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Commentaires

Journalistes otages : confraternité et lignes j@unes

Et si la médiatisation était néfaste pour les otages journalistes ?

Derniers commentaires

J'aurais effectivement préféré que l'on débatte sur le sujet du deux poids deux mesures évoqué par Guy à la fin.
Les arguments des invités sont minables.

Car c'est un fait et on pourrait même l'étendre sur le fait que l'on parlera plus qu'un otage français qu'un étranger, fut-il journaliste.
Une victime française sera toujours plus médiatisée qu'une victime étrangère. Cela s'explique facilement mais ne peut se défendre.

D'ailleurs on ne fait pas autant de publicité à tous ces disparus qui pourraient avoir à chaque fin de JT , 10 secondes de visibilité.
Les familles des disparus dans le stress seraient reconnaissantes, d'autant que cela pourrait grandement aider à les retrouver.
Oh ! J'ai eu droit une publicité de 15 sec. pour la BBC avant l'émission.
Pour le côté "bizarre" ou "étrange" de Sarkozy depuis des mois, ce sera bientôt fini, j'en engage le pari ... astrologique.
Neptune transite son Mercure natal : autrement dit, du flou dans la façon de penser, de communiquer. Ce qui est dommageable puisque son univers professionnel, c'est essentiellement de la communication.
Rafaelle Bacque dit qu'il confond le fait de communiquer et l'action elle même ... Non. C'est juste qu'il déconne. On n'annonce pas aux familles que c'est ok si ça l'est pas, ou bien on ne fait pas Président. Mais il a pu avoir compris de ses subordonnés que les otages étaient libres et pouvoir l'annoncer aux familles ... sans vérifier. Tromperie ou erreur neptunienne.
Vraiment typique d'un transit de Neptune.
Pour certaines personnalités fragiles, c'est un transit qui fait passer pour un génie, ou ... un dingue.
Ca ne sera pas un commentaire tres constructif de ma part, mais je viens de regarder l'émission et je l'ai trouvée tres réussie - surtout qu´a priori c´était un sujet délicat. Par ailleurs j´ai beaucoup apprécié les invités et je trouve qu´on les a laissés s´exprimer. Quelque part c´est aussi un peu un éclairage sur les evenements dramatiques de ces derniers jours au Niger.
Une émission = une question (j'ai toujours trouvé ce système suffisant). Le thème "et si la médiatisation était néfaste pour les otages journalistes" je trouve dommage que certains aillent chercher midi à 14 heures et souhaitent une enquête sur le comment du pourquoi des enlèvement (Guy Birenbaum lui même dit ne pas se considérer comme journaliste et n'a pas vocation à enquêter à l'étranger pendant 5 ans - en tout cas pour l'instant).

Et, justement, il est intéressant de voir comment "l'obligation de communiquer" (ou en tout cas la pression) peut devenir, à mon sens, "l'obsession de communiquer". Et de comprendre pourquoi un gouvernement aurait du suivre ses propres conseils ("ordres" ?).

