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Français “à l’euro près” : des “mauvais pauvres” à la télé

Yaourt ou iPad ? Dans le sillage du mouvement des Gilets jaunes, les télés se sont intéressées aux Français “qui vivent à l’euro près”. M6 et France 2 ont notamment suivi, cette semaine, le quotidien de Florian, Justine, Delphine et Laeticia. Ils travaillent, reçoivent des aides, mais ne s’en sortent pas. Avant eux, TF1 avait déjà campé au milieu du salon de Françoise et David et de leurs quatre enfants. Selon les statistiques, ils font tous partie du bas de la classe moyenne. A la télé, ces Français sont plutôt des mauvais pauvres ou des privilégiés de la pauvreté : ils ne s’en sortent pas mais certains osent acheter des tablettes d’occasion. Plongée au coeur de l’intimité de ces “mauvais pauvres”.

Commentaires préférés des abonnés

C'est moins impressionnant que les personnes en sous-nutrition, c'est sûr.

Il serait quand même bien de s'intéresser au sentiment d'exclusion qu'engendre notre société. Noyés de pubs et de lumières, les pauvres n'ont droits à rien de tout ce clinquant(...)

Très bonne idée, la dernière idée d'interview. Allez, ASI, faites un reportage sur un ménage très aisé et toutes les aides de l'Etat sous forme de niches fiscales ou aides économiques... S'il vous plaît s'il vous plaît. Il faut vraiment faire compren(...)

Excellent article, dont j'apprécie beaucoup le point de vue pour le partager : effectivement, jamais de pourquoi, jamais d'analyse politique et sociale, ces documentaires se contentent de rester dans le voyeurisme le plus racoleur, en se gardant bien(...)

Derniers commentaires

Vous ne vous demandez pas pourquoi M6 et CAPITAL ont fait monter la mayonnaise avec un couple si bien choisi qui ne représente absolument pas les problèmes auxquels sont confrontés des couples avec enfant(s) en grande détresse et des familles monoparentales ? Vous ne vous demandez pas si-par hasard- si on ne voulait pas attirer l'attention sur cette famille, répondre à cette vidéo, à des fins politiques ?

Excellent

Une parfaite illustration de ce que dénonce l'article. En gros « salauds de pauvres » qui bousillent la planète. J'appelle ça l'hystérie écologique.

Désolé Pierre s., mais j'estime qu'en 2019, le confort ne doit pas être ni un luxe, ni une luxure.

Vous devriez plutôt vous posez la question de comment le système abîme la planète. Et vous vous rendriez compte qu'il est tout à fait possible de mainterir notre confort, voire de l'augmenter tout en préservant la planète. C'est ça le véritable objet de la transition écologique. 

Je n'ai pas de télé chez moi et j'en suis heureux. Je n'ai même pas pu finir l'article tellement ça m'a été insupportable. Je suis frappé par le processus de déshumanisation qu'on est en train de subir. Entre ça et le FN on est mal lotis. 

Je trouve au contraire extrêmement précieux qu'on nous montre le niveau de vie réel des personnes dont on dit qu'elles ont des fins de mois difficile.
En 1984 à l'époque de "vive la crise" il était déjà question des fins de mois difficile.  On aurait dit aux gens de l'époque qu'avec un PIB deux fois plus gros, les gens continueraient de se plaindre des fins de mois difficiles, ils n'en auraient pas cru leurs oreilles.
OK ces reportages sont salauds pour les individus filmés, qui "prennent pour tout le monde", et l'angle individuel masque la problématique sociétale de fond. Mais ils ont le mérite de montrer à quel point les français ont des exigences de niveau de vie complètement délirantes quand on a en tête les problèmes du réchauffement climatique et de la raréfaction des ressources. On a des gens qui considèrent que c'est une privation intolérable de faire des repas sans viande (de quoi faire bien rigoler les végétariens), de ne pas acheter à chacun de leurs enfants un téléphone portable coûteux + abonnement (c'est à se demander comment les enfants survivaient avant le 21e siècle), de ne pas s'abonner à des chaînes payantes alors qu'il n'y a jamais eu autant de chaînes gratuites (c'est à se demander comment faisaient les gens en 1984 quand il n'y avait que 4 chaines), de se chauffer à moins de 23°C (quand j'étais petit la norme c'était 19°C, et je n'ai pas souvenir qu'on mourrait de froid), etc, etc.
Si on continue comme ça, on ne réussira jamais la transition écologique, et la planète sombrera dans le chaos...

