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Décolonial : ce que Piolle aurait pu dire...

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Dans les années 30 l'extrême droite instaurait sa dominat(...)

Inutile de souffler à Eric Piolle ce qu'il a à dire. Il le fait parfaitement sur Twitter :


La Ville de Grenoble est une institution publique qui n'a pas à être associée, en tant que telle, à ce festival militant. Pour autant, en démocratie, le débat e(...)

Derniers commentaires

Rokhaya Dialloet de Taha Bouhafs intellectuellement parlant sont dangereux. Leur argumentaire d'une singulière dangerosité et pauvreté.


C'est la même bande, les mêmes panoplies, les mêmes dérives sectaires que les féministes délirantes ou les islamo-gauchistes pénitents, qui ne servent qu'à alimenter l'électorat du RN, auxquels ils ressemblent terriblement. 


RN / islamo gauchistes/ féministes/ penseurs de l'anticolonialisme sans nuances = même combat.

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Sinon, excellente émission avec Nathalie Heinlich, sociologue, chez Demorand hier matin. Sur la confusion des genres à l'université entre recherche et militantisme.

Les " blancs" sont-ils autorisés à venir ??

Bonjour Daniel

" Vérification faite, il semble que la mairie de Grenoble, à la différence de l'université et de l'IEP, n'avait pas accordé la subvention sollicitée par le "Mois décolonial" : "La demande a été reçue, mais pas instruite" répond-elle laconiquement à Marianne, en précisant que certaines manifestations se tiendront tout de même dans des locaux de la Ville. (...) Soit. Le logo de la mairie n'aurait pas dû figurer sur les affiches. "

Je travaille au Crous de Grenoble, nous avons un dispositif de subvention pour les projet étudiants et ce dossier sera probablement instruit chez nous dans une prochaine commission.
Les subventionneurs que sont le Crous ou les diverses universités considèrent que si une autre institution fait une mise a disposition gratuite ou a tarif préférentiel de salles, ou fait une contribution en nature, en biens, en services (genre prêter du mobilier, fournir des RH ou autres), c'est une forme de cofinancement, une forme de subventionnement qui doit être valorisé dans le budget prévisionnel comme une contribution volontaire, et cela requiers dans l'usage l’apposition du logo de la structure dans la communication de l’événement.
De plus, les organisateurs (je les connais bien) ont eu une promesse de financement orale de la mairie.

Pourquoi ces pseudo-résistants en carton qui passent leurs temps à dénoncer le système (raciste, fasciste, islamophobe, etc.) trouve ça parfaitement normal d'être soutenus et adoubés (et financés) par le système et hurlent à la dictature fasciste quand ce système refuse d'être associé à eux ?

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"Mais je ne suis pas maire de Grenoble."

Ben non, vous n'êtes pas le maire de Grenoble.


Donc, vous parlez un peu dans le vide.


Si vous pouviez éviter de vous mettre "à la place de" et faire ce que vous savez si bien faire, c'est-à-dire "déconstruire le discours dominant", je n'aurais pas payé un euro le droit de vous dire tout le mal que je pense de cette chronique.


Non Daniel t'es pas Maire de Grenoble et tu ne sais pas comment fonctionne les partenariats avec la Ville.

Un partenariat ça se discute ça se prépare.   Hors Covid la ville de Grenoble prête ou loue chaque jourvplusieurs locaux lui appartenant en général à des Associations qu'elle connaît mais dont elle n'est pas partenaire.

Les organisateurs du Mois de colonial ont cru pouvoir faire les malins et ça leur retombe sur la tête. Ils n'ont qu'à s'en prendre qu'à eux et arrêter de jouer les martyrs.

Ce qu'ils ont fait est aussi au détriment de toutes les Associations qui font leur travail correctement.  Je ne suis pas un adepte de Piolle mais quand D.S dit des conneries à son propos je le dis.

