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Des rédactions épinglées pour racisme et sexisme

Depuis quelques semaines, un compte Instagram publie de nombreux témoignages anonymes décrivant des comportements et propos discriminants, notamment racistes et sexistes, dans les rédactions françaises. Des responsables du compte expliquent leur démarche auprès d'ASI. Loopsider, LCI et RMC ont réagi en interne.

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Je vois que ça n'a pas beaucoup évolué dans les rédactions actuelles... j'ai bossé dans deux rédactions et j'observais beaucoup ces M'sieursdames... à leur poste à Paris ou en mission qqfois. Pas brillant déjà sur la misogynie et l'homophobie, mais p(...)

Bien sûr, il est tout à fait louable de vouloir lutter contre le racisme, le sexisme, l'homophobie, dans le milieu journalistique. On imagine facilement qu'il doit y avoir du boulot. Mais ce qui me parait un poil gênant ici, c'est de découvrir qu'il (...)

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Les mots ont un sens... Or, dans cette "novlangue" généralisée, le mot SECURITE reste magistralement dévoyé : qui parle de SURVEILLANCE en place de "sécurité"... ? Décodons, décodons... (lol)


Voyez la réponse citée dans le présent article :


".... ... ajoutant qu’un travail de réflexion est en cours pour "trouver le cadre qui permettrait aux équipes de pouvoir en parler en toute sécurité."" 


- en parler en toute sécurité ?

j'hallucine ! (sous-entendu que les racistes, anti-trucs-machins etc. seraient en "danger" ?)

Non !... Aucun danger : ce sont juste des cons/connes bas du front, ou des machos... (à éduquer ou rééduquer... ?)


- en parler avec respect" me paraît plus adapté... non ?


Ce mot "respect" serait-il dépassé ? ou hase been...

Cordialement.

Ai-je bien compris ? Des anonymes balancent des anonymes ? 

Bien sûr, il est tout à fait louable de vouloir lutter contre le racisme, le sexisme, l'homophobie, dans le milieu journalistique. On imagine facilement qu'il doit y avoir du boulot. Mais ce qui me parait un poil gênant ici, c'est de découvrir qu'il s'agit ni plus ni moins que d'un espace de dénonciation anonyme, qui permet comme au bon vieux temps de balancer sans risque, y compris - et il semble donc que ce soit arrivé - des fausses réflexions. De la dénonciation confortable, en somme. Mais dont la fiabilité induit quand même quelques doutes. La démarche (lutter contre en mettant en relief des paroles déplacées) est évidemment estimable, mais le moyen utilisé, et ce n'est que mon avis, me parait un peu équivoque. 

Ou alors, quelque chose m'échappe totalement, ce qui est bien possible...

"y compris - et il semble donc que ce soit arrivé - des fausses réflexions."


Ici joue la complémentarité entre le rôle des citoyens ordinaires*, qui peuvent apporter leur témoignage, et les journalistes, qui ont la formation, les principes et les moyens pour vérifier. Ce qui semble avoir été fait assez vite. 


David Dufresne n'a pas procédé autrement. La matière, ce sont les témoignages, avec ce qu'ils ont de véridique et/ou de suspect. La mise en forme, après recoupages et vérifications, puis mise en contexte, ce sont les journalistes. 


Je ne trouve pas la comparaison avec la délation très pertinente: il ne s'agit pas de nuire à quelqu'un d'innocent, mais de pointer des pratiques qui ne devraient plus avoir cours et qui nuisent, elles, carrément, à plein de monde. Le fait qu'il ne s'agisse pas d'individus identifiés mais de groupes sociaux méprisés n'enlève rien à la malfaisance de ces "mauvaises habitudes" (euphémisme).  


citoyens ordinaires*: même si ceux qui rendent publiques des paroles scandaleuses sont aussi journalistes, souvent, ils ne font pas ça, ils ne peuvent pas le faire, en tant que journalistes, et sont obligés de prendre un rôle de simples citoyens. 


Ça aussi, c'est à interroger: vous êtes journalistes et vous devez vous taire sur ce que vous connaissez le mieux... ou témoigner anonymement... pfff.... 

Je n'avais pas compris en lisant l'article que David Dufresne avait un lien avec BTR. En ce qui concerne la délation, vous avez raison : personne n'est visé nommément. (En revanche, le mot délation peut s'appliquer aussi à des coupables, pas seulement à des innocents, me semble-t-il). Ce qui me gêne surtout, c'est la configuration du procédé : une phrase entre guillemets (citation, donc, on peut le penser, fidèle) et dessous, un nom de media. Et rien d'autre. Je veux bien faire confiance aux membres de BTR, et supposer que ces phrases sont authentiques, vérifiées (comment, cependant ?) et fidèlement retranscrites, mais oui, c'est bien une question de confiance, ici. Parce que ce procédé, il me semble, laisse quand même pas mal de place à l'incertitude et au doute. Même si on n'imagine sans mal que ce genre de réflexion ne doit pas être rare, en effet, dans les rédactions.

"que David Dufresne avait un lien avec BTR"


C'est moi qui fais le lien, je saute souvent du coq à l'âne. Ici, je parlais de la manière dont David Dufresne a décrit son travail de collecte, de vérification et de mise en forme. Il lui fallait être exemplaire en s'attaquant à un tel sujet, la moindre erreur aurait été montée en épingle, et il semble qu'il n'y en ait pas eu car son travail n'a pas été attaqué sur ce terrain. 


Je voulais souligner que si BTR est aussi exigeant, ce travail de collecte peut s'avérer utile, ne serait-ce que par dissuasion. Voir publier une phrase qu'on a prononcée "innocemment" peut sacrément inciter à peser ses mots par la suite. 


Possible que la modification d'ambiance ne soit que marginale, mais possible aussi que certains réfléchissent non pas sur ce qu'il convient de ne pas dire mais sur ce qu'il faudrait éviter de penser... et de faire. 

Je vois que ça n'a pas beaucoup évolué dans les rédactions actuelles... j'ai bossé dans deux rédactions et j'observais beaucoup ces M'sieursdames... à leur poste à Paris ou en mission qqfois. Pas brillant déjà sur la misogynie et l'homophobie, mais pour le racisme,  je dirais qu'ils battaient des records... hommes ou femmes... le classique "il est noir, il est bien monté"... un jour, quand j'étais au prompteur -avec un retour plateau- au moins 10 mn sur la bite des noirs, une femme qui racontait qu'elle s'était laissée rouler une pelle par un noir et que ses grosses lèvres, c'était un peu dégueulasse,  mais l'apothéose pendant la guerre du Golfe où l'armée sénégalaise était au Sud Koweit (envahi par Saddam), et le gros de la coalition en Arabie Saoudite... avec les soldats jordaniens, les soldats koweitiens + soldats émiratis etc... contre l'armée irakienne... un journaliste regardant les images des agences sur place arriver sur l'écran qui lance, interrogatif, aux petits grouillots -nous- derrière lui, "c'est quels melons, ceux-là" (on avait un descriptif de qui faisait quoi sur les plans que nous recevions par satellite)... Il y avait aussi la condescendance avec un journaliste noir, limite paternalisme... (il m'a raconté qqs épisodes)...

Pouvez-vous transmettre ce message à l’imbécile de TF1 : Le handicap est bien plus anxiogène pour le porteur que l’écran ; foi de handicapé !

Sinon, j’espère que cet imbécile, femme ou homme, n’est pas un décideur de l’entreprise.

Mais, au fait, si je me souviens bien, le film, Intouchable, a été produit par TF1... serait-ce l’entreprise dans sa totalité, personnel compris, qui est imbécile ?

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

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