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Décolonial : ce que Piolle aurait pu dire...

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Inutile de souffler à Eric Piolle ce qu'il a à dire. Il le fait parfaitement sur Twitter :


La Ville de Grenoble est une institution publique qui n'a pas à être associée, en tant que telle, à ce festival militant. Pour autant, en démocratie, le débat e(...)

Derniers commentaires

Rokhaya Dialloet de Taha Bouhafs intellectuellement parlant sont dangereux. Leur argumentaire d'une singulière dangerosité et pauvreté.


C'est la même bande, les mêmes panoplies, les mêmes dérives sectaires que les féministes délirantes ou les islamo-gauchistes pénitents, qui ne servent qu'à alimenter l'électorat du RN, auxquels ils ressemblent terriblement. 


RN / islamo gauchistes/ féministes/ penseurs de l'anticolonialisme sans nuances = même combat.

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Sinon, excellente émission avec Nathalie Heinlich, sociologue, chez Demorand hier matin. Sur la confusion des genres à l'université entre recherche et militantisme.

Les " blancs" sont-ils autorisés à venir ??

Bonjour Daniel

" Vérification faite, il semble que la mairie de Grenoble, à la différence de l'université et de l'IEP, n'avait pas accordé la subvention sollicitée par le "Mois décolonial" : "La demande a été reçue, mais pas instruite" répond-elle laconiquement à Marianne, en précisant que certaines manifestations se tiendront tout de même dans des locaux de la Ville. (...) Soit. Le logo de la mairie n'aurait pas dû figurer sur les affiches. "

Je travaille au Crous de Grenoble, nous avons un dispositif de subvention pour les projet étudiants et ce dossier sera probablement instruit chez nous dans une prochaine commission.
Les subventionneurs que sont le Crous ou les diverses universités considèrent que si une autre institution fait une mise a disposition gratuite ou a tarif préférentiel de salles, ou fait une contribution en nature, en biens, en services (genre prêter du mobilier, fournir des RH ou autres), c'est une forme de cofinancement, une forme de subventionnement qui doit être valorisé dans le budget prévisionnel comme une contribution volontaire, et cela requiers dans l'usage l’apposition du logo de la structure dans la communication de l’événement.
De plus, les organisateurs (je les connais bien) ont eu une promesse de financement orale de la mairie.

Pourquoi ces pseudo-résistants en carton qui passent leurs temps à dénoncer le système (raciste, fasciste, islamophobe, etc.) trouve ça parfaitement normal d'être soutenus et adoubés (et financés) par le système et hurlent à la dictature fasciste quand ce système refuse d'être associé à eux ?

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"Mais je ne suis pas maire de Grenoble."

Ben non, vous n'êtes pas le maire de Grenoble.


Donc, vous parlez un peu dans le vide.


Si vous pouviez éviter de vous mettre "à la place de" et faire ce que vous savez si bien faire, c'est-à-dire "déconstruire le discours dominant", je n'aurais pas payé un euro le droit de vous dire tout le mal que je pense de cette chronique.


Non Daniel t'es pas Maire de Grenoble et tu ne sais pas comment fonctionne les partenariats avec la Ville.

Un partenariat ça se discute ça se prépare.   Hors Covid la ville de Grenoble prête ou loue chaque jourvplusieurs locaux lui appartenant en général à des Associations qu'elle connaît mais dont elle n'est pas partenaire.

Les organisateurs du Mois de colonial ont cru pouvoir faire les malins et ça leur retombe sur la tête. Ils n'ont qu'à s'en prendre qu'à eux et arrêter de jouer les martyrs.

Ce qu'ils ont fait est aussi au détriment de toutes les Associations qui font leur travail correctement.  Je ne suis pas un adepte de Piolle mais quand D.S dit des conneries à son propos je le dis.

Il ne reste plus qu'à organiser une "Exposition coloniale" et voir la réaction des "Dupont-Aignan, Wauquiez, Ciotti, etc "


Dans cette exposition, on ferait appel aux plus ancrés des préjugés de cet imaginaire colonial qu'on exacerberait jusqu'à la nausée

et on verrait alors en radioscopie de quoi sont faits ces contestataires rétrogrades, ces Dupont something, ces Wauquiez, ces Ciotti....


Voici pour eux le Musée du colonialisme Britannique, de quoi conforter leur aigreur


Vu cette semaine, un joli film distrayant A l'abordage 

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Est-ce vraiment ça, le plus important aujourd'hui ? Ce qu'aurait pu dire machin- ce qu'il a dit, ou pas - je ne sais plus..-  au sujet de truc qui a dit que... en répondant à ... .  Ça devient cpq,  ce site... @sI...





A déguster sans modération !






Image

Taha dis que  la mairie a bien accordé des subventions (je rappelle qu'une collectivité vous demande de mettre un logo dès qu'elle prete la moindre chaise).  Piolle en est pas à son coup d'essai dans la chasse à la droite et l'astiquage de rangers à grand coup de langue; c'est lui là votre "maire progressif rouge-vert" (on parle donc de mobilier urbain "anti-migrants"; de reclamer le remboursement de subventions au CCIF; asso dissoute illegalement pour des raisons politiques; de renforcer la video-surveillance dans sa ville). 

Cette soi disant gauche sans aucune colonne vertébrale mérite vraiment de finir dans l'oubli. 

En mai 2021 et vu la séquence qu'on traverse ne pas avoir de positionnement antifasciste clair c'est être un ennemi politique de la gauche. c'est dire à quel point on est dans la merde.

Non Daniel, 

Une mairie qui n'a pas versé de subvention à une série de colloques est fondée à demander que le logo de la mairie soit retiré. En ce sens, Piolle est cohérent, en disant qu'il ne prend pas parti.

Le problème est le suivant : si les opposants n'avaient pas fait pression, la mairie aurait-elle versé des subventions pour cette série de colloques?

et la question elle n'est pas vite répondue.

"À la suite des manifestations d'indignation habituelles (Dupont-Aignan, Wauquiez, Ciotti, etc)"


Tiens, la droite pratiquant un fois de plus ce dont elle aime à accuser la gauche : la "cancel culture".

C'est bien avec ce genre de petits "événements" que l'on peut juger à quel point un bonne partie de "la gauche" (ou du moins de celles et ceux qui s'en réclament...) manque singulièrement de colonne.

Il suffit que deux ou trois petit-e-s minables commencent à monter sur leurs ergots pour que cette "gauche-là" (ou peut-être devrais-je dire cette prétendue gauche) se déballonne.

Question : à quoi bon vouloir donner des gages à ces sinistres individus de droite extrême ou d'extrême droite puisque de toutes façons ils et elles ne seront jamais satisfait-e-s ?



Rien à voir, mais, une vidéo où l’on peut voir une députée FI (Bénédicte Taurine) bousculée par un policier pendant une manif des agriculteurs

https://twitter.com/i/status/1397960778771316744

Et une autre où un sénateur vert est molesté par les flics

https://twitter.com/i/status/1397927067497336845

La démocratie « en marche »




La question intéressante pour moi c'est les organisateurs se sont ils pensés soutenus plus qu'ils ne l'étaient ou ont ils cherchés à piéger des institutions/élus pour les associer à leurs discours, avec l'aide de la presse de droite y réagissant.


