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Fausse neutralité, cas d'école : franceinfo sur ADP

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FranceInfo sera-t-elle , un jour, objective ?


Macron se conduira-t-il, un jour,en Chef d'Etat ?


Le Gouvernement sera-t-il , un jour, composé de ministres responsables ?


BHL, Ferry, et Finkielkraut seront-ils, un jour, i  des philosophes supportable(...)

OUI !  l'imprévisible dynamique d'un rapport de forces 


Comme en 2005 le  référendum français sur le traité établissant une constitution pour l'Europe a donné un résultat autre que celui escompté par les élites politiques et médiatiques(...)

Faut reconnaitre que l’argument massu de Lemaire est imparable : « L’essentiel des bénéfice de ADP, ce  sont les duty free. Est-ce le rôle de l’Etat de gérer ces commerces ? »


D’abord, on se demande effectivement quel est le rôle de ’Etat ? Est-c(...)

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Rien d'étonnant FranceInfo est devenue une radio pourrie !

France Info se fout de l'info, France Info se fout de l'info.

France Info, c'est des collabos !


D'après mon Bienheureux Maitre Ruban.



Il faudrait trouver un moyen de demander au Monde de mettre en accès libre l'article sur Vinci. Une pétition ?

Le voici :


Pourquoi Vinci veut acheter Groupe ADP

L’Etat s’est résolu à vendre sa participation de 50,63 % dans les ex-Aéroports de Paris. Avaler ADP ferait de Vinci non seulement le numéro un mondial du BTP mais aussi le premier groupe aéroportuaire.


Par Grégoire Allix Publié le 08 avril 2019 à 01h34 - Mis à jour le 09 avril 2019 à 09h31


Y pense-t-il tous les matins en se rasant ? Pour le PDG de Vinci, Xavier Huillard, la prise de Groupe ADP (ex-Aéroports de Paris) n’a jamais été si proche et si lointaine à la fois. Si proche parce que le gouvernement semble enfin résolu à céder la participation de l’Etat dans Groupe ADP, dont il détient 50,63 %, pour une concession de soixante-dix ans. La mesure figure au menu de la loi Pacte, qui revient au Sénat les 9 et 10 avril. En première lecture, le 5 février, les sénateurs avaient rejeté la cession. Si lointaine car le mouvement des « gilets jaunes » a rendu le climat inflammable.


Les actions contre les péages ont relancé la polémique sur la privatisation des autoroutes. Une opération dont Vinci fut le premier bénéficiaire, à tel point que le groupe est devenu un symbole du transfert des richesses publiques aux multinationales… Résultat : la perspective de voir M. Huillard prendre le contrôle d’ADP a largement contribué à envenimer le débat. Pour se sortir de ce piège politique, l’exécutif pourrait être tenté d’écarter le groupe français.


Le 14 mars, les députés ont donné leur feu vert à cette privatisation, mais les élus du Parti communiste et de La France insoumise ont demandé s’il s’agissait d’un « cadeau à Vinci », tandis qu’à droite Robin Reda (Les Républicains) évoquait « un capitalisme de connivence ».


Leur soupçon : une privatisation cousue sur mesure pour le groupe français, en compensation de l’abandon du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Face aux mises en cause, le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, avait dû garantir au micro de l’Assemblée nationale ce qui pourrait sembler aller de soi : la procédure de cession serait « transparente », et Vinci « ne bénéficierait évidemment d’aucun privilège ».


« Vinci bashing »

Marin aguerri, M. Huillard n’est pas homme à s’alarmer au premier coup de vent. Mais face à ce risque du « tout sauf Vinci », le PDG est sorti de sa réserve le 19 mars dans une tribune publiée dans Le Monde, fustigeant le « Vinci bashing » des opposants à la privatisation. L’entreprise joue gros.


Absorber Groupe ADP ferait de la société non seulement le numéro un mondial du BTP mais aussi, et de loin, le premier groupe aéroportuaire. Vinci Airports s’est déjà hissé en quelques années à la quatrième place, au gré d’une politique d’acquisitions à marche forcée. Derniers faits d’armes : l’achat de l’aéroport londonien de Gatwick pour 3,2 milliards d’euros, le 27 décembre 2018, et l’accord du gouvernement portugais, ratifié le 8 janvier, pour construire un second aéroport à Lisbonne et agrandir le premier.


