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Houria Bouteldja contre l'Obs, le débat de la discorde

C'était un débat - audacieux - organisé par l'Obs entre la porte -parole du Parti des Indigènes de la République et le co-fondateur du Printemps républicain, Gilles Clavreul. Mais sa restitution n'a pas eu les faveurs de Bouteldja, qui s'estime trahie et insultée par l'hebdomadaire. On fait le point.

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L'Obs, hebdomadaire "de gauche" davantage en désaccord avec Alain Badiou qu'avec ce réactionnaire bas de gamme qu'est Marcel Gauchet... voilà qui résume bien le décalage entre les prétentions de cet hebdo de la gauche de droite (ou de la droite de ga(...)

Sans rentrer plus en avant dans le débat sur la pensée décoloniale qui reste un angle mort de la pensée de gauche en général et qui mérite mieux que les anathèmes ou l'éloge non critique surtout avec la réthorique du PIR comme (hélas) principal repré(...)

Causeur fait du Causeur.


Causeur 2 (l'obs) se dit de gauche, comme le ps Valls ou Faure et leur colonisation à l'envers de la France. Valls qui abandonne la représentation nationale (député de la République) pour une ville touristique d'un autre pays (...)

Derniers commentaires

Elle traite les journalistes de chiens de garde et pas de sous chien. J'en conclurais qu'elle fait un pas dans la bonne direction. 

Sinon, pour le nouvel obs, je ne peux pas être en accord avec leur attitude. Quand on organise un débat, on le fait de façon juste et évite de dire au lecteur qui est le gentil et qui est le méchant. On peut faire aussi de l'éditorial engagé évidemment, mais le mélange des genres se marie mal. Je ne peux cautionner ce journalisme qui prend ses lecteurs pour des demeurés.

Contactée par ASI, Bouteldja indique qu'elle avait négocié avec la rédaction de l'Obs un droit de regard sur sa présentation, expliquant avoir exprimé son souhait d'être décrite de manière "non tendancieuse" .

On ne peut pas dénier une certaine forme d'humour, à cette raciste assumée.



"Un indigène judéophobe n’a pas les moyens d’affréter des trains pour Auschwitz "

Je m'étonne plus de pourquoi autant d'homo votent FN...

Concernant les indigènes, il y a la série Bandoung de Hors-série.

L'Obs, média de gauche ? Lire ou relire Aude Lancelin

http://quentinguillon.com/index.php/2018/11/12/le-monde-libre-un-appel-salutaire-a-dechainer-les-medias/

Je n'ai pas lu le débat, mais parler de quatre chiens de garde pour évoquer des journalistes, sans les nommer est, à mon sens, une attaque particulièrement dégradante pour ces personnes.

Voilà les 2 vertsions du mensonge éternel et ça ne concerne que ces sbires du mondialisme raciste !! +

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la fin laisse perplexe ? tou va bien alors ? et ca 'et que nous sommes un média de gauche, indique la journaliste. Nou'  j'ai rit ... Journal de #lautredroite . 

J'ai acheté et lu attentivement le livre de Bouteldja après avoir regardé une émission de Hors Série. Question corset idéologique c'est difficile de faire pire, sans jeu de mot. Lisez et jugez sur pièces. 

L'Obs, hebdomadaire "de gauche" davantage en désaccord avec Alain Badiou qu'avec ce réactionnaire bas de gamme qu'est Marcel Gauchet... voilà qui résume bien le décalage entre les prétentions de cet hebdo de la gauche de droite (ou de la droite de gauche, ce qui revient au même) et la réalité de son positionnement idéologique.

Présenter comme "de gauche" des intellectuels ou des idées qui sont à peine moins conservatrices que le mainstream de droite, c'est un excellent moyen de faire en sorte que le lectorat crédule ou simplement pressé restreigne ses aspirations et persiste à se penser comme étant à gauche parce qu'il se situe un tout petit peu à la gauche de Zemmour. Un excellent moyen de maintenir l'ordre établi en somme.


