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Finkielkraut : viol et "second degré"

L’ironie est-elle soluble dans le viol conjugal ? Sur LCI, Alain Finkielkraut a tenté de lier les deux pour rejeter la perspective féministe actuelle sur la culture du viol. Mais l’ironie était peu perceptible dans l’extrait diffusé par Nous toutes, qui a déclenché une forte polémique.

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Puis-je comparer cet éminent philosophe à un étron fumant ? ( Bien sûr, au second degré )

Finkielkraut tente d'argumenter que Polansky n'est pas pédophile et dit : "elle n'était pas impubère ".

Déjà, ça pose problème.

Que veut-t-il ensuite argumenter avec "elle avait un petit ami" ?

Qu'on peut y aller ?


Une fois que j'ai fini de vomir, Je me (...)

Finkielkraut est un gros réac à forte odeur de naphtaline, qui prend systématiquement la défense des violeurs jouissant... d'une certaine notoriété.

Caroline de Haas est une faussaire du féminisme, prête à toutes les manipulations pour en faire triomp(...)

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ET bien moi, je suis d'accord avec lui, on a le droit de rire de tout...sinon, que les politiques assument et établissent une liste d'interdit.


Après, ce viol supposé (sans condamnation, c'est supposé) aurait eu lieu il y a 50 ans (en gros, années 60-70) où dans 90% des films pornos diffusés au cinéma, les actrices avaient entre 14 et 16 ans.


Concernant Mme De Haas, elle n'a aucune crédibilité, elle faisait parti de la direction de l'UNEF lorsque des viols organisés par ce syndicat étaient légions et personne n'a rien vu....

sur la pédophilie : je suis de ceux qui pensent que ce mot a un sens précis, et, oui, dans ce cas finkielkraut a raison : polanski n'est pas pédophile : la jeune fille n'est pas impubère. La question fondamentale, c'est le viol, l'abus de pouvoir. 

sur l'ironie : oui, il ironise, et c'est un peu idiot de vouloir faire passer son antiphrase pour une incitation au viol... mais la question fondamentale, là, c'est : sur quoi il ironise. 

sur l'idée de "viol conjugal", qui lui semble, apparemment, sujet à plaisanterie. comme s'il était impensable que les relations conjugales, qui font plus de victimes tous les ans que le terrorisme islamiste, puissent être le domaine de la violence sexuelle. moi c'est ça qui me choque. et je serais sa femme (dieu garde !) j'aimerais pas trop que, même pour plaisanter, il m'embarque dans son propos...

Alain Finkielkraut n'a pas à contester la décision de justice américaine : Roman Polanski a été condamné pour relations sexuelles illégales avec un mineur.


De plus, en disant qu'elle avait 13 ans et 9 mois, etc., il s'expose à une plainte pour incitation à atteinte sexuelle, dans le cadre de la législation française actuelle :

Toute relation sexuelle commise entre un mineur de moins de 15 ans et un adulte est définie par le Code pénal comme une atteinte sexuelle, quelles que soient les circonstances.


Les violences sur enfants font beaucoup de dégâts aussi (même si tout le monde s'en fout), merci de ne pas minimiser.

loin de moi l'idée de minimiser. Simplement, je pense  comme Camus que " Mal nommer un objet, c'est ajouter au malheur de ce monde ". La confusion des termes brouille la réflexion. et ne facilite pas la prévention : on ne protège pas une jeune fille pubère des risques de viol comme on le fait pour une petite fille, entre autres parce que les "profils" des violeurs/abuseurs ne sont pas les mêmes, les façons d'agir non plus, et aussi parce qu'une adolescente et une petite fille sont désarmées de façon différente. 



Je déclare m'incliner humblement devant la grande profondeur et précision de la pensée finkielkrautienne sur les sujets des inégalités.

Exact. Finkielkraut se pense autorisé à " ironiser " sur une infraction qualifiée crime par prétention intellectuelle. Comme d'habitude. Mais n'est-ce pas pour cela que les médias l'invitent, à peu près certains d'avance qu'il va leur permettre de faire le buzz, c'est-à-dire de la publicité gratuite virale. Qui savait que Pujadas avait une émission sur LCI et combien de téléspectateurs la regardent ? Quasiment personne.