Pour le groupe de construction et de concessions, le secteur aéroportuaire a l’avantage d’accélérer son internationalisation, la France lui offrant des perspectives de croissance limitées. Et de tirer à l’occasion l’activité de la branche construction : à l’aéroport de Santiago-du-Chili, géré en duo par Vinci et ADP, Vinci Construction va réaliser pour 1 milliard d’euros de travaux en vue de doubler la capacité.


Les aéroports sont surtout une mine d’or d’une exceptionnelle rentabilité (la marge opérationnelle de Vinci Airports a atteint 43 % en 2018). « Les leviers de création de valeur y sont plus riches et plus variés. Quand il n’y a pas de trafic sur une autoroute, on ne peut pas l’inventer, alors qu’on peut être proactif et convaincre les compagnies aériennes d’ouvrir de nouvelles liaisons », expliquait Xavier Huillard à Lisbonne au mois de janvier.


La reprise d’aéroports régionaux en France dans les années 2000 puis celle de plates-formes plus importantes comme les dix aéroports du Portugal en 2013 ont convaincu Vinci que le groupe pouvait, avec un peu d’efforts et d’investissements, obtenir des résultats rapides.


Effet multiplicateur spectaculaire


« Les concessions, ce n’est pas une vache à lait, c’est du travail tous les jours », aime à dire M. Huillard. Démarcher les compagnies pour multiplier les destinations, optimiser tous les maillons de la chaîne pour accroître les mouvements d’avions et les flux de passagers, développer massivement la surface de boutiques… la recette est connue. Dans un contexte de croissance rapide du trafic aérien mondial – qui devrait encore doubler d’ici à 2030 –, l’effet multiplicateur est spectaculaire. A Lisbonne, Vinci a triplé le rythme de croissance des passagers, doublant le trafic en six ans seulement.


Roissy et Orly ne sont certes pas des aéroports de province endormis. Mais Xavier Huillard, qui siège au conseil d’administration de Groupe ADP, dont Vinci détient déjà 8 % du capital, est convaincu qu’il peut, là aussi, bousculer la stratégie industrielle et actionner d’importants leviers de développement.


Les dirigeants de Vinci soulignent discrètement la faible dynamique de croissance des aéroports parisiens comparé à leurs propres plates-formes, une qualité de service qui laisse à désirer et une politique irréfléchie de grands travaux qui pèse sur les tarifs aéroportuaires et décourage les compagnies, limitant le trafic sur les pistes et dans les galeries de duty free. Le premier ministre Edouard Philippe semble leur donner raison, lorsqu’il affirme devant les députés que « la façon dont fonctionne aujourd’hui [ex-]Aéroports de Paris est largement perfectible ».

La stratégie de Vinci est assumée : les aéroports doivent pouvoir remplacer les autoroutes pour porter l’activité « concessions » du groupe, dont les revenus réguliers et les marges importantes sont indispensables pour équilibrer les faibles profits et les variations conjoncturelles de la branche construction.« L’idéal serait que Vinci Airports atteigne la taille de notre secteur autoroutier », note M. Huillard. Soit un objectif de chiffre d’affaires de 6 milliards d’euros, plus du triple de ce qu’il réalise aujourd’hui.


Xavier Huillard, un homme pressé


Avec ses 4,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires consolidé en 2018, ADP ferait entrer Vinci dans une autre dimension. Et pourrait propulser le groupe plus loin encore. « Une des faiblesses de Vinci, c’est de ne pas avoir de très gros aéroports, observe Virginie Rousseau, analyste chez Oddo Securities. Gérer Roissy et Orly l’aiderait à poursuivre son développement : c’est plus compliqué pour Vinci d’être candidat pour des aéroports au Brésil ou en Inde si la France ne leur a pas confié ses propres plates-formes. »

