181
Commentaires

Europe : comment décourager les derniers amoureux

Commentaires préférés des abonnés

Quand on joue sur le terrain de l’extrême droite, avec les règles de l’extrême droite il ne faut pas s'étonner qu'à la fin  ce soit l’extrême droite qui gagne.

«  Notre » mode de vie européen. Car, comme chacun a pu le constater on vit tous pareil, on a tous les mêmes valeurs et habitudes du nord au sud et de l’est à l’ouest. 

En tout cas on va bien tous rigoler quand il va falloir le décrire ce mo(...)

« L’Europe, c’est la paix. »


Or something.


Vivement le « commissaire au travail, à la famille, et au patriotisme Européen » !

Derniers commentaires


Pas la peine d'aller chercher bien loin.


C'est bien Macron qui a remis l'identité nationale à l'ordre du jour cette année lors du grand débat.


Voilà le résultat.


Un gouvernement autoritaire qui mutile ses citoyens et fait obstacle à la libre circulation des opinions - cf. les poursuites contre les journalistes - ne peut pas être étranger à une telle idée " européenne ", si particulièrement française.


Ce n'est pas le projet européen qui est mauvais, ce sont les gouvernements européens  - à commencer le gouvernement et le président français.


La France ne respecte pas déjà le droit de l'Union à commencer la Charte européenne des droits fondamentaux qui est contraignante (cf. Art. 6 TUE).


Les politiques font du business.  


Ils bradent le projet politique. La France envoie des brêles à Bruxelles (cf. Moscovici par ex.)


Voir aussi la rue des cabinets de lobbyistes juste à côté du siège de la Commission européenne à Bruxelles. Il faut les mettre à distance et leur imposer des procédures écrites. Il n'est pas normal que ces influenceurs aient des accès privilégiés aux institutions, ce que n'ont pas les citoyens européens.


Les NTIC permettent de travailler à distance. 


D'où l'intérêt de renvoyer définitivement le parlement européen à Strabourg afin que les pouvoirs soient bien séparés. Ce qui doublerait le coût pour les influenceurs.


La France n'a d'ailleurs jamais défendu son siège du parlement à Strasbourg. Preuve qu'elle s'en fout. Comment en vouloir à l'Allemagne qui occupe la place alors ?


Enfin, les magistrats de la CJUE sont politiques puisqu'ils peuvent être reconduits à leur fonction. Il faut allonger leur mandat et supprimer le fait qu'il soit renouvelable. Aligner leur statut et leur recrutement sur le modèle de la CEDH.


Ce n'est pas avec l'exemple de la justice en France qu'on peut s'attendre à ce que Macron promeuvent une plus grande indépendance de la justice en Europe...


Comment s'étonner de la dérive fasciste avec un tel pouvoir conservateur ou réactionnaire à Paris qui a du sang sur les mains et fait de la régression sociale à tout casser ?





"trois quarts de siècle sans guerre (ou presque) sur le continent".

 

Le beau mythe de la paix en Europe a la vie dure.


Sur Wikipédia, plus de trente conflits recensés sur le "continent"


Et ne parlons pas des nombreuses guerres dans lesquelles des pays de l'UE sont (ou ont été) engagés : Malouines, Irak, Afghanistan, Libye ... 


Rien que pour la France, pas moins de 17 ou 18 conflits depuis 1960 sans compter les "évènements d'Algérie" !


On peut imaginer ce que cela aurait été sans la dissuasion nucléaire...


Après cela on peut toujours objecter qu'aucune bombe n'a explosée depuis des lustres à Lamotte-Beuvron... comme à Paris (Texas)...

C'est assez simple, on nous a offert une Europe "amitiés entre les peuples, culture commune de Mozart à Shakespeare, Érasmus et amours transfrontalières" pendant qu'on construisait la fraternité du charbon et de l'acier, le commerce transfrontalier, le "mode de vie consumériste européen". 


On nous a offert des oiseaux, des fleurs, puis, au marché à la ferraille, comme dans le poème de Prévert, "des chaînes, de lourdes chaînes pour toi, mon amour". 


Sauf que, dans le poème de Prévert, la belle... s'est fait la belle et que nous, on est restés.

