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Enquêtes dessinées : "Comment ça se dessine, l'impunité ?"

A côté des articles, des photos, des documentaires, monte en puissance un autre média pour nous raconter la société, la politique, le monde et ses folies : la bande dessinée. Non pas la bande dessinée avec des super-héros ou des gags à chaque page, mais la BD au service du journalisme. Comment fonctionnent ces drôles de binômes composés de journalistes et dessinateurs ?

Derniers commentaires

Je trouve que la couverture de "Cher pays de notre enfance" est tout à fait malhonnête : les événements qu'il décrit ont eu lieu après la mort de Charles De Gaulle. Pourquoi laisser croire que celui-ci a pu être éclaboussé par les scandales ? L'inculture historique des français n'est pas assez pronnoncée comme ça ?
Bref, pas envie de l'acheter. Je me contenterai de le prendre à la médiathèque
Franchement les deux mecs délirent, aujourd'hui on ne peut rien sortir ? Et L'affaire Kadhafi et Cahuzac, et Bettencourt et ... ? Ils suivent mediapart ? Et c'est bien les 2 mecs qui font les fanfarons, en valorisant d'autres mecs à l'époque, les femmes comme d'hab , claires, sans frime, expliquant le travail sans y ajouter du bling bling, de l'héroïsme. La réflexion plus triste c'est que déjà en 70 les gens sortaient des affaires et quoi ? Pasquat est mort chez lui, et tout les autres aussi... Les Syndicalistes eux aussi disent n'importe quoi, avant ils pouvaient gagner face aux RPR, ha bon ou ça ? Par contre les marchés c'est des gens , c'est facile de ne PAS faire de #loitravail, peut être que les vieux syndicalistes ne veulent plus se battre ? Ils fuient des la fin des manifs, des manifs ou on ne marche même plus, c'est peut être eux qui sont devenus trop confortable, pour avoir envie de combattre, parce que les plus jeunes eux y vont aux combat, et lesmarchés ne sont que des mâles qui prennent des décisions, et des politiques qui les appliquent. Restons dans la réalité, et battons nous , les vieux de 68 ne supportent pas d'avoir laisser les riches gagner, et eux être acheté, alors ils disent, c'est plus comme avant , c'est plus possible, alors qu'on a bien des moyens et plus créatifs de gagner, bande de lâches et de profiteurs.
C'est passionnant, cette multiplication récente des reportages bédés, mais ce serait peut-être bien d'arrêter avec les clichés genre "parler du réel avec des bédés c'est tout nouveau", "les bédés normalement c'est plein d'action et de héros et d'aventures", "jusqu'ici les bédés c'était plutôt pour les enfants": les témoignages, l'autobiographie, le réalisme, les anti-héros, etc. en bandes dessinées, ça a commencé à apparaître au plus tard à la fin des années 60 avec les undergrounds américains (donc plus de cinquante ans), et ça a commencé à méchamment se développer au cours des années 80-90 (donc au moins trente ans). Et pareil quand M. Schneidermann dit des deux auteurs qui ont fait la bédé d'entretiens qu'ils ont décidé à un moment de ne pas privilégier l'action et, donc, "de ne pas faire comme dans les mangas"... sauf que les mangas ne se résument pas à Dragon Ball, et que non seulement il y a des bandes dessinées japonaises très axées sur la contemplation, mais que Scott McCloud a même montré dans sa bédé théorique sur la bédé, Understanding Comics/L'art invisible, que de manière générale les dessinateurs de manga ont une approche de la juxtaposition narrative d'images qui est plus contemplative, moins obsédée par l'action, que les Occidentaux...

Donc, bon, c'était bien la peine de fréquenter Alain Korkos pendant tant d'années si c'était pour ne pas l'écouter.

Après, je chipote parce que c'est dommage de voir les clichés se perpétuer sans fondement au fil des décennies, surtout parmi des gens qui sont intéressés par le sujet, et qu'on imagine plus informés que la moyenne, mais l'émission reste super, hein...
Vive la bd journalisme! Bientôt (déjà ?) la bd post-vérité.
tout à fait réussi
Belles initiatives de vulgarisation.

Pour ceux qui veulent découvrir d'autres enquêtes en BD, viendez lire l'article sur la collection sociorama ici :
https://www.faistesbalises.net/lecture/8/la-causerie-de-monsieur-zap-la-banlieue-du-20-heures.html

;)
à propos du flash ball, une chouette edition du "bruit qui court" sur inter:
https://www.franceinter.fr/emissions/comme-un-bruit-qui-court/comme-un-bruit-qui-court-26-novembre-2016
Le genre d'émission instructive dont il n'y a pas grand chose à dire à part ça (enfin c'était intéressant pour quelqu'un peu au fait de cette évolution de la bd comme moi).
la recherche des nouvelles formes d'information et d'enquête, toujours revigorant
juste, avant de voir l'émission, la revue dessinée c'est vraiment bien. on le trouve entre autres souvent dans les gares si vous le cherchez.
Bon, au départ je n'étais pas convaincu par la thématique BD réunissant les auteur(e)s de deux BD différentes.
Je pense que la BD sur les flash ball aurait été un bon complément de l'émission avec le mec de Taranis, Gaspard Glantz (des nouvelles ?).
Est-ce que le média est le sujet ? Je comprends le point de vue d'@si, mais je pense que non.

Ça donne des relances un peu gênées de Daniel, des ponts un peu artificiels, mais au final, même au forceps, ça donne quelque chose de finalement intéressant.

concernant Davodeau (dont je suis un grand fan) et Collombat, personnellement je les aurais associés à des docs sur la FrançAfrique, avec Pasqua et ses sbires pour "héros".

Je viens de découvrir les conférences de François-Xavier Verschave (trop tard pour l'inviter, il est mort), notamment celle-ci que je vous invite tous à découvrir, ça peut donner des outils de compréhension, y compris sur ce qui se passe en Syrie. C'est le même modèle français, et le premier qui crie cocorico je l'égorge !
Merci à @SI pour ce sympathique "cadeau de Noël"...
Cela dit, je pense que la question de l'importance de l'image pour le fonctionnement de notre commune "humanitude" devrait trouver plus de prolongements dans les domaines philosophique, sociologique, psychologique,..., quand @SI les interroge dans ses émissions.
Par ex. je crois me rappeler la présence de S. Tisseron sur le plateau du temps de la diffusion télé ?
Et, pour la présente émission, un philosophe ou un sociologue spécialiste de l'image et intéressé par le sujet aurait été la "cerise sur la bûche" !
Bonne fêtes à toute l'équipe...
Je pense comprendre que Serge Tisseron n'est plus un chroniqueur régulier de l'émission depuis qu'Ivan Gaudé a mis un jour qques positions assez biaisées et apparemment peu nuancées à l'occasion d'une émission "C'est pas qu'un jeu".
OK... exit Tisseron (ce n'était pas mon préféré)..
Mais il y a eu Sébastien Bolher pendant un temps pour l'éclairage côté neurosciences...
Ce que je voulais dire, c'est que pour moi et peut-être pas que pour moi, l'éclairage d'un spécialiste qui ne "pose" pas est toujours précieux car il peut donner de la profondeur au propos,
là où l'humoriste amuse mais ne fait pas toujours réfléchir !
Le choix de raconter l'histoire du SAC en BD ne m'a pas paru pertinent quand j'ai lu "Cher pays de mon enfance". Les images n'apportent rien. Si l'histoire avait été racontée en récit, sans images, on n'aurait rien perdu au change.
Pas grand chose à dire sur cette émission si ce n'est qu'elle était très bien, le silence des forums en témoigne.

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