Pour autant, si Groupe ADP devait lui échapper, Vinci s’en remettrait, estime Mme Rousseau : « D’un point de vue boursier, cette opération est moins vitale pour eux qu’il y a quelques mois : à l’époque, le marché leur reprochait de manquer de grosses opérations. Depuis, l’acquisition de Gatwick a montré qu’il y avait d’autres opportunités qu’ADP. »

M. Huillard ne dit pas autre chose, rappelant que les concessions autoroutières n’arrivent pas à échéance avant une quinzaine d’années. « S’il ne se passe rien sur Vinci Airports pendant quelques années, ce n’est pas grave, assure-t-il. Le groupe n’est pas sous la pression de devoir remplir une liste de courses. » Le PDG en est persuadé, il y aura d’autres Gatwick. Mais quand ?

Or, si Vinci a encore du temps, Xavier Huillard, lui, est un homme pressé. A bientôt 65 ans, le PDG mène son troisième et dernier mandat. Alors que tout le monde s’attendait à le voir passer la main, il a finalement décidé de rester à la barre et s’est fait réélire, en avril 2018, à la tête du groupe. Le voilà PDG jusqu’en 2021, l’année où 4 000 salariés de Vinci déménageront dans un siège social flambant neuf, en cours de construction à Nanterre. Certains observateurs anticipent même que M. Huillard pourrait se retirer avant l’échéance, ou dissocier les fonctions de président et de directeur général pour préparer la succession.

 

Laisser sa marque


Dans ce calendrier serré, prendre le contrôle d’ADP serait pour M. Huillard le couronnement d’une stratégie qui aura vu le PDG transformer profondément le groupe. Une manière de laisser sa marque et, peut-être, d’effacer définitivement le parfum de scandale qui a accompagné sa prise de pouvoir.


L’épisode a marqué durablement le milieu des affaires : au printemps 2006, M. Huillard, alors directeur général de Vinci depuis quelques mois, est en conflit avec le président du groupe, Antoine Zacharias, dont il était le successeur désigné. M. Zacharias s’apprête à évincer son dauphin. M. Huillard contre-attaque, et dénonce dans un courrier aux administrateurs, publié par Le Parisien, l’appétit dévorant de son mentor, qui cumule salaire stratosphérique, primes exorbitantes, stock-options et retraite chapeau. « Je réalise avoir été le paravent honnête d’un homme qui a progressivement entrepris de s’enrichir au-delà de toute raison sur le dos de Vinci », écrit le directeur général.


L’opération stupéfie la place de Paris, mais réussit au-delà de toute espérance : lors du conseil d’administration du 1er juin 2006, qui devait entériner le départ de M. Huillard, c’est finalement M. Zacharias qui se voit congédié, remplacé par Yves-Thibault de Silguy…


En 2010, le directeur général devient enfin PDG. Mais il le sait : le groupe dont il a hérité est celui façonné par Antoine Zacharias. C’est ce dernier qui a construit le numéro un mondial du BTP en fusionnant, en 2000, les anciens pôles de construction de la Générale des eaux et de la Lyonnaise des eaux. Lui aussi qui a donné à la branche concessions une tout autre envergure en prenant le contrôle des Autoroutes du Sud de la France en 2005. Sous ses dix années de présidence, le résultat net et la capitalisation boursière du groupe ont été multipliés par vingt…


Mauvaise réputation


Pour M. Huillard, l’essor dans les aéroports est aussi une manière de prouver qu’il n’est pas seulement le gestionnaire rigoureux de l’héritage Zacharias, mais qu’il a bel et bien la stature d’un stratège industriel.


Le PDG aime raconter que la diversification dans les aéroports est une « herbe folle » cultivée au départ par Nicolas Notebaert, le directeur général de Vinci Concessions, à partir de trois aéroports du Cambodge tombés par hasard dans l’escarcelle du groupe. Xavier Huillard a même fait de l’histoire un emblème de sa politique managériale. Depuis, le PDG a transformé l’« herbe folle » en culture intensive, au point de vendre pour 2 milliards d’euros en 2014 sa fort rentable activité dans les parkings pour dégager des marges de manœuvre.


