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Effondrement : "En 2035, il n'y aura plus de République française"

Les méga-incendies d'Australie qui menacent de grandes villes occidentales, et ont tué des centaines de millions d'animaux, nous plongent dans une imagerie de l'effondrement climatique qui s'est installée en Europe et ailleurs depuis plusieurs années. Que nous disent ces incendies, comment prévenir, appréhender, gérer cet effondrement dont nous voyons les signes autour de nous ? Questions posées à Yves Cochet, ancien ministre de l'Environnement, auteur de "Devant l'effondrement, essai de collapsologie" ; et Corinne Morel Darleux, élue régionale Auvergne-Rhône-Alpes, autrice de "Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce, réflexions sur l'effondrement".

Commentaires préférés des abonnés

Perso je trouve que les collapsologues (Cochet et d'autres) tournent de plus en plus à la pensée magique.

On a des données qui indiquent d'immenses pénuries et famines à venir, et des désastres climatiques. Eux traduisent ça par "la disparition de l'é(...)

Ce que confime Yves Cochet, c'est qu'il imagine le monde comme la continuation à peine modifiée du système actuel, avec des solutions soi-disant apolitiques (du Front national au Front de gauche), essentiellement individualistes (son village n'est ja(...)

Je finis à l'instant de regarder cette émission et elle me laisse dans une très profonde perplexité.

Pas une info que je n'aie déjà eu l'occasion de d'entendre ou lire, et pourtant l'impression de découvrir.

Un sourire idiot quand j'ai l'impression qu'(...)

Derniers commentaires

Deux mois.

Deux mois seulement se sont écoulés entre cette émission - et nos commentaires- et ce que nous vivons en ce moment avec le covid-19.


Cette émission m'avait perturbée.

Aujourd'hui des tas de trucs sont réels. En théorie, c'est provisoire.


Deux mois seulement.

Deux mois !


Et "mois, c'est autant le pluriel de "mois " que de "moi".




"on ne peut pas s'empêcher de sourire" (D.Scned...) ; en dehors de Paris et des atmosphères asceptisées, on ne sourit pas Mr Scneiderman!

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Merci de nous avoir proposé cette émission. À mon sens, nous ne sommes pas dans l'Effondrement, nous sommes dans le délitement. Il a commencé depuis plusieurs décennies. Mais l'érosion, même lente, conduit immanquablement la falaise à s’effondrer.  Se cantonner à se demander quand le cataclysme va se dérouler, c'est s'empêcher d'agir présentement. S'il faut cependant les garder à l'esprit, d'une certaine manière, le futur et le passé n'existent pas, en revanche le présent demeure.

Je pensais que diminuer soi même ses consommations inutiles ou nuisibles était une solution insuffisante mais intéressante. Il me semble maintenant que diminuer soi-même toutes les productions inutiles ou nuisibles serait vraiment prendre les choses à la racine. 


Grève totale et illimitée (démission) de tous ceux qui font ces jobs de merde. Et cagnotte pour les aider à la transition vers des boulots socialement utiles. On pourrait compléter par une diminution du temps de travail pour tous et un départ en retraite plus précoce. 


Elle serait pas belle, la vie?

Je reste toujours un peu perplexe devant les collapsologues.

J'ai quand même tendance à penser qu'ils sont trop pessimistes. Certains pourraient appeler celà du déni.


Après, le mode de vie résilient d'Yves Cochet a quand même un énorme avantage. Il est certes adapté au post-effondrement. Mais il contribue aussi de manière très faible à éviter cet effondrement.


Le problème est qu'il n'est pas généralisable à tout le monde.

Donc, il va falloir réfléchir encore à des solutions plus globales mais sans attendre de trouver LA solution (qui n'existe pas) pour mettre en oeuvre des choses au niveau individuel et collectif.

J'ai rattrapé mon retard ce week-end et je n'en reviens pas qu'on puisse encore s'imaginer que la solution à l’effondrement peut-être individuelle. Corinne Morel Darleux a tenté un petit truc à un moment : mais si ya plus d'insectes, il y en aura plus pour personne. Et le gars, il reste persuadé que son oasis, son bon comportement le sauveront de la famine..
Alors, s'il n'y a plus d'insectes  aux alentours et que tu as des fruits, tu vas voir débarquer les étourneaux. Constaté ces 10 dernières années en IdF, côté Brie. Peu d'insecte, même plus de moustique en été, mais tes cerises, tes prunes, t'a pas le temps d'en cueillir une poignée. Les machins qui brillent dans les branches, ça repousse pas les piafs qui ont faim.
Tu vas tout planquer sous un filet ?
Et pis la chaleur, c'est favorable à une population invisible, les bactéries, les champignons microscopiques, tout ce qu'on peut trouver à multiplication ultrarapide et donc hyperadaptable, contrairement à nous, et qui savent attendre longtemps pour certains, les conditions favorables (un peu d'humidité) pour se lâcher et tout ravager sur son passage.
La solution, c'est pas un bout de terrain et de bonnes relations avec les voisins. La solution, elle ne peut être que globale. Et c'est maintenant !

Autant dire que c'est mort, avec les incapables qui nous gouvernent. Les 20% de pays qui sont responsables de 80% des émissions de gaz à effet de serre ne bougeront pas. On est dirigé par des gens qui s'imaginent au dessus de tout. Ils pensent mériter tout, que tout leur est du. Rien dans le crâne à part leur propre morgue.
Ils pensent que leur fric leur épargnera les conséquences de leur inconséquence. Qu'ils pourront vivre entre-eux dans des oasis artificiels créés pour eux, entouré d'une horde de gueux qu'ils autoriseront à vivre autour d'eux contre un asservissement sans limite. On voit aujourd'hui la valeur qu'ils donnent à la vie de ceux qui ne sont pas de leur monde.
Et on est énormément à ne pas être de leur monde.
Sauf qu'il n'y aura de planète B pour personne, pas même pour eux.  Ils auront peut-être un sursis par rapport aux autres, ils s'en sortiront mieux, comme toujours. Mais combien d'années leur illusion tiendra-t-elle ?

Qu'on soit écolo ou pas, c'est toujours avant tout le bourgeois (de gauche et de droite), qui peut s'en sortir :

- se replier avec d'autres propriétaires de maison et terrain dans un village

- fuir plus loin si besoin comme les habitants riches de Jakarta


Drôle aussi comme le discours apocalyptique est le plus souvent tenu par ceux qui sont le plus dans le confort et le moins dans l'urgence de la survie matérielle. 


Et le capital qui permet d'avoir une maison, et le temps de penser tout cela et de le mettre par écrit, il vient de quel travail ?

J'ai bien écouté COCHET et MOREL DAREUX, attendant en vain que vus leur posiez la question de la démographie et qu'elle soit corrélée à celle que pose l'urbanisation  : la vie en société se concentre à travers le monde dans des villes de plus en plus énormes. S'il faut sept hectares pour se mettre à l'abri et seulement un petit village ici ou là pour réinventer la campagne, où seront "les autres" ? Et s'il faut décider de se tirer seul sur un voilier, courageusement certes, mais seul, est-ce une solution pour tous ? Pouvons-nous être tous "tout seuls" ? Nous sommes interdépendants, il me semble ! Des animaux sociaux obligés de s'organiser en société ! Sans signification politique au sens noble du mot, tout ce que j'ai entendu sonnait  comme un pipeau de bobo. Le seul point positif, c'est de nous inviter à réfléchir à une remise en question de notre façon de vivre, de consommer, de toujours imiter le voisin mieux loti que nous sous prétexte qu'il  possède déjà deux ou trois bagnoles et trois ou quatre portables dernier cri, etc... Merci. 

