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Commentaires

Drahi pour les Nuls

Année après année, on lit des dizaines et des dizaines d'articles sur Patrick Drahi.

Derniers commentaires

Quelques corrections de fautes d'orthographe n'ont entraîné à essayer de mieux exprimer mon propos

F LENGLET a des émules.

Sa technique c'est entre autre l'ajustement au mieux de la démonstration des échelles : un différence de 10 millions entre 3 milliards 420 millions et 3 milliards 430 millions est bien plus impressionnante si on coupe le bas du tableau pour mettre les abscisses à 3 milliards 200 par exemple : ça saute aux yeux et ces 10 millions de différence paraissent énormes alors que c'est 0,3%.
C'est très utile quand on veut montrer en chiffres que l'Allemagne fait décidément mieux que nous et aussi quand on veux montrer en chiffres que nous faisons bien moins bien que l'Allemagne (il y a une différence cf infra)

Ici, le graphique de l'article met l'abscisse à 10 euros comme ça le cours est au plancher, sous terre quasiment se dit l'œil qui en impose au cerveau. Cependant il est encore à 10 euros, certes bien bas par rapport au sommet de plus de 20 euros mais pas sous terre. Et alors c'est ça la bourse non?

Question subsidiaire le bon cours c'est plus de 20 ou 10? Personne ne dit que le cours à 20 était pure spéculation.
Ca me fait penser aux gens qui croient que leur actions valent le prix du cours de bourse. NON les actions ne valent rien tant qu'on n'a pas trouvé quelqu'un qui vous donne de l'argent réel en échange. Elles valent alors ce que vous recevez sur votre compte en banque et pour l'acheteur elles ne valent plus rien jusqu'à ce qu'il trouve quelqu'un pour etc.
Pour le reste la situation d'ALTICE m'est parfaitement égal. Tout comme celle de FACE BOOK et autres qui n'ont aucun bien matériel (je mets à part la valeur marchande que représente la vente aux annonceurs de ce que FB etc. savent que nous sommes) conséquent à mettre en face de leur "valeur" boursière. Ils n'ont que la valeur que notre espérance de gain facile, notre avidité leur fait avoir virtuellement avec le vrai argent que nous donnons en échange de l'action (a cet instant on sait que l'action valait ce prix payé par l'acheteur). Tant qu'il n'y a de l'espoir pour les acheteurs de gagner plus ça va, ca gonfle, ça enfle et puis on se lasseras et on vendra plus ou moins et le cours baisseras plus ou moins et on achètera avec cet argent d'autres actions au cours tout aussi affectif.
Ca s'appelle la CONFIANCE et c'est à la base de la bourse. Ca sert au final à prendre peu à une multitude pour servir de carburant à l'économie, à la croissance ou je ne sais quoi. Ce peu d'une multitude certains au passage en prennent des parts conséquentes et s'en font de jolis matelas...
Bises

La différence :

* l'Allemagne fait décidément mieux que nous : ça concerne le commerce extérieur, la compétitivité, ce qui est catalogué positif (on se demande pourquoi)

* nous faisons bien moins bien que l'Allemagne : ça concerne les déficits sécurité sociale etc., le coût du travailleur, ce qui est négatif (on se demande pourquoi).
F LENGLET a des émules.

Sa technique c'est entre autre l'ajustement au mieux de la démonstration des échelles : un différence de 10 millions entre 3 milliards 420 millions et 3 milliards 430 millions est bien plus impressionnante si on coupe le bas du tableau pour mettre les abscisses à 3 milliards 200 par exemple : ça saute aux yeux et ces 10 millions de différence paraissent énormes alors que c'est 0,3%.
C'est très utile quand on veut montrer en chiffres que l'Allemagne fait décidément mieux que nous et aussi quand on veux montrer en chiffre que nous faisons bien moins bien que l'Allemagne (il y a une différence cf infra)

Ici, le graphique de l'article met l'abscisse à 10euros comme ça le cours est au plancher sous terre quasiment se dit l'œil qui en impose au cerveau, alors qu'il est encore à 10 euros certes bien bas par rapport au sommet de plus de 20 euros. Et alors c'est ça la bourse non?