Avec en parallèle un autre stratagème, conscient ou non : présenter le PIR, parti groupusculaire et très largement vu dans la sphère militante comme ultra-problématique, comme la pointe avancée de la militance décoloniale. Par contamination, toute opinion qui s'y rattache est désormais qualifiée d'"indigéniste" par les milieux conservateurs. Le PIR, c'est l'homme de paille réellement existant de la très riche tradition critique décoloniale, le groupuscule qui permet utilement de disqualifier cette dernière sans avoir à examiner ce qu'elle produit.

En ce qui concerne Madame des indigènes, je me dis comment peut-elle dire se reconnaître dans ce terroriste sans pour autant, dit-elle, légitimer la terreur de celui-ci. Le connaissait-elle personnellement ? Elle ne le connait que par les actes criminels commis. Non ? Ainsi, à partir des crimes qu'il a perpétrés, elle lui prête un vécu fait de méchantes souffrances commises par la mauvaise société... Je dis société mais plus spécifiquement la mauvaise société dominée par une groupe secret juif... Justifiant l'attaque de cette école et l'assassinat d'enfants.


En outre, elle dit que les indigènes n'ont pas les moyens d'affréter de train pour Auschwitz. Et une bombe artisanale ça coûte combien ? Et une arme à feu deuxième main ? Et un couteau dans un supermarché ?

"En ce qui concerne Madame des indigènes, je me dis comment peut-elle dire se reconnaître dans ce terroriste sans pour autant, dit-elle, légitimer la terreur de celui-ci."


Si vous vous posez réellement la question, il y a un lien dans l'article où elle explique sa position.

Il est toujours de bon ton, quand on s'interroge sur la position de quelqu'un, d'aller lire ce qu'il en dit avant de poser des hypothèses intestables, pour en arriver à une conclusion ("elle justifie l'attaque d'une école et l'assassinat d'enfants") pour le moins radicale.

Il semblerait que l'Obs a réussit son coup finalement.

Il n'y a pas à blablater, amusez-vous si cela vous chante. En ce qui me concerne, ce qu'elle dit ne relève en rien d'un débat sérieux. Mais tout simplement à exposer sa haine d'autrui. Elle n'a pas besoin de l'obs puisqu'elle a tenu ses propos avant ! C'est honteux et méchant. 


Et apprenez à lire ! J'ai bien écrit qu'elle dit ne pas soutenir les actes du criminel. Pour autant, elle dit bien comprendre sa haine, s'identifier à lui. 


Cela revient, ni plus ni moins, à déclarer sa haine du juif. Je vous laisse avec les belles paroles de votre apôtre racialisé : <<Sûrement, à l’école, on lui a imposé une minute de silence pour les victimes du 11 septembre>>, on étant le terroriste. De la bonne haine...

Pourtant, elle ne fait qu'exprimer une chose assez générale, la différence entre des ressentis qui naissent spontanément d'une condition donnée, sans réflexion, et ce qu'on en fait, la réponse qu'on y donne, ce à quoi on va pouvoir s'identifier en conscience, après réflexion. On est déterminé au niveau des affects par toute une histoire, une condition sociale, une éducation, un formatage des représentations etc., ce qui n'implique pas qu'on y réduise son identité, les personnes ayant une réflexion (comme Bouteldja) se déterminant par celle-ci.

Pour reprendre ses exemples, combien de gens se sont réveillés "black, blanc, beur" en 1998 parce qu'une coupe du monde avait été gagnée ? Combien se sont ensuite réveillés racistes, xénophobes, islamophobes etc. après Merah, Coulibaly, les Kouachi etc. ?

Et après s'être éclairci les idées, qui est resté "black, blanc, beur" ou raciste (ou ni l'un ni l'autre) ? Qui assume en conscience ses indifférences, ses haines et ses amours ?


