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Des séries à succès changent le cours de la justice américaine

Après HBO qui va (peut-être) envoyer un millionaire en prison, Netflix a-t-il pesé dans la libération d'un homme condamné à la prison à à perpétuité ? L'un des personnages principaux de la série documentaire Making a murderer, mise en ligne sur Netflix en décembre 2015, a obtenu d'un juge du Wisconsin sa remise en liberté, vendredi 12 août. Avant lui, un podcast avait permis à un condamné d'être rejugé.

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"Adnan Syed, jeune homme d'origine pakistanaise de Baltimore"

Pourquoi mentionner son origine ? C'est le seul à avoir ce traitement, il y a une raison ou c'est parce qu'il n'est pas blanc ?
En dehors de la polémique sur la "série" (perso, je dirai " série documentaire dans le sens où il n'y a pas de rôle joué, bref...) je trouve l'article très confus et imprécis... Dans le chapeau, on parle de libération du jeune mais on n'en parle plus dans le corps de l'article (qui tendrait même plus à dire qu'il est toujours en prison...) ??

Pour ce qui est du Jinx, un élément essentiel qu'il me semble important pour être complet, c'est de dire que le fameux Robert Durst a lâché cet aveu (qui fait froid dans le dos) quand il a été face à un nouvel élément de preuve (assez accablant) découvert pendant l'enquête du journaliste...
Série a une connotation de fiction... à la rigueur de fictionalisation d'une réalité.
Dans le cas ici on a des reportages avec interviews...
Même si ces reportage font partie d'une thématique (donc d'une série de reportage sur le même thème), on devrait mettre en avant enquête ret reportage dont le succès tient aux journalistes et non à des acteurs fictionnelles.

Un titre racoleur contre productif pour l'article de Robin Andraca, qui a eu tord de franciser Sérial en série à succès.
Je n'ai vu que Making a murderer. Selon moi, ce documentaire emprunte beaucoup de codes utilisés dans les séries télévisées fictionnelles (une des forces narratives d'ailleurs), je ne trouve pas qu'il est racoleur de parler de série. Un film documentaire reste un film, non ?
Un film documentaire reste un film... avec un scénario et non pas "la réalité", mais "la vérité" du réalisateur.
(J'ai assisté à plusieurs festivals de documentaires avec possibilité de poser des questions aux réalisateurs.)
Une "série" se fait à partir d'une bible dans lequel est tenu de rester les réalisateurs successifs.
Le but de la série est de distraire.
Le but d'un documentaire est justement d'informer et de tirer les sonnettes d'alarmes... que nos politiciens considèrent comme des sornettes.

Anecdote :
J'ai assisté au film Voyage au Bout de l'Hiver ici, film hautement primé et récompensé dans les festivals :
ici et
Pourtant ce film à fait moins de 9 999 spectateurs en salle...
Je ne vous donne pas le liens pour le voir sur le web, achetez le DVD comme moi (je souhaitais le revoir).
Le Monde comme "jeu de société" des gens "importants" (copyright H.Védrine l'autre jour) , j'aime bien ce concept , la parade au mot "complot" évidente et simple !
Un film documentaire reste un film... avec un scénario et non pas "la réalité", mais "la vérité" du réalisateur.


Merci de rappeler cette évidence que beaucoup de gens oublient, ou ignorent.
C'est bien là où il me semble que Making a murderer est hybride (je ne dis pas qu'il s'agit d'un cas unique). Si il s'agit bien d'un documentaire avec une vocation d'information, la réalisation spectaculaire, la manière dont chaque révélation est dévoilée et le teasing à chaque fin d'épisode, tout ça c'est clairement de la distraction.
Les fôtes !

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