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Éditos : révolte anti-Anna Cabana chez "Sud Ouest"

La journaliste et présentatrice Anna Cabana devait, mardi 10 janvier, prendre place en tant qu'éditorialiste pour le quotidien régional. Un recrutement vivement contesté dans une lettre adressée à la direction de "Sud Ouest" par 167 journalistes. Cabana a finalement renoncé à ce poste. Jointe par "Arrêt sur images", elle dénonce ce qui "ressemble fort à un procès en sorcellerie".

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Ma cabane a tombé.

Bouh, je suis triste.


Pour un chien ou chienne de garde on dit une niche, GPMarcel.

Bouh, je suis triste.


Le divin chauve a trouvé du boulot. 

Les fins de mois sont assurés.

Ah, tu me rassures.


Nous vivons, néanmoins, une époque form(...)

Derniers commentaires

Mme Cabana est une grande journaliste qui sait parfaitement décrypter ce qui fait la grandeur de la France ;=: https://www.marianne.net/agora/humeurs/le-president-impressionne-tout-le-monde-autour-de-lui-va-t-devoir-demenager-le

Elle parle de procureur auto proclamé ? C'est a ça qu'on les reconnait !

"Bruno Dive tait un membre historique de la rédaction parisienne [de Sud Ouest] depuis 30 ans, journaliste politique et éditorialiste depuis 20 ans", le tout "sans ancrage régional et n'ayant, au bout de cette riche carrière, jamais travaillé pour Sud Ouest ailleurs qu'à Paris",


On peut faire ça, travailler pour un quotidien régional en ne quittant jamais Paris? Et (bien sûr!) travailler pour un quotidien parisien en restant dans sa province profonde et gadouilleuse?  


Et "La rédaction parisienne de Sud Ouest" c'est un oxymore ou une évidence? 


Un des aspects de cette révolte, le déclencheur semble-t-il, c'est en effet la question du respect dû aux français-non-parisiens. Arrêt sur Images devrait également réfléchir à ce thème, qui va enfler dans les temps à venir.

Dans la foulée: qu'arrive-t-il à Monsieur Bernard Bensaïd, de la mythique "AVEC", 12.000 salariés quand même éparpillés sur le territoire, cliniques, Ephads, thermes, etc...? Il aurait été transféré en garde-à-vue de Paris à Grenoble (petit hameau au pied des Alpes), après perquisition de son domicile et de sa boite.


On s'en est ému dans quelques provinces lointaines où il sévissait aussi semble-t-il. Mais ce n'est pas encore arrivé aux oreilles de la presse Nationale-Parisienne. 


Ohé? Besoin d'un sonotone?

Pour les journalistes qui auraient du mal avec internet, voici un lien. 

Tous les quotidiens régionaux ont des pages nationales. Ils suivent aussi la vie parlementaire. L'Assemblée nationale et le Sénat étant à Paris, c'est logique qu'ils aient un correspondant parisien. Ce qui est moins logique, c'est qu'un ponte comme Bruno Dive fasse toute sa carrière au même endroit alors qu'on oblige les localiers à bouger régulièrement (au prétexte - bidon - d'empêcher une trop grande proximité avec les édiles).

Ah les édiles, c'est édifiants les édiles

Leur proximité est radioactive

Rue89 Strasbourg vient de nous avertir coup sur coup d'une tragédie en deux temps :

"Sous pression sur l’Alsace, Jean Rottner démissionne de la présidence du Grand Est"

et 

"Pour doubler son salaire, Jean Rottner n’a pas eu peur du conflit d’intérêts"


Et alors me direz vous ?

Et alors les édiles et ceux qui travaillent avec eux ou leur sont proches comme els journalistes des DNA ont attendu longtemps, longtemps, longtemps pour parler de ces conflits d'intérêts, apparemment personne ne les avait remarquer avant


Ce n'est pas pour rien que j'ai parlé de prétexte bidon au sujet des mutations. Je pourrais en donner un exemple mais je me retiens.

