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Editorialistes US : la panique Sanders

Bernie Sanders, candidat revendiqué "socialiste" fait la course en tête aux primaires démocrates, qui débutent à peine. Au grand désarroi de certains chroniqueurs réguliers du New York Times et du Washington Post, régulièrement accusés par les soutiens du candidat d'être biaisés.

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Ces primaires étazuniennes ressemblent à la dernière campagne présidentielle française quand le candidat  Mélenchon proposait un programme de gauche (pas d'extrême gauche, ni révolutionnaire, ni fondamentalement anti-capitaliste, ni aussi "gauch(...)

Business as usual.


Dès qu’un candidat un tant soit peu « sérieux » (comprendre ayant une chance d’être élu) est un peu à gauche, c’est le branle bas de combat pour le dénigrer ?‍♀️

"Il n'y a pas de raison de penser que [les "Angry Bros", sic] vont perdre de leur influence s'il gagne la Maison Blanche - tout comme la présidence de Trump a encouragé et renforcé beaucoup de ses pires soutiens. Est-ce là ce que le Parti Démocrate v(...)

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Quand on voit les noms des auteurs des éditos et des articles anti Bernie on peut parfois se demander si il n'y a que des motivations concernant la politique intérieure US... vu ses prises de positions anti Bibi N la question peut se poser.

Bon je vois qu'il y a encore des gens ici qui doutent de l'extrémisme de Sanders.


Comme point de comparaison, la RTS a analysé un peu des programmes des candidats démocrates américains, pour les situer sur l'axe politique Suisse.


Sanders est clairement, carrément positionné sur l'aile gauche du PS. L'aile gauche. Du PS. Le Parti Socialiste Suisse. Déjà qu'on parle de la Suisse, à la base un pays de zapato-troskistes baba cools anarchisants au centre de l'Europe, mais en plus, dans le parti socialiste, le deuxième plus grand parti du pays (à la gauche duquel on ne trouve que Les Verts et le POP et La Gauche et SolidaritéS, des furieux que on vous raconte même pas... vous pensiez qu'il n'existait rien au monde d'encore plus à gauche que Hollande ? moi aussi pendant longtemps mais détrompez-vous). 


Bref, avec lui les USA risquent de basculer dans le mainstream Suisse. Autrement dit, l'effondrement des systèmes bancaires et de toute notion d'ordre et de tradition. Le chaos, la gabegie, et, pour un peu, des hauts fonctionnaires mêmes pas tous gradés dans l'armée. Les canards en liberté dans le lac. Les cygnes et des oies qui couchent ensemble. L'apocalypse. 


Ceux qui n'ont pas vécu dans l'enfer communiste helvétique ne peuvent pas comprendre.




Ce qui est très intéressant c'est que si le tir de barrage editorial continue (encore aujourd'hui dans le NYT)  on note un changement dans les commentaires en réaction à ces éditoriaux entre décembre et aujourd'hui. 

Les lecteurs semblaient extrêmement partagés au depart  (sur son programme certes mais surtout sur sa capacite a gagner) mais après les 2 dernières primaires ils sont désormais très largement en faveur de Sanders et commencent à pointer du doigt ces éditoriaux dont l'incohérence des arguments est parfois confondante.


Les éditorialistes ne peuvent plus se cacher derrière la capacité de Sanders a être un candidat viable dans l'élection générale maintenant que ce dernier a le vent dans le dos (momentum ?) et que le plafond de verre semble envolé, tout ce qui leur reste c'est la critique appuyée de son programme , tout à fait légitime par ailleurs mais qui montre qu'ils sont des républicains dans l'âme et ne votent démocrate que pour la caution et la respectabilité que cela leur procure.





Le néolibéralisme (et, au fond, le capitalisme) semble toujours mieux se satisfaire d'un idiot, d'un facho, d'un furieux, d'une plante verte, plutôt que d'un dirigeant un tant soit peu à gauche sur les questions économiques. Qu'on soit réac ou ouvert sur les questions sociétales (peine de mort, droits des minorités, etc.) importe peu, tant qu'on touche pas à la finance et aux privilèges.

Les primaires parti Démocrate aux USA, c'est un peu comme si M.LEPEN était présidente de la république et que le parti de ceux qui s'opposent à elle, organisait une primaire avec les candidats suivants (liste non exhaustive) :


F. FILLON

E.MACRON

M.VALLS

B.HAMON

JL. MELENCHON


Que Bloomberg, Buttigieg (l'un des 2 était Républicain et donc en même temps Démocrate), et Sanders soient dans le même parti, ça interpelle un peu.

Autrement dit, le bipartisme n'a pas que des avantages et surtout n'a plus vraiment de sens.

"Il n'y a pas de raison de penser que [les "Angry Bros", sic] vont perdre de leur influence s'il gagne la Maison Blanche - tout comme la présidence de Trump a encouragé et renforcé beaucoup de ses pires soutiens. Est-ce là ce que le Parti Démocrate veut ? [...] C'est le moment d'y réfléchir à deux fois".


Signification subliminale: le peuple, qu'il soit trumpiste ou berniste, est toujours vulgaire* et menaçant, c'est lui le véritable ennemi. 