Bouteldja est une intellectuelle et il y a un véritable intérêt à une discussion avec le Printemps républicain parce qu'il y a là deux conceptions réfléchies mais divergentes sur le rapport entre culture, identité et Etat(-nation). Les différences idéologiques peuvent naître de ressentis différents eux-mêmes liés à des conditions différentes mais ne s'y réduisent pas. On peut penser contre soi, contre ce qu'une condition est censé déterminer comme pensée toute faite.


D'ailleurs, si de mon côté je trouve le discours de Bouteldja recevable, je trouve qu'elle ne pense pas assez contre elle-même, qu'elle est trop indulgente avec les soucis que pose la fragmentation du politique par groupe d'intérêt ou de condition.

Les Misérables ne se réjouissent pas de la mort d'autrui. Surtout, spontanément contrairement à votre affirmation.


N'y a-t-il pas suffisamment de personnes dans la misère pour vouloir impérativement s'identifier à ce criminel ?! Quelqu'un de connu lors d'une mascarade de procès ? Omar Raddad. Un autre... un sportif ? Un sportif sorti de l'oubli et aidé par Alain Mimoun, Boughéra El Ouafi ; un indigène.



Les Misérable , c'est du Victor Hugo , un Pair de France , Député .... certes exilé en 1860 ,... mais bon bourge ( de gauche abcebmomment la) très loin des misérables de Paris et d'ailleurs.

Voilà comment on nie l'existence de millions de Citoyen-nes. Germinal, aussi, c'est du Émile Zola ; donc selon vous les Mineurs n'existent pas non plus... Parlez parlez donc, Zemmour qui s'ignore !


Vous avez lu ce qu'elle écrit ? Elle ne veut pas plus s'identifier à Merah que vous voudriez vous identifier à Pétain (pour évoquer un autre sujet d'actualité...), mais tout français en tant que français est lié à Pétain comme tout allemand est lié à Hitler, de même que Bouteldja de par ses origines, sa confession, son origine sociale est liée à Merah. C'est un rapport de communauté défini par des catégories, des constructions sociales, culturelles, historiques etc. qui ne dépendent pas de soi et qui impliquent des réponses spécifiques.

Dans leur définition socio-historique des "indigènes", Merah est un "indigène" comme Bouteldja, et elle en parle dans le cadre de ce "nous" qui n'implique pas plus d'adhésion à l'acte que quand nous avons en tant que français à parler de crimes commis par des français.

"En ce qui me concerne, ce qu'elle dit ne relève en rien d'un débat sérieux."


On peut mener un âne à l'eau, mais pas le faire boire...

Je vous laisse vous identifier à Pétain qui est, dites-vous , de votre 《communauté》.

Effectivement, merci de le rappeler, il y a deux camps, le votre et, l'autre, celui des résistants, des opposants et des victimes. Pour ma part, je m'identifie à eux, surtout aux victimes. Chacun son camp !


Le Juif Allemand va être soulagé d'apprendre par l'intermède de vos écrits, qu'il doit s'identifier au nazi en chef.

Quand même bizarre que vous parliez de s'identifier alors que je commence la phrase par le contraire "elle ne veut pas plus s'identifier à...". Vous lisez vraiment ce qu'on écrit ?


Qu'on le veuille ou pas, en tant que français, on a un rapport à Pétain que n'ont pas les non-français. On est notamment obligé de prendre en compte qu'il y a des concitoyens comme Zemmour ("juif français" ? "français juif" ? comment le classez-vous ?) le défendant, que c'est une histoire qui nous concerne en tant que membre de cette communauté politico-historique.

On peut ne pas vouloir s'identifier à la France, à la citoyenneté ou l'histoire française, mais il n'en reste pas moins qu'un français a une carte d'identité française, qu'il est identifié comme tel, est politiquement, civilement, concerné par ça.