Perso ça me fait penser à une tactique classique de radicaux/entristes, obtenir le soutien de plus modérés en cachant la couleur, puis faire un coming out plus radical en se présentant comme soutenu, en pariant sur la tendance à faire front commun contre les réactions du camp d'en face pour l'être au final ("l'ennemi commun" qu'il est essentiel de pousser à réagir le plus violemment possible pour unifier un mouvement, comme le dit Alinsky dans ses rules for radicals).


Mais il se peut aussi qu'il y ait eu tout simplement un malentendu, et qu'en se voyant accorder des salles, etc... les organisateurs se soient pensés plus soutenus qu'ils l'étaient. C'est des étudiants après tout, ils n'étaient pas nécessairement conscients de l'existence de ce que la mairie appelle "degrés d'engagement" et de la différence subtile entre soutenir le droit à une tendance de s'exprimer ou la soutenir tout court (d'autant que cette tendance plutôt pas Charlie a tendance à beaucoup confondre les deux quand elle même condamne de donner des plateformes à des courrants qu'elle n'apprécie pas :).


Enfin ça mériterait une petite enquête sur comment les contacts entre organisateurs et institutions se sont vraiment passés.

Trop mignon cette génération de roses-bruns qui votent déjà les pleins pouvoir à Pétain alors que l'ennemi n'a pas encore franchit les Vosges.


Les barricades n'ayant que deux côtés ils pourront au moins servir de sac de sable.

Dialogue savoureux sur LCI ce matin au sujet de Tapis

Devecchio : la justice est laxiste avec ceux qui mettent LES  FRANÇAIS EN DANGER ce n'est pas le cas de Tapis

Un magistrat : chiffres à l'appui démontre l'inverse

Devecchio : oui mais LES FRANÇAIS  n'ont pas ce ressenti et je m'identifie à eux

La présentatrice indique un sondage qui montre qu'à 52 % LES FRANÇAIS ne pensent pas comme Devecchio 

Devecchio : oui mais 48 % le pense

Accablante démonstration d'une manipulation des faits et ressentis

Inutile de souffler à Eric Piolle ce qu'il a à dire. Il le fait parfaitement sur Twitter :


La Ville de Grenoble est une institution publique qui n'a pas à être associée, en tant que telle, à ce festival militant. Pour autant, en démocratie, le débat est libre. La tenue de ce festival est légitime. 

Chacun.e est libre d'être d'accord, ou non, avec les personnes annoncées. La droite et l'extrême droite coalisées demandent, ici, autre chose : faire taire les voix et les idées qui ne leur conviennent pas. Les interdire. Ce procédé n'est pas démocratique, et je le dénonce. 

Comme le dit wikipedia:

"Au delà de différences et d'oppositions existant entre ces tendances, elles postulent qu'il existe un accord sur le fait que les pouvoirs modernes restent marqués par des pratiques politiques, économiques et un certain régime de hiérarchisation des connaissances, qui se sont mis en place avec les colonisations successives et n'ont pas disparu avec les décolonisations."


Si l´on organise un mois décolonial autant être d´accord avec son présupposé. On se situe là dans une démarche militante. Je peux comprendre la mairie avec la nécessité de calmer le jeu des polémiques, d´accord ou pas sur la question décoloniale. Et  si la mairie qui n´est pas partie prenante à l´organisation demande le retrait de son logo, je ne vois pas bien où est l´affaire.

Perso si les mairies écolo se concentrent sur le social et l´environnement c´est déjà beaucoup leur demander.

Ce que Piolle aurait pu dire ? Versus ce qu'ASI aurait pu faire, genre une enquête, une analyse, une ITW de Piolle pour qu'il nous explique, etc.,  et pas juste un édito d'humeur et d'opinion fondée sur le sort d'autocollants abusifs visant à forcer un élu à se solidariser avec une cause qui, aussi respectable ou nécessaire soit-elle, nécessite d'être explicitée et non imposée aux grenoblois dont il est le magistrat.  

Il n'y a pas très longtemps "TOUT LE MONDE ETAIT CHARLIE " .  C'est à dire pour la défense INCONDITIONNELLE  de la liberté d'expression, un minimum pour le pays des droits de l'Homme.

Dans les années 30 l'extrême droite instaurait sa domination par la peur physique. 

Aujourd'hui pas la peine. La peur d'être Lynché médiatiquement suffit pour que les moins armés idéologiquement, les moins convaincus osons le dire les moins courageux se rangent au diktat de l'extrême droite. 

Le triste constat est qu'elle a donc gagné. Avant même d'arriver au pouvoir.

Car soyons conscient que plus on recule devant ses injonctions plus elle va avancer et bâillonner la liberté d'expression.

C'est au pied du mur qu'on voit les courageux et les foies jaunes. Merci aux syndicats de police et à télé-facho de permettre aux électeurs de gauche de faire le tri.

Galvanisés par la mécanique inéluctable et puissante de l'évolution sociétale en cours, chauffés à blancs par les reflux réactionnaires tout aussi inéluctables, les gauchistes grenoblois haranguent la Bollosphère : 


- "Quoi ? Qu'est-ce qu'y a ? Bin ouais je met Racisme Systémique au programme si je veux ! Et on a mis le logo de la mairie de Grenoble aussi parce qu'y a Piolle ici, tu l'aime pas lui hein ?! C'est un vert-rouge, ton pire cauchemar, et en plus on a invité des indigénistes, et pas n'importe lesquels !"


De l'autre la Bollosphère s'étouffe puis éructe :


- "Quand vous avez... quand, euh, n'est-ce pas, des représentants de l'Etat, qui cautionnent, avec l'université de Grenoble une fois encore, des messages inouïs sur la violence systématique de la Police, eh bien, je suis désolé, mais euh, Vidal a raison, Blanquer a raison, y'a aujourd'hui un islamo-gauchisme de fait, qui n'a plus aucunes limites !"

Non, je suis plutôt d'accord avec Piolle, ils ont utilisé le logo de la mairie comme si c'était un partenaire officiel alors que ce n'est pas le cas, et l'université et l'IEP ont peut-être effectivement été trompé sur le contenu de l'évènement...Au final qu'en savez-vous? Vous n'avez pas fait d'enquêtes auprès des intéressés et vous vous permettez de donner des conseils de com'? Franchement si j'étais un élu de gauche, moi non plus je n'aimerai pas me voir associé à Rokhaya Diallo, ni aux positions de Taha Bouhafs, ni au décolonialisme, ni à la fragilité blanche et tous ces concepts fumeux recyclés des Indigènes de la République.
Sérieusement, j'ai l'impression que la rédaction d'ASI s'est trouvée une nouvelle religion, et ne réalise pas à quel point leur "vérité révélée" indiffère le peuple de gauche dans sa très grande majorité.

Il n'y a que moi à qui la période actuelle et le climat dans notre beau pays de liberté et de fraternité fait penser à la période doucereuse du maccarthysme?

