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Invités de gauche : aller chez Praud, comme on va à la guerre

Sur le plateau de Pascal Praud, sur CNews, quelques voix de gauche surnagent dans le brouhaha et les échanges parfois tendus entre l’animateur en chef et ses invités. En minorité et entourés d’intervenants conservateurs, ces invités développent leurs techniques, et se persuadent que leur présence est nécessaire. Rencontre avec quatre d’entre eux, qui vont chez Praud comme à la guerre.

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J'ai aussi remarqué, chez @si, un biais féministe et antiraciste assez désagréable. L'homophobie et même la transphobie y sont condamnées sans autre, et on ne se sent même plus libre d'être ni antisémite ni islamophobe. Bonjour la tolérance ! Bonjour(...)

moi ce que je comprends pas c'est :

pourquoi des gens de gauche continuent d'aller dans cette émission ? si tous refusaient, son émission serait boiteuse, plus de caution de gauche, donc plateau déséquilibré...combien de temps son émission continuerai(...)

C'est du pipeau. Les gens qui vont dans ces émissions le font pour passer à la téloche avec l'espoir d'un petit 1/4 d'heure de célébrité... le reste c'est du baratin. 

Ces émissions n'ont strictement aucun intérêt et je dirai même que sans les di(...)

Derniers commentaires

Lié à cette question, un article du Guardian, en anglais, sur le dilemme des candidats démocrates : aller affronter le dispositif de Fox News ou ne pas s'y exposer (dans les deux sens du terme).

vous oubliez le meilleur : l'excellent Benjamin Amar de la CGT qui sait se faire respecter.. lui !


pour etre tout à fait éclairant, il faudrait aussi parler rémunération de "ses cautions". Moi je veux bien aller discuter de tous et n'importe quoi avec P PRAUD tout en me drapant dans ma déontologie et mon honnêteté intellectuelle apreès pour me désolidariser du torrent de merde dans lequel je me baigne. A 150 ou 200 euros l'heure et demi cela me semble largement correcte.


"Mais l’avocate a bien conscience que ces clashs artificiels ne servent finalement que l’audimat."  N'est-ce pas un argument pour les laisser entre eux, tous ces réac-conservateurs-homophobes-misogynes-grands bourgeois ?

 Pour arrêter de leur servir la soupe dont il ont besoin pour gaver leurs spectateurs ?

Deux jours après le passage de Nouvian, Pascal Praud remerciait les téléspectateurs supplémentaires du 8 mai.
Voilà à quoi servent le beuse et les commentaires (réseau sociaux et médias) sur ses clashs.
Tout ça pour une émission non regardée, comme dit Olivier sur ce forum.

Des nouvelles de l'otage américaine  ? Qu'est ce qu'elle foutait là ? Viendra t'elle chez Pascal

C'est quand-même une émission de merde regardée volume baissé en fond visuel tandis qu'on vaque à ses occupations dans le salon. Comme BFMTV, la télé des décors de second plan des tous les bars-tabac de France.

C'est juste une opinion : sur ces chaines, ce sont les bandeaux d'info en bas de l'écran et les images au milieu qui influent sur l'opinion, et que ça.

Clach ou pas clach mr Pascal Praud est un véritable enfoiré ,animer une émission pas pour rechercher la vérité mais pour détruire toutes pensées de gauches et ridiculiser la gauche parce qu'ils sont plus nombreux sur le plateau et qu'ils gueulent plus fort (Dassier et Levy) merci la connerie.  

C'est du pipeau. Les gens qui vont dans ces émissions le font pour passer à la téloche avec l'espoir d'un petit 1/4 d'heure de célébrité... le reste c'est du baratin. 

Ces émissions n'ont strictement aucun intérêt et je dirai même que sans les dit.e.s invité.es elles plieraient rapidement boutique : ces pseudos animateurs ne fonctionnent justement qu'avec ces petits clashs ici et là.

"vulgariser pour madame Michu " : no comment.