Vulgaire*: de vulgus, bas peuple. on retrouve le même dénigrement dans démagogue et populiste.

Concernant son 'electability' face à Trump, Sanders pourrait s'en sortir bien mieux que ne le laissent penser les éditorialistes en panique.


Les sondages concernant le duel (aujourd'hui probable) Trump vs. Sanders lors de l'élection générale donneraient plutôt le socialiste vainqueur :
https://projects.fivethirtyeight.com/polls/president-general/national/ 

Concernant son 'electability' face à Trump, Sanders pourrait s'en sortir bien mieux que ne le laissent penser les éditorialistes en panique.
Les sondages concernant le duel (aujourd'hui probable) Trump vs. Sanders lors de l'élection générale donneraient plutôt le socialiste vainqueur :
https://projects.fivethirtyeight.com/polls/president-general/national/



Ces primaires étazuniennes ressemblent à la dernière campagne présidentielle française quand le candidat  Mélenchon proposait un programme de gauche (pas d'extrême gauche, ni révolutionnaire, ni fondamentalement anti-capitaliste, ni aussi "gauchiste" que le programme d'union de la gauche en 1981). 


Pour la presse "progressiste" :


1) Le caractère (vieux grognon rigide), les manières du candidat posent problème.


2) Il pourrait faire perdre le candidat propre sur lui face à l'adversaire désigné (Trump pour les USA, Fillon/Lepen pour la France)


3) Il taille des croupières aux candidats démocrates bon teint. (traduire par PS/LREM en français)


4) Ses soutiens, ou plutôt son armée, sont très agressifs, fanatisés, vénéneux, ils ressemblent à ceux de Trump (traduire FN en français)


5) Pete Buttigieg (E. Macron), candidat "mature"(raisonnable) qui saura unir le parti (PS/LREM) à Sanders (Mélenchon), "incapable" qui ne sait que polariser ses adversaires.


6) les "risques de la politique extérieure", voyage de Sanders en URSS et soutiens aux "régimes socialistes autoritaires" en Amérique Latine. (traduire par soutien à Chavez, Castro, Poutine, Bachar al Assad...)


7)  L'édito du New York Times : "Bernie Sanders est un risque que l'on ne peut pas courir en cette période de péril national" (Quand M. Lepen était donnée à 25% en début 2017, F. Hollande n'y trouvait rien à redire, ce qui était tout à fait normal pour le président en exercice, mais qui n'a pu s'empêcher de parler du "danger" Mélenchon quand l'hypothèse d'un 2ème tour MLP/JLM n'a plus été de l'ordre du fantasme)


Conclusion : Les élites politico-éditoriales d'un côté ou de l'autre de l'atlantique sont furieusement semblables, appolinesquement Malherbiennes.

...tout ça pour qu'à la fin Trump truque de nouveau les éléctions pour les gagner avec l'aide de Poutine (si vous suivez pas là il a viré les dernières personnes des renseignements qui enquétaient sur les interferences russes passées et à venir; et il a aussi proposé à Assange un pardon si il déclarait que Poutine n'avait rien à voir dans le hacking des emails des démocrates en 2016. ça sent pas bon.)

Et sinon dommage que Warren ai complétement été effacé de la couverture médiatique; avant son coup d'éclat au débat où elle a atomisé Bloomberg. Candidate toute aussi valable que Sanders (et plus au point sur certaines questions; le suprématisme blanc et le racisme systémiques; les questions LGBT; non ce n'est pas du "sociétal" c'est du social laissez-moi tranquille). Maintenant ça semble compromis pour elle. 

En ce qui concerne Sanders; il a des chances d'arriver en tête MAIS si l'écart de voix est pas significatif les démocrates peuvent déclencher un 2e tour avec d'autres "super-délégués" qui voteront pour qui ils veulent; et là les bloomberg et compagnie vont sortir du bois. Ensuite il doit battre Trump (avec de très nombreux handicaps institutionnels en faveur des républicains; et donc des russes qui vont trafiquer l'éléction comme à leur habitude). donc un petit miracle quand même. Ensuite si il est élu il pourra jamais faire passer sa réforme de santé ou tout autre réforme un peu de gauche au moins sans réforme sérieuse des institutions (notament le fillibuster); même avec une house et un sénat démocrates.


Et encore c'était avant que l'histoire de son soutien par les russes sorte. 

Je sens que ça va être particulièrement intense entre maintenant et le super tuesday.

les choses bougent ( un peu ) dans l  "'establishment" démocrate 


qq1 a une traduction pour "establishment" ?


sinon c'est spéciale les primaires : vous pouvez être en tête en nombre de voix, de délégués locaux et perdre en nombre de délégués de l'Etat

Bernoe Sanders candidat revendiqué "socialiste" fait la course en tête aux primaires démocrates, 


Sans doute le fils caché de Bernie Sanders et Bertrand Delanoe

Celle du Monde, est pas mal non plus...

Business as usual.


Dès qu’un candidat un tant soit peu « sérieux » (comprendre ayant une chance d’être élu) est un peu à gauche, c’est le branle bas de combat pour le dénigrer ?‍♀️

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