Liste de colonies géniales :


- Madame Katz (Grez-Doiceau, 1960-61) 

- Papa & Maman Dauphins (Ostende, 1962-63)

- Colonie Bonnes Vacances -Tante Miette- (Middelkerke, 1964)

- Windekind (Middelkerke, 1964,5-1967)


Euh ... bôahf.


M'enfin, pourquoi doivent-ils tous se tromper de cibles et de "méchants très méchants" !!!


Grenoble 2021, c'est les Olympiades des idiots Inutiles en pente aval.



Juin n'est pas le meilleur mois pour visiter Grenoble. L'été, il y fait des chaleurs étouffantes. Gare aux coups de soleil !

Si vous avez la peau blanche, vous aurez au moins deux bonnes raisons de ne pas vous y rendre.

mais  si ,justement .Il faut aller écouter ce qui se dit dans ces réunions. certains arguments sont intéressants , d'autres son critiquables ,mais justement , au lieu de diaboliser ,il faut écouter ce qui s'y dit . Après , on n'est pas obligé de suivre Audrey Pulvar et de se taire .

Pulvard parlais de réunions closes, de groupes de paroles internes, là on parle de conférences publiques, ça n'a rien à voir.

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Pardon, mais ce que vous dites me semble n'avoir strictement aucun sens... Vous pourriez reformuler?

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Pour les conséquences positives de la colonisation, il y a des chances, c'est un peu comme faire un festivale sur les consécances positives de Vichy, il y a beau en avoir, c'est compliqué de se dire qu'on va passer un mois là dessus sans déraper vers un discours à la Zemmour, autrement dit un discours anti scientifique qui choisis les sources selon le résultat que l'on veux trouver et qui ignore les 50 dernières années de la recherche.
Il y a par contre, dans les travaux décoloniaux, une majoritée de contenus très sérieux et tout à fait au fait de la recherche récente.

Par contre des réunions de débats sur l'identitée nationale française, vu la richesse du débat universitaire sur le sujet et le nombre de colloques qui en parlent sans déclancher aucune foudre, j'en doute. La construction de l'identitée nationale et son expression est un sujet fréquent et valable.

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Et pour les chauves ?

Pour les chauves, ça dépend de la couleur du crâne. 

Ah, tiens, faudrait le signaler à Mme Diallo, qui postule l'existence et la persistance d'un privilège blanc. Et lui signaler que sous les UV de Grenoble, son "privilège blanc" s'apparenterait plutôt à une forme de discrimination solaire. 

Bande d´incultes, les coups de soleil peuvent autant frapper les personnes de peau noires. De même avec le cancer de la peau lié à l´exposition aux UV.

Ah bon ? Merci de l'info. Mais du coup, ça confirme bien l'inexistence d'un privilège blanc contre les coups de soleil et mélanomes, j'ai bon là ? 

Dites, vous avez bien conscience que le terme "privilège", quelque soit la maladresse de son utilisation, concerne les rapports sociaux, pas la biologie?

Bien évidemment que je suis consciente qu'il s'agit de rapports de classes, ce que nie et renie totalement Diallo qui, elle, ne veut voir que des rapports de races. J'en ai même discuté avec elle et... D'où mon ironie; 

Alors sa position a évolué, parce qu'il est très claire dans sont discours actuel que les deux grilles d'analyses se croisent, c'est même le concepte de base de l'intersectionalité. Il est très claire aussi que pour elle, le racisme est un rapport social, pas biologique.

Après, si vous avez dit que ce n'était qu'un rapport de classe et uniquement ça, il n'est pas très étonnant qu'elle vous ait contredis. Parce que tout montre que la situation n'est pas la même selon la pigmentation à classe égale.

Je connais le concept d'intersectionnalité: cumul de facteurs discriminants et oui, j'approuve la définition de cette réalité, car même sans être noire et étant blanche, je m'y suis retrouvée, toute ma vie. 


En revanche, je ne vous suis pas du tout sur "racisme = rapport social, pas biologique" attribué à Mme Diallo. 


Car d'après nos très récents échanges, elle renie totalement les rapports de classe qu'elle considère comme une analyse usée, vieillotte, dépassée, et ne jure que par le racisme biologique (couleur de peau) au nom duquel elle prétend à l'existence d'un privilège blanc. 


Quand j'ai fait valoir que je suis femme, issue de l'immigration, blanche et + de 50 ans, prolétaire de mon grade, n'ayant pas pu fréquenter les "bonnes écoles" du fait de mon extraction sociale prolétaire, elle m'a presque traitée de raciste., ou à tout le moins, de personne qui ne se soucie pas de la souffrance des racisés, etc, et ça a tourneboulé dans le vide. 


Quand à moi, j'attends toujours qu'on m'indique quels sont mes privilèges de blanche. Et j'ose espérer qu'ils existent, parce que ça me sortirait bien le cul des ronces. Voilà, voilà. 


Blagues dans le coins, je considère ce concept de privilège blanc comme une pure expression de paresse intellectuelle. Ou mieux, comme une tartuferie ontologique.    

Personellement, je ne me base que sur les expressions publiques. Mais globalement elle se place dans la continuité des travaux de Guillaumin qui décrit le racisme comme un rapport social construit différent du rapport de classe, et qui peu s'y additionner.

elle renie totalement les rapports de classe qu'elle considère comme une analyse usée, vieillotte, dépassée 
Je veux bien vous croire, mais ce n'est pas son expresion publique, donc je n'ai pas perçu ça chez elle.

Quand à moi, j'attends toujours qu'on m'indique quels sont mes privilèges de blanche. Et j'ose espérer qu'ils existent, parce que ça me sortirait bien le cul des ronces. Voilà, voilà. 
En fait, c'est dans l'autre sens, les travaux montrent qu'à condition sociale égale, moins de boulot et d'appart nous sont refusé et on est moins, voir beaucoup moins, emmerdé par la police. Donc c'est plus que vous seriez encore plus le cul dans les ronce ;)

Blagues dans le coins, je considère ce concept de privilège blanc comme une pure expression de paresse intellectuelle. Ou mieux, comme une tartuferie ontologique. 

Je trouve le terme maladroit, mais il est incontestable, quà condition sociale égale, nous avons la vie plus facile.

Plus grave que "maladroit", comme vous dites, le terme est dévoyé de son sens. Pour rappel, voici la définition du substantif "privilège": Droit, avantage particulier accordé par une autorité, à une personne ou à un groupe, en dehors des règles communes. 

Et maintenant, expliquez-moi en quoi le fait qu'une personne de couleur dont la candidature à un emploi ou à un logement n'est pas retenue se traduit pour moi, de couleur blanche (c'est aussi une couleur) par des avantages particuliers exorbitant des règles communes ? 


En vous remerciant par avance, je précise que moi aussi, toute ma vie j'ai envoyé des tonnes de CV qui n'ont pas été retenus. Que j'ai postulé je ne sais combien de fois à un HLM à Paris sans jamais l'obtenir (me suis même retrouvée à la rue, puis dans une collocation de fous furieux). Et je ne vous dis même pas combien de fois j'ai été rejetée alors que je répondais à tous les critères requis, juste en raison de mon extraction sociale prolétaire. 