L'obsession de la communication est, en effet, dangereuse. Elle conduit ici Nicolas Sarkozy à la fuite en avant. Mais vers quoi ? J'ai l'impression d'entendre plus souvent "nous allons les libérer" que "il est inadmissible que des journalistes soient pris en otage". C'est pourtant le fond du problème : soutenir une profession qui, à défaut d'être parfaite, est utile, il me semble (bien que cela soit aussi sujet à débat, bien sûr).
L'émission que je regarde aujourd'hui, après la mort des deux otages du Niger, résonne comme un terrible oracle.
Chez vous, Malbrunot osait à peine parler de l'irresponsabilité du plan médias gouvernemental.
On sentait bien ce midi sur les radios que les journalistes prendraient dorénavant de moins en moins de gants pour questionner l'efficacité du gouvernement sur la question des otages.
Sarko (et son gouvernement) fait il trop de com au dépends des otages (journalistes, expat et autres), non ?
On découvre quelque chose.
Je n'arrive même pas à comprendre pourquoi l'épisode rocambolesque des infirmières bulgares en Lybie n'a pas été cités.
Pourtant largement médiatisé et sur-médiatisé, nous avions un superbe cas typique français mettant des battons dans les roues des négociateurs étrangers.
j'ai trouvé cette émission incompléte comme tout ce qu'on entend sur cette problèmatique des prises d'otages. je m'attendais parce que on est quand même à arrêt sur image à un traitement plus large intégrant par exemple quelques unes des questions posées par Rémic et bob l'éponge. Ce n'est pas un hasard si on parle plus des journalistes que des employés des grandes entreprises car la justification de notre présence dans ces pays étrangers est que nous apportons les droits de l'homme, la démocratie, la liberté de la presse. A quand une émission vraiment ligne jaune qui aborderait les causes profondes de ces prises d'otages, c'est à dire la situation de ces pays, le rôle de la France, les enjeux économiques etc..?
je ne supporte pas Raphaëlle Bacqué qui n'apporte rien comme solution aux otages actuels
et qui n'est là que pour de la politique politicienne;
par contre je pensais qu'il y avait beaucoup d'otages français ou autres qui s'en sortaient et je m'aperçois que ce
n'est pas le cas !
mr Malbrunot n'a fait qu'enfoncer le clou en disant que nous étions en guerre contre l'Afghanistan;
quant à Sarkosy et son gouvernement j'espère que
les parents des otages ont compris qui c'était si ce n'était déjà fait en 2007 !
pour moi tout otage n'a pas à être sanctifié mais est un être humain et même si c'est un espion, il n'a
pas à mourir;
je comprends les terroristes, ils n'ont que ça comme mode de réponse à une détresse invivable mais je suis contre
la violence; ce n'est pas facile mr Birenbaum, voyez-vous;
pour moi ce qu'il ressort de cette émission serait de faire travailler ensemble ( réunions de 10 à 15 personnes )
des journalistes en autre 1 de ceux qui sont proches des otages, la famille et le gouvernement: quant les gens d'horizons
différents se parlent ça fait souvent avancer les choses et que ce qui en ressort de commun puisse être publié;
Bonne émission, qui a frôlé les bonnes questions - notamment grâce à l'insistance de G.Birenbaum pour amener les journalistes présents à se placer, du point de vue des talibans.

La bonne question ? Compte tenu que la France fait la guerre en Afghanistan, quelle possibilité existe-t-il pour que des journalistes français - donc complices des soldats envahisseurs, puissent faire un reportage "objectif" et "sécurisé" ? On comprend bien que les journalistes récusent avec vigueur l'accusation d'espionnage. Mais le problème n'est pas de nous convaincre, nous, l'opinion publique française ou de convaincre le gouvernement français mais de convaincre les talibans qui sont nos ennemis [les talibans tuent nos soldats ] et dont nous sommes les ennemis [nos soldats tuent les talibans]

Tout cela respire une grande naïveté. Nous, journalistes, sommes des chercheurs de vérité non violents. Et cette vérité que nous cherchons, elle dépasse les clivages politiques, et les affrontements guerriers. Nous ne voulons donc pas nous laisser enfermer dans ces oppositions mortelles entre les peuples.
Aller en Afghanistan pour garder les champs de pavots,
et soutenir un chef d'état corrompu,
je pense qu'il serait grand temps à l'armée de prendre ses obus et ses mines,
et d'aller voir ailleurs !
Les afghans n'ont pas besoin de nous pour se battre entre eux !
et bien sûr, les journalistes gênent, la vérité gêne...
Dans La ligne jaune, ce sont toujours les moments de gêne les plus révélateurs, et il y en a eu deux ici :
- GB qui insiste sur le point de vue taliban dont on peut comprendre les accusations d'espionnage
- Et surtout le corporatisme maison qui fait qu'on met quand même nettement plus en avant les enlevés journalistes de la maison que les autres journalistes et les autres "normaux" (mais peut-on vraiment leur reprocher, d'ailleurs est-ce que TF1 fait ça aussi à la fin de chaque journal ?).
Décidément, il y a un truc qui ne me plaît pas avec cette émission...
C'est pas l'animateur ( même si il se targue de ne pas être journaliste tout en faisant un parfait présentateur standard ).
C'est pas le décor ( on s'en fout ).
C'est pas les invités.
Les sujets, peut-être...
Ou alors le concept même de l'émission.
je tique (un peu) à l'exposé (certe rapide) de Raphaëlle Bacqué dans les dernières minutes de l'émission.

