je ne comprends pas votre manque de soutien et votre absence d'enthousiasme  pour ce jeune homme et pour son livre ....


J'ai lu Crépuscule,  pas d'un seul trait car les révélations qu'il  y fait,  m'ont obligé à  fermer le livre plus d'une fois, tellement il devenait  insupportable de comprendre à quel point nous avons été bernés.  Il a rendu visible et intelligible tout un système de corruptions, de compromissions, de petits arrangements entre amis qui a gangréné  d'une part depuis longtemps nos élites intéressées uniquement par le pouvoir et par l'argent,  évidées de tout sens moral et de toute idéologie politique et qui a permis d'autre part  la manipulation de l'opinion publique favorisant de facto,  l'ascension d'un arrogant, garant de la pérennité de ce système,  à la présidence de la république. 



Aussi j'ai du mal a comprendre votre positionnement, qui interroge du coup  sur vos liens intimes  avec ce système  car Juan Branco à 30 ans, jeune  homme cultivé et brillant,  avait certainement plus à gagner de se taire que de rendre publique de telles révélations. . Un avenir radieux lui étant promis. . Du coup ne devrions nous pas le remercier, le soutenir et l'admirer  pour son courage, son engagement, son sacrifice plutôt que de le blâmer ?

Salut Daniel,


Je suis tombé par hasard sur ce fil de commentaires, en cherchant comment vous envoyer simplement un petit message vous demandant de faire une émission sur la 5G. Du coup je me permets le hors sujet d'abord: j'apprécie beaucoup vos émissions, surtout quand vous nous permettez de voir plus clair dans le brouillard (je pense par exemple à votre émission sur les vaccins, je vous remercie vraiment pour cette émission, ça faisait longtemps que je me disais qu'il faut que je me donne le temps de mettre la tête dans le cambouis que ça a l'air d'être ce sujet, et là vous me sortez une belle émission bien claire qui me donne de bonnes clefs et m'éclaire pas mal la lanterne. Bref merci pour vos émissions. Et du coup si vous pouvez faire la même chose pour la 5G qui est de plus en plus "à la mode" (cf https://reporterre.net/Pour-une-planete-viable-arretons-la-5G https://reporterre.net/Avec-la-5G-nous-sommes-tous-des-rats-de-laboratoire) merci d'avance !

Maintenant, venons en au sujet de ce fil de discussion. Je le dis tout de suite, j'ai pas lu Crépuscule. J'ai juste écouté son thinkerview, et par hasard l'article à son sujet de Geoffroy de Lagasnerie sur le blog de mediapart, et là je tombe par hasard sur votre article et cette discussion (oui vu mes lectures, je dois être un bon lecteur lambda de gauche, pas très original...)

Ce qui me frappe d'abord, c'est le manichéisme dans la majeure partie des commentaires ici. Je m'attendais à plus de la part des abonnés d'ASI !

Perso, j'ai trouvé intéressant de l'écouter, il vient donner par des preuves à l'appui ce que d'autres ont depuis belles lurettes théorisé (je pense aux pinçons charlots entre autres), et bon c'est bien d'avoir des preuves de temps en temps. Ca donne de l'eau au moulin. Tant mieux si ça révolte certains qui ne l'ont pas encore été, et ceux qui étaient révoltés, ne vous moquez pas des nouveaux venus, acceuillez les plutôt. Un de plus. Je ne peux m'empêcher d'être d'accord avec la plupart qui vous demande de l'inviter, ne serait-ce que parce que j'ai plus confiance en vous pour mener un bon entretien que ces petits mignons de thinkerviews. (je les aime bien, mais ils sont pas aussi bons qu'ils le pensent). Après vu ses derniers messages sur facebook, je peux comprendre qu'il commence à abuser et que c'est pas évident de l'inviter là, mais s'il y a moyen d'avoir un interview un peu de qualité de lui...


Moi ce que je trouve drôle c'est que lui même dit dans son thinkerview que les vrais affaires qui devraient vraiment nous scandaliser sont celles que dévoilent par exemple Martine Orange, mais du coup il devrait reconnaître lui même que là on perds du temps à parler trop de lui.

Bref, je pense que vous avez raison de dire qu'on passe trop de temps à parler de Branco. C'est pour ça aussi qu'il est important de se réconcilier, quitte à ne pas être d'accord sur tout, mais soyons d'accord de ne pas être d'accord, et un peu de "camaraderie" bordel.  Après si je prends le temps d'écrire ça ici, c'est comme j'ai dit pour pouvoir mentionner le sujet 5G et vous remercier. Et un peu vous soutenir, j'avais l'impression que vous étiez un peu seul sur cette discussion, toute ces attaques... mais bon j'imagine bien que vous avez la peau dure. Je vous aime bien. Je vous payerai bien une bière un de ces 4 si ça vous dit. (je ne sais pas si ce genre de messages ont une quelconque utilité !)

 
Au prochain hasard.

Ceci est une lettre ouverte à M. Schneidermann. Elle sera courte car j'ai des choses plus importantes à faire.

Il y a de cela quelques années, Pierre Carles épinglait (sans de de façon critiquable et excessive) Daniel Schneidermann, dans son film "Enfin Pris". Ce ne fût pas son meilleur ouvrage ; je vous conseille plutôt l'excellent "Attention danger travail" et "Pas vu, pas pris".


Cependant, la mémoire de ce film m'est revenu brutalement en mémoire à la la lecture de la réponse de DS à Juan Branco.

Comment vous dire, chez Daniel. J'apprécie vos émissions. Je suis abonné à votre site depuis que vous vous êtes fait censuré pas N. Sarkozy. Cela dit, je trouve les thème de moins en moins pertinent.

Alors bien sûr, toutes les émissions ne sont pas aussi insipides que la mythique interview avec Jean-Marie Messier, "l'homme au sandwich" qui a eu le privilège (au contraire de Pierre Bourdieu à qui vous aviez imposé deux chiens de garde) d'être invité, seul sans contradicteur.


Mais tout de même, les thème abordés, l'angle imposé et les invités soigneusement triés m'ennuient depuis pas mal de mois. J'ai dû regarder une demi-douzaine d'émission l'année dernière. Pourtant, il ne me serait pas venu à l'esprit de résilier mon abonnement. 


La raison "Daniel Schneidermann est un des rares poil à gratter du système" pensais-je.

Avant.

Avant de lire votre avis sur Juan Branco. 

Avant que vous utilisiez le terme "fanzouze" pour qualifier ses lecteurs.

J'ai appris plus de choses dans son livre, dévoré en deux soirées, que dans 10 ans de vos émissions et de lecture de votre site.

Donc, M. Schneidermann, je résilie mon abonnement ce soir même. Laissez vous précisez mon avis, tout à fait personnel de "fanzouze", vous ne valez pas beaucoup mieux que Ruth El Krief, Jean-Jacques Bourdin ou .... Cyril Hanouna.