" Bien entendu, on peut sauter comme un cabri en disant : " l'Europe, l'Europe, l'Europe ", mais  cela n'aboutit à rien, et cela ne signifie rien ....."

Glaçant à tant de niveaux. D'abord parce que, hors totalitarisme (ou branding d'entreprise), une identité collective ne s'administre pas. Au mieux elle se constate, dans ses nuances, ses contradictions, ses évolutions. Elle se décrit, elle ne se norme pas.


Ensuite parce que le fantasme d'une identité européenne (et sa tentative de construction, théorique en sélectionnant et torturant les critères ou pratique en épurant ethniquement ce qui ne cadre pas avec ce théorique) est la base de la rhétorique du "grand remplacement" et le moteur des "identitaires" blancs et chrétiens. Ceux qui définissent l'Europe ainsi, afin de pouvoir justifier leurs ostracismes actuels sur une pseudo-science pseudo-historique pseudo-anthropologique bien commode. Et cette commission valide l'idée d'une essence européenne, un "mode de vie" collectif, opposé aux modes de vie extra-européens. 


Je ne connais pas ce Μαργαρίτης Σχοινά ni sa trajectoire. Je connais assez son parti politique, la Nouvelle Démocratie, présentée comme centre-droite par les médias européens, mais noyautée depuis longtemps par les transfuges pro-européen de Laos, la version grecque du vieux Front National. La Nouvelle Démocratie est un parti de droite radicale, représentant depuis longtemps la droite dans le bipartisme grec (autrefois ND/Pasok, aujourd'hui ND/Syriza), et élue notamment en ayant siphonné les voix du parti néonazi Aube Dorée (via leur radicalisme anti-réfugiés et leur nationalisme fétichiste sur la question du nom "Macédoine du Nord").


La Grèce est un pays compliqué par son histoire et sa géographie, au milieu de la frontière imaginaire entre ce qu'on dit "occident" et ce qu'on dit "orient". Son positionnement vis-à-vis de ces deux identités arbitraires est nécessairement ambigu, et les grecs jouent souvent de cette ambiguïté, se définissant comme "orientaux" ou "occidentaux" selon le contexte des conversations, en opposition avec les normes et valeurs "allemandes", par exemple, ou "turques". La Grèce se vit à la fois comme hors-européenne ("Je suis allé en vacances en Europe, cet hiver.") et centrale à l'Europe ("La civilisation européenne est née en Grèce !").


Mais pour les ténors de la Nouvelle Démocratie, pas d'ambiguïté. Le néolibéralisme et l'ordre occidental sont le progrès, la richesse, l'avenir, la civilisation. La Grèce, c'est la langue, le drapeau et l'église. L'Orient, ce sont les barbares, les sauvages, les primitifs, l'obscurantisme, les assassins et anciens occupants turcs. "La Grèce est évidemment européenne."


Le paradoxe donc d'avoir un Grec en charge du "mode de vie européen" ("le nôtre", le tien, hé) alors que le mode de vie grec est si éloigné du mode de vie archétypal nord-européen (en termes d'horaires de vie, attitudes interpersonnelles, discipline face aux autorités, rigueur organisationnelle, etc) n'est donc qu'apparent, si on tient compte du fait que la Nouvelle Démocratie gère l'absurde complexe existentiel grec par l'hypercorrection fanatique vis-à-vis de l'EU (oh les "bons élèves" de l'austérité TINA) et la stigmatisation des composantes perçues comme orientales. En particulier des populations et influences culturelles asiatiques et africaines.


Bref, on trouve difficilement plus "identitaire" et "européen" (au sens "Europe blanche chrétienne") qu'à la Nouvelle Démocratie grecque. On retrouve certes ce souci de pureté identitaire aussi fort chez les néonazis locaux, parfaitement "européens" en termes de fantasme ethnique, mais ceux-là, leur souverainisme les rend infréquentables.


Au total, il faut effectivement s'attendre à trouver dans cette commission ce qui est inscrit sur l'emballage.  


Pendant ce temps, les autres sbires de la Nouvelle Démocratie font déjà charger la police à Athènes, pour apprendre aux grecs à se conformer à "notre" (leur? ton? mon?) mode de vie.   



Bien des choses ont été dites dans ces fils.


Je rajoute ma petite touche.