Faudrait voir à améliorer le débit de votre serveur. ça rame sévère0

D'avance merci

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J'aime pas Yves Cochet. Il est persuadé, on dirait à 100%, que l’effondrement va arriver d'ici à 2038...


Sur un sujet aussi complexe, si une personne prétends détenir la Vérité Absolue, elle perds toute crédibilité !



Dommage que DS ai attendu la fin de l'émission pour lui demander si il est sûr que ça va se produire.


Dommage qu'on ai pas eu d'avis plus mesuré.

Là ou je pense que Cochet a tord, c'est sur le retour du cheval, il faut beaucoup de terre agricole pour entretenir un cheval, cela n'est pas compatible avec la production de denrées alimentaires, je pense qu'il y aura beaucoup plus de vélo que de chevaux, en plus, c'est plus propre, il n'y a pas de crottin à ramasser.

le cheval servira peut-être de véhicule tracteur un peu plus qu'aujourd'hui mais cela restera minoritaire.


Vive le vélo, en plus c'est bon pour lutter contre les varices.


Pour le reste, on espère qu'il se trompe


Je trouve qu'il y a un problème à prédire comment la situation va évoluer dans 10-20 ans. La vérité c'est que personne n'en sait rien. Y'aura-t-il une république ? Retournerons-nous au moyen-age ? Arriverons-nous comme une sorte de retournement politique cool à sortir du capitalisme pour aller vers une société de la sobriété ? Quel sera l'ampleur du phénomène ? Combien d'entre nous vont en mourir ? Pour cela, il faudrait compiler, analyser et interpréter plus de données qu'il n'en existe et si l'ambition de la collapsologie est de tenter de fournir des prédictions sur la nature des événements à venir, je ne pense pas que cela suffise. Le mieux, à mon sens, face à une catastrophe, c'est de se préparer au choc. Bon, il est clair que notre société n'est pas prête.

Les compagnies low cost existent encore et c'est une honte !

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Je souhaite qu'en 2035 ArretSurImages existe encore pour revenir sur cet épisode pour le moins 'déjanté' ... et cela même si le grand Apocollapse aura eu lieu .... cela fera une bonne émission :-)  PS : si c'est un ancien ministre qui le dit, cela doit être vrai.... non ? 

Bien malin celui qui peut prévoir l'imprévisible !

Avant l'avenir était prévu en prolongeant des courbes. 

Mais voilà les courbes qui se brisent.

Quand l'une se casse, l'autre se tend et se casse à son tour, ainsi en chaîne...

Jusqu'où ira l'effondrement, c'est imprévisible, comme un château de carte, parfois il en reste des morceaux, parfois plus rien.

Il me semble plus intéressant de réagir en luttant contre sa consommation d'énergie fossile directe et indirecte.

A lire certains commentaires ici , on voit que des abonné/es souhaiteraient bien fouetter...le Cochet néo rural, rajoutant du coup un peu de réchauffement à celui déjà existant!... Hum , hum..J'ai un doute, je pense que 2036 et demi me semble plus précis que 2035...pour la fin des haricots et le début des promenades à poney dans la gentilhommière. 

Je comprends mieux pourquoi j'ai jamais aimé les profs de maths ...Plus sérieusement, se dédouaner d'un pronostic erroné digne de Paco Rabane formulé en 2006  (fin des lignes d'aviation low cost d'ici 2010) par l'utilisation non prise en compte des gaz de schiste dans le kérosène me semble à la fois inexact (quelle part réelle les gaz de schistes (chers) représentent-ils vraiment actuellement dans les carburants avion en europe???, je n'ai pas trouvé malheureusement cette info et désobligeant pour l'armée de jeunes conseillers que devaient avoir Mr Cochet quand il était Ministre. Conseillers normalement capables de réaliser des projections crédibles. Pour la petite histoire , l'ex ministre s'égare aussi à propos des bio carburants (à l'entendre inenvisageables pour l'aviation). Ah bon ? 

Extrait pourtant ici de wikipédia sur ce sujet :


"Les biokérosènes (ou bio-kérosènes) sont des alternatives au kérosène produits à partir de la biomasse et incorporables (drop-in) au kérosène « fossile » (Jet A/Jet A-1) sans besoin d'adaptation de leur usage, de leur maintenance et de la logistique d’approvisionnement associée.

En octobre 2014, la société Air France a commencé à utiliser un biokérosène issu de la fermentation du sucre de canne pour certains vols entre Toulouse et Paris10.

De 2011 à fin 2017, plus de 45 000 vols commerciaux d'une vingtaine de compagnies aériennes avaient eu recours au biokérosène à titre expérimental. En 2015, l'Union européenne a consommé 41,6 Mtep de kérosène (8,6 % des produits pétroliers), tandis que la consommation de biocarburants (éthanol + biodiesel) s'élevait à 14,2 Mtep1"


Je comprends mieux pourquoi malgré l'insistance de Daniel Schneidermann le politique visionnaire a refusé de donner les coordonnées de sa masure. Il craignait sans doute la tenue inopinée  d'un apéritif des survivants https://bouddhanar.blogspot.com/2012/12/laperitif-des-survivants-de-lapocalypse.html


J’ai apprécié cette émission dans ce qu’elle met en évidence, l’impossibilité de prévoir l’avenir à court terme. L’effondrement s’est déjà produit pour une partie de la population mondiale qui nous considère comme des grands capitalistes du fait de vivre en France. Oui nous devons apprendre à nous passer de la pétrochimie, des « usines à gaz » hors d’échelle non maîtrisables par des humains non appareillés... 

Mieux vaut envisager la frugalité heureuse et s’investir dans notre humanité. Par exemple en lisant Patrick Chamoiseau « Frères migrants »  

En même temps, un  « Cochet » qui parle de retour à la calèche, ça se tient.

Vous êtes tous méchants avec ce "pauvre" Yves Cochet. Songez qu'il sera dans la même galère que nous tous, les imbéciles qui ne voulons pas l'écouter. C'est bien beau d'avoir 7 hectares, encore faut-il les travailler. Et si quelqu'un me dit que ce monsieur travaille lui-même sa terre, je le traite de gentil naïf. (on peut trouver d'autres termes!!!!!!!!)

Avec 4,5 hectares en Bretagne vous pouvez produire sans énergie et facilement , 8000 litres de lait (2 vaches), 400 kg de viande (2 bœufs), 3000 œufs (15 poules), en 2h par jour pour une personne.

ça laisse du temps et 2,5 ha pour les cultures (deux personnes à plein temps) : 1 ha de céréales (2500 kg), 0,5 ha de colza (pour l'huile 350l), 0,5 ha des patates (5000 kg), là le problème c'est le mildiou, et 0,5 ha pour des légumes divers.