Pujadas, n'a-t-il pas fait pour la même raison la courte échelle électorale à Marine Le Pen ? Est-il le seul ?


Une presse de merde produit une politique de merde.

Les gens n'ont que faire des spécificités. Nous sommes à l'âge de twitter. On ne pense plus que par mot-clés. La réflexion ne dépasse pas 300 caractères, et, pour arriver à cette confortable économie, on ne réfléchit plus que par stéréotypes.


En linguistique, le "prototype" est l'exemple archétypal qui nous vient à l'énoncé d'une catégorie. Je dis "oiseau", tu penses "aigle" ou "moineau". Je te dis "viens, on va regarder des oiseaux" et je te montre une poule ou un pingouin, tu te sens un peu flouée alors que je n'ai pas menti. Un oiseau est un oiseau. Mais tu étais partie sur une autre image, et je le savais bien. La manipulation rhétorique joue énormément sur les sauts entre catégorie générale et prototype.


"Pédophilie" et "viol" s'utilisent dans des sens étroits et des sens large. On accepte enfin que le "viol" concerne toute pression pour rapport sexuel désiré, même si la pression est implicite, ou tient du chantage affectif, ou a lieu au sein d'un mariage. Mais le prototype, c'est le viol au couteau, arraché par violence. "Pédophilie" s'utilise pour un rapport sexuel entre un adulte et un enfant, mais là encore, le terme est utilisé comme légalement codifié (avec tout l'inconfortable arbitraire des chiffres : un même acte peut-il être plus pédophile dans un pays qu'un autre?) ou comme généralisé aux rapports de force liés aux grandes différences d'âge. Avec la complexité du terme "enfant", qui, lui encore, part d'une image prototype (par ailleurs objet de fantasme idéal des pédophiles cliniques) pour recouvrir bien d'autre choses. 


Dans le cas Polanski/Geimer, il y a un énorme jeu entre les réalités et les prototypes de viol et de pédophilie. Il y a viol (sexualité non consentante), il y a pédophilie (âge légal), et ni l'un ni l'autre ne ressemblent à ce que, délibérément, les mots décontextualisés évoquent. Les mots sont utilisés à dessein pour recentrer l'image sur le stéréotype du viol pédophile : innocence sexuelle arrachée brutalement à un enfant-objet détruit. Les mots sont martelés pour cela. Pour écarter les nuances, celles d'une jeune fille sexuellement active, celles d'un viol inconscient, non mesuré par stupidité (consentement imaginaire, culture 70s). 


Parce que les gens ne veulent pas d'histoires individuelles, ils veulent leur récit stéréotypé, aux structures pré-existantes, pré-pensées, aux cases à remplir d'étiquettes interchangeables. Et, en paquet, utilisable tel quel, pour un combat plus large, dont les cibles et les munitions se confondent.


Donc le choix de mots larges ou de mots précis est arbitraire. Finkielkraut va dégager les faits de ces représentations centrales ("un oiseau ? attends, tu me montres un pingouin"). D'autres, comme Oblivion dans sa réponse ou ASI dans cet article, vont au contraire essayer de remplacer ces faits par ces représentations centrales ("un pingouin, c'est un oiseau, que tu le veuilles ou non !"). Le but des deux est de remplacer la réalité par une représentation favorable à leur posture. Personne n'a le moindre intérêt à nuancer ces représentations et à rendre compte de la réalité dans ce qu'elle a d'ambivalence perverse et tragique. L'enjeu, c'est de flatter une émotion pré-établie chez soi et de la susciter ailleurs.   


Pour dire que les gens se contrefichent du sens précis qu'a un mot dans un contexte ou l'autre. Parce que les mots, pour eux, ne servent pas à rendre compte du réel. Ils servent à redéfinir le réel. Non pas à en épouser les complexes contours, mais à le sculpter. Pour la cause.