L'europe qui protège etc.., qui a permis la paix etc... contre les nationalismes etc, airbus etc..

OK cela se lit.


Je ne suis pas sur que tout ceci résulte seulement de la création de l'europe mais admettons. (En tous cas pour Airbus c'est faux)


J'aime une certaine europe et vous montre laquelle. J'aime depuis très longtemps l'hymne à la joie de Bethoven (allemand) donc sans que l'hymne de l'europe n'ait rien à voir là dedans. Si l'éducation musicale littéraire etc.. était bien faite en europe on aimerait tous ceci non? Comme Kafka, Rigoni Stern etc...

Pourquoi on n'étudie pas l'harmonisation de nos programmes avec l'histoire et la culture de toute l'Europe?



Que l'Europe ait dans des temps lointains crée des choses très bien est évident : Erasmus, passeport unique, liberté de circulation des citoyens (attention j'ai pas dit travailleurs détachés) et quelques autres mais pas tant que cela finalement sauf sous la pression des citoyens ( contre l'UE donc) comme les normes environnementales.

Elle a aussi dans le passé amélioré la situation des nouveaux entrants car elle était SOLIDAIRE. J'ai vu par exemple les routes d'Espagne puis longtemps après du Portugal devenir comme les notres.

Ce temps béni ou l'on révait qu'au lieu de dumping social et environnemental entre autres on donnait les moyens aux entrants de rejoindre notre niveau de vie (j'ai pas forcément dit de consommation attention).

Mais j'ai vu aussi maintenant faire rentrer des pays sans rien faire pour qu'ils rejoignent notre façon de vivre autrement que de servir de dumping social (pourquoi on délocalise intra europe par exemple, solidarité vraiment?).

Pourquoi activer des traités en douce donc de manière a démocratique (CETA) qui sont contre le progrès environnemental? 

Pourquoi laisser rentrer en europe des produits fabriqués sans règles sociales et environnementales (avec des produits toxiques par exemple qqfois)?

On pourrait rever que l'europe passe des accords d'aide au dévelloppement pour que ces pays élèvent ces aspects chez eux par exemple non? On est assez riches pour ça non?

Pourquoi une concurrence pas libre et faussée? Pourquoi des déficits punis et des excédents pas punis?

Pourquoi on martyrise un peuple européens, la grèce?

Pourquoi l'espérance de vie en bonne santé commence à baisser en europe?


Donc j'aime une europe pas celle que nous font les "Zélites", je me sent très proche de n'importe quel européen plus que de n'importe quel politicard européen et français.

J'aime la france mais ne suis pas nationaliste. (Au passage j'aime moins la France telle qu'elle est en ce moment)

J'aime la variété des paysages français (et pas leur normalisation par l'agriculture industrielle) fruit d'une histoire et géographie locales à nulle autre pareille, j'aime ce qu'a façonné l'histoire des français, ces etres latins et nordistes fruits d'échanges et d'enrichissements de populations de cultures variées, mais je n'aimerais pas penser comme les allemands par exemple, ( mais penser AVEC eux) ou vivre comme les finlandais en hiver.


Bref ceci n'est qu'une cagade de plus de ces politiciens européens qui ne vivent que dans des endroits très précis des pays qu'ils traversent (aéroports, lieux visités bien préparés avant, résidences secondaires qqes semaines par an).


Marre de lire que les opposants à cette europe là sont nationalistes et contre l'Europe.

Je connais l'histoire de l'europe, c'est mieux que la guerre oui mais si c'est pour la préparer (augmentation des partis d'extreme droite partout en europe, pas responsable pour un sou l'europe?)

Enfin pour moi l'europe va de l'atlantique à l'oural.......


Are you a leaver or a remaker...?

et pas de lit

j'aime l'idée de l'europe, c'est ces traités européen que je vomis et qui dans la mesure ou les français les avaient rejeté en 2005 sont parfaitement illégitime de mon point de vu...

mais manifestement les peuples n'ont pas leur mot à dire...magnifique démonstration de démocratie...

étant donné comment le nationalisme monte dans tout les pays, on va bientôt pouvoir mesurer à quel point l’Europe nous protège tant que ça des conflits...