Combien de fois on m'a dit que j'étais trop "italienne", trop souriante, trop expressive, etc. On m'a même soupçonnée de voler des capsules de café dans un bureau partagé alors que, bien qu'Italienne, je ne bois pas de café et n'aime pas le foot.  Entre temps, le type qui me croyais coupable de subtiliser ses putains de capsules est devenu mon chef. Et vous savez quoi ? J'ai beau être blanche, il passe son temps à me harceler, m'humilier, me disqualifier et bref, me pourrir la vie. 


Donc non, cher monsieur, le fait d'être blanche n'implique pas automatiquement des privilèges.  Si tel était le cas, nous serions en apartheid. Et d'ailleurs, sa couleur de peau n'a pas empêché à Mme Diallo et à bien d'autres de faire de belles études et de se diplômer dans nos écoles de la république. 


En revanche, oui, le racisme et la discrimination raciale, ça existe et bien que blanche, j'en ai été aussi victime, dès le CP. Vouloir évacuer cette réalité pour en surexposer une autre me paraît une très mauvaise façon de lutter contre ce fléau.


D'ailleurs, si on poussait un peu le raisonnement du "privilège blanc" pour voir à quoi il peut aboutir, dans une traduction politico-juridique, on peut postuler et même craindre qu'il n'aboutisse, à terme, à créer un racisme anti-blancs et madame Diallo n'est pas loin de l'appeler de ses voeux en m'accusant (très poliment, je le précise) de faire partie de ces blancs qui craignent de perdre leurs privilèges". D'où ma demande, restée sans réponse, qu'elle précise en quoi consiste concrètement ces supposés privilèges (et je vous renvoie encore une fois à la définition du terme). 


Pour finir, le fait que les populations racisées soient effectivement plus sujettes que d'autres et plus exposées que d'autres à toutes sortes de discriminations n'a pas pour contrepartie l'octroi de privilèges accordés aux catégories non-racisées.  Les discriminations sont partout, tout le temps de la naissance à la fin de la vie de chacun, en tous les cas pour les catégories dites "populaires".  En revanche, oui, il existe bel et bien des catégories sociales privilégiées (celles qu'on appelle l'élite ou dominante). Mais les privilèges dont elles jouissent sont sans rapport avec la couleur de l'épiderme et très en rapport avec le compte en banque ou la lignée familiale (les patrimoniaux de Todd). 


Mal nommer les choses,  c'est ajouter au malheur du monde (Camus).  



 


Si je puis me permettre, la définition que vous donnez n'est qu'une définition parmi d'autres. Ce mot peut être simplement synonyme d'"avantage", comme l'indique le Larousse:


  • Avantage particulier considéré comme conférant un droit, une faveur à quelqu'un, à un groupe : Le privilège de l'âge.

           

  • Ce que l'on considère comme un avantage : J'ai eu le privilège de le voir sur scène avant sa mort.


C'est dans ce sens qu'il faut comprendre l'expression "privilège blanc": comme un avantage qu'ont les "blancs" (et dont ils n'ont souvent pas conscience) quand on les compare aux "noirs".


Et quel est cet avantage ? Vous l'avez dit vous même: "les populations racisées sont effectivement plus sujettes que d'autres et plus exposées que d'autres à toutes sortes de discriminations". Dès lors, vous avez deux points de vue pour rendre compte de ce constat:

- soit vous vous placez du point de vue des blancs et vous dites: "les populations racisées sont discriminées"

- soit vous vous placez du point de vue des racisés et vous dites: "les populations blanches sont privilégiées"

C'est juste deux façons de décrire une même chose, selon le point de référence que l'on adopte.


J'ajoute que ces avantages/désavantages sont toujours statistiques, elles ne s'appliquent qu'aux deux groupes dans leur ensemble et il y a toujours des exceptions individuelles. Ce n'est pas parce que, en général, les "blancs" ont des avantages sur les "noirs" qu'une personne blanche ("Alice") en particulier a des avantages comparée à une personne noire ("Bob") en particulier. 


Donc ça ne sert à rien de vous demander "quels sont mes avantages individuels en tant que blanche", demandez-vous plutôt: "quels sont les avantages des blancs, en tant que groupe social, comparé à d'autres groupes sociaux comme les populations racisées". Ce n'est qu'ainsi que vous comprendrez le sens de l'expression "privilège blanc".






Et bien merci d'avoir poussé la réflexion. Mais quitte à vous décevoir , et pardon de me sentir en devoir de le faire, je réitère et insiste sur l'inexistence de privilèges de blancs. Je conteste (pardon bis) l'existence d'avantages pour les blancs et je vous ai énuméré une toute petite série des mes désavantages de "blanche". (moi aussi, tout le temps discriminée partout où c'est possible et ce, en dépit de ma blanchitude) 


Vous m'incitez à "comprendre le sens de l''expression". Pardon de vous le dire, mais il me semble que je l'ai bien mieux comprise que vous, notamment parce que je ne me contente pas de critiquer un énoncé, un concept. Je projette ses effets et traductions politiques potentiels, à terme. Et sur ce point, vous ne répondez pas ni ne discutez, vous contentant de défendre un machin qui vous parait chouette juste parce qu'il offre l'apparence d'une vertu que moi, je trouve fausse et biaisée au point où j'ose la qualifier d'imposture ou de tartuferie. 


Si vous voyez les choses sous cet angle, pardonnez-moi de vous dire que vous faites de la moraline à 2 balles. Il y a même une expression consacrée pour ça: du nivellement par le bas., qui considère qu'il vaut mieux partager la misère plutôt que de la combattre.


Bref, je trouve vos arguments très "faciles" et même, paresseux. Parce qu'à la fin des fins, de quoi parlons-nous ? Quel est l'objectif de cette discussion ? Moi, je sais le mien: tirer tout le monde vers le haut. Il me semble qu'à l'inverse, vous cherchez, vous, à tout araser en considérant vous seriez  privilégié,  et qu'afin d'expier ce péché mortel, vous dussiez renoncer à des siècles et des siècles de progrès social et humain. Et tout ça pour quoi ? Montrer patte blanche en matière de racisme ? 


A contrario, moi, qui suis concernée par les discriminations en tous genres, je ne contente pas de si peu. je ne crois pas que voir les bouteilles à moitié vides ou à moitié pleine  serait de nature à les remplir de la moitié du contenant qui manque. Je ne vois pas en quoi me considérer privilégiée quand je suis misérable va permettre à d'autres de se hisser dans l'échelle sociale. 


Je ne me contente pas de me ranger dans la case toute faite du "privilégié blanc", car, pour y avoir sacrifié des nuits de réflexion, je sais que c'est une fausse bonne idée, et même pire que ça. 

Que les racisés et discriminés de tous poils portent leur combat contre les discriminations de race-couleur-religion, ça, je partage et mieux, j'en suis. 


Qu'ils et elles s'imaginent qu'en nivelant par le bas, ils vont en sortir grandis me parait totalement erroné, sauf à se contenter d'un effet d'optique, ainsi que vous le suggérez. en disant "il y a deux manières de voir les choses". Comme si une telle problématique pouvait se réduire à une manière de voir. J'estime pour ma part que le combat contre les inégalités, contre toutes les formes d'injustice sociale et sociétales suppose bien mieux et bien plus qu'un concept diviseur opposant les racisés aux non-racisés. 