Pour les cultures il faudra un minimum d'énergie (huile de colza) et de mécanisation.

Vous rajoutez des pommiers, des noisetiers, des châtaigniers dans les talus et ne pas oublier les ronces pour les murs et les ruches pour le sucre.

Il y a de quoi nourrir du monde : 10 à 15 personnes...

Tout le monde n'aura donc pas à redevenir paysan seulement 20%.

Quand j'étais jeune il y avait 15 % de paysans, maintenant il y a 3% d'agriculteurs et on va vers les 1,5 % et cela en 50 ans à peine, la révolution à faire n'est donc pas si énorme.

Mais comme plus personne ne connait le monde agricole ça semble irréaliste.

Ajoutons que si les "exploitants" agricoles ont du mal à survivre, c'est qu'en fait ils ne sont pas "exploitants" mais exploités, une part considérable de ce qu'ils produisent étant accaparée par les multinationales qui achètent et revendent leurs produits. 


Il semble (à vérifier?) que ceux qui peuvent faire le choix de la vente directe sont viables. 


On peut donc "nourrir le monde" avec l'agriculture paysanne. La question... c'est l'accès à la terre. Difficile, limite impossible en France pour les jeunes qui s'installent (tout le monde n'a pas les possibilités financières et relationnelles d'un Yves Cochet) terres pillées, accaparées, détruites un peu partout dans le monde, y compris chez nous.

j'ajouterais tout de même qu'ils sont aussi "exploités" par les consommateurs qui ne paient pas leur travail à son juste prix. Les éleveurs ne tiennent que grâce aux primes, et les maraîchers galèrent, même en vente directe. Le commerce équitable, y a du pain sur la planche !...

"Difficile, limite impossible en France"

C'est toujours mieux ailleurs...

Essayez d'acheter en Angleterre, en Hollande, au Danemark...

En France, il y a encore des restes de la révolution et l'accession à la terre est assez facile par rapport à d'autres pays.

Un jeune membre de ma famille (avec une formation agricole) qui veut faire des foins pour la revente en plus de son travail regulier sans lien avec l'agriculture, vient facilement d'acheter plusieurs hectares de terre agricoles.


Etant moi meme grand proprietaire terrien d'au moins 1 hectare en location, le bail minimum de location est de 9 ans et je n'ai aucun droit sur ce terrain. 

La loi francaise favorise enormement les exploitants agricoles. La seule limite est le diplome...


De plus parler de la 'misere' de l'agriculture me fait doucement rire. Certains secteurs son effectivement mal en point, d'autres pas du tout.

Entre un elevage laitier, des cerealiers ou des vignerons les conditions de vie sont completement differentes.


Mais vous inquietez avec la fin de l'etat de droit mi 2036 quand les villes auront faim et feront des descentes a la campagne facon raid viking, tout cette legislation n'aura plus aucun sens.

"facon raid viking"

Je n'y crois pas trop.

Le milieu agricole est très résilient il n'y aura pas d'effondrement total en agriculture.

Même en cas d’effondrement, le milieu agricole pourra encore répondre à la demande alimentaire. Par contre il faudra la produire et ou aller la chercher la nourriture, savoir la transformer, la conserver et bien sur la cuisiner...

Le niveau d'industrialisation* est encore récent et souvent peu avancé comme pour l'élevage bovin, que l'on peut faire facilement sans énergie !

La "desintensification" des autres productions animales sera très facile, il faudra seulement plus de producteurs.

Pour les productions végétales ce sera plus dur, mais loin d'être impossible (les vieux tracteurs fonctionnent à l'huile végétale).

Ce qui va se passer c'est que les gros producteurs qui louent souvent une grande partie de leur terres vont avoir le risque d'en perdre une bonne part, car les propriétaires auront intérêt à reprendre ces terres pour les exploiter eux même et ils en auront le droit à la fin des baux...

La seule valeur refuge en cas de grand effondrement est la terre. La peur d'un grand effondrement tient en partie à la perte du lien à la terre et de cette valeur refuge de la très grande majorité des citoyens.

Mais toutes les politiques vont dans le mauvais sens, la politique du grand Paris en est une illustration criarde autant que criante...


* L'industrialisation est une perte du savoir faire et des moyens pour une personne de toute la chaine de production. Or en agriculture un paysan seul sait encore produire d'un bout à l'autre son produit ( de la graine à la graine ou du l'animal à l'animal, pour un très grand nombre de produits agricoles), même si il ne le fait pas pour augmenter sa productivité, en la baissant fortement (soit en faisant appel à des bras) il peut encore y arriver, donc pas d'effondrement total en agriculture.



Euh l'épuisement des sols me semble une donnée à ne pas négliger, de même que le réchauffement climatique.


Si l'effondrement est assez tardif (disons 2050+) une grande partie des terres actuellement agricoles ne seront plus exploitables, et en particulier pas sans toute la chimie utilisée pour permettre leur culture.

"une grande partie des terres actuellement agricoles ne seront plus exploitables"


Oui, mais non: une terre se reconstitue assez rapidement quand on la laisse se débrouiller toute seule. Si on l'aide par des moyens adéquats, ça peut aller plus vite. Et rien n'empêche de commencer dès maintenant. Pourquoi attendre 2050? 


On parle de l'effondrement comme s'il y avait une date presque précise. Moi, ce que je vois (et ça a commencé) c'est quelque chose de plus capricieux, coupures de courant, faillite des services de soins, dégradation des transports... 


Bien sûr qu'avec notre habitude d'appuyer sur un bouton chaque fois qu'on a besoin de lumière, de chauffage, de transports, de bouffe, on va être assez dépaysés. Mais, déjà, les Parisiens réapprennent à marcher, c'est un bon début.

"On parle de l'effondrement comme s'il y avait une date presque précise. Moi, ce que je vois (et ça a commencé) c'est quelque chose de plus capricieux, coupures de courant, faillite des services de soins, dégradation des transports... "

Je partage pleinement cette vision des choses.

L'effondrement est plutôt un avenir chaotique, avec des hauts et des bas. Certes l'effondrement brutal et généralisé est théoriquement possible, en pratique cependant il faut savoir que la résistance des systèmes sociaux est énorme. 

Il suffit de voir dans certains pays... Et même en France...


Par effondrement en l'occurrence je voulais plutôt dire la fin de (ou d'une société favorisant) l'agriculture intensive c'est vrai. 


Mais ces questions de date et critère sont intéressantes. Perso j'ai tendance à imaginer une rupture assez nette (enfin sur une période de quelques mois) et employer effondrement pour le moment où la majorité de la société prendra conscience qu'on y va tout droit, probablement suite aux premières pénuries ou famines d'envergure touchant un pays industrialisé, et mettra fin au business as usual, probablement avec quelque grande panique (mais sans croire que ça coïncidera avec une disparition des états comme je le disais ailleurs, plutôt à de gros virages quant à leurs politiques pour gérer cette situation).

  

D'autres pensent aux courbes du club de Rome et au moment où elles s'inversent toutes, ce qui est la source de la date initialement prévue de 2030 (mais est ce que cette inversion ne se produira pas bien avant que les pays les plus riches en sentent les conséquences ?). D'autres encore ont un autre critère précis genre l'épuisement (total ?) du pétrole, ou autre.  Enfin il y a effectivement une option sans rupture nette, où l'effondrement serait plus un effritement.