Il ne reste plus qu'à organiser une "Exposition coloniale" et voir la réaction des "Dupont-Aignan, Wauquiez, Ciotti, etc "


Dans cette exposition, on ferait appel aux plus ancrés des préjugés de cet imaginaire colonial qu'on exacerberait jusqu'à la nausée

et on verrait alors en radioscopie de quoi sont faits ces contestataires rétrogrades, ces Dupont something, ces Wauquiez, ces Ciotti....


Voici pour eux le Musée du colonialisme Britannique, de quoi conforter leur aigreur


Vu cette semaine, un joli film distrayant A l'abordage 

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Est-ce vraiment ça, le plus important aujourd'hui ? Ce qu'aurait pu dire machin- ce qu'il a dit, ou pas - je ne sais plus..-  au sujet de truc qui a dit que... en répondant à ... .  Ça devient cpq,  ce site... @sI...





A déguster sans modération !






Image

Taha dis que  la mairie a bien accordé des subventions (je rappelle qu'une collectivité vous demande de mettre un logo dès qu'elle prete la moindre chaise).  Piolle en est pas à son coup d'essai dans la chasse à la droite et l'astiquage de rangers à grand coup de langue; c'est lui là votre "maire progressif rouge-vert" (on parle donc de mobilier urbain "anti-migrants"; de reclamer le remboursement de subventions au CCIF; asso dissoute illegalement pour des raisons politiques; de renforcer la video-surveillance dans sa ville). 

Cette soi disant gauche sans aucune colonne vertébrale mérite vraiment de finir dans l'oubli. 

En mai 2021 et vu la séquence qu'on traverse ne pas avoir de positionnement antifasciste clair c'est être un ennemi politique de la gauche. c'est dire à quel point on est dans la merde.

Non Daniel, 

Une mairie qui n'a pas versé de subvention à une série de colloques est fondée à demander que le logo de la mairie soit retiré. En ce sens, Piolle est cohérent, en disant qu'il ne prend pas parti.

Le problème est le suivant : si les opposants n'avaient pas fait pression, la mairie aurait-elle versé des subventions pour cette série de colloques?

et la question elle n'est pas vite répondue.

"À la suite des manifestations d'indignation habituelles (Dupont-Aignan, Wauquiez, Ciotti, etc)"


Tiens, la droite pratiquant un fois de plus ce dont elle aime à accuser la gauche : la "cancel culture".

C'est bien avec ce genre de petits "événements" que l'on peut juger à quel point un bonne partie de "la gauche" (ou du moins de celles et ceux qui s'en réclament...) manque singulièrement de colonne.

Il suffit que deux ou trois petit-e-s minables commencent à monter sur leurs ergots pour que cette "gauche-là" (ou peut-être devrais-je dire cette prétendue gauche) se déballonne.

Question : à quoi bon vouloir donner des gages à ces sinistres individus de droite extrême ou d'extrême droite puisque de toutes façons ils et elles ne seront jamais satisfait-e-s ?



Rien à voir, mais, une vidéo où l’on peut voir une députée FI (Bénédicte Taurine) bousculée par un policier pendant une manif des agriculteurs

https://twitter.com/i/status/1397960778771316744

Et une autre où un sénateur vert est molesté par les flics

https://twitter.com/i/status/1397927067497336845

La démocratie « en marche »




La question intéressante pour moi c'est les organisateurs se sont ils pensés soutenus plus qu'ils ne l'étaient ou ont ils cherchés à piéger des institutions/élus pour les associer à leurs discours, avec l'aide de la presse de droite y réagissant.


Perso ça me fait penser à une tactique classique de radicaux/entristes, obtenir le soutien de plus modérés en cachant la couleur, puis faire un coming out plus radical en se présentant comme soutenu, en pariant sur la tendance à faire front commun contre les réactions du camp d'en face pour l'être au final ("l'ennemi commun" qu'il est essentiel de pousser à réagir le plus violemment possible pour unifier un mouvement, comme le dit Alinsky dans ses rules for radicals).