Je n'ai pas lu cet article plus loin que son début, le reste en diagonale en me disant que j'étais d'accord avec la critique mais pas avec le principe premier :

Je suis amoureux fou d'Europe, mes enfants sont Européens avec par commodité des passeports de ces nations dont on sait qu'elles seront demain ce que furent le duché de Bourgogne, le royaume de Bavière ou même ce duché de Luxembourg qu'on traverse sans le remarquer. Il m'est arrivé de manquer de descendre à un arrêt de bus en Autriche et de rater le Lichtenstein que ce bus traversait

J'ai deux nationalités mais si j'avais pu les collectionner au gré de mes périples Européens, je les aurais volontiers collées comme on faisait autrefois à l'arrière des voitures avant que celles-ci ne deviennent avant tout que des signes extérieurs de fondement dans le moule et des solutions pour répondre aux problèmes psychologiques

Je regrette que la Bosnie ne soit pas dans la CEE car je m'y sens aussi bien que en Espagne que j'aime tant au milieu de mes compatriotes Européens qui ont chacun leur différence comme nos familles où dès l'entrée dans le vestibule de l'oncle ou la tante on sent cette odeur caractéristique de bois ciré, ou de pot-pourri, ou de cuisine épicée

J'ai plus en commun avec un Italien de Turin ou un Berlinois ou un Anversois ou un Sévillan qu'avec un habitant de Pfulgriesheim à 10 km de chez moi ou qu'avec un habitant de mon lieu de naissance


L'Europe est comme un champ qu'on cultive

Certains utilisent des engrais chimiques et épuisent leurs terres, d'autres se lancent à la recherche d'alternative. Les premiers sont des "fainéants" qui veulent les solutions toutes faites et l'argent facile, les autres recherchent chaque jour la meilleure solution


Ich bin ein Europäer

Nous sommes tous des Juifs Européens, en tous les cas dans ma famille bien qu'il y ait d'ailleurs des athées, et pas mal d'autres religions

Bien dit !


Quoique le service à thé n’empêche pas d'être juif.

En effet ce service ne manque pas de pièces

et il devrait figurer en digne place dans tout vaisselier :)

"L'Europe est comme un champ qu'on cultive

Certains utilisent des engrais chimiques et épuisent leurs terres, d'autres se lancent à la recherche d'alternative. Les premiers sont des "fainéants" qui veulent les solutions toutes faites et l'argent facile, les autres recherchent chaque jour la meilleure solution"


Votre détecteur est en panne


"En 2016, la du travail durée habituelle hebdomadaire déclarée par les personnes de
15 ans ou plus ayant un emploi, salarié ou non, est de 37,3 heures en moyenne en France
hors Mayotte [....] Cette durée est largement supérieure chez les non-salariés : 53,3 heures pour les agriculteurs "    Insee




Oui, je ne parlais pas de fainéantise au travail mais de celle de l'énergie qu'on passe à imaginer, à rechercher, à mettre en œuvre

d'ailleurs voyez les guillemets

Dont acte :)


juste une petite remarque : le labour épuise également les sols

ce n'est pas Tatcher qui avait fait sa campagne avec " the labour isn't working " ?


Bon OK aucun rapport.... je sors


:)))
sortez ! vous avez commis l'irréparable : citer Lucy Fer la iron lady

Une belle collection de fantasmes hors-sol .. à rapprocher de votre pseudo !

Oui tout le monde n'est pas les deux pieds dans le fumier

Il faut quand même se rappeler que tous n'ont pas les moyens de voyager comme vous, nous somment même minoritaire, on ne peu pas leur reprocher.

Bien sûr quoique je sois de ceux qui voyagent à moindre frais utilisant souvent les transports en commun modestes ou une automobile avec des chevaux très blancs

Mon reproche va d'abord à ceux qui encouragent la démolition de ce qui a été construit pour quelques raisons justifiées au lieu de se battre pour changer

c'est un peu comme si on bousillait le Parlement Français sous prétexte que Macron a accédé au thrône par OPA

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

La Commission ne bousille rien. Elle exécutent ce que le Conseil lui demande de faire. Et si elle fait des propositions, c'est que ces feignasses de gouvernements, dont le nôtre, ne font pas leur job sérieusement et se défaussent sur elle.