Question subsidiaire le bon cours c'est plus de 20 ou 10? Personne ne dit que le cours à 20 était pure spéculation. 9a me fait penser aux gens qui croient que leur actions valent le prix du cours de bourse. NON les actions ne valent rien tant qu'on n'a pas trouvé quelqu'un qui vous donne de l'argent réel en échange elle valent alors ce que vous recevez sur votre compte en banque et pour l'écheteur elles ne valent plus rien jusqu'à ce qu'il trouve quelqu'un pour etc.
Pour le reste la situation d'ALTICE m'est parfaitement égale. Tout comme celle de FACE BOOK et autres qui n'ont aucun bien matériel conséquent à mettre en face de leur valeur boursière. Ils n'on que la valeur que notre espérance de gain facile, notre avidité leur fait avoir tant qu'il n'y a pas de vente massive de leurs actions. Je mets à part la valeur marchande que représente la vente aux annonceurs de ce que FB etc. savent que nous sommes.
Bises

La différence :

* l'Allemagne fait décidément mieux que nous : ça concerne le commerce extérieur, la compétitivité, ce qui est catalogué positif (on se demande pourquoi)

* nous faisons bien moins bien que l'Allemagne : ça concerne les déficits sécurité sociale etc., le coût du travailleur, ce qui est négatif (on se demande pourquoi).
C'est encore une pyramide de Ponzi.

Sauf que d'être frauduleuse, elle se fait au grand jour, et les prêteurs sont pris à leur propre piège.
Il faut alimenter la machine pour qu'elle continue de tourner.Too big too fail, drahi en connaît le principe.

C'est ce qu'on appelle tout simplement le capitalisme.
SFR a gâché les relations (bienveillantes?) qui pouvaient exister avec ses abonnés de longue date en pratiquant à plusieurs reprises des petites hausses de tarif unilatérales, aussi bien pour le téléphone que le triple-play et par exemple en exigeant subitement trois € supplémentaires par mois pour la location de la box jusque là incluse.

Et ajouter à cela des services payants supplémentaires en mode "vente forcée", dans la mesure où c'est à l'abonné de prendre l'initiative de les résilier (à condition de s'en apercevoir, de savoir comment faire et d'en faire l'effort).

D'où une perte du capital-confiance envers SFR, une grogne des utilisateurs qui se sont senti floués et des désabonnements en grand nombre.
Et tiens, je profite de l'occasion: merde à l'antipathique Drahi.
Petite pensée en passant : si on vivait dans un pays où la justice et l'administration fiscale n'était pas forte avec les faibles, faible avec les forts, ça ferait longtemps que le montage de TVA de Drahi aurait été interdit, pour illégal qu'il est. Quand on vend des "packages" avec des composants qui possèdent des taux de TVA différents, alors la "clé de répartition" utilisée pour calculer la TVA ne doit pas attribuer aux composants-dont-les-taux-sont-les-plus-élevés des prix plus bas que leur valeur objective (valeur fondée notamment sur les prix pratiqués par la concurrence). si cela n'apparait pas aussi explicitement que ça dans le code des impots, cette interprétation outre qu'elle est de bon sens, est établie (presque) en ces termes par la jurisprudence existante. Et la clé de répartition de Drahi ne respecte pas cette règle.
[quote=Daniel Schneidermann]
On tente de comprendre pourquoi ça marche. Comment, en quelques années, il a pu constituer un empire multimedia par l'endettement, pourquoi les banques et les investisseurs l'ont suivi.


Au pire, il ne remboursera jamais les banques !
Les banques feront faillite.
Elles iront pleurer auprès des gouvernements pour qu'on les renflouent ("on", c'est nous).
Au passage, DRAHI aura mis pas mal de pognon à l'abri dans divers paradis fiscaux.

Elle est pas belle la vie !