Mais il se peut aussi qu'il y ait eu tout simplement un malentendu, et qu'en se voyant accorder des salles, etc... les organisateurs se soient pensés plus soutenus qu'ils l'étaient. C'est des étudiants après tout, ils n'étaient pas nécessairement conscients de l'existence de ce que la mairie appelle "degrés d'engagement" et de la différence subtile entre soutenir le droit à une tendance de s'exprimer ou la soutenir tout court (d'autant que cette tendance plutôt pas Charlie a tendance à beaucoup confondre les deux quand elle même condamne de donner des plateformes à des courrants qu'elle n'apprécie pas :).


Enfin ça mériterait une petite enquête sur comment les contacts entre organisateurs et institutions se sont vraiment passés.

Trop mignon cette génération de roses-bruns qui votent déjà les pleins pouvoir à Pétain alors que l'ennemi n'a pas encore franchit les Vosges.


Les barricades n'ayant que deux côtés ils pourront au moins servir de sac de sable.

Dialogue savoureux sur LCI ce matin au sujet de Tapis

Devecchio : la justice est laxiste avec ceux qui mettent LES  FRANÇAIS EN DANGER ce n'est pas le cas de Tapis

Un magistrat : chiffres à l'appui démontre l'inverse

Devecchio : oui mais LES FRANÇAIS  n'ont pas ce ressenti et je m'identifie à eux

La présentatrice indique un sondage qui montre qu'à 52 % LES FRANÇAIS ne pensent pas comme Devecchio 

Devecchio : oui mais 48 % le pense

Accablante démonstration d'une manipulation des faits et ressentis

Inutile de souffler à Eric Piolle ce qu'il a à dire. Il le fait parfaitement sur Twitter :


La Ville de Grenoble est une institution publique qui n'a pas à être associée, en tant que telle, à ce festival militant. Pour autant, en démocratie, le débat est libre. La tenue de ce festival est légitime. 

Chacun.e est libre d'être d'accord, ou non, avec les personnes annoncées. La droite et l'extrême droite coalisées demandent, ici, autre chose : faire taire les voix et les idées qui ne leur conviennent pas. Les interdire. Ce procédé n'est pas démocratique, et je le dénonce. 

Toujours préférer le verbatim. Merci.

Dont acte . Merci pour les précisions .Cela me rassure , Piole était un des rares EELV qui m'inspirait confiance .

J'espère qu'il jouit bien de se  vautrer dans la boue avec l'ED…


«La Ville de Grenoble est une institution publique qui n'a pas à être associée, en tant que telle, à ce festival militant»


C'est ridicule et malhonnête comme réponse.

"C'est ridicule et malhonnête comme réponse. "


Pourquoi ? Qu'une institution publique revendique sa neutralité ne me paraît pas en désaccord avec les fameuses "valeurs de la République".

Qu'une institution publique soit neutre dans ses services c'est une nécessité. Mais elle n'a pas être «neutre» de manière globale. Elle ne l'est pas d'ailleurs. Aucune municipalité n'est neutre, Grenoble non plus. Elle participe et promeut des idéologies, et porte les revendications de ceux qui y ont été élus. Il n'y a rien de plus politique et partisan.


C'est malhonnête de se cacher derrière une neutralité inexistante, pour éviter de devoir prendre position.

Si je comprends bien, dans le cas où Eric Piolle essaierait d'être honnête en portant haut les valeurs de la République, il serait en fait malhonnête parce que c'est malhonnête de ne pas faire ce que tous ses collègues malhonnêtes font. C'est limpide.

En quoi c'est honnête de céder à l'extrême droite 

Mais de quelles «valeurs» de la républiques parlez-vous?


Ce n'est pas malhonnête de faire de la politique quand on est élu, c'est pour cela qu'on vous élit. Si vous voulez une gestion de la ville neutre, arrêtons les élections, faisons des concours et laissons des gestionnaires choisirs sur dossiers les technocrates les plus compétents.