La cause première de l'Europe d'aujourd'hui se trouve à l'Elysée depuis 40 ans. Il ne faut pas inverser les réalités. Ce n'est pas Bruxelles qui emmerde les Français, c'est notre exécutif qui les trahit et en rejette ensuite lâchement la faute sur l'Europe.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Entre autre, mais dédouaner la comission face aux gouvernement, c'est comme dédouaner un ministre par ce qu'il execute le programe du président. C'est un peu court.

Vous en connaissez beaucoup des ministres en France qui résistent à Macron pour imposer leur vision ? Ou à un de ses prédécesseurs ? Au mieux, ils partent. Quant à la majorité, elle marche au pas. 


On ira chercher des poux dans la tête de la Commission quand on commencera à être crédible nous-même.


C'est trop facile de ne voir les responsabilités que chez les autres alors que la situation est le résultat de notre propre impéritie politique et de notre incapacité démocratique (voir la répression policière et judiciaire contre la presse, les manifestants, les syndicats, les opposants, ...).

Tout à fait, mais n'être qu'un simple collaborateur n'enlève pas sa responsabilité. On peu démissionner. La marge de manoeuvre qu'on a est d'ailleur beaucoup plus importante quand on a plusieurs patrons qui se tire la bourre, comme c'est le cas pour les commissairses européens. Quand on rajoute d'autres éléments comme le pantouflage...

Vous me demandez : " c'est le gouvernement français qui est responsable de la crise grecque ? '




En partie oui, puisqu'il savait que la Grèce n'était pas éligible à l'euro et l'a laissé entrer quand même.

Lorsque la Grèce est entrée dans la zone euro, on savait déjà qu'elle était déficitaire

Il ne pouvait donc pas reprocher aux Grecs une situation à laquelle il a contribué.


Ensuite, plutôt que de cogner sur les Grecs et les spolier de leurs actifs, le gouvernement français aurait pu essayer de trouver une solution économique raisonnable et respectueuse de la vie de la majorité des personnes, plutôt que de les mettre sur la paille, au chômage voir les pousser au suicide.


« Des milliers de Grecs se sont suicidés plutôt que de subir la crise »


Vous êtes fier de ce qu'a fait Hollande, peut-être ? Comme les Français venus acclamer au Bourget le retour de Dalladier de Munich ?


Daladiérisme, nous revoilà!  

                                               

Par

                                                                       

Retour sur une époque en miroir de la nôtre : quand le radical-socialiste Édouard Daladier, entre 1938 et 1940, liquidait les acquis du Front populaire. Il croyait adapter la gauche aux temps modernes en se conciliant la droite : il fit le lit de l'extrême droite. Ce fut le «daladiérisme», qui n’est pas sans résonner en ce printemps 2015.


Sauf si on en est à un point où on est prêt à mettre la destruction dans la balance pour obtenir le minima démocratique et social acceptable. Personnellement c'est mon point de vu depuis que les grecs ont perdu 45 pourcents de leur PIB.

Je le sais Alexis, cela m'a révolté aussi, reste que les Grecs à cette différence restent Européens

tenez Yanis Varoufakis


c'est pour vous aussi Jeanbat qui semblait préférer les musiques martiales du fascisme au violon


Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Je dois vous avouer que je trouve l'Europe de Varoufakis complètement illusoire et je me sent beaucoup plus proche des positions de Zoé Konstantopoúlou.


Rien n'interdisait à Moscovici et à Hollande de s'opposer à Schäuble. Il suffisait que la France soit solidaire des Grecs pour mettre en panne le saccage économique de la Grèce et demander à ce que la solidarité joue.

Mais bon, Hollande avait une telle sympathie pour les banquiers (voir ceux dont il a su s'entourrer à l'Elysée) qu'il a préféré abandonner les Grecs comme Daladier a trahi les Tchèques.

C'est en partie vrais, mais je me méfie toujours des analyses qui font reposer la résponsabilité d'acte sur le libre arbitre d'individus. Il y a toujours des structures, des groupes sociaux, des courants de pensés. En particulier dans l'affaire qui nous préoccupe il y a la BCE indépendante en plein milieux qui a mis les banques greques à genou.

Casquette joycienne 


Nous sommes tous des Juifs Européens, (...)