BD

Analyse du livre extrêmement réductrice, à se demander si vous l avez lu en entier. C'est la première fois que je suis en désaccord avec votre analyse cher Daniel. 

En tout cas ce jeune homme est un vrai phénomène, c est indéniable. Il suffit de regarder ses prises de paroles dans les médias, il n'y a aucun contradicteur qui arrive à le contrer. 

Dans son livre il y a beaucoup plus d'éléments qui devraient vous enthousiasmer plutôt que vous diviser. 

Idée pour réconcilier tout le monde : faire une émission spéciale Juan Branco où il pourra expliquer tous les dessous de la "non" couverture médiatique de son livre. Ça c'est un bon sujet pour ASI (et moins compliqué qu'uramin ?). 

Je ne suis pas d'accord avec Daniel Schneidermann qui minimise la portée du livre... 

J'ai lu la version PDF du livre de Juan Branco toujours en accès libre et téléchargeable gratuitement ici, sur son blog hébergé par Le Monde ;-) 

... puis celle qui vient d'être publiée par Au Diable Vauvert en coédition avec Florent Massot, 

Version plus sourcée, corrigée et plus accessible même si elle reste parfois absconse de ci, de là, utilisant de façon trop appuyée le style de la plaidoirie juridique, le nous de majesté, des ellipses acrobatiques dans ses tournures de phrase et prend l'allure d'une querelle d'amoureux rendus sur le pré Saint-Germain à l'heure du règlement de compte, pour un duel à fleurets mouchetés. Erreurs de jeunesse !

Toutefois, je reconnais à ce brûlot au moins cette simple vertu : incendiaire, il est de salubrité publique et pourrait devenir le détonateur de la bombe amalgamant toutes les contestations populaires. En effet, il ouvre les yeux à la nation entière trop léthargique qui ignorait que l'entre-soi est devenu le véritable ciment de la micro-société d'où sont issus nos décisionnaires politiques et qui empêche l'avènement d'une véritable méritocratie. 

Micro-société, parisienne et endogame, qui a fait le choix d'assumer son néo-libéralisme en habillant de divers déguisements ses membres : socialiste, écologiste, républicain, etc. Elle a engendré une nouvelle génération de jeunes politiciens sans vergogne, vrais rastignacs qui osent tout, sans compétence ni expérience professionnelle concrète et qui, à force d'intrigues et d'entregent, parviennent à capter le pouvoir en le mettant au service de l'oligarchie qui a acheté ou perverti tous les canaux de communication, à cette fin d'enrichissement. 

Cette oligarchie à la française, sans foi ni loi, sans scrupule ni remords, saura accueillir impunément et généreusement ceux lui ont été "utiles" dans ce grand-oeuvre d'accaparement de la richesse nationale, quand viendra le temps du pantouflage.

ça fait des années que je suis abonné chez vous. Cet article met fin à mon abonnement de façon immédiate. C'est absolument pas croyable. Adieu. 

Daniel, s'il vous plaît, invitez Juan Branco.

Arrêt sur Images n'est-il pas destiné au décryptage des phénomènes médiatiques?
Là "vous tenez une vrai sujet".
En  outre, j'ai noté que finalement, vos émissions n'étaient jamais aussi intéressantes selon moi que lorsqu'il existe une pointe de conflictualité.


Quelque chose de gênant depuis quelques semaines : tandis que chaque citoyen de gauche - un peu à l'écoute - place sur son panthéon médiatique du moment qui Bégaudeau, Branco ou Ruffin ; qui Schneidermann, Aude Lancelin ou autres ; qui Lagasnerie, Brakhni, Louis, Lordon (...) ; voici qu'ils se tirent tous joyeusement dans les pattes.


Concernant Branco : surfait ? Pas surfait ?
Force est de reconnaître - quoiqu'il en serait sous l'éclairage de personnes aussi bien informées que vous - que son bouquin est truffé de fulgurances. De formules plaisantes et efficaces à toute page qui donnent de l'air. Vengent.
Je digère et en mesurerai la valeur que je lui accorde. Ce fut au moins un bon shoot.

Invitez-le. 

Au pire, ce ne serait pas la première fois - loin de là - que vous recevriez un invité qui ne nous apprend rien.
Resterait la justification de mon abonnement : comprendre cet engouement étonnant qui aurait pu être reconnu par la presse de gauche comme un apport au moins relatif, et qui à force d'antagonismes secondaires.


Alors évidemment, Branco n'est pas le dernier à tirer dans les pattes. 

Sa réaction aux attaques, au silence médiatique sont parfois border line. 

Ça vire parfois au petit con voire pire.

Mais, ce silence fut si phénoménal que je m'interdirais de juger le bonhomme là-dessus.


Phénomène il y a .

Polémique il y a.

Étudions ensemble si cette dernière n'est pas idiote. 


Merci !

Des nouvelles de Juan sur facebook. De nouveau invité chez Hanouna ce soir il hésite à y aller, prévoyant un traquenard.

Quelques nouvelles piques pour DS en prime (désolé).

Bonjour

Branco et vous défendez les mêmes valeurs du journalisme... Branco est talentueux, courageux et honnête... peut être encore jeune et emballé.... mais quel exemple pour nous tous...  prenez une bière  ensemble, je vous les offre. Sincérité 

Jorge Ferreira

Invitez le Daniel! Pour l'heure, j'ai un vague sentiment de règlement de compte . Vous valez mieux que ça. Branco est un jeune homme, accordons lui un droit à l'erreur. Son bouquin ne mérite pas une telle charge... Au contraire!

"Si le fondateur de Free, relativement libéral dans sa gestion des rédactions, a droit à 71 citations dans Crépuscule, si Arnault a droit a 44 citations, si Lagardère a droit à 22 citations, Drahi à 10, les vrais liberticides que sont Bolloré et feu Dassault n'ont respectivement droit qu'à 3 et 2 citations. Pourquoi ? Mystère. "


DS a mal lu, ou trop rapidement. Ce "mystère" est éclairci page 40 / 41 /42 du PDF (donc sur 3 pages, rien de moins) : en résumé, les cas Bolloré et Dassault sont visibles. Les autres entretiennent l'illusion, notamment chez les journalistes, d'un libre-arbitre.


Arriver page 85 du pdf et lire cette note à propos de la prétendu " universalité objectivante du baccalauréat  "



"En cela, Gabriel Attal et Edouard Louis –exact revers de ce dernier -forment les deux faces d’une même et dépérissante médaille signifiante d’effondrement pour notre époque et notre civilisation, criant chacune à la conformation "


Attal  représentant les :"gens bien nés " 

Edouard Louis  ceux issus des : " milieux des plus modestes,[...], devenant parfois par ignorance et avec une ferveur redoublée les défenseurs d’un système qui écrase les leurs "


Pour Attal j'ai compris : il a la carrière professionnelle à laquelle Juanito estimait avoir droit, mais Edouard Louis qu'est ce qu'il bien pu lui faire ?