Finkielkraut est un humain assez détestable. Et pour cette raison, ceux qui ne l'aiment pas sont prêts à faire feu de tout bois ("il incite au viol, écoutez-le"). Pareil pour Moix. Un sale type. Et donc, tout moyen est bon ("il y a 30 ans il a fait un dessin antisémite"). Pareil pour la lutte contre la culture du viol dans les lieux à pouvoirs asymétrique. On n'a pas de Weinstein à portée, on va grimer Polanski 70's à la place, en plissant les yeux ça ressemble suffisamment pour nous défouler. 


ASI devrait être à la pointe de la déconstruction de ces mécanismes-là. ASI devrait être l'outil de distanciation et de réflexivité qui nous sort de la pensée twitteuse. Qui nous impose les nuances que nous refusons, les laborieuses honnêtetés intellectuelles que les grands médias nous épargnent. Au lieu de ça ?


Un article qui va jusqu'à laisser entendre que Finkielkraut a tout un historique de défense de violeurs ("de DSK à Polanski"), liste constituée de : DSK et Polanski. Hé, techniquement, c'est bien de l'un à l'autre, c'est bien un pluriel, il y en a deux. Un pingouin est bien un oiseau. Et puis, c'est Finkielkraut. Qui va nous reprocher de faire feu de tout bois ?    

"Pédophilie" s'utilise pour un rapport sexuel entre un adulte et un enfant, mais là encore, le terme est utilisé comme légalement codifié (avec tout l'inconfortable arbitraire des chiffres : un même acte peut-il être plus pédophile dans un pays qu'un autre?)


Attention, le terme n'est pas utilisé dans le domaine légal. On y utilise plutôt l'atteinte ou l'abus sexuel sur mineur. Ces démonisations se fichent largement des question de puberté et de consentement (pour les moins de 15 ans).

La pédophilie, outre son utilisation dans le langage courant, est définie dans le langage clinique. Même un adulte ayant une relation sexuelle forcée avec un enfant de 8 ans ne sera pas forcément considéré comme pédophile dans ce domaine, mais condamné sans équivoque par la loi.


celles d'un viol inconscient, non mesuré par stupidité (consentement imaginaire, culture 70s). 

Je veux bien relativiser le qualificatif «pédophile», car cela ne semble pas clair et évident. Par contre le viol inconscient? L'alcool et la drogue, c'était par accident?

Faussement logique et impartial notre journal moraliste lâche contraint et forcé par l’honnêteté la plus élémentaire:

 

" S'il est impossible de prendre au premier degré le propos tenu sur LCI par Finkielkraut ... " 


Et noie aussitôt le poisson en disant que A.F est de toute façon coupable, à priori, ceci pour éviter d'analyser et de critiquer le mécanisme qui conduit à ce genre de cabale médiatique insupportable honte des médias, qui normalement devrait être sa cible prioritaire.

72 ans, un physique de jeune premier premier, un corps d'athlète , la prostate vaillante, toujours vert comme son habit, assurant un coït conjugal  quotidien, Monsieur F.  est , donc, un membre actif  ( et bienfaiteur ) de l'Académie.


Madame F.   a  ,  elle aussi  une vie de  rêve .


Son seul regret  que son éminent mari, après avoir ôté  son slip éminence, conserve sur son chef ( académique ), pendant sa prestation  journalière,  son bicorne.....


( description brevetée et certifiée deuxième degré ).

Finkel. absurde dégueulasse ? que l'on devrait poursuivre comme ceux qui ont été traduits en justice pour tout et rien devrait être devant la justice pour banalisés les VIOLS sur mineurs et sur personnes tout court etc. 

Je suis écœuré de le voir " Crié à tue têtes à CSOJ ,ONPC et j'en passes " une bonne fois pour toutes ce n'est pas un intello mais un Salaud ...  Bon Débarras !

Elle n'était pas impubère


À partir de quel âge est-on considéré comme sénile, donc violable ?



Elle avait un petit ami


Finkielkraut est en couple, donc c'est open bar : violez le !



Elle [ma femme] en a marre


Nous la comprenons. C'est pareil pour nous.