Pour le point du nivellement par le bas : ce faire appeler "monsieur" ou "madame" était un privilège de la noblesse, et ce n'est que l'un des exemples des nombreux privilèges qui ont été nivelé par le haut ;)

Mais c'est vrais que ce n'est pas compris comme ça aujourd'hui, c'est forcément un aventage "indue" "exessif" dans la compréhension générale des gens, c'est ce qui fait que je trouve le terme maladroit.

Tout d'abord, laissez-moi vous dire que nous partageons le même but, la lutte contre toutes les formes d'injustice sociale et sociétales. Nos différences sont donc probablement dues à une certaine incompréhension mutuelle.


Par exemple, vous voyez le concept de "privilège blanc" comme "un concept diviseur opposant les racisés aux non-racisés".  Et par ailleurs, vous dites "il existe bel et bien des catégories sociales privilégiées (celles qu'on appelle l'élite ou dominante)". J'assume que vous faites là une lecture de type "lutte des classes", qui est lui-même un concept opposant prolétaires aux bourgeois, les dominés et les dominants. 


Cette division de la société en deux classes sociales est vu comme un concept diviseur (notamment par les nationalistes et les fascistes) qui veulent croire en des groupes sociaux divisés par la nationalité ou par la religion plutôt que par les conditions matérielles d'existence.


Or, si vous utilisez ce concept de lutte des classes, cette division de la société en classes sociales, ce n'est pas pour faire du "nivellement par le bas" ou perpétuer le statu quo, mais plutôt pour comprendre ce qui ne va pas dans la société, pour mettre en évidence les inégalités sociales et au final pour changer la société.


Et vous comprenez bien que ce n'est pas en faisant disparaitre le concept de "lutte des classes" que l'on fera disparaitre les inégalités sociales, bien au contraire. Eh bien, il en va de même pour d'autres combats, que ce soit le féminisme ou l'anti-racisme.


Ce n'est pas en faisant disparaitre le concept de "patriarcat" que l'on fera disparaitre les inégalités hommes femmes; celles-ci existent préalablement aux actions militantes des féministes, qui visent à les réduire. Ces militantes ont aussi inventé des concepts comme "le patriarcat" pour mettre en évidence les rapports de dominations hommes-femmes. Le concept de patriarcat n'est dirigé contre les hommes (individuellement) mais décrit un état de domination. Et certains hommes (pauvres) peuvent avoir du mal à comprendre qu'ils font partie d'un groupe social dominant (les hommes) alors qu'ils sont dans la misère. Peut-être qu'ils ont conscience que les femmes, dans la même situation économique, souffrent encore plus qu'eux, mais ils vous répondront qu'ils ne sont pas "des dominants". Il faut alors leur expliquer que le concept de domination est toujours relatif, que l'on peut être à la fois un dominé pour un certain rapport (bourgeois/prolétaire) et un dominant pour un autre rapport (homme/femme).


Et pour le racisme, c'est la même chose. Le concept de "privilège blanc" décrit un rapport de domination raciale, et ce n'est pas en faisant disparaitre ce concept qu'on fera disparaitre les inégalités raciales et le racisme. Ce concept n'est pas dirigé contre vous (en tant que personne blanche), il ne dit pas que vous avez individuellement un privilège. Il explique, et met en évidence, le rapport de domination raciale, qui s'ajoute (et ne remplace pas) les rapports bourgeois-prolétaires et hommes-femmes. Et vous pouvez très bien faire partie d'un groupe de dominants ("les blancs") pour un rapport, et d'un groupe de dominés ("les prolétaires", "les femmes") pour les autres rapports.


Il ne s'agit donc pas d'une quelconque histoire de "nivellement par le bas", de "péché mortel" ou de "montrer patte blanche". Il s'agit de mettre en évidence un rapport de domination sociale pour mieux le combattre. Ce concept ne divise pas, mais au contraire montre que les rapports de dominations sont partout, et que les dominants (et aussi les dominés) n'ont souvent pas conscience de ces rapports de dominations.


Merci, Tristan, de cette réponse très étayée. J'aurais bien des choses à dire (et je le ferai plus loin), mais là, je dois travailler pour gagner ma croûte. Tiens, en l'écrivant, je me dis que le fait d'avoir un emploi (et même si on ne l'aime pas), et bien ça aussi, ça peut être vu comme un privilège par ceux qui n'ont pas d'emploi, alors qu'ils ou elles en cherchent et n'en trouvent pas.

 

Et puis, j'ai aussi l'eau chaude, l'électricité pour m'éclairer (que je paye, factures à l'appui). Là encore, je suis privilégiée ou avantagée par rapport à celles et ceux qui n'ont pas les  moyens de s'offrir l'eau chaude ( ce qui m'est aussi arrivé, je connais). 


Ah, j'allais oublier: je mange au moins une fois par jour, des pâtes, du riz, des légumes, et une fois par mois, de la viande de poulet. Mais par rapport aux petits Africains affamés, c'est vrai que je peux paraître privilégiée ou avantagée et de fait, je le suis: il me suffit d'avoir un emploi rémunéré, de disposer d'un supermarché pour subvenir à mes besoins vitaux. Vu à travers les yeux du petit enfant africain qui fait la Une des 4X3 de l'Unicef sur mon réseau RER, c'est clair, je suis une privilégiée. 


Je mange à ma faim tandis que lui meurt de faim, etc, et je pourrais décliner à l'infini ce genre d'exemples qui, je l'espère, vous feront réagir sur au moins un point: la fausseté (selon moi) ou la probité (selon vous) de ce genre de raisonnements fondés sur le relativisme.  


Car oui, relativement à pire, il y a forcément et toujours mieux que pire. A ce train là, même un SDF français peut être considéré comme Crésus par rapport à un ROM vivant avec famille dans une cabane de palettes. 


ET vous savez quoi ? Au fond, ça ne me dérange nullement de reconnaître que pouvoir manger à sa faim et disposer d'un gite constitue un avantage par rapport à ceux qui n'ont ni l'un ni l'autre. Donc ok, je suis une privilégiée avantagée, je vous l'accorde bien volontiers. 


Et maintenant que c'est fait, permettez-moi cette question: en quoi mon consentement à me reconnaître privilégiée va permettre à la famille ROM de ne plus vivre dans une cabane de palettes et comment ça va remplir le ventre du petit Africain affamé ? 


Il est vrai qu'avec l'âge, j'ai la vue qui baisse (encore un privilège? ), mais sérieux, je ne vois pas de lien de causalité direct et encore moins pertinent entre cocher la case "privilège" et améliorer le sort de l'humanité des "non-privilégiés". 


D'ailleurs, vous le dites vous-même: tout privilégié comme tout discriminé ne l'est pas à tous les items, pas tout le temps, car rien n'est linéaire. Dès lors, vouloir catégoriser une partie de la population sous l'étiquette "privilégié", au motif qu'elle est de couleur blanche, pardonnez-moi, mais je préfère encore en rire qu'en pleurer. 


C'est d'une stupidité si crasse que ça me donne des boutons (vous inquiétez pas, mon privilège de blanche me permet d'accéder à des pharmacies non-racisées où j'ai loisir de me payer des tubes de pommades à la Cortisone). 