M. Huillard l’a toujours dit : « cela fait sens » pour Vinci de monter au capital d’ADP si c’est pour en prendre le contrôle. Au vu de la valorisation boursière de Groupe ADP, le prix à payer est estimé aux alentours de 10 milliards d’euros. Mais plus que le coût de l’opération, c’est sa mauvaise réputation qui pourrait faire rater cette affaire à Vinci : chaque nouvelle attaque sur les profits des autoroutes est un obstacle sur la route d’ADP.


Face aux critiques, Vinci Airports plaide ses bonnes relations avec de nombreuses collectivités et souligne qu’il est un partenaire de longue durée, contrairement aux fonds d’investissement court-termistes, qui sont sur les rangs pour prendre ADP. Le groupe met aussi de l’eau dans son vin. Il laisse aujourd’hui entendre qu’il est prêt à laisser une place aux collectivités locales et n’exigera pas forcément la majorité du capital. Tout en avertissant : céder Groupe ADP par petits morceaux fera baisser son prix, et c’est d’abord l’Etat qui y perdra.

la loi Pacte incluant la privatisation des aéroports de Paris  a été adoptée :


147 pour   -     50 contre  -   8 abstentions  -


le texte contre la privatisation  des aéroports de Paris  avait été signé par 218 parlementaires  parmi eux , combien de députés ?

Le N.P.A ????????

La pétition pour la poste est la preuve d'une énorme mauvaise foi de France. Evidemment que les gens seront plus motivés si l'aboutissement est un référendum contraignant plutôt que pour une pétition qui n'a strictement aucune autre valeur autre que permettre au gouvernement se torcher avec.

En attendant que France Info ne soit plus cette chose abjecte attachée à sa majesté, peut être peut-on signer : cette pétition de Coralie Delaume

Ce matin sur France Inter, François de Rugy a expliqué qu'il avait participé à la rédaction de cet article (11) sur le référendum partagé et qu'il avait été fait de telle manière que ce référendum n'avait aucune chance d'aboutir !! Et vive la démocratie. 

Aucune relation mais Julian Assange vient d'être arrêté


C'est un très grand pas en avant dans l’abime. Sous la pression de Trump, L'Ecuador a retiré sa protection et pour satisfaire Trump, la Grande Bretagne enfreint les lois de la diplomatie.

Ici on découpe en morceaux des journalistes (Istanbul), là on s'attaque à la liberté de la presse et de l'édition (Londres).


Requiem

Il me semble me rappeler que sous Villepin qui était derrière à la manoeuvre pour brader les autoroutes à Vinci? Bruno Lemaire! Errare humanum est, perseverare diabolicum!

Quoi qu'il en soit de l'issue de ce RIP, il me semble que le seul fait de l'avoir initié à partir d'un "attelage" improbable droite/gauche" constitue en soi un fait démocratique majeur, qui nous dit quelque chose d'importance majeure sur l'état de notre démocratie et le fonctionnement de nos institutions. 


Qui plus est, sur un sujet majeur: la cession à des intérêts privés privatisation des biens publics, et cela au gré des copinages de circonstance entre le président tout puissant du moment et l'un de ses plus précieux soutiens financiers.


Où l'on voit clairement que ce qui se dégage du mouvement des gilets jaunes à travers la demande de RIC n'est pas du tout une revendication hors sol, mais une aspiration des citoyens, ancrée dans l'air du temps et désormais installée dans notre inconscient collectif. 


Que ça marche ou pas, il y aura des suites politiques et elles seront lourdes à porter par Jupiter et ses affidés au moment où vont se percuter les révélations des précédents scandales d'état du même genre auxquels il a participé du temps où il régnait (déjà) au ministère de l'éco-fin; 


Toute façon, l'histoire n'est jamais écrite d'avance. Celle de la privatisation "de trop ?" qu'elle advienne ou pas, ouvrira un nouveau chapitre de l'histoire de notre démocratie et en dépit de ses méga-pouvoirs, le Jupiter élyséen du moment ne détient pas celui d'y apposer le mot "FIN". 

  

Fausse neutralite de FranceInfo.fr sur l'image de Macron.