Lus, l'article et les commentaires.

Et là je freine de touts mes forces, je refuse tout ce qui occuperait mon esprit à un affrontement entre Juan Branco et Daniel Schneidermann.


Deux hommes, donc perfectibles, deux bagages, deux déterminations, deux ego donc aussi... etc... 


Mais , franchement , ce que je vois, c'est que ASI existe que son contenu est utile à la réflexion. A la mienne en tous cas.


Et que le texte ( livre- pamphlet- exposé ... tout ce qu'on voudra ) est utile sinon salutaire depuis le début de sa diffusion.


Oui c'était d'une lecture difficile, parfois pompeux parfois ampoulé, mais tellement éclairant, rendant évident ce qui se discernait au fil d'éléments glanés dans différentes informations.


Et une ré écriture plus tard, il continue sa double action : aider à synthétiser ce qui était ressenti , et mettre en rogne l'oligarchie et ses valets.


Alors leurs silences, leurs excuses, leur mauvaise foi, je trouve ça magnifique ! qu'ils continuent à se dévoiler, les regards qui se portent sur eux  sont de plus en plus affutés.


Les lecteurs qui se sont emparés de Crépuscule ont saisi une clé.

Et qui sait ? si la porte ne s'ouvre pas, ils auront peut-être envie de l'enfoncer. 

En tous cas, certains le craignent.


Un commentateur pointait selon lui la faiblesse de l'analyse politique. Moi , l'analyse politique, je m'en charge.



Allez, DS, faites donc preuve de mansuétude à l'égard de ce si brillant jeune homme qui, malgré ce que vous décrivez comme une inexactitude, est tout de même globalement en adéquation avec les valeurs que vous semblez défendre...

çà serait vraiment un très beau geste en effet que de l'inviter, ne serait-ce que pour le confronter à vos objections.. la caste médiatique dans sa majorité le boycotte: pourquoi aboyer avec les loups, au risque d'être accusé d'en faire partie, alors même que cette caste vous met aussi, à sa manière, au ban de votre corporation?

Quand à attribuer la grosse tête à Juan Branco, demandez-donc à tous ceux qui ont eu la chance de le côtoyer quelques heures ou quelques jours, ce qu'ils en pensent... pour moi, c'est non... pas de grosse tête ni vanité... seulement un grand talent, de la modestie, et  beaucoup de générosité dans les partages.

A une autre époque, vous auriez osé, cher Daniel Schneidermann, "d'ailleurs dans Branco, il y a branque"


Mais c'était une époque où votre orgueil blessé affrontait un autre orgueil blessé, incapable, malgré votre finesse, de faire la part des choses.

Evidemment votre adversaire du jour n'a pas l'envergure du précédent, mais je me désole de voir les mêmes mécaniques à l'oeuvre. Vous valez mieux que ça. Si, si.

Encore un gars au melon surdimensionné.

Le tweet "épinglé" (signifiant qu'il y attache une importance particulière) en tête de son compte :

J-0. Ruptures de stock partout. Quatre tirages en une journée. Au courage de ceux qui rendent cette folie possible. A tous ceux qui le liront.

Aux révolutions qui en naitront. 

Branco, instigateur autoproclamé des révolutions futures ! Celles qui enflent et dont on guette en vain l'éclatement. Plus improbable que celui de son melon.

"

De Geoffroy de Lagasnerie à Alain Soral, d'Ariane Chemin à Daniel Schneidermann, de Panamza à Claude Askolovitch, de Bruno Jeudy à Sylvain Courage, d'Olivier Truchot à Pascal Riché, de Marc-Olivier Fogiel à Pierre Haski, un drôle front s'est levé contre Crépuscule en quelques heures.

Des plus ignobles penseurs racialistes au progressistes d'apparat les plus vains, un seul mot d'ordre, répété jusqu'à la pâmoison, sous toutes ses formes, sur les réseaux sociaux, les médias, leurs infinis moyens de communication, a semblé les lier. "

https://blogs.mediapart.fr/juan-branco/blog/150419/aux-aurores 

Voilá la réponse attendue á tous ceux qui n'auront pas osé analyser le livre de Juan Branco sur le fond !

Chapeau Juan ! 

C'est pour quand l'émission pour aller plus loin que cette vaine querelle =D ?

https://www.facebook.com/juan.branco.98/posts/801658696872785


Je suis un peu attristé par le nouveau post de JB.

Il frise le délire là. 

Franchement renvoyer dos à dos Soral, Schneidermann, Plenel...

Tout ça parce qu'on parle du succès de son bouquin mais pas suffisamment du lièvre qu'il a levé (à savoir que la femme d'E. Philippe a été embauché par science-po après qu'il a accordé des subventions supplémentaires).

Merci pour ce retour. Après, ce n'était pas étaillé ce passage, et en tant que lectrice de Crépuscule, c'est plus l'auteur que j'ai trouvé audacieux et borderline sur ce point.

Des choses intéressantes dans ce livre néanmoins. J'avoue que je l'aurais acheté rien que pour appuyer mon soutien à Briançon, dans le cadre général, et défendre publiquement, en tant qu'humble voix l'idée de mieux en mieux établie que des oligarques imbus de leurs personnes nous gouvernent, alors même que nous n'avons pas demandé à être gouvernés par eux, que nous avons un paradigme qui est celui du bien commun, de la souveraineté populaire, qu'on a pas mal de soucis à gérer, et que de fait, ils nous mettent des bâtons dans les roues, le tout en ayant d'indéniables pouvoirs... sur fond de frigos bien remplis et de latitudes organisationnelles folles.

Personnellement, depuis ma naissance je ne me suis jamais considérée comme le sujet de qui que ce soit, et ils donnent l'impression - le gouvernement par exemple - de vouloir nous faire admettre ça !

Savez-vous pourquoi les journalistes ne parlent pas de Crépuscule ? Parce qu'ils ont peur ! Mais attention, ils n'ont pas peur des révélations, pas peur de ce que dit Branco sur les liens entre l'oligarchie, les hauts fonctionnaires, les médias et la bourgeoisie Parisiennes, pas peur des noms livrés abondamment, pas peur de la censure du rédacteur en chef. Ils ont peur de Juan Branco ! Peur de son franc-parler et surtout peur de ses probablement très nombreux fans, les fanzouzes. Tout se tient, ça pourrait donc être ces fanzouzes qui achètent frénétiquement son livre, regardent en boucle l'émission de Thinkerview, qui sera la première à passer le million de vue. Quelle force ! Mais quel culot aussi, il ose s'en prendre à la star de Mediapart. C'est con la vie des fois, des journalistes ne peuvent pas faire une émission à forte audience, des éditeurs ratent une bonne opération à cause... des fanzouzes. Quel pouvoir ce Branco ! La terreur des médias !