 

Blagues dans le coin, mesurez-vous à quel point ce concept de "privilège blanc" est bancale ? Comprenez-vous les limites et les impasses d'un raisonnement fondé sur le relatif à ? Moi, c'est tout ce que je voulais pointer: la faiblesse d'un raisonnement qui, même si bien intentionné, échouera à servir sa cause. 


 


 

Si vous préférez une réponse courte:


- personne de dit que vous êtes (individuellement) privilégiée


- personne ne vous demande de reconnaître que vous êtes privilégiée


- vous critiquez simplement un homme de paille: vous avez une idée fausse de ce qu'est le "privilège blanc" (il faut dire que la droite et les média dominants font tout pour vous donner une idée fausse de ce concept) du coup vous vous scandalisez pour une idée que vous n'avez pas comprise et que vous trouvez par conséquent "bancale" et d'une "stupidité crasse".


Prenez le concept tel qu'il est décrit dans les ouvrages scientifiques (et que j'ai essayé de vous expliquer) et vous comprendrez alors que le concept est bien plus solide que vous le croyez.

 

Plus que courte, votre réponse me parait simpliste. "Personne ne vous demande de  vous reconnaître individuellement comme privilégiée., dites vous, alors que dans le même temps", vous me demandez (dans un précédent post) de reconnaître mon appartenance à un groupe de blancs racisés à leur avantage et donc de ce fait, dominant les autres groupes". Faudrait savoir sur quel pied danser, non ? 


Ensuite, mon raisonnement serait selon vous influencé par la droite et les médias dominants et là, wouah, on n'est même plus dans le simplisme, mais encore pire (je m'abstiens de qualifier, vous estimant capable de le faire vous-même). 


Enfin, vous appuyez vos arguments sur l'existence d'ouvrages "scientifiques" selon vous, postulant ce concept de privilège blanc. Sauf que non, le fait de poser une idée n'a jamais constitué une science stricto sensu. 


Ce qui fait science, c'est ce qui se démontre et se vérifie. Or, vous échouez à démontrer que du fait que je suis blanche, je suis privilégiée ou avantagée. Tandis que moi, je peux prouver le contraire, d'où ma récusation de cette fausse idée selon laquelle celle qui est moins de fois discriminée dans sa vie est avantagée par rapport à celle qui l'a été plus souvent. 


D'ailleurs, et à ce titre, j'aimerais bien savoir comment vous comptabilisez les choses et où vous placez le curseurs (à partir de combien de refus de logement social je peux mon considérer discriminée, à partir de combien de viols je suis avantagée, etc). car j'aimerais disposer de données scientifiques démontrant comment, malgré toutes les discriminations essuyées tout au long de ma vie, je doive me considérer comme une privilégiée avantagée (mais pas individuellement, dites vous, mais en tant que groupe, alors que jusqu'à preuve du contraire, je suis un individu), du fait d'appartenir à un groupe social de couleur blanche.  


Enfin, le fait qu'une idée, une pensée, ait rencontré un éditeur pour l'imprimer n'a aucune sorte de valeur scientifique. Nous sommes là dans le domaine de la réflexion et du débat d'idées et Mme Diallo qui porte ces idées n'est pas une scientifique mais se définit elle-même comme une essayiste. A juste titre:   N'importe quel universitaire diplômé est libre de faire valoir ses idées, de les publier pour que d'autres les connaissent, voire y répondent par d'autres idées (la réfutation, l'adhésion, la contestation, l'analyse, le débat public, etc). 


Parce que, pardon, mais si vous prenez pour scientifiquement valable tout ce que n'importe qui peut dire ou penser au motif que c'est écrit dans un bouquin, vous êtes au mieux bien naïf., au pire, de mauvaise foi. Je dis cela en me référant au débat actuel (et bienvenu, je trouve) sur la réédition de Mein Kampf... If you see what I mean. 


Par ailleurs, la science ne produit pas non plus de vérités absolues. Il existe des vérités scientifiques, la loi de la gravité par exemple, mais ces vérités n'expliquent pas ni ne justifient que je doive me considérer comme privilégiée alors que tous les jours de ma vie, j'ai du et dois continuer de lutter pour ma survie physique, mentale et morale, toute blanche que je suis. 


Il est possible et probable que, parfois, j'aie eu plus de facilités que d'autres dans le même cas que moi. Il est tout aussi possible et probable que parfois, d'autres que moi aient été facilités pour tout un tas de raisons. Qui sait ? Vous le savez, vous, ce que j'ai eu à affronter  et comment et pourquoi j'ai réussi à survivre? 


Et vous voudriez que je me considère comme appartenant à un groupe dominant en raison de ma couleur épidermique ? Et tout ça au motif que des diplômés pondent des bouquins postulant l'existence "pseudo-scientifique" d'un privilège blanc ? Nan mais allo, quoi !


Enfin bref, je vais m'arrêter là, marre de ne pas parvenir à faire valoir un raisonnement pourtant simple: les discriminés ne produisent pas des privilégiés, c'est faux et archi-faux et pour le coup, c'est scientifiquement vérifiable. 


Ce qu'il s'agit de combattre, ce sont les discriminations et pas les gens qui, ici où là, échappent à telle ou telle discriminations, alors qu'en général, ces mêmes personnes sont elles aussi discriminées par endroits. 


Vraiment ras-le-bol de devoir m'esquinter à affirmer que ce concept de privilège blanc est une erreur ontologique, une dérive de la pensée réflexive et pire encore, une ruse politique qui ne fera qu'aggraver ce qu'elle se propose (en apparence) de corriger. 


vous me demandez (dans un précédent post) de reconnaître mon appartenance à un groupe de blancs racisés à leur avantage et donc de ce fait, dominant les autres groupes". Faudrait savoir sur quel pied danser, non ? 


Vous n'avez pas lu le mot individuellement ? Ni ce que j'ai écrit plus haut ? Ce n'est pas parce que, en général, les "blancs" ont des avantages sur les "noirs" qu'une personne blanche ("Alice") en particulier a des avantages comparée à une personne noire ("Bob") en particulier.


Les blancs, en tant que groupe social, sont avantagés. Vous non. Compris ?


Enfin, vous appuyez vos arguments sur l'existence d'ouvrages "scientifiques" selon vous, postulant ce concept de privilège blanc. Sauf que non, le fait de poser une idée n'a jamais constitué une science stricto sensu. 


Sauf que si, ce sont des universitaires américains qui ont introduit le concept. Universitaires qui ont écrit des ouvrages scientifiques, que je vous encourage à lire pour comprendre ce que ce concept veut dire.


Or, vous échouez à démontrer que du fait que je suis blanche, je suis privilégiée ou avantagée.

Vous êtes blanche (selon vos dire) et je n'ai jamais dit que vous êtes personnellement privilégiée ou avantagée.


D'ailleurs, et à ce titre, j'aimerais bien savoir comment vous comptabilisez les choses et où vous placez le curseurs (à partir de combien de refus de logement social je peux mon considérer discriminée, à partir de combien de viols je suis avantagée, etc).