D'ailleurs, ce devrait être pareil avec Merah, on ne devrait pas oublier que c'est bien un de nos concitoyens qui a fait ça. Je le dis parce que si il y a un intérêt à la catégorie d'"indigène" de Bouteldja, c'est peut-être qu'elle retranscrit ce rapport ambigüe à toute une population traitée en semi-étrangers, d'où tous ces débats sur la déchéance de nationalité, l'idée que les jihadistes ne peuvent pas être français, que c'est une guerre avec un ennemi intérieur (les juifs ont déjà entendu ça les concernant...).

Celui qui classe c'est vous... Slon vous, donc, les étrangers qui vivaient sur le sol, n'ont pas le même rapport à Pétain qu'un Français ?! Les étrangers venus le combattre, non plus ?! Les Français déchus de leur nationalité, non plus ?! Un Américain, et non un Français, à écrit un bon livre, Robert Paxton... Décidément, vous y tenez à votre darwinisme social. Vraiment votre discours est nauséabond.


Vous donnez à cette Madame une grande place, celle de représenter une immense <<communauté>> racialisée et musulmane. Combien est-elle 4, 5, millions ? Les convertis ça compte ? Les musulmans non racialisés ça compte ? Les musulmans qui fêtent Noël ça compte ? Les ex-musulmans ? Les futurs ? Un musulman de naissance ou  autres ? Etc. Y a-t-il un petit livre rouge ?


Je vous laisse avec vos intégristes dont vous êtes le porte parole.

"Je vous laisse avec vos intégristes dont vous êtes le porte parole."


Les hommes de paille, c'est pratique quand on refuse d'argumenter...

Vous esquivez le problème qui n'est pas celui de Paxton mais celui de Zemmour & co. Que faites-vous de nos concitoyens qui défendent Pétain ?


Et vous ne savez pas ce que signifie "Indigène" dans le discours du PIR. C'est la prise en compte d'une vision coloniale vis-à-vis de certains de nos concitoyens, où on met en question leur appartenance à la communauté nationale en raison de leur origine, race ou religion comme dit la Constitution. Ce n'est pas le PIR qui fait le décompte, ce sont d'abord tous les gens qui dénient une égalité citoyenne, parlent de re-émigration, font de l'Islam un critère de non-francité etc.


C'est le même genre de problématique que celle des noirs américains lors des luttes pour les droits civils dans les années 60. Si vous lisez Bouteldja, vous verrez que les auteurs de cette période sont dans ses références, Fanon, Baldwin, Genet, Sartre, Césaire etc.

Est-ce que les noirs américains avaient tort de se voir comme une communauté de lutte ? Est-ce qu'il y a une pertinence en France à parler d'une communauté d'"Indigènes" sur ces questions ? Ca se discute, on sait que ce n'est pas sans risque (fragmentation sociale etc.) mais avec un FN à 25%, ça se comprend.

Blanc, mâle, hétéro, athée... déçu, irrité de ne me sentir appartenir à aucune communauté, de ne faire partie d'aucun lobby, de ne pouvoir revendiquer aucune appartenance à une minorité...

Paria, rejeté par les indigènes pour ma blanchitude, par certaines fausses féministes pour ma testostérone, par les intégristes religieux pour mon impiété, je me sens parfois très seul.




" Le pluriel ne vaut rien à l'homme  et sitôt qu'on

" Est plus de quatre on est une bande de cons

" Bande à part, sacrebleu ! c'est ma règle et j'y tiens,

" Parmi les cris des loups, on n'entend pas le mien . 

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Exact. Mais les "Charlie" ne forment pas une communauté. Il existe une multitude de "Charlie" avec lesquels je n'ai aucun point commun, sinon celui de soutenir une forme d'expression libre de toute entrave, de tout interdit ou tabou.

Finalement, le seul groupe auquel j'appartiens est celui des Pastafariens.

Comme il n'existe pas de «communauté» gay, noire, musulmane ou féminine.