D'ailleurs il est plus intéressant de parler de l'auteur plutôt que du contenu du livre, car a vrai dire il n'y a qu'une ou deux révélations, puis il y a peut-être des imprécisions et beaucoup de tartines. Est-ce dire que les explications de Branco sur le fonctionnement des élites parisiennes sont des redites? Surement, car les journalistes savent déjà ce qui y est raconté et les bourgeois Parisiens le savent aussi puisqu'ils baignent dedans. Mais pour quelqu'un de l'extérieur, c'est-à-dire quasiment tout le monde, le livre donne une explication, celle de Branco, sur le fonctionnement des élites parisiennes. Il lui révèlera ceux qui ont permis à Macron de faire des Unes en série, d'être testé dans les sondages, qui l'a propulsé présidentiable et défenseur de la démocratie, lui et pas un autre. Et maintenant, ben ceux qui ont payé en profitent. 

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sous l'annonce de l'article sur twitter Branco s'empresse de publier une conversation entre lui l'équipe d'ASI; en mode "ahah bien attrapé!"; qui ne montre rien d'autre que ce que DS dit dans le présent papier; c'est à dire d'avoir l'humilité de reconnaitre que traiter le sujet demandait un vrai travail d'investigation qu'ils n'avaient pas l'envie ou les moyens de faire. Que Branco en conclu "c'est de la censure; c'est un complot". ça en dit quand même long sur le personnage.

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« Et l’on commence à comprendre pourquoi en ce pays personne ne comprend rien, tandis que tous sentent tout. Car l’espace public français est traversé de semi-compromissions qui empêchent quiconque d’avoir l’indépendance suffisante pour tout raconter : tous ont une affinité, un lien, une dépendance à l’un des pans de ce système qui les empêche de recouper ou d’énoncer. Et tous, du coup, doivent tronquer la vérité. »
Juan Branco. Crepuscule (pdf)

Résumons le livre de Juan Branco : Brigitte Macron qui enseigne dans un des lycées les plus bourgeois de la capitale, le lycée privée Franklin dans le XVIème, entre en contact avec la famille Arnault via ses fils dont elle est la prof au début des années 2010. Par ce biais elle fait connaissance avec Delphine, la fille aînée Arnault qui est aussi la compagne de Xavier Niel. Ce dernier prend sous sa coupe Emmanuel Macron dès 2010 alors qu’il est encore à la Banque Rothschild.

A partir de ce moment, Macron va bénéficier de la puissance financière et médiatique des deux plus puissants « oligarques français » Xavier Niel et Bernard Arnault. Tous les deux ont en commun comme « porte-flingue » médiatique Michèle Marchand qu’ils mettront entièrement à disposition du couple Macron pour fabriquer leur image. Rien de tout cela n’est su jusqu’en septembre 2018, soit 18 mois après l’élection présidentielle.

Ainsi, ce sont deux des plus grandes puissances financières de France qui ont « fabriqué » Macron, grâce à leurs réseaux, leur argent, et surtout à leur contrôle des médias. En retour, Macron a créé le CICE (en tant que conseiller d’Hollande) et aboli l’ISF.

Mon cher Daniel, cette mise en perspective, explosive, n'est-elle pas plus intéressante que le fait d'être cité de façon totalement anecdotique dans le livre ?

Pour info. Denis Robert sur facebook suite à l'article de Libé-Checknews et aux divers échanges twitter entre Juan Branco et Askolovitch-Riché-Sauvage-DS-etc.

[Denis Robert

J’aime  beaucoup les « checks news » de Libé. La première idée qui me vient quand je lis celle de ce matin, c’est qu’on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre. Autrement dit : on ne peut pas écrire un livre qui dénonce la censure et en même temps s’étonner ou communiquer sur cette censure une fois le livre sorti. Sauf que cette affaire mérite développement. J’en suis partie prenante, dans la mesure où j’ai aidé Juan à publier son livre. Dans la mesure où j’en ai écrit la préface. Dans la mesure où je touche un pourcentage sur les ventes. 2% jusque 40000. 3% au-delà. On pourra donc objecter que ce que j’écris est orienté et sujet à caution. Sauf que non. Mais vous n’êtes pas obligé de me croire. Sauf que je ne suis pas Juan. Là, vous êtes obligé de me croire. Et que je suis même en désaccord sur certains aspect de son (formidable) manuscrit. Ceux qui ont lu ma préface me comprennent. Ceci étant, je note que Juan, contrairement à ce qu’induit le texte, n’a pas directement invoqué une censure. Il parle « d’ostracisation » et évoque des interventions de la direction de plusieurs journaux quand des journalistes (de base) ont proposé un sujet le concernant. Plusieurs titres sont cités, de Mediapart au Quotidien, de l’Obs à Paris Match, de RTL à RMC… Juan ne mégote pas. Je ne vais pas les reprendre un à un. Mais pour avoir été le témoin et l’intermédiaire dans deux de ces histoires, je ne peux, contrairement aux cris d’orfraie poussés par mes congénères, qu’accréditer les propos de Juan. Effectivement, pour deux de ces titres, des journalistes -enthousiastes et préoccupés par le fait que le livre est en tête des ventes depuis trois semaines sans une ligne dans leurs journaux- ont proposé des portraits critiques sur le livre et sa saga et se sont faits jeter par leur rédaction en chef. C’est un peu parole contre parole. Et comme ces journalistes sont aussi des salariés, difficile d’aller plus loin… Peut-on pour autant parler de censure ? Non. D’autocensure ? Ben même pas. De connerie, d’erreur monumentale, d’absence totale de professionnalisme ? Euh, oui. Assurément. Dans les arguments qui, en coulisse, sont opposés pour ne pas évoquer le livre, j’ai entendu tout et son contraire. Style ampoulé, jargon de normalien, militantisme politique, aveuglement, mélenchonisme, absence d’infos, amalgames insupportables, erreurs à chaque page, etc… Pourquoi pas ? Mais dans ce cas, messieurs les non censeurs, qu’attendez-vous pour les écrire ces foutus papiers ? Qu’attendez-vous pour inviter Juan et le démonter, lui dire où il se plante ? Qu’attendez-vous pour en débattre ? Un dernier argument est opposé : « On ne va pas en plus lui faire de la publicité ». Ultime idiotie qui -elle- se pose là. Il suffit de regarder le classement data de Libé ce matin pour noter que « Crépuscule », en tête des ventes toutes catégories, n’a pas besoin de publicité. Ce serait même de la contre publicité que ces journalistes disent du bien (ou du mal) du livre. On peut surtout relever -et si j’étais à leur place, j’en serais inquiet- que le livre vit parce qu’ils n’en parlent pas. Surtout ne rien demander Juan, ne s’offusquer de rien. Individuellement, on peut entendre – d’Edwy Plenel à Bruno Jeudy, d’Yves Calvi à Olivier Truchot- ce que chacun dit. Ce qui fait sens pourtant, c’est l’effet de masse et cette très cruelle réalité. Cruelle pour eux, pas pour nous. « Crépuscule » dénonce le lien endémique, financier, de subordination entre ces stars du journalisme ou de la parlote avec leurs patrons ou sponsors. Il pose un problème de liberté publique, de détournement démocratique. Maintenant, relisez ce check news et entendez leur cacophonique défense : « On n’a pas le temps, on n’a pas que ça à foutre, maintenant qu’il a dit des méchancetés sur nous on ne va pas l’inviter, on est encore libre d’écrire ce qu’on veut, c’est pas parce que Xavier Niel nous file de la thune qu’on ne va pas le mettre en cause, etc… ». Je ne sais pas vous, mais moi je me dis que plus ils parlent, plus ils s’enfoncent. Laisse pisser Juan… ]