C'est amusant de la part des journalistes d'Arrêt sur images de venir donner des leçons d'équilibre politique et idéologique dans les débats, étant donné l'orientation très gauchisante des invités et des chroniqueurs patentés (mention spéciale pour l'historienne Larrère, qui fait l'apologie de la Terreur révolutionnaire dans la vidéo de commentaire de l'émission de Bern et Deutsch diffusée le 2 mai dernier) ! Je n'ai pas souvent vu (et même jamais à vrai dire) d'invité de droite ou de personne qui critique l'idéologie du politiquement correct sur les plateaux d'ASI ! Mais que peut-on attendre de la part d'un site qui utilise l'écriture dite "inclusive", qui n'est qu'une forme d'instrumentalisation idéologique de la langue française, et qui semble croire que la norme du Vrai et du Bien se trouve exclusivement dans le discours des militants féministes, homosexuels et "indigénistes" ? Le problème, c'est qu'il est toujours facile de qualifier de "sexiste", comme il est fait dans l'article ci-dessus, quiconque n'adhère pas aux discours mythologiques relatifs à la soi-disant "domination patriarcale", et qui ne rabâche pas, comme le font tellement de journalistes de gauche (ceux d'ASI, du Monde, ou de Libé...) l'accusation de "sexisme" prononcée à l'encontre de tout mâle blanc hétérosexuel (de préférence de plus de 50 ans) qui osent critiquer la doxa féminsite. C'est la raison pour laquelle on n'a jamais vu (et on ne verra sans doute jamais) sur le plateau de ASI Peggy Sastre, Laetitia Strauch-Bonart, Bérénice Levet, Brigitte Lahaie, et tant d'autres auteurs qui critiquent le simplisme, le parti-pris et les erreurs factuelles du discours idéologique des féministes. Mais par contre, on a toutes les chances de voir et d'entendre tous ceux et toutes celles qui défendent les lieux communs de la pensée féministe dominante, avec les concepts et les thèses que celle-ci colporte ("domination patriarcale", "violence sexiste" des mâles à l'encontre des femmes, usage de l'écriture dite "inclusive", etc...). Comme si le parti-pris anti-masculin présent dans la rhétorique féministe actuelle ne se caractérisait pas lui-même par une forme de sexisme ! Comme si les inégalités entre hommes et femmes se faisaient toujours au bénéfice des hommes et jamais des femmes, et avaient forcément pour cause une volonté de discrimination ! Comme si les hommes avaient le monopole exclusif de la violence, du dénigrement de l'autre sexe, alors que femmes seraient des créatures innocentes et pleines de douceur et d'amour du prochain ! 

 Donc, véritablement, journalistes d'ASI, vous n'avez, je crois, pas de leçon à donner à Pascal Praut et aux autres ! Que vous regrettiez l'absence ou la faible présence des thèses et des discours qui sont conformes à vos propres opinions et à vos propres jugements de valeur, c'est une chose, mais que vous exigiez que les autres médias partagent vos propres parti-pris, c'en est une autre ! En la matière, vous faites preuve de la même hypocrisie que les journalistes du Monde, qui vantent leur neutralité et leur objectivité, et se permettent de classer les autres médias en fonction de leur degré de neutralité et d'objectivité supposé (dans leur rubrique Décodex), mais qui ne se gênent pas pour orienter leur traitement de l'info d'une manière favorable à leurs opinions sur la place du marché dans l'économie, sur le rôle des "élites" dans la démocratie, sur le choix des candidats politiques au moment des élections, etc.… Décidément, la tartufferie des représentants de l'idéologique du "politiquement correct" est sans limite ! Vous n'avez ni le monopole du cœur, de la vérité et du souci de la justice !  

moi ce que je comprends pas c'est :

pourquoi des gens de gauche continuent d'aller dans cette émission ? si tous refusaient, son émission serait boiteuse, plus de caution de gauche, donc plateau déséquilibré...combien de temps son émission continuerait elle de fonctionner...?
et pourquoi tant de gens regardent encore cette merde(je parle de l'émission bien sûr)...?

C'est un grand cirque puant,retrograde et ceux qui y vont sont complices. 

L'argument que toute tribune est bonne à prendre est vrai, bonne pour le complice qui reçoit la lumière et qui pourra se prévaloir ensuite de son exposition médiatique. C'est tout. 

D'ailleurs l'ex-PS, ex-FI, qui avait pati de son manque de reconnaissance auprès du "grand" public en n'étant pas positionné en éligible sur les listes européennes (2 fois on lui a fait le coup!) a bien compris la leçon : il est désormais sur le plateau presque toute les semaines...

Misère, misère !