Par contre vous avez toutes les autres communautés qu'on aime à oublier: votre quartier, votre village, votre entreprise, votre milieu social, etc. Certaines de ces communautés ont de la représentations politique sans que personne ne trouve à y redire.

Les communautés que vous citez existent. Certains s'en réclament, d'autre pas.

D'autre part, pour se revendiquer d'une communauté, il faut posséder des affinités avec ceux qui la composent. Etre né quelque part, travailler dans un lieu quelconque, ne crée pas obligatoirement une solidarité.

Je suis parfaitement d'accord sur le fait qu'il ne suffit pas d'avoir l’étiquette pour faire communauté. Pourtant les communautés géographiques ou professionnelles sont représentées politiquement. On a des communes, des députés, des régions, des conseils qui représentent des zones géographiques. On a des syndicats de salariés ou patronaux. Pourquoi devrait-on accepter de représenter certaines communautés et pas d'autres?


Et s'il n'y a pas de communauté gay ou musulmane, il existe bien des communautés gays ou musulmanes. Car pour faire communauté, ce n'est pas une question d'affinité (je ne forme pas de communauté avec les fans du Vacherin Mont-d'Or), mais il faut avant tout partager des lieux de vie, des modes de vie, et des causes communes. Lorsque les habitants de Trouffion-la-Vallée réclament un bureau de poste, c'est une revendication communautaire.


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Réclamer un bureau de poste dans un village, n'est pas une revendication communautaire, mais un accord entre alliés de circonstance, demandeurs d'un même service. Une fois le bureau ouvert, ou refusé (c'est plus probable), le groupe se dissoudra.


Je n'ai jamais envisagé les habitants de mon village, mes collègues de travail, en termes de communautés.

Mais en prenant en compte votre façon de voir les choses, quelles autres "communautés" aimeriez-vous voir représentées ?

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Une communauté suppose un minimum de liens, d'idées proches entre ses membres.

Des musulmans qui pensent appartenir à la communauté musulmane ont le point commun d'avoir accepté, intégré cette appartenance.

Pour d'autres, hommes et femmes libres, le communautarisme est une prison. 


La forme d'expression que je soutiens est celle de Charlie, leur droit à brocarder les institutions, à dézinguer les intégristes, à "blasphémer" (bullshit), comme ils l'ont toujours fait.

Ceux que vous citez sont leurs parfait antagonistes, leurs ennemis jurés.

Vous pensez sérieusement que je vais œuvrer pour leur liberté à exprimer leur haine ?



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Pas mal de discussions anciennes, sur ce forum, sur la liberté d'expression et la censure... qui conduisent souvent à se retrouver face à ses propres interrogations et contradictions.

Soutenir Charlie et réclamer la censure de Dieudonné ou Soral n'est effectivement pas cohérent. J'ai renoncé à en débattre, laissant la loi s'appliquer.


Un point au moins, dans ce que vous pensez pouvoir critiquer, est pour moi critiquable : l'orientation sexuelle. Exprimer son rejet d'une sexualité "différente" se traduit forcément en actes violents. Les tabassages d'homos, hommes et femmes, se sont multipliés en France ces dernières semaines, et sont la conséquence de ces propos malsains, incitatits, lisibles sur les réseaux sociaux.


J'ignore quels sont les courants d'idée desquels vous vous inspirez, et qui sont interdits d'expression.





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Ce tueur est un tueur. Un tueur est un tueur. Un Français terroriste est un terroriste. Un indigène terroriste est un terroriste. Ce sont les mots <<tueur>> et <<terroriste>> qui vous fâchent ?!

Je me méfie souvent à bon escient de ceux qui voudraient retirer des hommes de la communauté des hommes. Leur capacité à réfléchir est toujours inversement proportionnelle à leur refus à le faire.

C'est le mot <<homme>> qui vous dérange?