Pour ma part, j'attends beaucoup de la rencontre entre le janséniste DS et le mystique Juan Branco.



D.S., en préambule, vous dites :

"...si, dans un de tes articles, petit scarabée, un lecteur particulièrement concerné décèle une erreur, même mineure (prénom, date, nom de lieu) il ne croira plus jamais ni l'auteur, ni même le journal. La crédibilité est perdue pour toujours. Tiens-le toi pour dit."


Étrangement, on ne comprend pas, à la lecture de votre article, à quelle "erreur" vous vous référez...

Où Branco a-t-il commis cette erreur, qui lui ferait perdre "pour toujours", sa crédibilité..? 

En vous accusant de censure? Mais est-ce vraiment une erreur?

Du coup, cette intro tombe un peu à l'eau (ou votre propos m'échappe, peut-être...)


C'est à mon avis un descendant de la vieille taupe....On ne la voit que lorsqu'elle dérange ,les lecteurs sont des trous de taupe et quand il y en a trop difficile d'utiliser le flasball.

Bien joué, M. Schneidermann. Vous avez réussi à parler du livre sans en parler, et récoltez un peu du ramdam mérité que suscite ce livre. Si vous voulez vraiment montrer que vous n'avez pas peur des adeptes de la secte de Juan Branco, faites donc l'émission que nous sommes nombreux à réclamer. Prenez le temps de critiquer sereinement le silence médiatique assourdissant qui entoure Crépuscule. Critiquez également la figure quasi christique du Kid. Critiquez le pamphlet comme il se doit, comme il doit l'être par tout média qui se respecte.

Mais une chronique aussi simpliste polarisée sur une erreur manifeste auto justifiée en introduction, non, c'est indigne de vous. Ca ne vaut pas l'abonnement que je vous verse mensuellement.

En accord avec tous les commentaires des asinautes à propos de la personnalité de JB et à propos de l'intérêt de son livre, j'ai pour ma part trouvé étrange votre attaque papier où vous rappelez cette belle leçons sur le journalisme reçue au Monde sur la crédibilité à tout jamais perdue en cas d'erreur ou même de tout petit scarabée glissé dans un papier. 


Voilà qui me laisse bien perplexe, cher DS. D'abord, parce que le rôle très apprécié d'ASI, sa mission journalistique, est précisément de déceler les scarabées dans les principaux médias de référence ou à forte audience. Ensuite, parce que vous remplissez si bien votre mission que ce sont plutôt des baleines sous rocher que vous dévoilez au quotidien, ne serait-ce que dans votre Matinaute, et non de petits scarabées. 


Du coup, on se demande bien par quel truchement la violation permanente de ce sacro-saint principe journalistique par vos confrères, y compris ceux de l'intouchable Monde, puisse produire à l'arrivée l'effet contraire de ce qui vous a été enseigné jadis, à savoir plus d'audience, plus de crédibilité, plus de notoriété pour tous ces médias et éditocrates éleveurs de baleines à balivernes tandis que, un à un, leurs masques d'imposteurs tombent en cascade. 


Une des réponses possibles à l'explication de cet étrange phénomène est assurément fournie par JB dans son opus "Crépuscule", indépendamment de ses talents d'investigateur. Rien que pour ça, cet pamphlet aura eu le mérite d'exister. 


Quant à la personnalité problématique, chaotique, "melonique" et pas toujours maline, j'en conviens, de l'auteur, ne vous inquiétez pas outre mesure: vous êtes très bien placé et mieux que quiconque pour savoir que ces mêmes médias qu'il dénonce se sont déjà chargés de son cas selon la bonne vieille pratique de l'anéantissement dans l'oeuf. 


Hélas pour lui, je crains une expéditions aux poubelles de l'histoire qu'il aura en partie méritée en raison de son arrogance. D'une certaine manière, très soft, vous participez volens nolens à cette entreprise. 


Hélas pour nous, son ouvrage, bientôt discrédité à tout jamais sur la seule base de la personnalité de l'auteur, n'aura pas joué le rôle qu'il aurait pu, le rôle qu'il aurait dû. 


A la fin de l'histoire, Apathie, Elle Kriait, Calvi, Jeudy, Barbier et consorts (on ne les compte plus) vont pouvoir se redorer le blason de la crédibilité journalistique sur le scalpe de ce jeune prétentieux arrogant dont le crépuscule hâté par les médias aura rendu l'oeuvre tout à fait .. crépusculaire, dès sa naissance.  Du très bon travail journalistique du XXIème siècle? A tout le moins aussi bon que celui produit en 2016 et 2017 par vos confrères des médias crédibles pour nous annoncer l'avènement d'un président philosophe de qualité supérieure, jeune et beau, brillantissime et pas melonique pour un sou. 


Il devrait se calmer ce petit jeune.

Parait qu'il a du potentiel, mais Bobo30% on est, Bobo30% on reste, même si un éclair de lucidité vous fait prendre la dissidence et piétiner la table du banquet... MDR :-)

T'emmerdes pas avec ça Daniel... :-)

Que Branco, qui a publie un ouvrage d'utilite publique qui merite 3 emissions ASI a lui tout seul, tende a rejeter tout ce qui n'est pas assez pur, est completement criticable et lui coutera cher si il ne change pas il est vrai, sans pour autant que, de votre part cher DS, vous y voyiez la necessite de vous rabaissier a ce niveau de polemique immature. Remettez vous en cause la ou il faut, argumentez la ou il faut, rejetez ce qui est necessaire de rejeter mais gardez de la hauteur, serieux.....  L'orgueil c'est votre point commun a vous et Juan.. Up to you!