J'admire ceux qui y vont avec l'objectif de faire passer des idées. J'ai aussi la conviction qu'il faut occuper le terrain pour ne pas le laisser totalement libre. Grain de sable, poil à gratter, morpion, pitbull. Il n'y a pas trop de stratégies à opposer en milieu hostile.
Si j'avais à écrire une scène avec un petit Poucet comme ça, entouré de prédateurs, je ne sais pas comment je me démerderai pour le faire gagner. Possible que je le laisserai même se faire défoncer dans un premier temps. Pour revenir, ensuite, tenter autre chose. Je jouerai à qui perd gagne. Le personnage essaierait, encore et encore, comme ces personnes qui y vont chaque semaine. 


Il n'y a pas à se priver de tendre - le plus souvent possible - un miroir à ces gens-là, ceux de la meute, qui coupent la parole, ricanent entre eux, sûrs de leur domination. Ceux de leur meute applaudiront, jubileront. Mais globalement, dans une fiction, le bully, c'est celui qu'on déteste. Chaque micro victoire de celui qui se fait brutaliser fera plaisir à un nombre incalculable de gens. Parce que les gens à qui on ne laisse pas la parole, qui n'arrivent pas à en placer une, qu'on écoute pas, sont infiniment plus nombreux que ceux de la meute et leurs suiveurs. À qui vont-ils s'identifier ?


De plus, à chaque fois que la télévision cherche à imposer des idées, elle crée une force inverse (TCE 2005, abstention 2017). Pourquoi en serait-il autrement avec cette émission ? Certes, il faudrait savoir qui regarde vraiment. S'il n'y a plus que la meute, tout effort est vain...


En l'absence de réponse claire à ça, occuper le terrain, le tout petit terrain laissé est une stratégie comme une autre.
Pa capab lé mor san essayé, on dit ici.
Liêm Hoang-Ngoc  explique exploiter chaque blanc pour poser sa parole. Ça demande de la patience et de la pugnacité. Il faut être vraiment convaincu pour se lancer là dedans. Et il en faut de la conviction pour aller chez Praud comme on a à la guerre. Moi je dis : respect !

Respect, d'accord, je respecte. Mais quand je regarde les études sur les Européennes, l’abstention, la finale Macron/LePen, je me dis que c'est du respect pour peu de chose tangible. 

Pour avoir des résultats vite et sans appel, la recette est connue. Il faut une armée de petits soldats qui obéit au doigt et à l’œil au chef, qui épouse sans questionnement sa volonté, et qui vote comme un seul homme. Bref, un troupeau sans âme, suivi par toute la cour qui gravite autour des "ouineurs".
Quand on a, ne serait-ce qu'un semblant d'indépendance, se rassembler, s'entendre pour arriver à un consensus, c'est à dire accepter quelques concessions pour arriver à un résultat, c'est plus difficile. Ça avance moins vite.
C'est pour ça qu'il ne faut abandonner aucun front.

Mais quand je lis ce forum ou les commentaires sur Médiapart, je me dis que ce n'est pas gagné. Gueuler sur ceux qui ont mis 5 mois à réagir (les nous ne sommes pas dupes), ou baver sur ceux qui vont sur les plateaux - forcément pour se faire de la pub, quand il y a le feu à la bergerie, ça me donne envie de hurler.
Il serait temps d'arrêter de faire la fine bouche. C'est beau tous ces électrons libres qui jugent à l'emporte pièce ce que font les autres, parce que c'est pas assez altruiste, pas assez rapide, pas assez radical. C'est ça aussi qui fait que ça n'avance pas.  
TOUT LE MONDE NE REAGIT PAS PAREIL ! La belle affaire.
Là il y a urgence, il y a besoin d'un grand rassemblement, mais continuons à nous reprocher d'être tous différents et de réagir chacun à sa manière.


Face à la dérive actuelle, il serait temps de se réveiller, et faire corps, pour une fois...
Ouais, on peut rêver, hein ?

Mon opinion est que, pour une majorité de non-spectateurs, partant du principe qu''on regarde ces émissions sans y prêter attention, aller dans ce foutoir, c'est faire parti de ce foutoir, juste apporter une nouvelle nuance de couleur vive. Et rien de plus.
Je n'ai pas le sentiment de faire la fine bouche. Je pense qu'on ne s'approche pas en France des médias dominants et leur état de servitude vis-à-vis du pouvoir, sans être contaminé avant ou pendant ou après. Comme dit Lordon : donnez-moi 5 minutes pas jour sur Inter et je parle comme Seux.