Si une majorité de la société (25 % devrait suffire) prend conscience d'un effondrement inévitable, alors ce ne sera pas un effondrement, mais une transition, car si on est réellement conscient on mettra en place le nécessaire pour être résilient.

Les jeunes " conscients" choisiraient une formation et un métier qui seraient résilients, ainsi qu'un mode de vie résilient. A part dans les zad je ne vois pas beaucoup de jeunes résilients.

La finance, les industries, les grandes villes, les pays développés sont très peu résilients, mais ils ont le pouvoir et feront tout pour que leur modèle perdure. 

La seule solution est que l'on ne soit plus soumis à ces modèles non résilients.

A chacun d'arracher sa liberté en ayant un mode de vie résilient, on ne peut rien attendre des autorités dans l’immédiat, sinon exactement le contraire : nous enfermer encore plus, par la pub, le confort et le conformisme dans cette drogue qu'est le progrès technique actuel en nous promettant que la solution est au bout (scientisme).

Il faut tout ralentir, notre vitesse sur la route, il faut reprendre le temps de faire, de discuter, de penser, de rien faire... Il faut se lancer dans une résistance passive par la lenteur...

En fait il y a deux types de prises de conscience. Une souhaitable et progressive et qui conduise à de l'adaptation et des engagements politiques, déjà en cours, mais qui ne concerne qu'une petite minorité. Et une "le gros de la population ayant ignoré* tant que son confort pouvait être maintenu le phénomène réalise soudain qu'il n'y a plus d'espoir et panique".


* enfin ignoré, pas tenu compte, dur de trouver quelqu'un qui n'ait pas eu quelques inquiétudes à ce sujet de nos jours, ou au moins de facteurs comme le  réchauffement climatique, avant de décider que mieux valait ne pas trop y penser. 

Je crois pas tellement qu'on a "ignoré", mais seulement qu'on a évité d'y penser, qu'on évite encore d'y penser, faute de pouvoir imaginer une solution. C'est peut être par ça qu'il faut commencer, imaginer des solutions? 


Celle de Cochet, je me crois bien à l'abri avec mes petits hectares (pauvre fou) ne me plaît guère. Yen a d'autres? En mai 68, on disait "l'imagination au pouvoir", je crois qu'on va en avoir besoin.

"imaginer des solutions"

La solution commence par une auto discipline, une résistance passive au progrès, ce progrès qui accroît sans cesse notre dépendance au monde de l’hyper consommation et des énergies fossiles.

On peut commencer par refuser le smartphone, ne jamais utiliser les "géants du net", etc.

Il faut boycotter ce pseudo progrès, refuser la 5G, elle ne rendra pas plus heureux, seulement plus esclave du système...

Il faut boycotter le grand Paris qui rendra encore plus de gens dépendant d'un aménagement territorial non résilient. 

Il faut mettre des limitations de vitesse 25 km/h en ville, 60 km/h sur route et 90 km/h sur autoroute pour refuser la dictature de la vitesse qui ne rend pas plus heureux, mais rend plus agressif et surtout coûte très cher en investissement et en espace physique. 

Il faut diminuer le temps de travail, il faut un revenu universel, il faut supprimer la pub, il faut supprimer les brevets surtout les brevets qui permettront des alternatives énergétiques, il faut créer des communs pour l'énergie, la terre, la santé, l'éducation, internet, les communications, le transport, l'eau, etc.

Il faut faire tout ce que l'on refuse de faire et qu'aucun candidat ne propose, parce que ça fait des lustres qu'on nous dit et qu'on fait juste le contraire.

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La très grande majorité de la valeur ajoutée actuelle de ce que l'on produit ne sert à rien sinon à augmenter la pulsion d'achat.

L'auto discipline commence par la prise de conscience que nous sommes manipulés par la pub et que nos besoins, notre mode de vie ne sont pas autre chose que ce que le système veut que nous soyons.

La liberté consiste à reprendre notre propre avenir en main.

Cependant, tout le monde marche, attend, respire et dort avec un smartphone dans la main, l'esprit est ainsi toujours en état de soumission au système.

Nous sommes en soumission volontaire au système, comme le junky au dealer. Et des dealers il y en aura toujours, il faut apprendre à ne pas tomber dans leur drogue, à en sortir, c'est notre première arme efficace contre le système, ne plus être dépendant du système, il ne faut pas attendre que le système change de lui même, il faut changer soi même et le système changera alors car il n'aura plus de prise sur nous...

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Je ne refuse pas le "progrès", je refuse d'être esclave d'un certain progrès.

Certes s'il n'y a pas de dealer, il n'y a pas de junky, mais je ne peux pas empêcher les dealers par contre je peux essayer de ne pas être junky...

Vous souhaitiez savoir quoi faire, apprenez à être libre et n'attendez pas qu'on vous dises comment l'être.

Il est peut être trop tard pour vous, vous êtes peut-être trop dépendant du système, c'est en général le cas. Personnellement j'ai toujours fait attention d'en être le moins dépendant, je le paie par mes revenus, par ma futur retraite, par même le mépris de certains...

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Je fais ce que je peux...

En n'étant pas junky (le moins possible), je lutte contre les dealers, par l'économie directement et par la politique avec mon exemple.

Mon action est démocratique et pacifique.

Le dealer est un symptôme de l'état de notre société, certes il faut voter pour une société plus égalitaire, mais en attendant il faut entrer dans la résistance passive par la déconsommation qui de toute façon sera inévitable, si on veut limiter le réchauffement climatique à 1,5°c.

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"ne pas l'exiger en se disant "je fait ma part" au autre de se demerder, c'est capituler et laisser les choses se faire,"


Bah, vous êtes bien affirmatif. Ya de la place pour tout le monde. Ceux qui se contentent d'une action individuelle, ceux qui trouvent ça dérisoire et inutile et préfèrent la militance politique, et surtout ceux qui font les deux et qui, me semble-t-il, sont de plus en plus nombreux. 


Ne pas oublier, pour une éventuelle suite des événements, que ceux qui auraient "pris le pouvoir" sans avoir réfléchi à leur comportement personnel... ben... comment dire... on a déjà vu, en URSS et en Chine, ce que ça pouvait donner.

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on peut dire tout autant que continuer de consommer c'est se rendre complice de meurtre...

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""je fait ma part" au autre de se demerder, c'est capituler et laisser les choses se faire"

Vous me faites un procès d'intention, puisque je précise qu'il faut les deux, agri selon ses possibilités et agir politiquement.

De plus agir individuellement, si c'est consommer moins, n'a rien d'égoïste et ne protège de rien, on reste autant dans la merde que les autres.

Je refuse à ma fille de 14 ans d'avoir un smartphone, car elle en a nullement besoin, elle est la seule de son collège à ne pas avoir de smartphone.

Selon vous je la protège égoïstement, je devrais lui acheter un smartphone si possible un cher, et demander qu'il y ai une loi pour interdire le smartphone au collège ?

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Une force politique, surtout déterminée et intransigeante, doit émerger : de la somme des déterminations individuelles, du moins c'est ma conviction.