Vous pouvez lire les études sur les discriminations, par exemple celle-ci, pour comprendre leur méthodologie.



Enfin, le fait qu'une idée, une pensée, ait rencontré un éditeur pour l'imprimer n'a aucune sorte de valeur scientifique.


Si un universitaire publie ses idées dans des revues scientifique à comité de lecture, si, ça a une valeur scientifique.



Par ailleurs, la science ne produit pas non plus de vérités absolues. Il existe des vérités scientifiques, la loi de la gravité par exemple, mais ces vérités n'expliquent pas ni ne justifient que je doive me considérer comme privilégiée alors que tous les jours de ma vie, j'ai du et dois continuer de lutter pour ma survie physique, mentale et morale, toute blanche que je suis. 


Pour la n-ième fois, vous vous plantez complètement, personne ne vous demande de vous considérer comme privilégiée. Vous écoutez un peu ce qu'on vous dit ou bien je suis en train de parler à un mur ?


Et vous voudriez que je me considère comme appartenant à un groupe dominant en raison de ma couleur épidermique ?


Le fait que les blancs, dans notre société, constituent un groupe social dominant est aisément vérifiable (et a été vérifié à de nombreuses reprises).


Enfin bref, je vais m'arrêter là, marre de ne pas parvenir à faire valoir un raisonnement pourtant simple: les discriminés ne produisent pas des privilégiés, c'est faux et archi-faux et pour le coup, c'est scientifiquement vérifiable. 


Pas de bol pour vous, ce qui est scientifiquement vérifiable (et vérifié) c'est l'existence de discriminations raciales et donc par contraste d'un avantage ("privilège") pour le groupe social "les blancs".


Vraiment ras le bol de devoir vous ré-expliquer que vous n'avez pas compris le concept et que, avant de critiquer une notion, vous pourriez faire l'effort d'essayer de la comprendre d'abord.

"Pas de bol pour vous, ce qui est scientifiquement vérifiable (et vérifié) c'est l'existence de discriminations raciales".


1) Pourquoi considérer que je n'ai pas de bol ? On faisait un match ? C'était Roland Garros où, entre la raquette et la balle, j'aurais publiquement nié l'existence de discriminations raciales ? Soyons sérieux, SVP. 


2) "La preuve de l'existence de discrims raciales démontre, par contraste, l'existence de privilèges pour les blancs". 


Cher Tristan, c'est précisément ce point du raisonnement que je conteste, le "par contraste". C'est bien de cela dont je cherche à débattre ( et j'y arrive pas, ou mal). Car si "par contraste", ça fonctionne sur le papier, ça ne fonctionne pas dans la vie réelle.  Exemple (caricatural, mais qui aura le mérite de clarifier mon raisonnement): les personnes conduisant une automobile sont plus souvent victimes d'accidents de la route que celles qui n'en conduisent pas (scientifiquement vérifiable). Va-t-on dire que les gens sans voiture sont des privilégiés avantagés, par contraste, par rapport à ceux qui utilisent l'automobile ?  Et je vous réponds d'emblée que oui, on peut faire ça et se dire, "T'as de la chance, toi qui n'a pas de bagnole". Mais la bonne question à se poser est la suivante: à quoi ça sert ? 


3) "Vraiment ras le bol de devoir vous ré-expliquer que vous n'avez pas compris le concept et que, avant de critiquer une notion, vous pourriez faire l'effort d'essayer de la comprendre d'abord". 


Pardon Tristan, mais mes interventions successives et réponses à vous et à d'autres démontrent plutôt l'inverse, à savoir que si, je fais bien l'effort de comprendre. Je le fais si bien que ça réveille mon esprit critique. 

Ce que vous me contestez, c'est le fruit de MON effort de penser. Vous me le niez car le produit de ma réflexion requestionne cette notion ou concept auquel vous avez choisi d'adhérez et que moi, je ne trouve ni convainquant, ni probant et encore moins utile (mais je ne prétends pas détenir la vérité scientifique non plus). Car admettons que j'adhère à ce postulat, il s'en suit quoi d'utile et d'efficace pour la lutte contre les discriminations raciales ? Vous voyez bien que, là encore, je fais des efforts, précisément parce que non, je ne me repose pas ni me contente de "concepts" ou de "notions". 


4) De la même manière que vous avez le droit d'être en désaccord avec moi, j'ai le droit de questionner des idées-concepts. C'est d'ailleurs la condition sine-qua-non de tout débat d'idées. Et si, à la fin d'un débat d'idées, l'adhérent et le contestataire ne sont pas d'accord, ça n'est pas si grave parce que nous ne sommes pas dans le registre des croyances (religieuses ou autres) mais bien dans le registre du pensum, de la rationalité, du raisonnement, de la réflexion. Et perso, ça ne me dérange pas de ne pas avoir de bol, comme vous dites, parce que je sais que c'est à ce tarif là que les idées peuvent cheminer pour en produire de nouvelles ou de meilleures. 


Ce n'est pas Roland Garros, il n'y aura pas de coupe dorée à la fin de la partie qui s'est jouée. En revanche, nous aurons vous et moi exercé notre esprit critique et même si nous ne nous sommes pas mutuellement convaincus, nous avons cheminé.  Donc, et en conclusion, je réfute totalement votre procès en paresse intellectuelle.  Au contraire, j'ai retiré un certain plaisir à argumenter et ne suis pas frustrée de ne pas avoir de bol. En outre, ça démontre bien qu'appartenir à un groupe privilégié n'est pas un gage de réussite. 




Plus grave que "maladroit", comme vous dites, le terme est dévoyé de son sens. 
Comme vous le dit Tristant, vous ne retenez qu'une définition, mais je vais vous répondre différement. Vu que les bourgeois n'ont pas d'avantages institutionel inscrit dans la loi, ont ne pas parler des bourgeois comme groupe privilégiés si je vous suis?

En vous remerciant par avance, je précise que moi aussi, toute ma vie j'ai envoyé des tonnes de CV qui n'ont pas été retenus. Que j'ai postulé je ne sais combien de fois à un HLM à Paris sans jamais l'obtenir (me suis même retrouvée à la rue, puis dans une collocation de fous furieux). Et je ne vous dis même pas combien de fois j'ai été rejetée alors que je répondais à tous les critères requis, juste en raison de mon extraction sociale prolétaire. 
Oui, et toutes les études montrent que si vous aviez aussi été noire ça aurait été pire. Comme je vous l'ai mis, on parle " à situation sociale égale ".

Donc non, cher monsieur, le fait d'être blanche n'implique pas automatiquement des privilèges. 

A situation égale sur les autres paramètres, classe sociale, genre, etc. , les blancs sont avantagé, c'est un fait, que des blanc galère ne change pas ce fait.

En revanche, oui, le racisme et la discrimination raciale, ça existe et bien que blanche, j'en ai été aussi victime, dès le CP. Vouloir évacuer cette réalité pour en surexposer une autre me paraît une très mauvaise façon de lutter contre ce fléau. 