C'est un sentiment complètement subjectif, je le sais, mais je ne le sens pas ce type. Voilà, c'est ma maigre et inutile contribution.

Qu'il aille fumer le calumet de la paix avec Attal, ça en fera deux qui nous fouteront la paix.

tout a déjà été dit ici  sur ce personnage dont le complexe de supériorité l’empêche de collaborer durablement avec quiconque.  je doute de sa sincérité, Il me semble qu'il dénonce le système  et sa caste parce que cela le sert mais si cette dernière lui proposait enfin un destin a la hauteur de ses ambitions (president du monde ?)  j'imagine qu'il retournerait sa veste en une fraction de seconde.


Parfaite illustration  du making of d'un toutologue bourgeois, de gauche par opportunisme. Il finira probablement chroniqueur chez Ardisson.


Je ne peux m’empêcher de citer sa conclusion melonesque sur thinkerview  :


 " J'ai joue mon role  et c'est a chacun de se determiner a partir de ce que j'ai pu transmettre , a chacun de trouver sa voie a partir de ce que moi a ma modeste mesure j'ai pu contribuer" 


grandiose......


Bon après cet article un peu mesquin ne vous fait pas franchement honneur Daniel, mais j'imagine que votre orgueil n'a pas pu resister. 


Ce genre de polémiques nuit bien plus à la crédibilité d'ASI et à celle des deux protagonistes que les "faits" (pour le coup entre guillemets) incriminés. N'aurait-il pas été possible de répondre uniquement  et  factuellement sur ce qui était avancé par Juan Branco et réfuté par Daniel Schneidermann sans y ajouter tant d'affects.

Merci Daniel ! Ce gars est effectivement parfaitement insupportable de moi-je-moi-je. Un peu comme Ruffin d'ailleurs (qui lui garde son rond de serviette, choisissant sans doute un peu mieux ses cibles), ou encore dans une plus faible mesure Begaudeau. Incroyable de voir comment les stupides mises en scène virilistes de Macron ont suscité un mouvement de "moi aussi je peux le faire" de la part de toute une petite tribu de mecs blancs égocentriques gravitant autour de la fi. Une sorte d'ubérisation de l'opposition, sur fond de concours de bites et de condescendance.


C'est d'autant plus regrettable que toute une partie de ce que dit Branco, lorsqu'il décolle de la première première personne, n'est pas à jeter. Le détail des relations interpersonnelles dans les milieux de pouvoir est tout à fait salutaire - dans certaines limites que dans son hubris neuneu IL estime pouvoir ignorer.


Mais à jouer les accusateurs publics contre quiconque ne lui déroule pas le tapis rouge (lui qui n'a eu aucun scrupule à travailler avec ces poids lourds de l'indépendance que sont Richard Descoings et François Hollande) et à prétendre dans ses fréquentes envolées lyriques lourdingues, que son bouquin est l'Alpha et l'oméga de toute contestation possible de l'existant, il s'affiche, passe pour un roquet (qu'il est) et finit par desservir ce que son propos a de pertinent.

Une voix dit ici :

"Il n’y a qu’une explication au lourd silence des Joffrin, Fressoz, Apathie, Barbier, Jeudy, Calvi, politologues de tout poil et éditorialistes de toute domesticité : le livre les dérange. Il dérange leur monde, leurs liens, leurs asservissements, leurs idées, leur subordination. Car Crépuscule n’y va pas de mainmorte. Dans l’entreprise, non pas de démolition, mais d’élucidation qu’il mène à propos du système macronien, il décrit avec précision les plus ou moins subtiles façons dont quelques oligarques — au premier rang desquels Xavier Niel, copropriétaire du Monde et de L’Obs, Bernard Arnault, propriétaire d’Aujourd’hui-Le Parisien et des Échos, Patrick Drahi, propriétaire (jusqu’à il y a peu) de Libération, de L’Express et de BFM-RMC —, dont quelques oligarques, donc, ont organisé la résistible ascension de leur brillante marionnette, Emmanuel Macron, en usant et abusant de leurs valets médiatiques. Signer une recension de Crépuscule dans un de ces désolants médias serait donc soit s’exposer à une douloureuse censure interne ou à quelque vicieuse réprimande, soit se livrer à des contorsions tartuffiennes dont ce qui reste d’honneur à l’un ou l’une de ces plumitifs leur interdit le ridicule de s’y livrer. "

Vous osez sous entendre que les rédactions refusent de parler du livre de Branco à cause, je cite, de ses fanzouzes. Sérieusement ? Jamais vu autant de mauvaise foi délirante en une seule phrase. Chapeau bas. 

Le melon cosmique du gars sur Twitter est légendaire. Merci de la mise au point! Se prétendre le nouveau chevalier courage de la gauche parce qu'on saupoudre de gossips (récoltés grâce à son propre entregent bourgeois) des infos de 3eme main sur les liens d'intérêt dans les médias connus de tous ceux que la question intéresse, et avoir des milliers de fans pour trouver ça génial, quelle misère. 

C'est charmant le Parisianisme

on s'émeut d'une critique à laquelle je n'ai même pas prêté attention

tant d'autres choses sont plus importante dans ce Crépuscule

on en sort un papier, on twitte

et pendant ce temps-là, je n'ai jamais vu autant de monde à Emmaüs


Comme il doit sourire Macron de ces échanges de ping-pong

Comme ils doivent s'amuser de ces études de style, 

de ces velléités de faire croire que l'auteur de ce pamphlet aurait aimé accéder au rang de littérateur, vous savez cette qualité qu'on brigue en France davantage que la Légion d'honneur


Arrêtez !!! Bandes de je ne sais quoi, croyez-vous que l'heure est à ces balivernes

tandis qu'on nous ôte une à une nos libertés

tandis qu'à Londres, la police pénètre dans une ambassade étrangère pour emprisonner Assange

tandis que au Brésil Bolsonaro recueille les fruits du "coup d'état démocratique"

croyez-vous que l'heure est à ces prises de têtes qui pensent dans la même direction

alors que nous sommes qu'à quelques mois d'une nouvelle entourloupe sur les retraites

tandis que git moribond le Code du travail dépecé


Crépuscule a l'avantage de nous avoir fait prendre conscience que non seulement Macron est arrivé au pouvoir par une OPA, mais qu'il n'est en plus pas le brilliant penseur que tous s’accordent à nous faire croire


Arrêtez avant qu'il ne soit trop tard

Moi aussi, je veux bien prendre une dégelée de la part des fanzouzes du jeune homme !...

Le truc, c'est que Crépuscule est un très bon pamphlet : bien gaulé, bien envoyé, avec ce qu'il faut de mauvaise foi pour faire un bon pamphlet. Littérairement parlant donc, considérant ce qui fait la qualité d'un pamphlet, Crépuscule est plutôt très réussi.

