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Envie de fraise : mais oui, on peut embaucher pour 20 Heures hebdomadaires

Impossible de proposer des contrats de moins de 20 heures hebdomadaires ? Hier, face à François Hollande, la patronne d'un site de e-commerce regrettait de ne pouvoir embaucher à cause d’une loi fixant un seuil de 24 heures de travail par semaine au minimum. Exact. Et ce regret est largement partagé par le patronat qui dénonce cette disposition adoptée via la loi de la sécurisation de l’emploi en 2013. Mais depuis, la loi a été maintes fois rediscutée. Il existe également de nombreuses dérogations. Qui plus est, la loi El Khomri risque d'ouvrir une brêche dans ce dispositif censé éviter la multiplication des contrats à temps très partiel

Derniers commentaires

Ah, les stagiaires, le miracle de l'économie!
Pas payés ou peu payés, mais faisant le boulot d'un pro, les concurrençant du même coup.
Mon rêve: embaucher 200 stagiaires pour faire le boulot de 200 salariés. :D
Mais Anne-Sophie, on s'en fout de la vérité! ;-)
La séquence a probablement très bien fonctionné: c'est une entrepreneuse jeune ( ça fait mieux que le vieux patron de 65 ans), qui fait du e-commerce ( donc c'est l'avenir, toussa), mais elle vend un truc que tout le monde comprend ( pas comme ces neveux qui font des métiers qu'on sait même pas ce que c'est) et en plus les bébés c'est trop mignon ( ouais, bon, ça fout la merde à cause des congés mater mais bon) : le casting est parfait.
Tout un chacun trouve que quand même c'est vrai qu'il a trop de pages le code du travail et que la paperasse, les fonctionnaires, ...
Et c'est bien ça le but, grimace à l'appui.

Après, ... que ce soit partiellement inexact, que cette brillante femme très dynamique et compétente qui incarne l'avenir de notre pays soit pas foutue de trouver elle-même les informations ni faire appel à des conseillers compétents, franchement ... vous pinaillez Anne-So !
Vous seriez abonnée au lieu de faire partie de l'équipe, je me demande si on ne vous le reprocherait pas ;-)))

Pas envie d'aller voir le site de la société, mais je lis dans le forum que ce serait de la confection qui fait tout en France ? ça vaudrait pas le coup de pinailler encore un peu tant qu'à y être ?
Cette invitée dans l'émission était donc la réplique à " Merci patron !", c'est ça ?

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Tenez un petit extrait d'un courrier reçu par une fédération des professions libérales :
"L’UNAPL a tenu, le 7 avril dernier, une réunion extraordinaire de son Conseil National afin d’organiser la riposte au projet de loi EL KHOMRI. Ce texte, dans lequel il ne reste plus aucune mesure favorable aux petites entreprises, contient une disposition scélérate visant à évincer les TPE-PME des instances du dialogue social. Les députés de la Commission des Affaires sociales ont exprimé leur désaccord avec cette confiscation du pluralisme de la représentativité patronale au profit d’une seule organisation, le Medef, ne représentant que les grandes entreprises. "
Vu d'Espagne m'a-t-on dit ces entraves à la prospérité paraissent ubuesques. Là-bas, la nouvelle économie (faisons court appelons là la Macron-économie) commence à avoir des effets foudroyants :
des jeunes femmes se sont vues proposer un emploi temporaire plein temps d'hôtesses d'accueil au chiffre imbattable de 6 euros la journée !. Tenez un rapide calcul de tête, je pose rien et je retiens rien, et ça nous donne 30 euros la semaine, voire la mirobolante somme de 36 euros si la semaine de travail est de 6 jours.
A ce tarif, l'Envie de Fraise peut se transformer en envie de Caviar

Comme dit Ruffin, Merci patronne !
Une entrepreneuse qui a pris tous les risques, qui ne doit son succès qu'à elle même mais qui est entravée par une législation ubuesque.
Quand allons nous cessez d'entraver les forces vives de la nations ?
Je ne savais pas que Daniel S. avait changé de sexe. Désolé...
L'article est un morceau d'anthologie. Il ressemble à une étude de cas "management individuel" de La Garenne-Bezons business school.
Oui, enfin, son succès n'est pas entièrement dû à elle-même ! Elle aurait été seule (sans employé(e)s) sinon (et je ne parle pas des aides financières et autres dont les PME peuvent bénéficier.