On qualifie d' "essai casquette" en rugby un essai tout à fait inattendu -tout à fait rugby donc. Voici, analogiquement, la réplique casquette de Joyce dans Ulysse dont on ne cite que la partie centrale habituellement. Les phrases qui l'encadrent  en sont au moins aussi hautement suggestives:


                                                                  THE CAP

    (With saturnine spleen) Bah! It is because it is. Woman's reason. Jewgreek is greekjew. Extremes meet. Death is the highest form of life. Bah!

"Death is the highest form of life " c'était sans dire tellement Death lui donne toute sa raison d'être


j'ai toujours aimé le rugby (et joué un peu collégien juste le temps de récolter le fruit d'une mêlée : côtes cassées)

aussi j'ai vite eu du temps pour apprécier le rugby de loin et appris que James Joyce aimait ce sport


Je suppose que vous avez lu le livre de Marc Goldschmit

Casquette irlandaise


Je n'ai pas lu le livre de Marc Goldschmit, mais "avantage" de l'âge, passablement étudié (et même personnellement connu) Derrida dont agrégatif j'ai exposé ( en cours de préparation de Granel) la première pensée; puis, devenu assistant universitaire, donné à entendre son prolongement durant 7 ans. Ensuite, revenu dans le secondaire, cela ne pouvait de la même façon se faire: d'autant que surgit entre nous un différend.


Quant au rugby, je lui dois les moyens économiques et extra-économiques (antidisciplinaires)  de survie scolaire; puis d'échapper à la guerre d'Algérie. Demi de mêlée, il m'est arrivé de jouer en amical contre Lourdes où officiait François Labazuy auquel remonte "l'opération casquette" (départ derrière la mêlée soutenu  par un troisième ligne aile). Le terme de "casquette" a depuis étendu en rugby son champ de désignation.


C'est vous dire si je serais intéressé d'apprendre où Joyce a confié son amour du rugby. Je crains d'avoir lu l'inverse (sans m'y arrêter), mais outrage peut être de l'âge, ma mémoire m'aura peut-être trompé...

Je découvre bien tard votre réponse : C'est à Paris que James Joyce allait voir les matches où jouait l'équipe d'Irlande. Il y a beaucoup de références au rugby dans Finnegans Wake. A part le haka des Kiwis, les références sont très discrètes. Mais je me souvenais de ce "haka" dans le texte


Je ne sais ce que je dois admirer le plus chez vous : avoir connu Derrida personnellement et l'avoir étudié ou bien.. avoir joué contre l'équipe de Lourdes qui a donné au monde Jean Prat dont la renommée est grande Outre-Manche (avant même qu'il soit au World Rugby Hall of Fame).

Merci de  vos références à l'effrayant pour moi  Finnegans Wake. Provenant côté paternel du même napolitain pays que le tonnant jupitérien"modèle" de Joyce, Vico*, je ne suis pas sans me reprocher de "différer" de mettre à exécution le projet d'en rectifier les faux-sens principaux commis à son endroit. S'il est un auteur dont nous aurions besoin aujourd'hui, c'est bien lui, bien négligé en France malgré Michelet qui le reconnut comme son seul maître.


Quant à Jean Prat: "Monsieur Rugby" à l'époque, le souvenir que je garde de lui, est sa façon d'impressionner l'arbitre et d'animer l'ensemble de son équipe où, non seulement dans les lignes arrières brillait son frère Maurice (trois-quart centre d'un gabarit équivalent à son aîné) mais aussi et surtout Martine dont la pureté des percées par simple accélération continue, plus de 60 ans après, de symboliser pour moi ce jeu né de la légendaire invention de Chris Webb.


Mais c'était bien avant le rugby professionnel*  d'aujourd'hui, surtout côté gabarits: Jean Prat aurait du mal à y figurer troisième ligne, si même la chose pouvait être envisagée . Et que dire de "Papillon" Lacaze, arrière de Lourdes qui ne devait pas peser plus de cinquante-cinq kilos. 


* Il était alors réputé "amateur": ce qui, comparativement et rétrospectivement ne m'apparaît pas aussi trompeur qu'alors  

"trois quarts de siècle sans guerre (ou presque) sur le continent" est-il affirmé par DS.