Certes c'est désespéré quand on voit par exemple l'effet d'une simple limitation des vitesses à 80 km/h.

Mais, comme on ne peut forcer personne à partager nos idées...

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Comme je l'ai déjà précisé, je ne m'oppose pas a un changement radical du système, je le souhaite même, mais cela me semble encore plus désespéré que le rêve qu'on balance tous nos smartphones.

Je pense même que pour balancer le système, il faut commencer par balancer son smartphone.

Car pour balancer le système, il faut en être le plus indépendant possible.

Pour balancer le système je propose comme politique, de commencer par un revenu universel et une échelle des revenus avec des différences contrôlées. Puis programmer la sortie des énergies fossiles avec une baisse de leur disponibilité (directe et indirecte en tenant compte des importations) de 3% par an pour arriver à 0 en 2050 comme le prévoit les accords de Paris et puis c'est tout, mais c'est déjà pas mal.

Une telle politique est difficile à mettre en place qu'en France, il faudrait qu'elle soit faite à l'échelle de l'UE ou alors sortir de l'UE, d'où mon scepticisme de la voir se réaliser (on doit commencer en 2020).

L'autre solution est de la mettre en place pour soi même, mais celle là ne vous plaît pas, elle me parait pourtant souhaitable en attendant mieux. Comme on ne peut pas à notre échelle mettre le revenu universel et une échelle acceptable des revenus, chacun doit faire selon ses moyens. Le smartphone ne servant à rien pour 90% de ceux qui en ont,(un simple téléphone suffirait), je m'attaque au smartphone, au streaming, à la 5G comme des coins à enfoncer dans le système.

On a les rêve qu'on peut...

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"combien de révolutions radicales dans l'histoire?

des dizaines."

Et combien de révolution écologique ? 

Aucune.

Les révolutions historiques étaient sur des revendications sociales. 

Il s'agissait d'un ré-équilibre des forces, conséquence de la lutte des classes.

Aujourd'hui il s'agit de ré-équilibrer avec les lois écologiques qui sont pour le moment inexistantes dans la structure de nos sociétés.

Or si pour changer, on ne peut rien attendre du pouvoir économique, on ne peut pas en attendre beaucoup plus des forces sociales (voir gilets jaunes) qui pourtant ont fait les révolutions du passé.

Vous dites qu'il faut exiger de nos pouvoirs publics ce qu'il est légitime d'exiger. J'ai manifesté pour le climat, mais les retraites mobilisent beaucoup mieux, mais même pour les retraites je ne constate pas que les exigences légitimes soient entendues. 

J'ai le sentiment que vous craignez qu'en prônant la déconsommation on légitime le système et que celui-ci y trouve un répit, voir un prétexte pour ne rien faire. Non car cela n'empêche pas d'exiger par ailleurs.

Mais comme vous avez lu Pablo Servine et Raphaël Stevens, vous savez que la psychologie joue un rôle important dans l'équilibre du système. Et je suis convaincu que d'abandonner son smartphone aura un impact beaucoup plus fort que de défiler en criant j'exige l'écologie, (même s'il faut continuer à défiler), de plus même avec une famille de trois enfants qui vont à l'école (ce qui est aussi mon cas) on peut très bien (encore) se passer de smartphone, de streaming de 5G, et c'est même un plus pour tout le monde.



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Et quand on n'a pas de smartphone, on fait comment ?

On passe au sevrage à la dépendance suivante... 

Streaming par exemple.

Et si vous n'êtes plus dépendant de rien, alors vous êtes arrivé à la fin de la partie et vous gagnez une partie gratuite...

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Au forum d'asi plutôt, c'est rare d'être dépendant de l'ordi en tant que tel.

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Je pense que la conscience des choses n'est pas 1 ou 0, mais une échelle continue.

Le 0 est l'inconscience et le 1 est la certitude, les deux cas absolus sont rares et très négatifs pour tout le monde.

De plus le degré de conscience oscille, on peut même passer de 0 à 1 (chemin de Damas), et même de 1 à 0 (perte de la foi).

Le passage de 0 à 1 ou de 1 à 0, se fait cependant normalement par les étapes du deuil.

Plus le deuil est important, plus les étapes se passent avec lenteur et intensité (déni, agressivité, négociation...)

Pour la conscience du changement climatique et de ces conséquences, il faut faire le deuil de notre mode de vie et de son confort.

Certains restent dans le déni quand ils ne voient pas de solution, les autres restent bloqués sur la négociation (c'est aux autres de bouger, la science résoudra le problème...).

Pour prendre une décision radicale il faut comparer les deux coûts suivants :

Coût si on ne fait rien = Proba que ça arrive * coût des conséquences

Coût si on agit = Proba que ça n'arrive pas * coût de l'action.

Donc tout dépend de la proba que ça arrive que l'on prend, le déni permet de la mettre à zéro.

La négociation se fait sur les conséquences en générale.

Mais on remarque aussi que ceux qui n'ont rien à perdre (coût de l'action nul), sont beaucoup plus enclins à changer (les jeunes, ceux qui ont même intérêt à que ça change, notamment ceux qui ont déjà investit dans le changement).

La société de consommation et la mondialisation se protègent car tout le monde fini par avoir qq chose à perdre et jour après jour (ça va très vite), le poids de ce que l'on a à perdre augmente. (Avec la 5 G et le monde connecté, toutes les communications, le transport, le confort de la maison) la perte sera abyssale et rendra impossible tout changement sans un effondrement.

Il est donc urgent de ne pas se rendre encore plus dépendant, il ne faut surtout pas investir dans ce qui rend les gens de moins en moins résilients, au contraire il faut investir dans la résilience de chacun et que chacun travaille aussi à sa propre résilience en renonçant aux tentations du monde moderne.

Je rêve que l'on bazarde son smartphone (revenir à la 3g), que l'on arrête le streaming (notamment pour la musique), il en est encore temps...

Il est temps de la résistance passive, du refus d'un progrès qui nuit à notre résilience.


"Euh l'épuisement des sols me semble une donnée à ne pas négliger, de même que le réchauffement climatique."


En effet, il faut aussi rajouter la perte de biodiversité qui aura une influence dramatique sur la production agricole...

C'est pourquoi certains préfèrent un effondrement le plus tôt possible pour sortir de cette impasse avec le moins de dégâts sur les écosystèmes et donc avec une chute moins vertigineuse.

En attendant, je pense qu'il faut préserver ce qui est encore préservable en consommant le moins possible et en se rapprochant le plus possible de la production artisanale et de l'agriculture paysanne, qui sont des structures assez résilientes.


Je ne mettais pas en cause la production liée au terrain, mais la capacité de ce gugusse à le travailler.

Excellente émission.

Il y aurait énormément à dire mais pour l'heure, c'est au navigateur Donald Crowhurst auquel je pense, pas Bernard Moitessier. Vous allez me dire que c'est parce que je suis un indécrotable optimiste et oui, effectivement, je le suis :D

Punaise. Rien qu'aux extraits et à ce que je lis des forums je n'ai pas envie de regarder l'émission...

Bon, remettons 2 ou 3 pendules à l'heure.