PatriceNoDRM
Fallait-il être journaliste spécialiste des affaires pour voir que Drahi ressemble à une nouvelle itération de Tapie ?
D'abord un axiome : les journalistes économiques sont nuls

Ils ont autant de conviction dans ce qu'ils disent que Macron dans ce qu'il dit

Ensuite, on expliquera que les banques etc se basent sur ça et ça
Mais ça et ça ne marche pas pour tout le monde
J'en veux pour preuve mon boulanger qui trime de tôt le matin à tard le soir et n'arrive pas à décrocher de prêt convenable
alors que côté Allemand, ce petit restaurant dépeuplé sur la crête du Schwarzwald refait sa déco tout en menuiserie épaisse et impeccable

J'en veux pour preuve l'Espagne qui avait fait grimper son économie en l'espace de quelques années au point qu'on avait prédit qu'elle dépasserait le Royaume-Uni et qui à la première bulle immobilière s'est étiolée comme un coquelicot arraché
J'en veux pour preuve toutes les bonnes nouvelles qui croulent sur Macron et la France (jusqu'à hier l'Agence médicale à Paris) alors que ledit Macron vient à peine de s'asseoir à l’Élysée.

Les commentateurs économiques, c'est des diseuses de bonne aventure. Ils vous font le portrait de l'avenir à la tête du client, des clients

Le plus amusant avec Drahi, c'est que ce sont des banques Suisses qui le soutiennent. Et la Suisse, c'est sérieux, ça rigole pas avec les chiffres si on en croit leur devise.
"ce que l’on demande avant tout à un opérateur, c’est de fournir un réseau mobile et Internet qui fonctionne à peu près.....
Un réseau qui fonctionne "correctement", voir même "normalement", c'est bien aussi, non?
Bonjour
Vous remplacez Drahi par Micro, c'est la même histoire, à un moment la bulle explose et les adorateurs se trouvent marron.
Cher DS; il serait très intéressant de faire une émission sur les système de rachat d'entreprise par la dette en la faisant porter sur l'objet de son achat (LBO). Mécanisme certes légal mais fortement immoral. Si je ne me trompe, c'est par ce mécanisme là que Patrick Drahi a constitué son empire. C'est ainsi que si il se plante, c'est le groupe qui se plante, et les employés qui paieront les pots cassés. Car la dette dont il parle est maintenant structurelle au groupe, et pas en son nom. Si les échéances ne sont pas respectées, ce sont SFR, Libé and co qui seront dans le rouge financièrement.

Je ne connais pas parfaitement le fonctionnement des LBO mais j'aimerais vraiment entendre des spécialistes en parler.
Sans être un grand spécialiste de la fusion-acquisition, il me semble néanmoins qu’un LBO ne se finance pas entierement par de la dette, mais à moitié. En règle générale, pour 1 euro apporté en fonds propres, le partenaire bancaire finance 0,50 à 1,50€. Or, pour Drahi, on est plus vraisemblablement sur un ratio de 1:7, voire 1:9. Ce qui suppose une rentabilité exceptionnelle de l’actif acquis, dont les cash-flows financent les remboursements et les intérêts.

Bon, c’est très résumé, et probablement pas tout-à-fait exact dans les détails, mais l’idée est là

En clair, on est plutôt sur une version pervertie du LBO. Quant à savoir pourquoi les partenaires bancaires ont accepté de telles opérations... mystère...
Merci pour ces précisions.
Mais ayant vécu moi même un LBO dans mon ancienne entreprise, j'ai connu les mécanismes en place lorsque l'activité tourne au ralenti.
La dette structurelle n'est que rarement ré échelonnée, le faible bénéfice part entièrement pour le remboursement structurel que porte l'entreprise afin de rembourser sa holding. A défaut de pouvoir augmenter le chiffre d'affaire, s'enclenche une politique de réduction des coûts (pression sur les fournisseurs, augmentation des délais de paiment), baisse de l'investissement, politique salariale austère (demande d'efforts de la part des salariés) ...

In fine le LBO généralement remboursé sur peu d'années, se fonde principalement sur la résilience de l'activité de l'entreprise (le changement de politique économique n'affectera pas assez les résultats de l'entreprise pour mettre en péril le rachat) ainsi que sa trésorerie. Le but étant de sortir à court terme de son investissement, le risque reste relativement minime pour les investisseurs qui au pire récupèrent leur mise.
La confiance qu'accordent les banques aux concepteurs d'un rachat par LBO se fonde principalement sur leur capacité à maintenir l'activité pendant la période du remboursement de la dette et augmenter la trésorerie de celle ci.
Deux solutions pour augmenter la trésorerie:
* Augmenter le chiffre d'affaires (pas forcément évident et dépendant fortement de contraintes extérieures)
* Réduire les coûts de fonctionnement (fusion de sociétés, économie d'échelles, ''rationalisation'' des services, politique achat agressive, optimisation fiscale,.....)