Hier Macron a pris une belle claque ! C'est The Guardian qui le raconte dans macron-enrages-eu-leaders-after-opposing-long-brexit-extension . Merckel, Juncker et d'autres dirigeants europeen l'ont humilie, le pauvre.


Mais de cela il n'en est pas question dans l'article de Franceinfo. Non, ils vous diront "Macron salue "le meilleur compromis possible"



Faut reconnaitre que l’argument massu de Lemaire est imparable : « L’essentiel des bénéfice de ADP, ce  sont les duty free. Est-ce le rôle de l’Etat de gérer ces commerces ? »


D’abord, on se demande effectivement quel est le rôle de ’Etat ? Est-ce son rôle de gérer les barrages hydro-électriques, donc EDF ? La Poste ? Les voies de communication (train, routes ) etc…

Non, bien sûr… Il faut que l’Etat se cantonne aux entreprises qui perdent de l’argent ! Il y aura toujours les contribuables pour boucher les trous.


En quoi est ce le rôle de l’Etat de perdre de l’argent ? Ne doit il pas au contraire faire des bénéfices par tous les moyens acceptables ( donc j’exclue la prostitution ou la drogue ; encore que le tabac ???)

En quoi est ce honteux de bénéficier de commerces rentables, alors que justement les mêmes tapent à bras raccourci sur l’Etat, incapable de gérer efficacement ce que seul le privé serait capable de faire ?


Si on laisse Macron au pouvoir, « attendez vous à ce que » (Geneviève Taboui, pour les plus jeunes…) demain, ça soit au tour de l’école, des hôpitaux ( A qui on demande d’être rentables ) et plus généralement les services publics d’être privatisés.


Que restera t il donc à l’Etat ? Eh bien, le répressif : La vente d’armes, la police, l’armée et la justice. Tous apparences du pouvoir, alors que le pouvoir réel, c’est justement l’économe…

Mais, franchement, consulter les citoyens pour si peu…

Wikipedia a fait un article sur qui a privatisé quoi sous les différents gouvernements successifs en France . 


On peut noter que Jospin vient de quitter le Conseil Constitutionnel pour laisser sa place à Juppé : ils ont tous les deux  beaucoup privatisé .


Marianne explique que si cette pétition recueille plus de 4,5 millions de signatures , cela n'aura pas pour conséquence l'instauration d'un référendum .  Cette pétition a pour but de demander au parlement d'organiser un débat dans les 6 mois . Si le débat n'est pas organisé il y aura referendum . Mais si le texte contre  la privatisation est soumis à l'Assemblée dans ce délai , quel serait l'issue du vote ? Les députés ayant approuvé (*) la privatisation  la rejetteraient-ils  6 mois plus tard ? 


(*)  le vote a lieu aujourd'hui à l'Assemblée Nationale .

Bonjour et merci pour la chronique, mais elle me convainc moins que l'excellente fournée d'hier. 

Je trouve que l'article de France Info rappelle plutôt correctement les multiples étapes du parcours du combattant. Par exemple, vous ne citez pas la dernière rapportée par cet article, qui me semble plus que redoutable : 


[Après la phase de pétition,]" L'Assemblée nationale et le Sénat ont alors six mois pour en discuter, faute de quoi le président de la République est obligé de déclencher le référendum. "Cette hypothèse est irréaliste, souligne Michel Lascombe. On se doute bien que la majorité va se saisir du problème, d'autant que le Parlement peut simplement se contenter de discuter du texte. Pour avoir la paix, éventuellement, il pourrait également le rejeter. "


Toutes ces infos, c'est normal qu'on nous les fournisse, pour qu'on sache lucidement à quoi s'en tenir. Quelle était l'alternative, selon vous ? Que France Info nous rappelle que cette procédure a été de toute évidence conçue pour être inapplicable, mais conclue chacun de ses paragraphes par : "courage, camarades, on va passer par le trou de serrure" ? 


De plus vous en dites trop peu ou pas assez : pourquoi France Info devrait développer une "manière" "insidieuse", pour contribuer à une "campagne d'opinion" ? J'imagine que de nombreux @sinautes répondront que c'est évident, que France Info est du côté du pouvoir. Je pense que c'est plus compliqué. Je ne dis pas que ce sont des bolcheviques forcenés, mais je pense qu'on trouverait sans trop de difficulté dans vos archives des exemples qui montrent que France Info n'a pas fait que servir la soupe au pouvoir. Du coup, vous, qu'en pensez-vous ? C'est sur ce genre de conclusion qu'on vous attend, plutôt que sur des insinuations !