Prenons la France. A l'horizon de vie des centrales nucléaires (mettons 40 ans pour dire qqch, ça se prolonge très bien) il n'y aucun scénario du GIEC qui amène les centrales nucléaires dans une zone de conditions où il ne serait plus possible de les exploiter.

Donc, il y aura de l'électricité et tout ce qui s'ensuit. 

Je ne dis pas qu'il n'y aura des problèmes en France et surtout ailleurs, mais quel est l'intérêt de prendre des hypothèses invraisemblables ?

Par ailleurs, si demain l'homme souhaite decarboner l'atmosphère, il peut. Capter le CO2  est à sa portée. 

Ça demande de l'énergie. Ça se trouve.

Donc il y a des solutions au problème. 

Pourquoi ne pas plutôt se pencher là-dessus ?

Bonne nuit.

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@ 01.06.55 M. Schneidermann ridiculise M. Cochet en une seule et simple question.  Bonne soirée M. le visionnaire :-D

Bonjour et merci pour l'émission. 


Je reste sur ma faim. C. Morel Darleux enfonce des portes ouvertes pendant une heure, et quand elle se mouille, c'est toujours flou. Et quant à Y. Cochet, c'est vraiment l'écolo de droite pur jus : regardez, j'ai bien choisi ma maison post-effondrement avec de l'eau et du bois, comme ça je vais survivre mieux que les autres. Je me la suis achetée, elle est à moi, hé hé. Ah ok, et donc pour le partage des biens essentiels quand la société se sera délitée, on repassera, c'est ça ? Donc le gars pense que le risque c'est de mourir d'hydratation, ou de froid. Et quand, au bout de 30 minutes -enfin!!!- D. Schneidermann remet de la politique ( "et quand des réfugiés climatiques débarqueront vous ferez quoi ?"), ce bon gros bourgeois à la Daumier répond en substance  : on fera une chouette réunion avec notre super conseil municipal local participatif et on verra bien ce qu'on décidera. A vomir, mais au moins, les masques tombent ( d'autant qu'on le sent à deux doigts de répondre qu'ils seront, de toute façon, morts avant de parvenir à son jardin, mais OK, là je spécule). Bref, égoïsme doublé d'une naïveté déroutante :  si son "effondrement" arrive et que ce n'est pas qu'un buzzword pour vendre des livres, alors c'est des hordes de réfugiés, c'est des colonnes de chars qui ne sonneront pas au portail, c'est la guerre et la maladie qui vont le tuer, papi, c'est pas la pénurie d'eau. Ou alors ceci n'arrivera pas, mais alors cela voudra dire que son "effondrement", c'était juste un bon coup éditorial. 

Et quand à ses prévisions sur l'effondrement des services publics, de la République, elles sont de nature à ravir tous les ultralibéraux qui vont adorer se servir de ses arguments pour plaider que le démantèlement de l'Etat est justifié, et même urgemment. Quel bouffon ! Heureusement que le taulier a rappelé ce qu'il fallait penser de ses prédictions passées, à l'épreuve des faits.

Bon je suis un fan de Corinne Morel Darleux chaque fois que l'ai entendue elle apporte quelque chose de concret, par exemple sur les incendies en Australie : les feu s'auto alimentent en engendrant des orages de foudre. 

Yves cochet est heureux avec son hippomobile et ses tas de bois je vois ça comme un repli citadin de quelqu’un heureux de fuir la grande ville. En Ardèche dans les années 60-70 des tas de gens sont venus s'installer, les néo ruraux comme on dit. Ceux qui sont curieux iront écouter les nuits magnétiques des années 90 sur France Culture, ça a un côté retro délicieux. Mais c'est gens ne fuyaient pas seulement la ville ils voulaient construire d'autres relations, d'autres façon de produire et surtout affirmer une autre manière d'être. je trouve que cette manière d'être a été reprise par par des aventures comme NDL. On voit que l'État ne peux accepter aucune manière de changer le monde, même si au final leur action était dérisoire. Dérisoire peut-être mais ces gens en ont pris plein les dents.

Autrement je pense aussi que l'État va s'effondrer en s'effaçant, se gommant comme un personnage de dessin animé. C'est pour ça qu'on fait les tâche de l'État depuis notre ordinateur : déclaration d'impôt, cartes grises et autres paperasses, ou que les PV sont générés automatiquement par des radars. Bientôt les quelques personnes dont il y aura besoin à l'autre bout de la ligne seront remplacés par des boîtes privées tout doucement. Supprimant du même coup toute possibilité de discussion (quand c'était un flic on pouvait toujours croire qu'on pouvait expliquer son infraction, son erreur). 

On peut déjà voir le résultat de ces privatisations dans ce département où la quantité de gens privés de téléphone, d'internet pendant des semaines ou des mois (je n'exagère pas) est très important. Si important qu'on regrette le temps du 22 à Asnières. Les campagnes vont se vider à une plus grande vitesse en dégommant l'un après l'autre, les services, les commerces. Restera plus qu'à cultiver son carré de carottes ou aller en ville pour faire grabataire dans un EPAD.

Oué oué. Donc.


Emission assez creuse. Bizarrement gratuitement spéculative. Je m'attendais à des faits assez durs sur la vitesse niée à laquelle on atteint nos limites, et sur les contraintes qui suivront. Au final, les références semblent surtout fictionnelles (ah dans cette série télé on voit bien que), et les réponses assez ouvertement ridicules (je n'ai pas besoin de technologie: j'ai des panneaux solaires) avec des prophéties borderline jéhovo-raëliennes (il n'y aura plus de camions en 1998, pardon en 2004, pardon en 2017, pardon en 2023 j'ai refait le calcul). Et d'étranges déterminismes pas bien explicités. "Effondrement" de quoi dans quel ordre pour quelles interdépendances ? Sans abeilles plus d'électricité, et plus d'électricité plus d'Etat ? Bon, dans le paquet, Corinne Morel Darleux paye un peu le prix des certitudes de Yves Cochet, alors qu'elle semble un peu plus terre à terre (soulignant qu'il y a, historiquement et anthropologiquement déjà, pas mal de dégradés et combinatoires possibles entre nations et degrés de technologie ou de consommation). Mais l'effet total est quand même un galimatias un peu gratuit.


Sur, c'est embêtant, une base un peu plus sérieuse que ça (les questions concrètes de dévastation climatiques, dislocations du social, tentations autoritaristes, pénuries imminentes du fossile, etc). Le problème est que la suite n'est véritablement pas bien imaginable, dans le sens où oui, comme les auteurs de fiction, on peut s'amuser à imaginer plein de choses dans plein de directions, mais à coup de fantasmes et projections arbitraires, nourries les unes des autres plus que des données (matérielles, humaines) qui nous manquent. Parce qu'en pratique, les humains sont compliqués. Les gens, c'est à la fois les solidarités spontanées et les pillages, les sociétés émergentes et les exclusions identitaires, le un pour tous et tous contre un, les manifs anti-consommation et les vitrines brisées des magasins de luxe mis à sac. Trop de paramètres à penser. Cette émission ne fait qu'en choisir au hasard, là où il aurait été utile d'en stabiliser. De parler de ce que nous savons d'indiscutable, s'il y a quelque chose.