M Drahi semble plus doué pour la seconde option. Malheureusement il semble que le ralentissement de l'activité soit plus rapide que prévu
"il semble que le ralentissement de l'activité soit plus rapide que prévu"
La bourse et les investisseurs qui ont parié sur Drahi on raisonné sur de la "vieille économie" dont Orange et dans une moindre mesure Bouygues font partie, la résilience est importante avec des abonnés retenus qui produisent du chiffre d'affaires ou des infrastructures qui valent du capital.
Le concurrent SFR est vraiment "nouvelle économie" avec des abonnés sans engagement ou attirés par la promotion du moment qui quittent régulièrement le navire et un manque d'investissement qui se traduit sur la qualité du réseau et la satisfaction de clients. Donc la chute de l'activité est bien plus rapide et spectaculaire.

D'autre part faire converger contenants et contenus en rachetant des journaux pour proclamer que leur contenu ne vaut rien en les offrant avec un forfait dont le débit ne permet pas d'en profiter ça semble une politique de Gribouille en dévalorisant à la fois le contenu et le contenant.
La dette structurelle n'est que rarement ré échelonnée, le faible bénéfice part entièrement pour le remboursement structurel que porte l'entreprise afin de rembourser sa holding. A défaut de pouvoir augmenter le chiffre d'affaire, s'enclenche une politique de réduction des coûts (pression sur les fournisseurs, augmentation des délais de paiment), baisse de l'investissement, politique salariale austère (demande d'efforts de la part des salariés) ...

N'est ce pas exactement ce qui est infligé au services publiques, en France et partout en Europe? Avec les mêmes arguments...
En tout cas, travaillant à l’hôpital publique, j'ai l'impression de lire là un des communiqués de notre cher directeur, concernant un énième "plan de retour à l’équilibre"...
Plus précisément, un LBO (leveraged buy-out) en français Achat à Effet de Levier (AEL) est une technique financière qui permet l' acquisition d'une société par une dette (totale ou partielle). Seulement cette dette est contractée au nom de la société achetée. ça permet à l'entité "Acheteur" généralement une holding d'améliorer son ratio rentabilité/capitaux propres. En revanche, on prend tout sur la trésorerie de la société achetée (c'est la société achetée qui rembourse la dette). Tout le monde aura compris que la première chose que l'on fait consiste à réduire les coûts et donc les effectifs. C'est ce qui s'est passé chez SFR. Voilà, SFR est une société de service aussi, la qualité de ce service et notamment la relation client s'est détériorée à vitesse Grand V (personnel réduit à l'accueil et peu qualifié). Ce qui a amené les clients à s'en aller (pratiquement 2 millions de clients sont partis depuis l'achat de SFR), plongeant mécaniquement la rentabilité et donc la capacité à rembourser la dette. CQFD. le levier s'est bloqué.
Par ailleurs, Il est permis de penser que LMBO et ABS sont parfois très intimes ...

En clair, on est plutôt sur une version pervertie du LBO. Quant à savoir pourquoi les partenaires bancaires ont accepté de telles opérations... mystère...


« Si vous devez cent dollars à la banque, c’est votre problème. Si vous devez cent millions de dollars à la banque, c’est le problème de la banque. » Jean-Paul Getty
Oui ! Je l'ai citée, avec moins de précisions, dans un message plus bas ;)
C'est le hold-up "too big to fail" en cascade, avec à la fin, une addition pour l'état. La méthode habituelle.
Quant à savoir pourquoi les partenaires bancaires ont accepté de telles opérations... mystère...

C'est bien là-dessus qu'il faudrait enquêter, et ne pas s'arrêter à l'écume de l'info.

Depuis pas mal de temps maintenant, il est de notoriété publique que les entreprises dirigées par Drahi sont endettées au-delà du raisonnable. Et sans véritable garantie (du moins officiellement).
A moins de prendre les dirigeant-es des grandes banques pour de sombres crétin-es, ce que je ne crois pas, il doit bien y avoir des raisons.
Si les échéances ne sont pas respectées, ce sont SFR, Libé and co qui seront dans le rouge financièrement.
J'étais justement en train de réfléchir à ça: où il va, si SFR s'écroule? Réponse... ailleurs. Il a plein de maisons potentielles où s'abriter, temporairement, à désosser, à bouffer, pour partir ailleurs, encore ailleurs, quoique toujours au même endroit. Immortel. Le transhumanisme serait un plus, mais ce n'est qu'un début.