"on a deux entreprises françaises très importantes qui ont des marchés à l'étranger dans des zones extrêmement difficiles, en guerre,
et où la France... effectivement euh... les militaires français assurent bon an mal an la sécurité."

n'y a-t-il pas un rapport direct entre la présence de ces entreprises et les conflits armés dans la région?

pour mémoire, Hamani Diori, président de la république de Niger a été renversé par un putsch militaire
au moment où il voulait ouvrir ces mines à d'autres pays que la France.
pour mémoire, le directeur d'Areva au Niger a été expulsé, accusé d'avoir financé la rebellion touareg
en échange de ne pas attaquer ses sites.

la France a joué et continue de jouer un double jeu en Afrique, soutenant des régimes corrompus en mêmes temps que des rebellions.
ELF en était un spécialiste.
aujourd'hui le jeu se complique avec l'arrivée de nouveaux acteurs (chinois et américains) sur son ancien pré carré.
les petits jeux entre services secrets ne sont pas étrangers à la montée en puissance de l'AQMI.

bref, ce n'est pas un hasard total si la carte des conflits recouvre très largement et précisément la carte des ressources minières et énergétiques.
Misère (critique)... :
"Face à Nicolas Demorand, Mélenchon a littéralement explosé quand le journaliste a osé affirmer (à tort) qu'il n'avait pas été élu directement par le peuple. On ne plaisante pas avec la légitimité électorale... Quoique. Le matin même, sur un tout autre sujet, Mélenchon avait refusé de qualifier le régime de Cuba de dictature."
Signé : La rédaction (très courageux)
L'annonce prématurée de la libération des otages par Sarkozy m'a rappelé un autre incident (passé quasi-inaperçu à l'époque): l'annonce lors d'une interview d'une
Vente d'actions EDF qui a couté de l'ordre d'un milliard à l'Etat.
Vous insistez sur le manque de sang froid de Sarkozy et on s'aperçoit ici que c'est effectivement très grave (docteur).
D'ailleurs, les journalistes ont-ils enquêté sur la mort de Michel Germaneau ?...

L'affaire révélait aussi une grosse incompétence à négocier (et pas moins grave) : la libération des otages aurait capoté au dernier moment parce que Sarko ne s'est pas assuré au-près de Karzaï de la libération d'un prisonnier.
Je m'étonne que cela ne choque pas davantage. (ou je me suis mal informé?)

Enfin les déclarations assassines de Sarko, Guéant et des généraux contre les journalistes ont-elles pu participer à une stratégie de libération ? laquelle ?
(puisque personne sur le plateau n'évoque cette possibilité, faut en déduire que ce type est définitivement dangereux)

Bonne indignation à tous.
Je ne les trouve pas convaincants sur le fait qu'on ne parle jamais des otages qui ne sont pas des journalistes ni des personnalités médiatiques.

Finalement, quand on a chaque jour un rappel concernant Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, on peut se dire qu'il y a la place pour dire "et nous nous oublions pas non plus les autres otages".
Décidément, @SI a décider de bien démarrer 2011 !
j'ai 3 émissions de retard, et depuis longtemps, une grosse envie de les regarder.

Merci.
deuze !
Cette fois je ne laisse pas passer: PREUMS!!!

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