Un homme qui tue est un tueur. Rien n'y changera. Un homme antisémite et terroriste est un criminel antisémite. Rien n'y changera. Ceux qui ont de la sympathie ou s'identifie à cet antisémite décédé ne valent pas mieux. 



Oui je ne débat, la haine n'est pas une opinion. La mort vous l'aimez puisque vous vous représentez par une tête de mort ?!

Je ne débats avec la haine

"Un homme qui tue est un tueur"


Pas forcément. Mais c'est un homme, c'est sûr.


"La mort vous l'aimez puisque vous vous représentez par une tête de mort"


Seriez vous bête à manger des chardons?

En plus simple : au nom du Bien, vous êtes sans doute prêt à renier votre famille, à devenir apatride etc., c'est très bien, mais Gentiland n'existe pas, et en matière de communautés politiques, culturelles, historiques etc., il faut faire avec l'humanité telle qu'elle est et il n'est pas plus mal d'assumer que ses parents, ses enfants, ses voisins, ses concitoyens, ses coreligionnaires puissent se comporter en salopards.


Questions de base en politique : qu'est-ce qu'une responsabilité collective ?

Accepte-t-on d'assumer nos criminels ? Se contente-t-on d'un "c'est pas ma guerre" quand nos soldats tuent ici ou là ? Se détache-t-on de toute appartenance qui ne soit pas "sainte" ?

En plus concret : si votre enfant assassine comment le traitez-vous ? "Un tueur est un tueur" et basta ?


Certains refusent toute responsabilité collective vis-à-vis du mal, ne pensent qu'à exclure les Méchants de la communauté, serait-ce en les exécutant, méthode assez simple pour préserver un sentiment de pureté du groupe, mais on peut concevoir que le criminel soit aussi un humain comme le Gentil, aussi un concitoyen, qu'il ne se réduit pas à un acte et qu'il y a à s'occuper de lui en tant que tels.

La seconde option a une vertu, elle dit à chacun qu'il y a une collectivité qui se soucie de lui en toute circonstance, qu'il y a un soutien (amour ?) de principe, ce qui peut encourager à y répondre positivement, à ne pas se faire criminel.


"Vous n'aurez pas ma haine" disait l'époux d'une victime du Bataclan et c'est déjà ça qu'on n'offre pas aux tueurs, déjà ça qu'ils ne peuvent utiliser pour justifier leur guerre. Parce qu'en fait, les terroristes se pensent les Gentils, considèrent qu'ils répondent à une haine à leur égard, à une guerre que les Méchants ont déclenché.


"Un tueur est un tueur", ok, mais encore un effort et on n'oublie pas qu'un tueur est un humain et que parfois un tueur est un enfant de la République. Paraît même que c'est ça la sainteté, qu'il est facile d'aimer ses amis et qu'il faut arriver à aimer son ennemi, dixit les Evangiles.


Après avoir parlé de communauté musulmane et compagnie, vous voici à parler de famille, de Patrie, de communauté politique... Vous mélangez tout mon brave ! Franchement, vous me faites de la peine, sincèrement du fond du coeur....

Bref, pour revenir à l'essentiel, ce discours est de la haine, haine que vous partagez avec Madame, dite la racialisée darwienne. Faites-en de la poésie, du roman ou des huiles, votre haine ne pourra jamais être masquée. 


The End.

Bon, il est à craindre que vous ne cherchiez pas à comprendre, peut-être persuadé d'avoir déjà tout compris.

"Vers une politique de l'amour révolutionnaire", c'est le sous-titre du dernier bouquin de Bouteldja.


Extrait : "Je commence à comprendre que le lieu de la véritable rencontre ne peut se faire qu'au croisement de nos intérêts communs - la peur de la guerre civile et du chaos -, là où pourraient s'annihiler les races et où pourrait s'envisager notre égale dignité.

Comme il m'arrive de céder au sentimentalisme, je me demande si ça n'est pas là l'espace de l'amour. L'amour révolutionnaire.