Je voudrais bien voir les descriptions de poste de son entreprise qui exigent de faire travailler moins de 24 h/semaine.

Et puisque c'est du "e-commerce" qu'elle utilise le travail à domicile (quel qu'il soit et quel que soit le lieu).

Cela dit (anaphore), pourriez-vous considérer comme forces vives de la nation les salarié(e)s ?
Ce serait intelligent, au minimum.

PS : cette dame a certainement de la famille plus ou moins éloignée. Pourquoi ne pas embaucher ses membres ?
Plus aucun souci, cela resterait une entreprise familiale.

Non ?
Mon message était en effet ironique : si vous regardez le lien qu'il contient vous constaterez que cette dame est mariée à un cadre dirigeant d'un société cotée au NASDAQ travaillant à la valorisation publicitaire des sites de e-commerce. Il se vente d'ailleurs de n'être pas pour rien dans la réussite de sa moitié de 20 ans sa cadette.
En effet on ne peut pas dire qu'elle partait sans réseau ni biscuit.
C'est de toute façon une constante, la réussite ne se satisfait pas des explications évidentes (la naissance, le réseau, la chance). Il faut des justifications plus personnelles pour justifier les inégalités : le travail, la volonté, l'audace, une personnalité remarquable digne de 6 pages d'analyse dans un hebdomadaire. Les nobles avaient le sang bleu, le roi l'était de droit divin.
Les pauvres sont des fainéants et ceux qui s'enrichissent en les faisant travailler sont les forces vives de la nation.
Les villes sont construite par les architectes, les guerres gagnées par les généraux, les entreprises réussissent grâce à leur dirigeants. C'est complètement con mais c'est l'histoire qu'on nous vend à longueur de temps. On parle d'offre d'emploi alors que le salaire ne représente qu'une partie (de plus en plus réduite) de ce que le travail rapporte. Qui fait un cadeau à l'autre ?
Enfin bref, on veut présenter cette "Envie de fraise" comme un modèle de réussite et modernité alors que ce n'est que la version du XXI siècles du passe temps des femmes de grands bourgeois. Au XIXe elles avaient leurs œuvres, au XXIe elles font du e-commerce, mais attention, toujours dans leur domaines de compétence... Bonjour la modernité !
ironie pour ironie, j'apprécie le "il se vente", dans le contexte ;-)

édit : merci d'avoir précisé votre sentiment, je m'interrogeais
On peut même lire que le brave homme est fan des Sparks, une autre entreprise familiale (un groupe américain composé de deux frères), et on ne peut que regretter qu'il n'y ait pas eu les mari et femme sur scène lors de l'émission.

Ils auraient peut-être - qui sait - pu nous faire un remake scénique aussi enlevé, décalé et borderline que cette interprétation de ce monument des seventies qu'est la chanson "This town ain't big enough for both of us" des Sparks.
Vu de Suisse, je trouve cette limitation allucinante. Il y a quand même beaucoup de femme, et quelques hommes, qui sont salariés à temps partiel et s'occupent de leur famille le reste du temps. Pour les chômeurs qui recherche un temps plein, le partiel leur donne droit à une prolongation des indémnités (sans parler de l'effet marche pied dans le monde du travail).

(Pas tapper je cherche juste à comprendre…)
Nous pourrions aussi régler la problématique en virant cette exploiteuse et faire d'Envie De Fraise une société autogérée par ses salarié(e)s. Et comme ça, elle apprendra ce que c'est que la précarité...

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