Peut-on séparer l'homme de l'artiste ?


Oui, tout à fait, à la tronçonneuse.



On ne peut plus faire d'ironie

MAIS TAISEZ VOUS !

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C'est curieux il n'a pas défendu Tariq Ramadan

Finkielkraut tente d'argumenter que Polansky n'est pas pédophile et dit : "elle n'était pas impubère ".

Déjà, ça pose problème.

Que veut-t-il ensuite argumenter avec "elle avait un petit ami" ?

Qu'on peut y aller ?


Une fois que j'ai fini de vomir, Je me dis qu'en fait, c'est bien que ce genre personnage se montre sans retenue et ne puisse plus faire illusion, sauf à être abordé avec une mauvaise foi dont il faudrait explorer les motivations.

Zemmour et son discours, c'est net aussi.

Le général Ferme ta Gueule , pareil, il va servir son maître, point.

Sybille Veil, pas la peine de chercher à la mettre en cause , elle brosse son portrait toute seule.

J’arrête la liste , histoire de nausée, mais tous ces serviteurs d'un pouvoir qui ne tient que par la brutalité témoignent surtout d'une sorte de panique de la soit disant "élite" .

Ils ne prennent plus de précautions.

Sur le second degré  je vous propose le jeu du Me too

Je ne sais plus* qui a dit : "La vieillesse est un naufrage".

Ce brave Finkie en est une illustration cruelle.


Je me souviens des années 70 où pour rien au monde je n'eus raté son émission sur France-Culture qui était à l'époque autre chose qu'un slogan supposé "performatif".


Et puis j'ai pris de l'âge et lui de la bouteille. Et cela fait pas mal de temps que je change de radio le samedi à 9h et chaque fois que j'entends qu'il va intervenir.


Finkie et son habit vert. Vert de peur, vert de honte, vert de haine.


(*) je sais, mais j'ose pas dire qui...

Je dois faire amende honorable car n'ayant qu'une partie de ce que Alain Finkielkraut avait dit, j'avais pensé au gros bof qui pensant ironiser s'étale de tout son long


Mais là j'ai lu ce matin dans Le Monde et ici dans cet article l'ensemble des propos d'AF, l'Agent F_cker (mot grossier en Anglais)


J'avais déjà retiré AF de ma carte du tendre, mais là je supprime de ma carte mémoire toutes les occurrences de son nom. Il rejoint le Panthéon des gros c... 


Hélas je sais qu'il est éternel là où il est mais espérons qu'il disparaisse des médias et que Radio France lui retire son permis de déblattérer


Maintenant j'ajoute à la lecture d'un post en particulier (voir plus bas) qu'il n'a pas le monopole de la connerie

Tweet tout récent de Mathilde Panot : 

Je saisis avec mes collègues @Deputee_Obono, @Ugobernalicis et @BenedictTaurine le Procureur de la République afin de signaler les propos tenus par Alain Finkelkraut lors de mon passage chez @LCI #LaGrandeConfrontation.




Ce qu'on néglige souvent dans l'analyse du cas "Finkielkraut, c'est cette rage fulminante, cette haine dégoulinante (le fameux "Taisez-vous !" en est un autre exemple). Pour un soit-disant home de lettres, ça fait tache... Et ça fait peur. Je me dis que s'il n'avait pas le physique de ses années, il pourrait bien être un nervi à la Soral. C'est ça que je trouve flippant !

Finkielkraut est un gros réac à forte odeur de naphtaline, qui prend systématiquement la défense des violeurs jouissant... d'une certaine notoriété.

Caroline de Haas est une faussaire du féminisme, prête à toutes les manipulations pour en faire triompher sa propre conception. De plus, ne pas se rendre compte que tronquer cet extrait de vidéo produira le résultat inverse de celui qu'elle souhaite, relève de la bêtise la plus crasse.

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Puis-je comparer cet éminent philosophe à un étron fumant ? ( Bien sûr, au second degré )

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bientot il va invoquer le droit de cuissage ..... vieux dans son corps , vieux dans sa tete.

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