Les âmes romantiques diront que l'amour est toujours désintéressé. Mais justement. Comment envisager l'amour entre nous, si les privilèges des uns reposent sur l'oppression des autres ?

A partir de là, tout serait permis. Pourquoi resterions-nous cloîtrés dans les frontières de l'Etat-nation ? Pourquoi ne pas réécrire l'histoire, la dénationaliser, la déracialiser ?"


Un début ?

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A vous lire, il semblerait qu'une condition sociale détermine des affects et des ressentis. Et qu'il serait possible de s'affranchir de ces derniers grâce à la pensée et à la réflexion.


Je ne suis pas loin de penser exactement le contraire.


De mon point de vue, une condition sociale détermine une grille de lecture, un schéma de pensée, une représentation du monde, une idéologie. Desquels il est possible de s'affranchir grâce aux affects, aux ressentis, à l'intuition.


Les "pures" capacités cognitives permettent d'infirmer ou de confirmer la validité d'une conception intellectuelle. Mais en termes d'économie, de politique et de philosophie, aucun esprit rationnel et logique n'est en mesure de trancher définitivement: si l'on préfère Socrate à Spinoza ou l'inverse, c'est uniquement par affinité, et certainement pas parce-que l'un aurait "plus raison" que l'autre. Par ailleurs, on s'extrait d'un schéma de pensée non grâce à la logique et à la rationalité, mais par curiosité, empathie, intuition, et envie.


Ainsi, de mon point de vue, une condition sociale détermine une pensée; et ce qui permet d'aller au delà de ce déterminisme, ce sont précisément des sentiments. 

Quand on a une réflexion sur les conditionnements, y compris les siens propre, on change leur effet, on se change soi-même. De Socrate à Spinoza, il y a un "connais-toi toi-même" (et les autres pour se connaître soi) qui n'est pas une raison froide entendant trancher dans l'absolu mais une raison comme distance réflexive, critique, pour agir vraiment plutôt que juste réagir, faire en conscience et non pas par réflexe. C'est de la rationalité au second degré, une raison qui intègre une réflexion sur elle-même et sur la "déraison", sur le non-réfléchi.

C'est d'ailleurs au coeur de la pensée de Spinoza, l'examen de la nature et la puissance des affects et de ce que peut (ou pas) la raison vis-à-vis de ceux-ci, ce que produit une conscience, une intelligence des choses (dont celle des affects et de la raison).

Chez lui, la raison est liée à un désir qui lui est inhérent, désir de comprendre, moteur que tout être un minimum raisonnable porte en lui par le simple fait qu'il peut réfléchir. Reste à savoir si l'environnement poussera à son développement, si il y aura un milieu favorable à un travail (critique, réflexif) de la pensée ou au contraire des tendances valorisant l'action directe, demandant de ne pas trop réfléchir avant d'agir, de pas trop (se) poser de questions etc.


Il n'y a pas forcément de différence au final entre des comportements réfléchis ou pas, mais l'option réflexive a ses vertus propre, notamment la possibilité du dialogue, la pratique du débat, débat intérieur avec soi-même et extérieur avec autrui, pratique qui est déjà une forme d'éthique en soi, de reconnaissance d'autrui comme interlocuteur.

 

Les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas, les idées, si, y compris celle sur le pourquoi et le comment des goûts et des couleurs.

Le "connais-toi toi même" est moins une anachronique réflexion introspective qu'une injonction d'humilité. La sagesse à cette époque et de se savoir humain, et non l'égal des Dieux.


D'après vous, pour Spinoza, un désir est à l'origine de toute réflexion. C'est en tout cas bien mon intuition.


Par ailleurs, s'affranchir des déterminismes d'une condition sociale ne se fait pas nécessairement par une réflexion introspective: il n'est pas nécessaire d'avoir conscience de ses propres déterminismes pour s'en affranchir. En effet, l'ouverture d'esprit et la curiosité suffisent. Et bien avant d'être des démarches méthodiques et rationnelles, elle sont d'abord des dispositions de coeur.