Le concepte de "racisation" peu aussi bien concerner des blancs, l'un des exemples historiques étant les irlandais aux USA, de fait ils n'étaient pas considéré comme des "blancs", c'est à dire, dans ce contexte, les WASPs.
Parmis les groupes les plus racisé, aujourd'hui, en France, il y a les gitans, qui sont généralement blancs. Par contre les italiens sont très loins d'être en tête de liste aujourd'hui sur les statistiques.

D'ailleurs, si on poussait un peu le raisonnement du "privilège blanc" pour voir à quoi il peut aboutir, dans une traduction politico-juridique 

Oui et non, si on pousse on peu montrer qu'il y a de multiples groupes concernées, dificillement bornables, et que la politique de "discrimination positive" aux USA a des effets connues aujourd'hui de marginalisation des autres groupes discriminé, c'est quelque chose qui se déffend même avec le concepte de "privillège blanc", vu qu'il y a aussi tous les autres "privillèges".

Pour finir, le fait que les populations racisées soient effectivement plus sujettes que d'autres et plus exposées que d'autres à toutes sortes de discriminations n'a pas pour contrepartie l'octroi de privilèges accordés aux catégories non-racisées. 

On en reviens au problème de la définition, prennos le terme dans son sens de synonime d'avantage. Et, de manière générale, les gens qui sont moins discriminé ont des avantages par rapport aux plus discriminés.

En revanche, oui, il existe bel et bien des catégories sociales privilégiées (celles qu'on appelle l'élite ou dominante). Mais les privilèges dont elles jouissent sont sans rapport avec la couleur de l'épiderme et très en rapport avec le compte en banque ou la lignée familiale (les patrimoniaux de Todd).

Techniquement, tous leurs avantages sont dans la règle commune, celle d'une société capitaliste. Ce qui ne colle pas avec votre définition.

Mal nommer les choses,  c'est ajouter au malheur du monde (Camus).   

Je suis d'accord, et c'est pour ça que je me doute que ce débat va continuer jusqu'à ce qu'on l'ai éclaircie. :)

Oserai-je proclamer que je suis totalement en accord avec vous ?

J'ose.

Mais c'est un peu facile de ma part. 

Plutôt que de consacrer du temps et des neurones à démontrer à tous ces foutriquets intellos incapables d'énoncer clairement une pensée claire, je préfère clamer mon soutien à celles et ceux qui comme vous leur rentrent dans le lard.

J'ai honte.



autant ?

vous etes certains de ce que vous annoncer ?

Consultez le net . Il existe de nombreux sites. Par exemple, 

https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/20152-Coup-de-soleil-les-jeunes-a-la-peau-mate-sont-plus-a-risque

 

"si un phototype élevé réduit le risque de brûlures liées au soleil, « personne n’est à 100 % à l’abri des cancers de la peau »"

C'est bien ce qu'il me semblait vous confondez des comportements avec des réalités biologiques (les phototypes)


Le autant est donc faux. En lisant l'article jusqu'au bout on tombe sur ce lien de l'institut national du cancer :

  • Phototype I : peau très blanche, cheveux blonds ou roux, yeux bleus/verts – Vous ne bronzez jamais et attrapez très facilement des coups de soleil.  
  • Phototype II : peau claire, cheveux blonds, roux ou châtains, yeux verts/marron – Vous bronzez à peine et attrapez facilement des coups de soleil.
  • Phototype III : peau moyennement claire, cheveux châtains ou bruns, yeux marron – Vous bronzez progressivement et attrapez occasionnellement des coups de soleil.
  • Phototype IV : peau mate, cheveux bruns/noirs, yeux marron/noirs – Vous bronzez facilement et attrapez rarement des coups de soleil.
  • Phototype V : peau très mate, cheveux noirs, yeux noirs – Vous bronzez vite et beaucoup, vous attrapez très rarement des coups de soleil.
  • Phototype VI : peau noire, cheveux noirs, yeux noirs – Jamais de coups de soleil.

Pour faire simple si les personnes a la peau foncée ont plus de coup de soleil que les personnes a la peau blanche c'est avant tout car ils se pensent protégées et ne font pas attention au soleil.

Maintenant je vous invite a faire l'experience suivante avec votre mailleur.e ami.e si vous ne croyez toujours pas l'institut du cancer :

-une personne peau claire 1 h au soleil de midi.

-une personne peau noire 1 h au soleil de midi.


dites moi le resultat de votre experience et reproduisez la autant que necessaire.

On discutera du autant ensuite.

Je ne confonds pas l´extrait que je vous donne me semble assez clairement préciser le autant sur lequel vous vous arqueboutez. Personne cela signifie que cela touche autant les personnes à peau blanche que les autres. Puis vous semblez oublier le titre de l´article : Coup de soleil les jeunes à la peau mates sont plus à risque.

Cordialement.

En termes de pigmentations des grenoblois, pour ceux qui iront à la piscine découverte ouv tant chaque été fin juin, y’en a qui sont à se demander si la répartition se fera comme juste après le trop fameux happening burkini: fouille des sacs assurée par de grands gaillards typés Méditerranée-sud, et plus aucune femme racisée parmi les nageuses. 

Pour les autres attributions municipales, le macadam des chaussées est toujours trop défoncé pour faire du vélo confortablement dans la ville, alors que ça mériterait plus qu’un pauvre logo de la part de la mairie!

Donc, pour l’université et sciences po, l’artistique ne peut être polémique, diable, diable, va leur falloir prendre des cours d’histoire de l’art..

Tout le monde instrumentalise tout le monde , pour une cause pour une autre .Ca ressemble a une monumentale perte d'énergie , et ça participe a la division de la gauche toutes ces polémiques stériles .Qu'est ce qui est plus important , se débarrasser de Macron et Lepen ou dire que toutes les gauches ne sont pas sur la même voie , même si elles vont toutes dans le même sens direction l'Élysée ? Est ce obligé de voter pour une tronche a l'élection présidentiel , plutôt que pour un mouvement qui lui élirait une tronche quand il aurait gagné l'Elysée? Ou même refaire une élection populaire quand le mouvement a gagné ? Une espèce de décantation , ça marche pour les bons vins on peut espérer que ça marche pour le bon terrien de france...

Une petite note d'humour pour commencer . Après avoir suggéré ce qu' aurait dû dire Audrey Pulvar , vous évoquez ce qu'aurait dû dire  et faire Eric Piolle . Vous pouvez  candidater au poste de " ghost writer " ( je n'ose pas  écrire " nègre"  ce serait mal vu  ,même si le terme désigne seulement l'écrivain de l'ombre ) des  élus.. Plus sérieusement , cette diabolisation est ridicule. Les arguments sont faits pour être discutés.

Je ne sais pas pour vous, mais j'ai l'impression de me retrouver éberluée au milieu d'une classe de maternelle qui part complètement en vrille et saccage tout autour d'elle. Comment faire pour que la société que nous formons recouvre ses esprits? Comme avec les enfants: les meneurs au coin et un sevrage d'écran pendant une semaine? C'est épuisant et désespérant, un peu plus chaque jour...

"Islamo-gauchistes!" doivent dire les opposants. Bref vivement une élévation du niveau en politique...

Un de plus ! Je savais bien que l'on ne peut pas faire confiance à EELV .

et des élections sont en vue..... et le courage ????

Mais E. Piolle n'est pas S. Rousseau.

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