"Mais de quelles «valeurs» de la républiques parlez-vous? "


Je parle du respect de l'Etat de droit, c'est à dire, pour un élu, de respecter la loi. Les agents de l'Etat - et le maire en est un - ont une obligation de neutralité dans l'exercice de leur fonction (loi du 13 juillet 1983, article 25 modifié par la loi du 20 avril 2016). L’obligation de neutralité implique que les décisions prises par l’agent public soient dictées uniquement par l’intérêt du service public et non par ses convictions politiques, philosophiques ou religieuses. Eric Piolle a estimé que le "mois décolonial" n'est pas dans les priorités du service public. Ca n'empêche pas d'appliquer des choix politiques dans le cadre du service au public : le choix d'une régie municipale ou d'un prestataire privé pour la distribution d'eau potable est une décision éminemment politique, par exemple. Mais là, c'est dans le champ du service public.


Cette obligation de neutralité est souvent invoquée pour faire respecter la laïcité (la vraie, pas la haine anti-musulman) et c'est avec cet objectif que la loi de 2016 a été pensée. Mais elle s'applique également, théoriquement, aux convictions politiques.

les décisions prises par l’agent public soient dictées uniquement par l’intérêt du service public et non par ses convictions politiques 
Comment vous séparez les deux dans le cadre qui nous occupent ici? Le fait de faire un festival autour d'une question politique avec des débats peu parfaitement être "dans l'interet du service publique", comment la limite fonctionne-t-elle réélement en droit?
Parce que des festivals à contenue politico-culturels soutenus par des collectivitées ce n'est pas ce qui manque.

"Comment vous séparez les deux dans le cadre qui nous occupent ici? "


J'imagine - sans en avoir la certitude - que définir l'intérêt du service public dans les cas limites comme celui du "mois décolonial" est une prérogative du Conseil Municipal. En tous cas, c'est ce qu'Eric Piolle laisse entendre. Il dit bien que la manifestation est légitime mais que ce n'est pas le business de la mairie. Je suis d'accord avec les deux affirmations.

Donc ce n'est pas un débat légal, mais politique, d'où la remarque de kusto.

C'est également un débat légal. Je ne sais pas ce que dirait la Justice si un opposant se plaignait d'abus de pouvoir et/ou de favoritisme dans le cas où la Municipalité de Grenoble aurait soutenu financièrement et politiquement cette manifestation.

Vu ce que font, par usage, les municipalitées en général, je suis absolument certain que la justice se déclarerait incompétente et renverrait ça au élécteurs et à leur droit de changer de maires à la prochaine éléction si ce choix leur déplais.

Rien ne me hérisse le poil plus que l'argument "c'est l'usââaaaage". Si ce n'est pas un débat légal, c'est en tous cas un débat éthique et déontologique. Et la posture d'Eric Piolle, telle qu'elle est exprimée dans son tweet, est en accord avec l'idée que j'ai de l'éthique et la déontologie que doit (devrait ?) avoir un maire.

Piolle étant maire et n'ayant pas dénoncé "l'usage", l'argument reste valable, hérissant ou non. Il n'y a plus qu'à compter le nombre de fois où il a agis dans le sens de l'usages ces 6 dernières années, et on pourra donc se demander si il y a deux poids, deux mesures. J'ai assez peu de doute sur le résultat...

Si vous voulez du concret plus que de l'usage, voici un exemple:


https://www.village-justice.com/articles/subventionnement-des-associations-discours-politiques-par-les-collectivites,36342.html


La définition de l'intérêt public est donc très large, et c'est très bien, car cela permet de faire de la politique. Soutenir la création d'entreprises sociales et solidaires ou favoriser l'implantation d'une usine polluante pour l'emploi et l'économie, ce n'est pas neutre du tout politiquement, pourtant les deux sont possibles, car peuvent se prévaloir d'un intérêt public. Les limites c'est de financer des partis ou des associations sans que les habitants ne perçoivent un intérêt.