C'est absolument obscène et ça m'a fait venir les larmes aux yeux.

Quand aux abjects qui se répandent sur Twitter en fustigeant ces familles, n'ont ils jamais été enfants? 

J'ai connu l'incapacité de discuter de sujets avec les copains parce que je n'avais pas eu, vu ou entendu (n'ayant pas accès, faute de moyens financier) ce dont ils parlaient. La honte et la douleur...

Alors ipad d'occase, C'EST indispensable. D'autant plus qu'ils ont tout fait pour que ça le devienne...

Triste et déprimant.

Quand s’arrêtera l’exhibitionnisme et le voyeurisme relayés à gros sous par les télés privées?  et maintenant France 2 s'y colle, honte à notre service public!  J'ai un malaise très fort en visualisant ces séquences, a-ton pensé aux enfants ?  et les commentaires du Tribunal Twitter sont infâmes!!  Merci à ASI pour ce décorticage minutieux et humain, on vous adore et on vous soutient.  

En dehors des problèmes de surendettement qui touchent une faible proportion des ménages il s'agit bien du partage de plus en plus inégal de la valeur ajoutée Un aspect qui n'est pas compris Mieux vaut stigmatiser celui qui ne saurait pas gérer son budget

"C’est incroyable comme les personnes qui ne galèrent pas ont une propensions à juger ceux dans la mouise et à jouer aux donneurs de leçons." 

 

Si vous avez bien lu les commentaires, vous aurez remarqué que certains viennent de gens modestes, et ça s'explique très bien: il y a une sorte de code moral très fort, violent même, dans le peuple. Celui qui gaspille, ne met pas assez d'ardeur au travail, ou autres manquements plonge dans la misère toute sa famille. En gros, le peuple s'aligne sur les exigences de la classe dominante, parce que c'est pour lui une question de survie. 


Aucune domination ne tiendrait longtemps sans l'acceptation, contrainte et forcée, des dominés. 


Ce verrou saute parfois, chez certains et dans certaines circonstances. Mais il est très efficace la plupart du temps. Les parents, quoi qu'ils en pensent, l'enseignent à leurs enfants, et les affrontent parfois violemment quand ils divergent. C'est "pour leur bien"...

Je ne vois pas le problème à enquêter sur la justification des doléances des gens; après tout il faut bien justifier ce que l'on dit. 


Je trouve le choix de cette famille maladroit: elle illustre mal l'idée de gens qui doivent se priver.

 (Après je me fonde uniquement sur l'article d'ASI).

"le problème à enquêter sur la justification des doléances des gens"


Je crois que vous n'avez pas vu le coeur du problème: la pauvreté, dès lors que vous en parlez, vous oblige à accepter une intrusion dans votre vie privée par des gens qui ne vous sont rien, et cela même est une de ses nuisances "collatérales", car ça s'attaque à la dignité de la personne.

pas sûr qu'elle soit collatérale que ça... 

on pense toujours (un siècle d'économisme nous a bien formatés) que le moteur de l'injustice sociale c'est le pognon, la jouissance du pognon... mais si ça se trouve le moteur le plus puissant, c'est la jouissance d'aliéner l'autre, de l'écraser, de l'intruser, de le dominer, de l'humilier, de le violer, de le ridiculiser, de le mépriser... Jouissance dont le plus obscur des "contrôleurs sociaux" peut prendre sa part au passage sans rien diminuer de celle des puissants, au demeurant capables de jouir aussi de ça : en entraîner d'autres dans leur plaisir pervers. La pauvreté dans ce cas n'est plus qu'un moyen comme un autre de produire de la domination. 


Si ça se trouve, ce n'est pas tant pour gagner du fric qu'on devient "capitaine d'industrie", ou "décideur", ou, tiens, président de la république. Si ça trouve, c'est surtout pour pouvoir chier sur les autres et y prendre son pied.