Le problème, c'est que Branco se pique de réflexion politique. Et là, misère... C'est quand même vachement faiblard, et ça en dit sans doute très, très long sur les causes de la faiblesse intellectuelle de la gauche actuelle : quand on n'a que du Branco à se mettre sous la dent, faut pas s'étonner de n'avoir pas grand chose à dire.


Peut-être que ça mériterait une émission ? Il est assez évident que beaucoup de rédactions semblent gênées par le succès du livre et ont décidé de ne pas en parler (voir les éléments avancés par Libé dans Checknews par exemple, qui sont peu convaincants)
Ce pourrait être l'occasion d'en discuter plus posément et sérieusement que par tweets interposés, et ça invaliderait le procès en censure que Branco intente à ASI. Et peut-être que ça fera bouger les autres media pour qu'ils s'intéressent enfin au contenu du bouquin (on a déjà constaté leur suivisme ici au sujet des violences policières par exemple)

Pourquoi Branco cite-il beaucoup plus Niel que Bolloré ? 


Peut-être parce qu'il a plus d'infos sur Niel que sur Bolloré !


Je veux dire, je n'en sais rien mais ça semble très plausible. Pourquoi insinuer des explications farfelues quand une explication simple et plausible convient.

Gaffe, Branco est la nouvelle gloire des insoumis, vous allez morfler sur le fil des commentaires, ça a d’ailleurs commencé...

Branco attaque fort tout le temps c'est sa méthode faut pas le prendre mal, mais on peut toujours discuter avec lui.

Bonne continuation DS je pense que vous êtes le meilleur interviewer.


Il paraît que ce jeune homme est brillant, mais s'il pense que quand deux médias lui refusent un texte c'est qu'il sont forcément de mèche, c'est que son opinion de lui-même a dépassé l'Everest. 

Abonnée aussi à "là bas si j'y suis", j'avais pu avoir accès à la version  de cet ouvrage mise en ligne par son auteur. Voilà ce que j'en ai pensé sur le coup : "Juan Branco est bien meilleur à l’oral qu’à l’écrit. J’ai pu télécharger son manuscrit. Et, honnêtement, il me tombe des mains. Non que cela ne soit pas intéressant ...mais c’est un texte qui, malgré des effets du genre "attendez vous avez pas tout lu", n’avance pas ou à pas redondants. J’en suis à la moitié, soit à peu près 50 pages, qu’on aurait pu résumer en 20 voire moins. C’est un texte, si j’ose écrire, "d’humeur" qui mériterait franchement d’être retravaillé pour frapper davantage." Je n'étais pas, alors, la seule à le trouver non publiable en l'état.

A-t-il retravaillé son texte ? Je ne sais pas parce que je n'ai pas acheté l'ouvrage. Ce que j'avais lu me suffisait à en comprendre l'angle. Et j'étais d'accord avec le propos sur le fond.

Depuis , je suis, sur twitter, l'histoire de ce bouquin.  Et je finis par me dire que derrière cette accusation de "censure",  se profile le désir d'être officiellement reconnu par la "congrégation" (sic) comme auteur. Le reste n'est peut-être que  ....littérature.

J’ai fait pareil, la cinquantaine de pages lues m’a arrêté tout net, tant l’écriture est insupportable. Peut-être acheter le bouquin sur la Mimi, certainement plus instructif.

Ne pas oublier que crier à la censure est un puissant moyen publicitaire, aussi bien sur les plans commercial qu'intellectuel.

'Crier a la fensure est un puissant moyen publicitaire ' Certes !

 et grosse tête il y a aussi ! 

Mais le silence médiatique sur un phénomène de 'édition est aussi une réalité........ qui ne parle peut être pas de censure à proprement parler , mais du mécanisme de'la lise en avant de certains ouvrages , comme ceux de personnages, ex conseillers du Prince  si considérables, teltel ce monsieur Emerien ou Èmevain  je ne sais ?.....

J'avais pas accroché sur le texte en ligne mais le bouquin oui.est ce du au texte retravaillé, mon intérêt, les mois passants ou l'objet bouquin....

Nemo, svp, vous dites:

"J’en suis à la moitié, soit à peu près 50 pages,"

Heu...vous l'avez VRAIMENT pris en main, avant d'en parler?

Ce livre, que j'ai en main, fait 312 pages, voyons...Et personnellement je les ai dévorées....

(pardon de m'immiscer dans la conversation)

La version en pdf fait bien 112 pages (Crépuscule pdf). C'est un document Word en format A4 (21 x 29 cm) alors que le livre que vous avez entre les mains est beaucoup plus petit, et même si la taille des caractères est réduite dans un livre, l'espace occupé par le texte est bien moindre.

Je vous suggère de télécharger la version en pdf pour comparer une page de pdf avec une page de l'ouvrage imprimé.



Merci de la précision...

Je parle de ce qui avait été mis en ligne à ce moment là. Pas du bouquin final. Par ailleurs entre un manuscrit et  un bouquin relié, il suffit de changer la police de caractère pour que cela prenne du  volume...

Dont acte...merci pour ces précisions.

Oui le livre a été re-écrit avec la participation de Denis Robert.

idem, j'avais commencé le PDF, que je trouve indigeste (style pompeux) et en plus, c'est bourré de fautes… mais sur le fond, j'étais quand même intéressée par ce que dévoile son enquête ! le livre publié a été retravaillé/réécrit (par Denis Robert, ai-je appris grâce à Thinkerview), donc je le lirai volontiers… et même, ça m'intéressera de comparer un peu les deux versions ^^

Ah... Ahahahahahah !

Vous êtes tous les deux bien ridicules. Qu'est-ce que c'est que l'orgueil tout de même !


Juan Branco reproche à MM. Décugis, Leplongeon et Mme Guena d'avoir caché le rôle d'Arnaud Lagardère dans la campagne promotionnelle de Manu Macron à cause du lien de subordination de Grasset avec ce même Arnaud Lagardère.

Daniel Schneidermann reproche à M. Branco d'avoir éludé l'importance de Patrick Drahi, Vincent Bolloré et Serge Dassault dans son ouvrage.


Daniel Schneidermann, son équipe et ses invités ont déjà documenté et critiqué des cas de copinages et d'(auto-)censures dans les médias dominants, notamment audiovisuels.

Juan Branco présente un cas d'auto-censure de Daniel Schneidermann sans que ce dernier ne perçoive le problème.


Ce serait trop vous demander d'essayer de vous comprendre l'un l'autre?


Juan Branco, cessez donc de croire que votre prisme de lecture (qui est extraordinairement explicatif, j'en suis moi-même scié) est partagé par tous le monde, y compris les protagonistes de ces affaires... Daniel Schneidermann a des motivations journalistiques bien différentes d'Ariane Chemin, ce qui se traduit par une position bien différente dans l'écosystème médiatique. Le copinage, les conflits d'intérêt, ce n'est pas la raison première du mouvement de chaque atome de l'Univers.