Organiser des débats, conférences et évènements artistiques dans la ville ça n'a rien d'un cas limite, c'est un cas d’intérêt public évident.


Par contre, même si je n'ai pas d'opposition de fond, ça c'est plus chaud d'un point de vue légal (l’intérêt public doit concerner la population locale):


La ville de Grenoble soutient SOS MEDITERANEE


Mais aussi tout pleins d'engagements qui n'ont rien de neutre, trouvé sur le site de la ville rapidement:


- Création d'une charte pour l'utilisation de l'écriture inclusive

- la Ville de Grenoble combat le harcèlement de rue, en collaboration avec des assoc'

- Conférence sur l'homoparentalité en faveur de la PMA ou une autre sur le droit de mourir dans la dignité.

- Ah, un chouette, un des objectifs de la création d'un livre blanc sur l'identité de genre, est de «valoriser les compétences des associations militantes, les premières compétentes pour identifier de nouvelles problématiques et besoins au niveau local».


Ce qui montre bien, et ce que je dénonce, c'est que l'appel à la «neutralité» n'est qu'un moyen de louvoyer, pas du tout une pratique récurrente.



Merci pour le lien de "village-justice" inséré dans votre réponse, il contient un avis du Conseil d'Etat qui me semble très clair - et qui montre que c'est aussi un problème légal :


« Si une commune ne peut, en attribuant une subvention, prendre parti dans des conflits, notamment de nature politique, la seule circonstance qu’une association prenne des positions dans des débats publics ne fait pas obstacle à ce que la commune lui accorde légalement une subvention, dès lors que ses activités présentent un intérêt public local. Lorsqu’une association a un objet d’intérêt public local, mais mène aussi des actions, notamment à caractère politique, qui ne peuvent être regardées comme revêtant un tel caractère, la commune ne peut légalement lui accorder une subvention, en particulier lorsqu’il s’agit d’une subvention générale destinée à son fonctionnement, qu’en s’assurant, par des engagements appropriés qu’elle lui demande de prendre, que son aide sera destinée au financement des activités d’intérêt public local ».


La mairie de Grenoble subventionne vraisemblablement les quatre associations locales qui sont à l'origine du "mois décolonial" via une convention qui s'assure que les subventions ne seront pas utilisées pour des manifestations à caractère politique. Le "mois décolonial", qu'Eric Piolle autorise à Grenoble mais ne soutient pas financièrement, entre dans cette dernière catégorie.


Le soutien à SOS Méditerranée est un soutien moral, je n'ai pas trouvé trace de financement de cette association dans les 63 pages de subventions de 2020. Grenoble se déclare simplement ville d'accueil pour les migrants, c'est dans les compétences du Conseil Municipal.


Quant aux autres exemples que vous citez - et il y en a certainement de nombreux autres -, ils ont vraisemblablement été pesés au trébuchet par le Conseil Municipal afin d'être dans les clous de la loi et de la jurisprudence réaffirmée par le Conseil d'Etat (le harcèlement de rue, par exemple, est - selon la rue dont il s'agit - un problème très local).


En résumé, vous faites un procès d'intention en hypocrisie à Eric Piolle. Je pense pour ma part qu'il est attentif à ne pas commettre une faute déontologique et/ou un abus de pouvoir.

Donc il peut soutenir moralement certaines associations mais pas d'autres «pour raisons déontologiques».


«via une convention qui s'assure que les subventions ne seront pas utilisées pour des manifestations à caractère politique»


Euhh non l'article montre bien qu'il n'y a aucun problème à ce que la manifestation soit politique… «la seule circonstance qu’une association prenne des positions dans des débats publics ne fait pas obstacle à ce que la commune lui accorde légalement une subvention, dès lors que ses activités présentent un intérêt public local». Encore moins de soutenir moralement et par quelques avantages mineurs (mises à dispositions de lieux). Organiser un évènement à Grenoble avec conférences et spectacles a un intérèt public local évident. Peu importe que ce soit politique ou pas.