Je suis de Paris. Et j'ai jamais embêté un provincial. J'ai jamais médit des provinciaux. J'ai jamais toisé un provincial. Comme j'ai vu embêtés, dénigrés, toisés les parisiens parfois.

Par contre j'ai été chassée de Paris, si ça se trouve c'est par des provinciaux. 

Non mais vous parlez d'une bande de Rastignac, de creveur de pneu, capable d'attendre un an pour dire "bah on a une salle de repos, t'as pas demandé la clé, elle t'as pas dit machine?"! 

Sachez que vos complexes viennent de loin, et que maintenant dans le présent, ils tendent à être anachroniques, et je connais et reconnais le vécu des aïeux. 

Je finis par croire qu'il n'y a qu'une seule population pas chauvine pour son lieu de naissance et d'enfance: les parisiens. 

Vous me direz que c'est parce qu'ils n'ont pas besoin d'être sur la défensive, de s'affirmer. Mais avouez que ce n'est pas de notre fait. Et surtout que ce n'est pas la réalité. Je n'ai jamais ressenti qu'être parisienne m'a ouvert des portes, plus qu'à un provincial. 

Est-ce que les provinciaux vont avoir encore besoin longtemps du mythe "Paris"? Paris c'est leur porte de sortie par le haut... Et la cause vite trouvée de tout..

"J'ai jamais toisé un provincial. Comme j'ai vu embêtés, dénigrés, toisés les parisiens parfois."


Ça n'a strictement rien de personnel, désolée si mon ton polémique vous en a donné l'impression. 


Il s'agit bel et bien d'un problème politique. "Nos" dirigeants et "nos" médias sont évidemment hors sol pour tout ce qui concerne les classes sociales auxquelles ils n'appartiennent pas, y compris d'ailleurs parisiennes (et je ne parle pas seulement des classes populaires). 


Mais si on rajoute la question provinciale, alors ils sont carrément sur une exoplanète. 


Par contre, vous avez raison en ce qui concerne une attitude discriminatoire des provinciaux envers les parisiens. Surtout dans les zones touristiques, où ils sont bienvenus pour certains (ça rapporte) et malvenus pour d'autres (hausse des loyers, hausse des prix, etc...)


Il y a aussi une sorte de "choc des cultures". Ne pas dire bonjour, ne pas répondre au bonjour sur un sentier forestier sera perçu comme incorrect par le paysan du coin, qui ignore qu'un inconnu qui vous dit bonjour est source de méfiance pour un parisien. Sans compter ceux qui piétinent le foin, qui s'impatientent à la boulangerie parce que les gens perdent leur temps à "bavarder", etc... 

C'est "respect dû aux français-non-parisiens" qui m'a fait réagir (sur-réagir :-(  ?).


Ça peut vouloir dire ceux qui habitent Paris et qui ont vécu leur enfance ailleurs. 

Comme Hidalgo, Chirac, etc. tour triangle qui nous cachera le soleil, musée des arts premiers qui a vidé le musée de l'homme et met en évidence le côté pillage. Tout ce qui m'agace.

Mais bon on sait qu'avant qu'on appelle bretons ceux qui habitent la Bretagne et non pas ceux dont c'est "l'origine", il se passe quelques marées. Donc néo-parisiens et néo-provinciaux, les distinguo non explicites peuvent m'embrouiller et l'ont fait.

Bonne année, Cultive ton jardin.

Bonne année, Cultive ton jardin.


Merci! 