Ce qu'on en retire, au fond, n'a rien à voir avec "l'effondrement" qui en est le prétexte : c'est toujours intéressant de parler de modes de vies et d'organisation alternatif, d'ouvrir les possibles par les exemples. C'est sympathique et enrichissant, en soi, même quand inadapté au réel du sujet annoncé (les panneaux solaires post-industriels, ça me reste). Un sujet en soi. On n'anticipe pas toujours ce que va donner une discussion, ce n'est ni la première ni la dernière fois qu'une émission d'ASI annoncée sur un thème se révèle plus enrichissante sur un autre. Reste tout de même un peu de frustration pour une futurologie qui mériterait plus de sérieux, à un moment assez critique de notre civilisation.


A part ça, ouais. Ce que dit Cécile Clozel au sujet de l'asile, et qui est à peine évoqué (mais tout de même) dans l'émission. La question culturelle. Je ne suis pas sûr que le contenu des fictions post-apocalyptiques joue un grand rôle (la vision ridiculement pessimiste du chacun-pour-soi de "The Road" ou la version richement humaniste du "Walking Dead" de Kirkman peuvent générer les mêmes réflexes, le dernier par exemplarité et le premier par contre-exemplarité), mais par contre les valeurs que nous véhiculons et consolidons aujourd'hui, dans nos propres sociétés, dans nos injonctions et comportements pratiques actuels, vont jouer un très très grand rôle sur nos attitudes les uns en face des autres en cas d'effondrement institutionnel et technologique. Et vu comment on traite la valeur de solidarité et d'empathie de nos jours, on peut s'attendre à pas mal d'indifférence au sort des autres en toute bonne conscience.    


   

l'effondrement venant, ce qui me terrifie, entre autre, c'est que les générations concernées seront totalement démunies . Nos enfants, nos petits enfants élevés dans du coton, peu instruits, énergo-dépendants, perchés dans le virtuel,  seront nus face à la catastrophe. Comme nous le sommes et le serions nous-mêmes. Comment les préparer?

Pour Cochet, le monde se divise en deux. Ceux qui, comme lui échapperont au chaos climatique car ils ont les moyens d'habiter de leur vivant a la campagne, dans la  region la plus préservée par les canicules. Quant aux autres, ils affronteront l'effondrement sans protection.

Pour lui tout est déjà foutu comme il l'a écrit. Pourquoi alors semer la peur ? Il y a d'autres interlocuteurs plus pertinents et utiles que Cochet.

Le changement sera sans aucun doute  violent à terme et il paraît évident  que des mesures seront imposées sans débat, par nécessité absolue. Le problème de la sécurité deviendra majeur, même si on répugne à l'évoquer pour ne pas alimenter les idées d'extrême-droite. Des défis qui peuvent peut- être relevés mais la résilience, comportementale ou technique ne suffira peut-être pas.  Autant d'enjeux majeurs qui exigent qu'on s'attaque au problème sans le message contre-productif des collapsologues.

Ce que confime Yves Cochet, c'est qu'il imagine le monde comme la continuation à peine modifiée du système actuel, avec des solutions soi-disant apolitiques (du Front national au Front de gauche), essentiellement individualistes (son village n'est jamais qu'une assemblée de survivalistes) et toujours de renonciation pour l'époque actuelle (il n'y a pas d'alternative au capitalisme destructeur). L'aspect répugnant et illusoire de sa position transpire dans les hectares de sa propriété. Son modèle de renoncement reste finalement celui du petit-bourgeois, éclairé, sympathique, mais replié sur lui-même, désespérément égoïste, qui espère qu'en se repliant davantage, il survivra. Il me paraît parfois pitoyable. Surtout, il est un représentant conséquent de cette écologie qui n'a jamais su nommer les responsables d'un désastre annoncé : non pas un Homme fantasmé, mais des partisans de l'exploitation des autres hommes, sans considération pour la nature.

Heureusement, l'animateur et l'invitée le ramènent à la (probable) réalité. Qui peut posséder de telles surfaces, sinon les possédants actuels ? Comment même imaginer survivre de manière civilisée, par exemple sans insectes pollinisateurs ? Il paraît que les milliardaires actuels fondent des "villages" bien à eux, autosuffisants eux aussi, en Nouvelle-Zélande par exemple, pour échapper aux hordes qui risqueraient de remettre en cause leur petite vie. Oui, décidément, Cochet propose en petit-bourgeois un petit modèle que les grands bourgeois réalisent eux aussi avec leurs moyens démesurés.

C'est étrange cette série d'été en plein hiver, où l'on imagine et parle d'un effondrement qui n'aura jamais lieu, même en cas de catastrophe climatique.

Plus sérieusement : les proudhoniens et autres anarchistes, qui ont compris que leur modèle de socialisme utopique ne fonctionnait pas et ne fonctionnerait jamais, ont trouvé un moyen de recycler leurs vielles thèses éculées : se faire prophètes de l’apocalypse.

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Perso je trouve que les collapsologues (Cochet et d'autres) tournent de plus en plus à la pensée magique.

On a des données qui indiquent d'immenses pénuries et famines à venir, et des désastres climatiques. Eux traduisent ça par "la disparition de l'état puis dans des communautés zad de régénération sociale whatever biotopes autogérés on va danser autour d'un grand feu en chantant kumbala".


Je sais qu'ils doivent y glisser une petite dose d'espoir pour vendre leurs livres, mais ça va juste pas se passer comme ça.

Déjà le pouvoir restera le pouvoir il ne va pas s'auto-dissoudre du jour au lendemain, changer de mains peut être si l'argent perd sa valeur et si ça se tend vraiment, conduisant à un retour du politique en mode autoritaire, mais c'est tout. 


Ce qui arrivera le plus probablement c'est qu'il se durcira pour gérer les pénuries, décider qui survivra, voire éliminer les surnuméraires, renonçant peu à peu aux voiles des apparences démocratiques. Mais un pays comme la France était gérable au Moyen-Age et il le sera toujours si on y retourne*. Ce ne sera peut être plus une république mais ce sera un état, qui survivra au minimum plusieurs décennies au déclenchement de la grande crise selon comment ses dirigeants traitent leur armée (ou s'il ne le fait pas, ce ne sera toujours pas l'anarchie joyeuse, mais des seigneurs de guerre et tout le toutim).


Yves Cochet là dessus est presque aussi ridicule que Daniel qui lui demande qui paiera le salaire des enseignants. Les bons alimentaires des enseignants les distribueront ceux qui contrôlent les vivres, et ce s'ils considèrent la survie de ces enseignants utiles à celle de leurs gosses (bonne chance à la plupart). Va falloir arrêter de rêver les gars, vous croyez à ce que la science prédit ou pas, mais si vous le faites arrêtez d'y projeter vos fantasmes. Le club de Rome il prévoit une famine qui va exterminer les 2/3 de l'humanité pas le triomphe d'une alliance de Rahan et de Che Guevara pour assurer la survie des professeurs de latin-grec.