Daniel Schneidermann, plutôt que de prendre la mouche lorsque l'on vous met un cas d'auto-censure sous le nez, reprenez cette histoire depuis le début et souvenez-vous de la difficulté que vous avez à récupérer les informations, en particuliers celles qui concernent les instances opaques du journalisme. Face à un procès d'intention, expliquez vos intentions... Si le SMS disant "cette affaire dépasse les capacités d'investigations d'@SI" était venu de vous plutôt que de votre pigiste, les choses auraient certainement été plus claires dès le départ (et là, je vous rejoins sur la nécessité qu'aurait Juan Branco à prendre le temps de répondre à ses mails, même s'il est submergé de travail en ce moment, ce serait un temps utile pour penser à froid, à mon sens).


Bref, je ne veux pas faire d'injonctions à vous entendre parce que "vous êtes dans le même camps" ; vous avez tout à fait le droit de vous détester cordialement. Mais ces échanges sont du niveau d'un veau-de-ville.


Comme dirait le héros d'un mange japonais, « Ceux qui devraient critiquer ne sont que ceux préparé·e·s à être critiqué·e·s ».


Merci infiniment pour vos luttes par ailleurs.

Un peu dubitatif de ce procès en nullité de cet ouvrage qui tente de mettre en perspective un certain nombre de liens entre les oligarchies françaises et le pouvoir.

Bien sûr, la mise en cause de DS dans le ‘Crépuscule’ me semble bien infondée (je comprends tout à fait que ASI ne se soit pas intéressé à cette enquête sur Areva), par contre, de là à dénigrer tout l’ouvrage, cela me semble un peu rapide.

En effet, même si ‘Crépuscule’ n’était qu’une ressassée de ‘Mimi’, ne mériterait-il pas qu’on parle de son contenu, si tant de monde l’a lu ? Tout le monde est-il donc au fait des informations qu’il met à jour ? Sont-elles toutes fausses ? 

Pour ma part, m’estimant (certainement à tort) bien informé sur la politique française, en tout cas m’y intéressant de plus près que la centaine de personne que je connais (famille et amis), en 2016, je n’avais pourtant pas accordé de valeur particulière à la phrase de Bayrou à propos de Macron : « Il y a là une tentative qui a déjà été faite plusieurs fois par plusieurs grands intérêts financiers et autres, qui ne se contentent pas d’avoir le pouvoir économique, mais qui veulent avoir le pouvoir politique », ...

Perso je trouve Crépuscule nettement plus intéressant que le résumé qu'en fait DS, visiblement piqué au vif par cette accusation de "censure", mais lui donnerait sans problème raison là dessus.


Il est assez facile à déceler que Branco a hélas un peu (beaucoup ? énormément ?) pris la grosse tête (la grandiloquence du préambule de son Œuvre Historique en est témoin) tout en s'exaltant complètement de la révolution à laquelle Il participe (jusqu'à jouer contre son camp avec des appels à l'abstention, invitations à la gauche de ne marcher que sur la seule jambe de la rue, etc..), et il ne serait guère étonnant que comme beaucoup il en vienne à prendre exagérément mal tout comportement qui ne lui semble pas rendre honneur à Son Illustre Personne, quitte à se laisser aller à certaines approximations éventuellement (comme ça semble bien le cas ici sur les relations DS-Le Monde).


Après de là à faire de son livre quelque chose de mineur ou dont le succès serait injustifié, faire mine de ne pas voir que l'exemple d'Attal (certes sans doute trouvé car c'était celui que JB devait le mieux connaitre personnellement) est fabuleusement représentatif pour illustrer tout ce qu'il dénonce, que c'est bien les oligarques du numérique et de la presse bien plus que leur vieux prédécesseurs qui sont derrière le hold-up de Macron, et qu'il était donc logique d'y parler avant tout de ceux là, j'ai l'impression que DS se laisse un peu aller lui aussi à punir un outrage par des critiques injustifiées.

 

Et je serais plutôt favorable à ce qu'@si montre l'exemple au reste "frileux" de la presse en consacrant une émission à ce livre et à sa non-chronique par toute la presse mainstream, d'ailleurs, au lieu de juste le traiter par une chronique apparaissant surtout comme un geste d'énervement.


Puis ce serait amusant de voir DS recevoir Branco, maintenant. :)

Vous voulez pas l'invité dans votre émission ? Pour joindre les paroles d'indépendance d'arrêt sur images, aux actes.... (Avec en prime une garantie d'audience !).  Sinon, "l'affaire Benalla" ce n'est pas plustôt un contre-argument ?  Franchement, le Monde n'a que ça a nous offrir comme enquête/scoop sur la Macronie? Aujourd'hui ça ressemble plus à des carabistouilles qu'une "affaire d'état", non?

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Donc Daniel se sentant attaqué par le terme "censure", se place du coté de la caste médiatique, qui est elle même dans la main des oligarques. Encore une fois, il a choisi son camps. Reflexe de classe, corporatisme lacheté ou habitus, peu importe, on lui en veut pas trop, on a l'habitude du personnage. Poil à gratter du "système médiatique mainstream", ou plutot chatouilleur gentillet (on va pas non plus chercher les emmerdes). En plus là il annonce qu'il donne des billes au système. Donc il ne peut plaider l'ignorance...


Mais le pire, par contre, c'est qu'il nie avoir "censuré parce que tout cela les dépassait", au contraire il a "réfusé de publier parce que tout cela les dépassait". Rien à voir, donc. Circulez ! Ensuite, ils vont enchainer avec "égocentrique, narcissique, mythomane" sans autre forme d'arguments.


Pourtant ce livre met le système à poil. Et donne de sérieuses envies de les virer tous.


Au lieu de défendre les opprimés et leurs alliés (Assange, Branco), Daniel a choisi son camps, encore une fois. "En toute indépendance" bien sûr ! (ce qui aggrave son cas, en effet)

Mouais. J'en retiens que vous minimisez quand même beaucoup la lumière qu'apporte le livre de Branco sur les rouages du monde politique et ses liens incestueux avec les patrons de médias. Vous lui faites un procès malhonnête en lui reprochant de se concentrer sur quelques personnages (Niel, Drahi, Attal...) comme si ces exemples n'étaient pas représentatifs d'un ensemble tout aussi malsain.

Votre position frileuse ne vous honore pas mon cher Daniel.

égocentrique, narcissique, mythomane, un rapport douteux avec les faits, l'intellectuel médiatique 2.0 du 21eme siècle ressemble , à une chemise blanche prés,  à l'intellectuel médiatique du 20eme siècle

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