PS : vous auriez tapé un peu moins à côté ( selon moi) si vous aviez illustré votre chronique avec l'interview de RTL de ce matin. La journaliste commence très fort, en reprise totale des arguments de B. Grivaux et M. Schiappa : "Est-ce à l'Etat de vendre des confiseries en duty free" et autres sornettes. Là au moins, l'alignement semblait plus flagrant ! 

D'abord c'est vrai que le côté "Nous on ne prend pas parti" et on vous présente les arguments de chaque camp, cette espèce d'objectivité de France Info qui se termine par un tiré finalau but qui ne laisse aucun doute sur la position de France Info, ça fatigue à la fin tellement c'est clair. Même l'eau de source paraît trouble à côté.


Ensuite l'article communiqué du journal Le Monde qui présente "le PDG de Vinci, Xavier Huillard" de pied, comme si une entreprise n'était plus qu'avant tout son manager (ce qu'elle est en fait si on en juge sur Bezos Bolloré Niehl...), cela en dit plus sur la guerre que mènent les chefs des grandes entreprises et leurs entreprises contre nous


Ces Xavier Huillard et autres auraient tort de se priver : ils ont tous les médias et gouvernements à leurs bottes et si jamais ils perdent ici une escarmouche (comme l'aéroport de Nantes), les voilà qui exigent du gouvernement une concession. Et comme ce gouvernement croyait qu'il contrôlait toute la maison du peuple dans un simulacre de démocratie, les voilà tous bien embêtés devant une réaction qu'ils n'avaient pas prévue.


Vite, faut chauffer la machine à décerveler !


Ils se plaignent du "Vinci bashing" car en plus, ils jouent les victimes

Merci Daniel Scneidermann de votre vigilance et de votre restitution (mot à la mode..) sur ce sujet très grave. "on ne lâche rien" ! n'en déplaise à l'infâme  Mahuret (ou Maluret)  dont la déclaration à la tribune du Sénat hier au sujet des gilets jaunes est à vomir  !

FranceInfo sera-t-elle , un jour, objective ?


Macron se conduira-t-il, un jour,en Chef d'Etat ?


Le Gouvernement sera-t-il , un jour, composé de ministres responsables ?


BHL, Ferry, et Finkielkraut seront-ils, un jour, i  des philosophes supportables ?


Apathie, Joffrin et consorts auront-ils, un jour, un avenir en tant que journalistes objectif ?


Houellebecq, Angot, parviendront-ils, un jour,  à être des écrivains acceptables ?


Hanouna pourra-t-il ,un jour , animer une émission intelligente ?


( et moi-même  perdrai-je  donc, un  jour mon esprit critique )






Vous mésinterprétez Daniel.


Le « ça marchera jamais » n’est pas prévisionnel, mais auto-réalisateur (enfin c’est l’objectif en tout cas).

OUI !  l'imprévisible dynamique d'un rapport de forces 


Comme en 2005 le  référendum français sur le traité établissant une constitution pour l'Europe a donné un résultat autre que celui escompté par les élites politiques et médiatiques . 

Parce qu'à grand renfort d'explications et de débats, l'opinion a été informée et la balance a finalement penchée du coté du non.


Concernant ADP je suis très septique, vu l'usine à gaz qu'il faut mettre en branle pour déjouer le vote de la mini  assemblée qui a décidée pour nous tous à 6h du mat' !!!


Mais rappelons que quand on se bat, on n'est pas certain de gagner, mais quand on ne se bat pas, on est sûr de perdre !


petite pensée à ceux qui préconisent de ne plus voter  aux élections : on se retrouve alors avec des majorités  écrasantes  qui imposent à tous leur bon vouloir. Si on veut changer  les règles du jeu, il faut prendre les commandes ( n'en déplaise à M. Bégaudeau... entre autre )

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