En 2035 la France sera peut être plus une république mais le pari que je ferais plutôt dans ce scénario c'est qu'en 2037 elle comptera pas des masses de communauté super coole autogérée où tandis qu'enseignants en cultural&gender studies, professeurs d'informatique, ex-vendeurs de photocopieuses et retraités auront des droits sociaux à la Scandinave les habitants vivront dans l'harmonie loin des dérives de l'ancien monde en disposant de 7 hectares pour 4 habitants, comptant sur quelques armes de chasse pour assurer la sécurité de leurs réserves. 


Par contre il y devrait y avoir quelques camps militaires où des gens ayant des compétences utiles pourront espérer avoir droit à leur Soleil Vert.



* (enfin sauf si l'absence d'entretient des centrales le rend totalement inhabitable, mais vu qu'Yves Cochet fantasme sur l'écosystème de Tchernobyl, le problème semble résolu)

Bonjour et merci pour vos emission sur ce sujet qui sont si importante. Je regrette qu'elles soient si courtes, chaque fois, 2h serait plus approprie pour bien tout developper. 

Egalement, je voudrai suggerer un topic pas encore explore, le fait que Edouard Philippe ai cite bien des fois Jared Diamonds , sur la collapsologie, il en parlais avec Hulot dans leur quelques conferences communes, et je voudrai pouvoir entendre votre analuyse sur le fait que donc cela signifie que Le premier ministre ne nie pas lui meme cet effondrement a venir et pourtant participe a la destruction du tissus social francais. Je veux dire evidemment que cela releve du cynisme le plus ignoble mais je voudrai pouvoir regarder une emission journalistique avec analyse, qui puisse remettre les faits et les opinions dans 2 paniers differents.

Cordialement.


La réalité dépasse déjà la fiction de Canal +


PRIVES de refuge (Le Monde diplomatique septembre 2018 page 2)


La Nouvelle-Zélande vient d’interdire aux étrangers d’acheter des propriétés résidentielles, en riposte à l’invasion  des super-riches à la recherche d’un abri sûr 


L’an passé, le gouvernement néo-zélandais avait accordé la citoyenneté  à Peter Thiel, cofondateur de PayPal  et partisan de M. Donald Trump, à l’issue d’une procédure dérogatoire au droit commun. (...) En 2015, à Davos,  le directeur de l’Institute for New Economic Thinking, Robert A. Johnson, avait admis publiquement connaître partout dans le monde des gestionnaires de fonds spéculatifs qui « achètent des pistes d’atterrissage et des fermes dans  des endroits comme la Nouvelle-Zélande »,  car ils estiment avoir besoin d’un refuge  au cas où la montée des inégalités provoquerait une révolte. « New Zealand bans foreigners from buying homes », Financial Times, 15 août.

Je ne connaissais Yves Cochet que par son portrait au lance-grenade dans le journal La Décroissance, et je dois dire que je n'ai pas été déçu. Il n'y a en effet pas grand chose qui le distingue des milliardaires de la Silicon Valley attendant avec un cynisme décontracté la diffusion de la suite hyper-réaliste de Mad Max en 3D, en HD et en dolby digital, à la fenêtre de leurs maisons autonomes néo-zellandaises.


A la différence peut-être que, contrairement à ses comparses milliardaires, ce monsieur Cochet est un politicien de "gauche" qui, comme pratiquement tous ses comparses écologistes et autres collapsologues, est incapable d'envisager ne serait-ce que la possibilité d'une sortie du capitalisme (et encore moins d'une alternative à celui-ci) pour empêcher la catastrophe. 


Dommage cependant qu'il n'ait parlé que du Jour d'après, et pas de l'autre film éco-catastrophe de Roland Emmerich, qui pourtant se concluait par la destruction de 99% de la population mais le sauvetage in extremis de l'élite qui avait prévu le coups.

C'est moi ou quand Yves Cochet parle des 30 morts, peut être plus en Australie, sans compter les animaux, les serpents etc. On dirait qu'il a un sourire satisfait, un peu comme si ce qu'il se passe lui donnait du crédit et qu'il buvait du petit lait.

Yves Cochet...

7ha pour sa maison… et il dit que 1500 personnes lui semble la bonne taille pour un village, comme il est matheux il doit savoir qu'avec 4 personnes sur 7ha (si tout le monde suit son « modèle »), on se retrouve avec la bagatelle de 26km², soit la superficie de la ville de Caen.


Et à l'échelle de la France ? 1 million de km² si on met 4 personnes sur 7ha.  Pour un pays qui fait 600 000km², ça fait beaucoup.


Lui qui parle de l'époque pré-industrielle, nulle ville n'avait une densité aussi faible.

Et le mec a été MINISTRE de l'environnement !!!   ???   !!!   

petit à petit, si l'on supporte l'écoute du discours  pontifiant, on pige mieux  pourquoi on en est là...


le mec a tout compris, il est auto-suffisant, pour ça oui, et il va nous expliquer, si nous sommes assez intelligents pour nous saisir des solutions que par chance Sa Suffisance a généré à notre intention, grâce à sa merveilleuse comprenette. 

Les insectes disparaissent, mais pas les crétins prétentieux, qui vont proliférer et occuper les niches écologiques hélas désertées.

Je finis à l'instant de regarder cette émission et elle me laisse dans une très profonde perplexité.

Pas une info que je n'aie déjà eu l'occasion de d'entendre ou lire, et pourtant l'impression de découvrir.

Un sourire idiot quand j'ai l'impression qu'ils jouent à Nostradamus, et en sourdine " et s'ils avaient raison" ?

Z'ont pas l'air idiots, z'ont pas l'air fous. Ils raisonnent, ils ont des arguments et des exemples, ils prétendent pas avoir LA solution.

Et alors, j'en fais quoi ?

Changer, ok.

On commence par où, comme demande Emmanuelle Walter ?

Profonde, très profonde perplexité.

Pas sur le propos. Sur la réalité.

Déjà que politiquement j'arrive plus à penser depuis quelques années, … 

Ok, mais ça a coûté combien l'histoire de Cochet.

7 hectares par personne, faut combien d'hectares pour sauver toute la population française ?

Et combien de pognon ?

Sinon, sur le fond Cochet a un discours proche de celui de Pierre Rhabi.

Ils ont raison. On va dans le mur.

Les peuples aborigènes, les civilisations premières sont l'avenir de l'humanité.

On peut aussi compter sur les Amish, les Quackers, ...

Quant à Macron et Arnault, ils pourront se faire des salades de billets.

Bon appétit Messieurs !

une emissions a diffuser a tous les playmobil de la macronie et leurs chef bon yves parfois derive mais il a pas tord d'autres l'explique plus justement

Dommage que vous ayez invitez ce guguss il est aussi crédible qu un antivax ou un astrologue. D'autant plus dommage que ça decridibile beaucoup de gens qui sont sérieux 

ils sont bien braves, les bobos : ils ont le fric pour s'acheter des propriétés à la campagne et devenir totalement autonomes. et les milliards de citadins fauchés, ben... ils crèveront tous!

Si si, la fiction globale existe… Un exemple très récent, un conte de Noël solarpunk ! https://postapmag.com/publications-postap-magazine/conte-noel-episode-un/

impossible de regarder: image fixe avec le son, ou ni son ni image.C'est pénible

Pour l’instant, l’effondrement se situe au niveau de la qualité de transmission de l’émission, des bugs en chaîne...

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