"pas sûr qu'elle soit collatérale que ça..."


Bien d'accord: humilier les pauvres, c'est (délibérément) les priver de l'estime de soi indispensable quand on veut, justement se battre pour être respecté. C'est un peu pour ça que j'avais mis "collatéral" entre guillemets.  

Du coup, si c'était un organisme (d'état?) qui enquêtait de façon anonyme cela vous semblerait acceptable ? Que signifiez-vous par "des gens qui ne vous sont rien" ? 

J'avoue que je ne vois pas de façon évidente de problème de dignité. 

"Que signifiez-vous par "des gens qui ne vous sont rien" ?" 


Simplement qu'on peut, avec des proches et si on le désire, échanger sur des choses intimes (même ça, c'est pas toujours facile). C'est du viol d'intimité quand on le fait sous contrainte avec des personnes non choisies. Même anonymement, ou avec un organisme qui serait "d'état", ça ne change rien, ça reste inacceptable.  

Ok. Je n'ai pas vu le reportage donc je ne sens pas clairement de quoi on parle. Merci quand même. 

Cordialement. 

"Je n'ai pas vu le reportage"


Merci de votre réponse. Je n'ai pas vu non plus le reportage, mais je suis par contre très sensible, pour des raisons personnelles, au fait que la pauvreté n'a pas que des inconvénients matériels, mais aussi des impacts sur la dignité de la personne. 


Impacts dont on peut se demander si, de la part des dominants, ils ne sont pas voulus, car une personne qui a honte d'elle même devient nettement moins combative (merci à Cécile Clozel qui a attiré l'attention sur ce "détail")

J'ai beau le tourner dans tous les sens, cet argument de "dignité de la personne" me semble exagéré (un peu comme quand certains qualifient de "terroristes" des grévistes qui bloquent des usagers). 

Bon je trouve le reportage intéressant :  quelle méthode vous satisferait pour réaliser ce genre de reportage ?  

Cordialement. 

Ben par exemple, tu choisis des gens qui gagnent trois à cinq mille balles par mois, tu leur demande de détailler leur budget, et puis de choisir sur quoi rabioter pour vivre avec 1000€/mois. Puis ça les met plutôt mal à l'aise, alors tu trouves que quand même ça respecte pas trop leur intimité et qu'ils ont pas à se justifier de leurs dépenses... Puis tu vas voir des gens qui gagnent de trente à cinquante mille balles par mois, et ils t'envoient te faire foutre :D

Effectivement, c'est un autre angle! 

"Faut dire que la Seine a pas le même goût

Vue par en dessus ou par en dessous"


 https://memoirechante.wordpress.com/2012/09/21/jean-arnulf-point-de-vue/

ah ça fait une paye que je l'avais pas entendue celle-là ! Toujours d'actualité :(

mazette ce site, que de pépites !

J’ai été assistant social scolaire. C’est, entre autre, à cause des commentaires hallucinants, digne des meilleurs tweets de cet article, de la part des personnels de direction et autres comptables que j’ai arrêté. C’est incroyable comme les personnes qui ne gallèrent pas ont une propensions à juger ceux dans la mouise et à jouer aux donneurs de leçons. Les commissions d’attribution de fond social devenaient tellement nauséabondes que j’aurais fini par emplâtres quelqu’un.

Et le pire, le chef d’établissment, élu communiste (espérant devenir maire), avec logement de fonction et primes dans tout les sens, et qui sous couvert de son étiquette « de gauche » se permettait des jugements degueulasses à tout bout de champs en dehors des ses quelques situations « chouchous » (un peu comme le « je ne suis pas raciste, mais... »).

Merci la télé de tout faire pour continuer à attiser cette haine de classe.

Merci Sherlock pour l’humanité de cet article, et cette phrase qui résume tout « Voilà comment M6 aurait pu se contenter de faire le récit de ce couple avec enfant qui n'arrive pas à joindre les deux bouts. »

Merci, Sherlock, vous êtes au coeur du problème quand vous pointez l'intrusion dans la vie intime des pauvres. 