(faites pas attention, je suis en train de lire le dernier Darrieussec, ça me perturbe un peu l'imaginaire)
SFR continuera de payer à Drahi les redevances sur la marque Altice, même si la dernière semaine a vu mettre une pédale douce sur ce thème, il pourrait ressurgir dans le cadre d'une "réorientation", SFR vaut toujours quelque chose ne serait-ce que par son nombre d'abonnés et ses réseaux, ça peut se vendre pour faire de la trésorerie et continuer à rapporter si c'est ficelé correctement par des contrats de redevances:
https://francais.rt.com/economie/41432-rebranding-sfr-altice-abus-social-patrick-drahi
Il y a deux raisons de renommer SFR: s'échapper de l'image de service client et de réseau qui a conduit à renommer Noos en Numericable, et papyer des redevances fixes à Altice quel que soit le résultat de l'entreprise: cela permet de pomper des bénéfices de la holding de tête en creusant les pertes des entreprises du groupe, de faire gagner Patrick Drahi même quand ses entreprises perdent.
Ce qui est clair, c'est qu'il joue à fond la carte du "si je dois 1000 euros à quelqu'un, je suis dans la m***, si je dois 50 milliards d'euros à quelqu'un, c'est lui qui est dans la m***".

À tel point que je me demande si le fait d'acheter SFR ne lui a pas permis d'acheter le meilleur filet de sécurité possible. Je m'explique : si SFR crashe, et qu'il n'est pas capable de rembourser (ce qui semble aujourd'hui inévitable, au vu du cercle vicieux réduction des coûts > réduction des investissements > hausse des résiliations et baisse des ventes > baisse du chiffre d'affaires > baisse du résultat net > baisse des coûts etc.), alors les banques devront faire appel à un tiers... Vraisemblablement l'État, qui n'au aucune envie de voir tomber autant d'emplois, un des quatre réseaux mobiles, et surtout un des quatre réseaux de fibre, car chaque opérateur a l'exclusivité sur un territoire donné. Vous imaginez, le nombre de foyers et d'entreprises en rade si le réseau SFR flanche ?

Je pense qu'en matière de stratégie du pire, l'acquisition de SFR est de loin l'opération qui lui offre le plus de sécurité.

Cher DS; il serait très intéressant de faire une émission sur les système de rachat d'entreprise par la dette en la faisant porter sur l'objet de son achat (LBO)

Oui, une émission.
Concernant Libé, de toute façon être dans le rouge est son état normal.
Ce qui lui pend au nez, c'est que SFR ne dégage pas assez de cash pour payer autre chose que les intérêts, voire même pas les intérêts. A ce moment là c'est les créanciers qui vont récupérer le bébé ; et vraisemblablement le solder auprès d'un opérateur tiers, il en reste quelques uns dans le monde qui sont assez de cash pour se payer les restes de SFR si le prix devient suffisamment attractif.
Le titre n'est pas bon.
Daniel (je me permets cette familiarité : j'ai sa photo dédicacé, avec son équipe. Un pote, en somme) aurait du titrer : "ce nul de DRAHI".
Mais la conclusion est bonne.

Le parallèle avec Jean-Marie MESSIER est évident : comme lui il a été adulé.
Comme lui, il est en train de planter une pépite à cause de ses délires mégalomaniaques.
Comme lui, il va être obligé de se barrer, va se rebecter, faire un livre dans lequel il va, contre toute évidence, tenter de démontrer qu'il avait raison.
Comme lui, il sera invité sur les plateaux de télé et sera accueilli comme le nouveau messie.

Les membres de la "caste cannibale" ne tombent jamais. Au pire, ils trébuchent...
"Année après année, on lit des dizaines et des dizaines d'articles sur Patrick Drahi."
*Dans lequel je n'ai d'ailleurs rien appris.
Mais, bien sûr, je ne suis pas un Nul.
Depuis quelques jours DS essaie de se refaire une virginité?

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