Beaucoup plaident que les médias dominants sont l'incontournable agora. Je ne le pense pas.  Ce n'est pas du dédain ; le réveil, le faire-corps, ne passent pas par eux. Ça se passera ailleurs et ils en parleront.

C'est fort possible. Même si j'ai du mal à concevoir qu'on puisse choisir Cnews comme bruit de fond.

Et si nous ne sommes pas d'accord sur la méthode, au moins sommes nous d'accord sur la nécessité de faire corps.


Je pense profondément qu'on ne pourra y arriver qu'en acceptant que certains fassent ce qu'on estime être des erreurs, genre "participer au foutoir" sur les médias dominants.


Ce ne sont pas des ennemis. Ils ne freinent en rien ce qui peut se passer par ailleurs...

Vous avez peut-être raison.

Quant au bruit de fond, si je pars de mon expérience personnelle, qui ne vaut donc pas démonstration, les CNews/BFMTV sont souvent en bruit de fond chez mes amis au retour du travail. Et ces chaines ronronnent en continu dans une large majorité de cafés tabac et autre boutique. Elles sont là, elle s'imposent, les bandeaux alarmistes en bas de l'écran, les images alarmistes au milieu de l'écran. Et quelques nuances amies, mais indiscernables.

Je ne sais pas quelle attention on accorde au bruit de fond chez soi ou dans un bar. En ce qui me concerne, l'écoute est fragmentaire, mais j'ai une salle tendance au zapping dès que quelque chose m'indispose. Ce qu'on ne peut pas faire d

Ah crotte, envoyé par erreur et vu qu'on ne peut même pas supprimer un truc fraichement envoyé. Bon la suite...
Je disais donc, ce qu'on ne peut pas faire dans les bars. Pour ce qui est des bandeaux et des images, là, il n'y a pas grand chose à faire. Ils sont là. Et pour que ça change, il faudrait des changements profonds derrière... dans les rédactions et ceux qui les dirigent. C'est pas pour demain, je pense. Par contre, on peut tenter de hacker le son en participant au foutoir... Même si l'efficacité est loin d'être démontrée, je vous l'accorde.
Bonne journée Olivier.

Je trouve dommage qu’ASI ne fasse pas vraiment de mise en contexte.

Un JT de TF1 tourne autour de 6 000 000 / 6 500 000 téléspectateurs.
Un JT de France 2 obtient aussi de gros résultats.


J’ai tendance à penser que ce sont eux qui ont une influence sur l’opinion.


Sauf si les gens regardent TF1 comme mes voisins, c’est à dire en bruit de fond, effectivement.

Quelqu'un pourrait-il me dire si les intervenants sont rémunérés et si oui, combien?

Avant au moins il y avait Clément Viktorovitch qui essait de s'imposer pour défaire certains élements de langages...

Merci pour cet article. Et merci d'appeler un chat un chat (ça fait du bien, même implicitement !) : puisqu'il y a des cautions de gauche, c'est donc bien que c'est une émission de droite. Ça, c'est fait. L'heure de débat de CNews est une émission de droite, il est sain de le dire simplement.


Sur les explications des "cautions", je pense modestement que le Spectacle gagne toujours dans ces dispositifs, et qu'il est une des ruses du capital. Ma conclusion perso, c'est que par conséquent, on ne peut pas gagner en y étant de gauche. On peut limiter la casse, la furie d'en face, mais gagner, non. La seule utilité, résiduelle, que les cautions pourraient avoir, c'est de marteler obstinément a chaque passage, qu'elle sont conscientes d'être une caution d'un dispositif de droite. Qu'elles ne cessent de mettre explicitement ce dispositif de droite sous les projecteurs. Qu'elles nomment le Spectacle. Ce serait au moins ça de gagné, le nommer à défaut de le vaincre. Sauf qu'elles seraient vite remplacées par d'autres, évidemment. On n'en sort donc pas vraiment, je pense.

ça amuse qui ce style d'émission ? C'est simple, plus d'audimat, adieu P Praud ! 

Sd degré, provoc. mais surtout tête à claques ! J’aimerais bien savoir combien gagnent ce monsieur et ses « intervenants »....

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