En tant qu'ancien journaliste à "Sud-Ouest" à l'origine de l'implantation du SNJ-CGT (qui reste trop minoritaire) dans ce journal, je ne peux que me réjouis de ce petit vent de fronde. Heureux de voir que même le SNJ (syndicat patronal à mon époque) est de la partie. Encore plus heureux de voir que les femmes de la rédaction se bougent. De mon temps (oui je suis un vieux con), c'est la féodalité qui régnait. Je peux presque dire que le droit de cuissage régnait. Un petit comparatif avec "La Voix du Nord' pour qui j'ai également travaillé. À la "Voix du Nord", la règle était simple : les plus anciens des CDD étaient embauchés en priorité. À "Sud-Ouest", si vous étiez en concurrence avec une jolie fille, même si elle était arrivée il y a peu, le directeur de la rédaction avait vite fait son choix. Et, comme je l'ai dit plus haut, le SNJ étant un syndicat maison, ça ne faisait pas de vagues.
À propos de Jean-Pierre Dorian, l'actuel directeur de la rédaction, je l'ai connu lorsque je travaillais à Bordeaux, pour les pages "Régions". C'était un journaliste sportif (de sports plutôt), spécialiste du rugby. Un journaliste que rien ne distinguait des autres, pas particulièrement brillant. Je suis très étonné de voir qu'il a pu grimper jusqu'à devenir responsable de la rédaction. À la même époque, il y avait un autre journaliste spécialiste du rugby, Patrick Espagnet, que je mets quasiment au même niveau qu'Antoine Blondin. J'adorais le retrouver à la cantine du journal. Il est mort en 2004, quelque temps après avoir été viré par "Sud-Ouest" (il était un peu alcoolo sur les bords). C'est ça "Sud-Ouest", on vire les génies et on promeut les médiocres.

Je viens de faire un tour sur Wikipedia

histoire de voir qui est Anna Cabana

et j'ai compris qu'Anna Cabana rime avec déontologia


et j'ai vu qu'elle a remporté des succès de librairie avec des livres dont le simple titre explique pourquoi dans les maisons bourgeoises les étagères sont remplies de merde

Si ce n'est pas malheureux au pays de Voltaire !!!

Le Canard Enchaîné,qui recrute Bruno Dive.


Bruno Dive: est élu président de l'association de la Presse ministérielle en juin 20184.:-)Quelle rigolade.


La parisienne à bordeaux,le bordelais à paris,échange de bon procédé entre ami-e-s de plateaux de la capitale.


ce qui est aussi interrogatif c'est la propension au cumul sans fin de tout ces gens si critiques  par ailleurs : apathie, duhamel, etc... qui sont partout, expliquant ainsi l'absence de diversité politique

Sans rapport direct - quoique les non-dits soient toujours très signifiants et Erner ne rappelle jamais qui il fut vraiment, à part président de l'AN - j'ai adoré entendre sur France-culture Bernard Accoyer affirmer que le lobby du nucléaire n'existait pas alors qu'il en était le représentant = la lettre d'Edgar, Poe et non Hoover!!! 

On s'amuse comme on peut...

Une rédaction ne veut pas que la femme à Blanquer décrédibilise un journal. Voilà une coordination professionnelle  qui a réussi.

Ma cabane a tombé.

Bouh, je suis triste.


Pour un chien ou chienne de garde on dit une niche, GPMarcel.

Bouh, je suis triste.


Le divin chauve a trouvé du boulot. 

Les fins de mois sont assurés.

Ah, tu me rassures.


Nous vivons, néanmoins, une époque formidable.

J'y pense, elle peut aller au Canada., qu'elle téléphone à line renaud.

Ce qui est certain, c'est que Bruno Dive n'était pas un localier .  Si l'objectif, c'est de bénéficier du carnet d'adresses d'une journaliste  pour couvrir la politique nationale tout en recrutant en interne, je ne vois qu'une solution : sortir Marie Claude Aristegui de sa retraite : elle a  peut-être gardé quelques contacts de l'époque où elle était à La Rochelle ...quand le PS y tenait ses universités d'été. .



Pardon, pardon, je ne faisais que passer...

Une conservatrice Macron compatible  pour remplacer un autre conservateur parti au "canard enchainé" (ça ne va pas améliorer la ligne éditoriale de ce dernier) , rien de neuf sous le soleil.

Les journalistes de gauche seraient en voie d'extinction , réfugiés pour la plupart dans les médias alternatifs.

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