Deux incidents anciens: mon conjoint et moi même avions été convoqués séparément par les impôts, qui trouvaient nos revenus trop bas pour être honnêtes. Conclusion: une incitation à nous marier, sous prétexte qu'on ne paierait pas plus d'impôts. En plus du gaspillage de temps pour la fonctionnaire et pour chacun de nous, une intrusion dans notre vie, et une supposition merdique, que nous serions en union libre pour ne pas payer d'impôts. 


Second incident, paradoxal quand on sait à quel point les pauvres sont stigmatisés quand ils gèrent mal leur budget: je vais voir une AS pour une aide, elle me dit "avez-vous des dettes" Ahurie, je lui réponds "Vous plaisantez, avec le budget que j'ai, si je "fais des dettes", je suis foutue".... Elle aurait pu, par exemple, régler une facture d'électricité en souffrance. Mais pas de dette, pas d'aide. Pourquoi je ne suis pas revenue, six mois plus tard, avec une ou deux factures impayées? C'est plus qu'une intrusion, une incitation à "la débauche".


Troisième incident, ma fille, en colocation avec un copain, ils voulaient leur payer un RSA "de couple". Sommée de prouver qu'elle ne couchait pas avec son coloc... 


Sans compter tant d'autres exemples, le père qui amène son enfant à la crèche le matin et sait parfaitement s'il a bien dormi ou fait des cauchemars... sauf que la mère est déclarés seule, héhé..., salauds de pauvres. 


Ou cette autre, qui s'était fait sucrer son allocation parent isolé parce que l'ex conjoint avait été trouvé chez elle lors d'un contrôle, alors qu'il venait précisément la harceler et lui piquer du fric. La plus désespérée, c'était l'AS chargée de la tutelle financière, la mère de famille avait complètement lâché la rampe et se foutait de tout, faisiait des dettes, justement, en faisant flamber la carte bleue, jusqu'au jour où elle s'est reprise, la juge l'ayant menacée de lui retirer ses enfants. 


Humiliation à tous les étages.

Une émission, hier dans l'après midi si ma mémoire est bonne, sur F2 sur les frais de découvert et autres qui touchent les+ pauvres et rapportent des milliards aux banques. Sujet au coeur de l'actualité.....

Merci pour cette excellente chronique.

beaucoup  de Français sont  mauvais gestionnaires riches ou pauvres , ca ne change pas le fait que les salaires medians sont trop bas de manière générale. C'est d'autant plus vrai lorsqu'il s'agit d'acheter des bien manufacturés états-uniens. Le prix de ces biens sont fixes pour que l’américain moyen puisse se les payer, hors le prix est similaire voir plus élevé en France alors que la difference de revenu entre un français et un américain est du simple au double.  


Ces reportages sont stupides et s'inscrivent dans la droite ligne de la tele realite qui produit ces memes reportages depuis 20 ans.  Quand strip tease nous montrait  la pauvreté ou  la précarité sur France3 c’était sans mise en scene et sans commentaire.

A voir et revoir :

"Salauds de pauvres ! " 

Gabin dans la traversée de Paris :

https://www.youtube.com/watch?v=Z-dIbMuODsA

http://uneheuredepeine.blogspot.com/2017/07/mais-que-devient-largent-des-pauvres.html

Voyeurisme chez les pauvres , opacité chez les riches ! On a beau mettre un coup de talon au fond du bain , l'Estime des "autres" ne remontera plus ! ...dans la lignée du "j'donne pas aux clodos , ils vont l'picoler !" ...on nous parle de choix et libre arbitre ... chez les autres , jamais pour soi !


Moi ce qui me choc encore plus c'est le fait que le couple loue une maison alors que celle-ci appartient a la famille, je n'ose comprendre le pourquoi de la chose.


- La Grand mère n'est pas riche et utilise cette maison comme source de revenu complémentaire surement pour payer son EHPAD et l'on voit en quoi la retraite en majorité par capitalisation comme le voudrait notre bon roi Macron est un danger (tout le monde n'a pas la surface financière pour être propriétaire surtout avec l'augmentation des prix de l'immobilier ou un petit bas de laine de portefeuille d'action)


- La matriarche est radine mais je n'ose y croire.