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Après "connais-toi toi-même", je mettais "et les autres pour se connaître soi" pour signaler que je ne parlais pas d'introspection centrée sur soi mais d'intelligence des choses dont on fait notamment une application à soi.


Dans l'antiquité (et chez Spinoza), la philosophie était aussi voie éthique (Aristote, Stoïciens, Epicure etc.) pour changer de vie dans/par l'exercice de la raison, par ces méthodes, et bien sûr, sur le fondement de l'ouverture d'esprit et de la curiosité, un désir de comprendre inhérent à la démarche même.

Si il y a de la curiosité sans réflexion, simple exploration "animale", la réflexion est aussi animée par celle-ci. Ensuite, il ne s'agit pas de savoir si on peut changer sans réflexion mais de savoir ce qu'on peut changer grâce à elle.


Et les idées réfléchies peuvent parfois l'emporter sur l'imaginaire, les conditionnements sociaux, biologiques etc. : on comprend intellectuellement que fumer tue, ça n'implique pas qu'on arrête mais on a au moins conflit entre un désir lié à cette intelligence et celui de la satisfaction addictive, conflit qui a un effet concret.


Peut-on vivre sans ça ? Oui, et il y a un tas de gens qui changeront au gré des rencontres, abandonneront des déterminismes pour d'autres, seront heureux ou malheureux, sans vraiment y réfléchir.

Ou plutôt, les circonstances pousseront les malheureux à y réfléchir plus que les heureux, lesquels tendront à être les dominants inconscients d'un monde où ils sont à l'aise, n'en questionnant pas les bases, "en marche !" dans la joie et la bonne humeur, dans la curiosité et l'ouverture d'esprit.

Les révolutions viennent des malheureux et des consciences douloureuses...

Sans rentrer plus en avant dans le débat sur la pensée décoloniale qui reste un angle mort de la pensée de gauche en général et qui mérite mieux que les anathèmes ou l'éloge non critique surtout avec la réthorique du PIR comme (hélas) principal représentant mediatique. 


Je suis toujours surpris par les égarements idéologique des tenants du social-libéralisme quand je lis "Nous invitons Houria Bouteldja parce que ses idées ont une influence à gauche, et que nous sommes un média de gauche"


Je rigole, pour avoir été lecteur de l'obs depuis presque toute ma vie, mes parents étant abonnés bien avant ma naissance, j'ai vu la dégradation idéologique et moral de l'hebdomadaire qui est devenue une sorte de quintessence de ce qu'est la droite complexée comme le dit si bien Lordon, toujours contre la radicalité surtout si elle est de gauche.

Causeur fait du Causeur.


Causeur 2 (l'obs) se dit de gauche, comme le ps Valls ou Faure et leur colonisation à l'envers de la France. Valls qui abandonne la représentation nationale (député de la République) pour une ville touristique d'un autre pays ! Trahison ?! Bizarre, ce Monsieur n'invoque pas pour une fois le danger des binationaux....


L'obs se dit puissant contre l'extrémisme. Il dit : <<regardez je n'invite pas Le Pen ! >> Non mais Allô Nabila ! Quel argumentaire ! Je dis bravo l'obs pour cette efficace lutte ! Ça  y est, effet chauve-souris, Pouf Pouf, l'extrême droite a disparu ! 




Très intéressant. L'article montre bien les dessous de la production d'une interview. 

Bonjour

Un article bien passionnant !!!  Je n'ai aucune idée de qui sont ces débatteurs et les noeuds au cerveau ne sont pas ma tasse de thé. Si un jour j'ai du temps j'irai faire un tour sur Wikipedia. Suis plus passionné par les explications journalistiques sur tous les sujets, du genre : la faute à la pluie, au soleil, au mondial de foot, à la route du rhum... et qui ne parlent jamais du portefeuille des gens ordinaires

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