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Inondations : les trois temps de l'information

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Bonjour Daniel, 

pour compléter votre chronique, je vous "conseille" ces émissions où l'on apprend que :


"Le préfet, lorsqu'il reçoit une alerte météo, n'a plus assez de fonctionnaires pour en étudier les conséquences concrètes à son échelle. Quel(...)

Premier acte du nouveau gouvernement :

perquisition chez FI et Mélenchon

rien chez Castaner et Macron le petit à propos de leurs comptes de campagne


Macron le petit a perdu de sa superbe jupitérienne pour n'être plus que ce qu'il n'a cessé d'être : un o(...)

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D'Espagne nous vient ce regard sur notre démocratie Française

et il y a de quoi avoir honte

Premier acte du nouveau gouvernement :

perquisition chez FI et Mélenchon

rien chez Castaner et Macron le petit à propos de leurs comptes de campagne


Macron le petit a perdu de sa superbe jupitérienne pour n'être plus que ce qu'il n'a cessé d'être : un outil dans la main de ses puissants et riches amis

et un outil qui a perdu son clinquant

Les porteurs de mauvaises nouvelles  : les climatologues donc. 

Si déjà on pouvait les appeler autrement, je dis ça je dis rien, mais bon...


Puisque le climat se dérègle, évidemment que des épisodes climatiques vont se multiplier et nous pourrir la vie (lapalissade, cadeau). Le problème est que dans cet entre-deux (est-on déjà rentré dans la catastrophe ou est-ce pour très bientôt ? cf les émissions @si d'été), lesdits climatologues, désormais dûment interrogés à chaque catastrophe, ont un discours désormais standard, presque un élément de langage, qui est, en gros "on ne peut pas affirmer que cet événement ponctuel est directement lié au dérèglement climatique, mais on ne peut pas l'exclure et c'est d'ailleurs probable"  (c'est aussi ce que disent les journalistes et les élus prudents )

 

Je vois bien la pondération prudente de cette réponse, je ne sais pas exactement ce que je répondrais d'autre, et je suis convaincu à titre perso du dérèglement climatique. 


Mais il va quand même falloir sortir de ce mantra un jour ou l'autre. Dans les inondations présentes, on invoque l'artificialisation des sols (ce n'est pas tout à fait  le dérèglement climatique mais OK, c'est l'influence de l'homme) : les coins inondés étaient ils plus artificialisés que d'autres ?  L'augmentation de l'artificialisation de ce coin a-t-elle été plus forte que dans les coins d'à côté ? Cela permettrait de faire la part des choses entre ce contre quoi nous avons le devoir de lutter (notre propre dégradation de l'environnement) et ce qui nous dépasse (des épisodes météorologiques extrêmes, qui arrivaient avant le dérèglement climatique) et qu'il faut avoir l'humilité d'accepter (je parle en tant que société, pas en tant que membre d'une famille qui serait touchée par une perte...)


Ce job, il va falloir que les scientifiques puissent le faire (donnons-en leur les ressources), et il va aussi falloir que les journalistes enquêteurs le fassent. Du précis, du terrain, des comparaisons, des donnée. Sinon, on va passer des années à tendre des micro à des climatologues-qui-n'excluent-rien, et petit à petit, tout le monde dira qu'ils plaquent leur grille de lecture standard sur n'importe quelle situation et cela va les décridibiliser, ce qui serait pire que tout. 


Bon, c'est sûr, c'est du travail, et on aurait moins de temps pour parler, au hasard tiens, du remaniement. Mais ça tombe bien, tout le monde s'en cogne de celui-là.

Sauf qu’il y a un siècle, ou plus ou pas loin, un épisode de même nature avait été constaté, quel été le climat et quelle tendance avait-il sur les décennies alentours, à l’époque ?

Merci pour la chronique. Dans le genre messages contradictoires, il fallait voir sur France Inter comment la même Léa Salamé ce matin essayait a 7h50 de coincer un député En Marche tendance écolo sur le mauvais bilan vert du gouvernement et, 30 minutes plus tard voulait coincer une autre députée En marche* sur la vilaine méchante augmentation des taxes essence qui fait rien qu'à embêter les automobilistes. 

Bref, aucune cohérence, juste l'envie de coincer. Paske ouais coco, c'est ca le job : tape>buzz>clic.


Pas très moment de grâce, journalisme zombie plutôt. 


* oui ça fait un peu beaucoup de En Marche pour une seule matinale...

Je reste perplexe devant la formulation "pas plus nombreux, mais plus intenses". Ils seront donc plus nombreux à être plus intenses? 


Si chez moi une tempête dégomme plusieurs arbres au lieu de faire tomber quelques branches...  si ça démolit des maisons au lieu de ruisseler fort dans le caniveau, c'est plus nombreux ou plus intense?

Bonjour Daniel, 

pour compléter votre chronique, je vous "conseille" ces émissions où l'on apprend que :


"Le préfet, lorsqu'il reçoit une alerte météo, n'a plus assez de fonctionnaires pour en étudier les conséquences concrètes à son échelle. Quel quartier évacuer en premier, quelle route couper, quelle maison de retraite évacuer ? L'Etat ne sait plus le faire. Côté météo, la suppression d'un centre de Météo-France sur deux ne permet plus non plus d'obtenir des prévisions suffisamment fines "

https://www.arretsurimages.net/emissions/arret-sur-images/avec-la-rgpp-les-prefets-sont-aujourdhui-en-slip


"Un plan prévoit la fermeture de la moitié des centres départementaux de mesure météorologiques de Météo France. Au risque d'affecter la prévision ? Certainement, estime Mur, ce sont les petites précisions ( couloir de vent dans une vallée…) qui vont en pâtir. Bodin souligne un "paradoxe" : on va de plus en plus loin dans la précision des prévisions, et en parallèle, on diminue le nombre de points de mesure sur le territoire. C'est la qualité de la prévision à très court terme (pour une demi-journée par exemple), qui va en pâtir, selon lui. "

https://www.arretsurimages.net/emissions/avis-de-gros-temps-sur-meteo-france


Emmanuel

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