Ou l'on voit que le libéralisme détruit même les possibilités d'entraide inter-générationelles, qui pourtant souvent est le deniers rempart avant la pauvreté totale (cas de l'Europe du Sud par exemple avec cette forme cohésion qui permet de réduire les effets de la précarité totale de la jeunesse).


Quels c... ces pauvres ! Même pas fichus de se faire "prêter" des baskets Vuitton à 730 euros comme Brigitte M.


La mode actuelle des "abonnements" et "forfaits" (vraie martingale des industriels) sans parler de la nécessité de prendre des crédits chez beaucoup de ménages, fait enfler la part des dépenses pré-engagées dès le 1er du mois... Les réactions sur twitter sont non seulement honteuses mais aussi stupides car ceux qui les font, sont sûrement eux-mêmes de plus en plus pressurés...

Mais bon, on connaît la vieille histoire  : tant qu'il y a un pauvre gars en-dessous, je tape dessus pour mieux m'en distinguer"... Jusqu'au jour où...

Bizarre ce choix de couples représentatifs... il me semble pourtant qu'il y en aurait pleins d'autres encore plus dans le désarroi que M6 ou Envoyé Spécial auraient pu dénicher pour  illustrer le sujet de "l'euro près" ? mais le vrai sujet c'était la culpabilité des pauvres n'est-ce pas ?

Excellent article, dont j'apprécie beaucoup le point de vue pour le partager : effectivement, jamais de pourquoi, jamais d'analyse politique et sociale, ces documentaires se contentent de rester dans le voyeurisme le plus racoleur, en se gardant bien de questionner le système dans son ensemble. Continuez, vous me réconciliez avec le journalisme ! ;-)

J'ai pensé en lisant l'article ce que j'ai été heureux de lire au dernier paragraphe : "Évidemment, les télés ne feraient pas ce type de reportage sur les riches.  "

Eux, inutile d'écrire sur un cahier de note les notes de restaurant, inutile même de regarder le relevé de compte tous les quelques jours sur Internet, c'est à peine si d'un oeil distrait ils parcourent le relevé mensuel


la cerise sur le gâteau : la réaction d'un télespectateur concernant l'enfant qui serait "trop tôt venu"

je me passerai de qualifier ce tweet mais si son auteur un jour abouti dans un EHPAD, il devra remercier ce couple et d'autres couples d'avoir contribuer à son confort de fin de vie en créant une relève, même si ce ne fut qu'un acte naturel qu'on met et mettait en question uniquement chez les Bourgeois


"Evidemment, les télés ne feraient pas ce type de reportage sur les riches."


À la première lecture, j'ai lu "les fêlés". À votre avis, les asinautes, suite à ce lapsus visuel, dois-je m'orienter vers un ophtalmo, ou un psychiatre ?

Très bien vu en effet . On se croirait  revenu au XIXème siècle avec des pauvres bien sages  qui remerciaient  "not' bon   maître" . autrefois ,il ne fallait pas boire au cabaret , maintenant  ,il ne faut pas s'abonner à une chaîne du câble . autrefois  ,il me semble que le cinéma français ou le cinéma italien étaient plus critiques.

Très bonne idée, la dernière idée d'interview. Allez, ASI, faites un reportage sur un ménage très aisé et toutes les aides de l'Etat sous forme de niches fiscales ou aides économiques... S'il vous plaît s'il vous plaît. Il faut vraiment faire comprendre aux gens que les "assistés" sont partout et pas que en bas.

Les reportages d’Envoyé Spécial m’ont semblé honnêtes dans ce qu’ils décrivaient, les autres, je ne les ai pas vus. 

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C'est moins impressionnant que les personnes en sous-nutrition, c'est sûr.

Il serait quand même bien de s'intéresser au sentiment d'exclusion qu'engendre notre société. Noyés de pubs et de lumières, les pauvres n'ont droits à rien de tout ce clinquant. Pire, s'ils cèdent, ils sont faibles, coupables, bouh. Quid de l'insolente violence du consumérisme qui s'étale et s'insinue dans chaque interstice de notre vie ? Qui est à blâmer ?
( Et je suis sûr que les yaourts ne sont mêmes pas bios, parents indignes )

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Salaud de pauvres. Sherlock, merci. 

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