Pourtant : 150.000 morts dans les Balkans de 1991 à 2001, des millions de civils déplacés, des crimes de guerre en pagaille et des crimes contre l'humanité, un génocide. 


C'est ça la paix ?

C'est compliqué le volapuk ?

Tant que les Français ne mangeront pas leurs frites avec de la mayonnaise -comme en Belgique ou aux Pays Bas- je dirai :


Vive l' Europe !


NB Quant au Brexit c'est non ! Des frites arrosées de vinaigre, étrange mais étonnant.

Je fais partie des "amoureux sincères de la construction européenne, du drapeau bleu aux étoiles d'or, de l'hymne à la joie et des trois quarts de siècle sans guerre (ou presque) sur le continent". Vous auriez pu ajouter à votre liste le respect des droits de l'homme (bien mieux respectés par la CEDH que les juridictions française), la coopération industrielle dans les domaine de l'aérospatiale, la coopération scientifique à tous les niveaux, les normes environnementales (certes insuffisantes, mais qui sont mieux que celles de tous les autres pays du monde) et des milliers d'autres actions qui font que oui, l'Europe (pas seulement l'UE) peut améliorer la vie de ses citoyens et jouer un rôle positif dans le monde.


Je partage l'avis de Raphael Glucksmann; c'était déjà immonde quand Sarko le faisait en 2007, c'est encore plus immonde quand von der Leyen le fait en 2019.


Mais cela n'entamera en rien mon attachement à l'Europe. Car celui-ci ne découle pas de l'orientation politique de la commision européenne (orientation qui elle-même dépend de l'orientation politique des différents gouvernements européens, et donc in fine du vote des électeurs européens), mais de la possibilité d'en finir avec le nationaliste toxique qui continue d'empoisonner la politique, de l'espérance d'avoir un jour l'humanité unie pour résoudre ensemble les problèmes (notammenent environnementaux) auxquels nous sommes tous confrontés. 


Bref vive l'Europe, et merde à Ursula von der Leyen et à Margaritis Schinas

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

(Re)lire Europa de Romain Gary.

L'Europe des lumières et de la Culture, l'Europe de la fraternité, de la grandeur de l'Humanité, et l'Europe du fascisme, de la colonisation, l'Europe qui asservit les peuples et finance les assassins... ces Europes sont une seule et même entité piégée entre le fantasme et l'horreur, et qui sombre, désespérée, lorsque la réalité vient pour le dépôt de bilan.


Extraits

«  Notre » mode de vie européen. Car, comme chacun a pu le constater on vit tous pareil, on a tous les mêmes valeurs et habitudes du nord au sud et de l’est à l’ouest. 

En tout cas on va bien tous rigoler quand il va falloir le décrire ce mode de vie unique. 


Quand on joue sur le terrain de l’extrême droite, avec les règles de l’extrême droite il ne faut pas s'étonner qu'à la fin  ce soit l’extrême droite qui gagne.

« L’Europe, c’est la paix. »


Or something.


Vivement le « commissaire au travail, à la famille, et au patriotisme Européen » !

Je chipote mais to address avec double d = se confronter à.

Sinon super article. Top notch ;)

DÉCOUVRIR NOS FORMULES D'ABONNEMENT SANS ENGAGEMENT

(Conditions générales d'utilisation et de vente)
Pourquoi s'abonner ?
  • Accès illimité à tous nos articles, chroniques et émissions
  • Téléchargement des émissions en MP3 ou MP4
  • Partage d'un contenu à ses proches gratuitement chaque semaine
  • Vote pour choisir les contenus en accès gratuit chaque jeudi
  • Sans engagement
Offre spéciale
3 mois pour 3 € puis 5 € par mois

ou 50 € par an (avec 3 mois offerts la première année)

Sans engagement
Devenir
Asinaute

5 € / mois
ou 50 € / an

Je m'abonne
Asinaute
Généreux

10 € / mois
ou 100 € / an

Je m'abonne
Asinaute
en galère

2 € / mois
ou 22 € / an

Je m'abonne
Abonnement
« cadeau »


50 € / an

J'offre ASI

Professionnels et collectivités, retrouvez vos offres dédiées ici

Abonnez-vous

En vous abonnant, vous contribuez à une information sur les médias indépendante et sans pub.