«Le "mois décolonial", qu'Eric Piolle autorise à Grenoble»


Mais quel bon prince, il l'autorise. On est sauvé. Il manquerait plus qu'il trouve un moyen pour l'empêcher (l'interdire il n'en a pas le pouvoir).

"Donc il peut soutenir moralement certaines associations mais pas d'autres «pour raisons déontologiques». "


Dans le cas du "mois décolonial", la question n'est pas celle du soutien moral (Piolle a exprimé son soutien moral - timide, je vous l'accorde - en affirmant le caractère légitime de la manifestation) mais du soutien financier. Le débat porte sur les subventions municipales accordées ou non à cet événement qui autoriseraient - ou non - les organisateurs à utiliser le logo de la Ville de Grenoble et à revendiquer son soutien.


"Euhh non l'article montre bien qu'il n'y a aucun problème à ce que la manifestation soit politique… "


Euhh, si. Ce que l'article montre - mais il faut faire l'effort de le lire et de le comprendre jusqu'au bout - c'est que la municipalité ne peut pas soutenir financièrement une action à caractère politique sans objet d'intérêt public local : "Lorsqu’une association a un objet d’intérêt public local, mais mène aussi des actions, notamment à caractère politique, qui ne peuvent être regardées comme revêtant un tel caractère, la commune ne peut légalement lui accorder une subvention, en particulier lorsqu’il s’agit d’une subvention générale destinée à son fonctionnement, qu’en s’assurant, par des engagements appropriés qu’elle lui demande de prendre, que son aide sera destinée au financement des activités d’intérêt public local."

Les associations organisatrices bénéficient vraisemblablement de subventions récurrentes de la municipalité dans le cadre de conventions dans lesquelles elles s'engagent à ne pas utiliser ces subvention hors activités d'intérêt public local. C'est pourquoi ils ont demandé un financement spécifique - qui ne leur a pas été accordé - pour ce festival. Il est toujours possible de plaider le caractère local de la lutte contre le racisme (je ne pense pas que Grenoble soit exempt de ce fléau) mais, pour un événement politique qui se veut de portée générale, je ne sais pas si cela tiendrait face à un juge.


"Mais quel bon prince, il l'autorise. On est sauvé. Il manquerait plus qu'il trouve un moyen pour l'empêcher (l'interdire il n'en a pas le pouvoir). "


Votre ironie déplacée ne résiste pas à l'examen de la loi. Le maire a des compétences de police administrative qui lui permettent d'interdire une manifestation (au sens large, cela peut-être un spectacle) afin de préserver l'ordre public en application de l'article L. 2212-2 du code général des collectivités territoriales. Son intervention doit toutefois être justifiée par des circonstances locales particulières et strictement proportionnée au risque d'atteinte au bon ordre, à la sécurité ou à la salubrité publique. Dans le cas du "mois décolonial", une municipalité de droite dure n'aurait eu aucune difficulté à interdire la manifestation en invoquant les risques d'affrontements physiques avec des groupes d'extrême-droite (quitte à susciter ces affrontements), voire en prenant la situation sanitaire comme prétexte.


Et puisque nous en sommes à discuter de droit : dans le cadre du procès en hypocrisie que vous faites à Eric Piolle, celui-ci devrait au moins bénéficier de la présomption d'innocence et du bénéfice du doute avant que la meute issue de ses amis politiques ne se rue sur lui. Mais j'oublie qu'il est un candidat possible à la présidentielle et que nous avons la gauche la plus douée au monde pour se cribler les pieds de balles à l'aide des flingues aimablement fournis par la droite.


Vous estimez que Piolle s'est hypocritement couché face à l'extrême-droite. Je pense qu'il a considéré que financer un festival politiquement très marqué et sans connotation locale particulière (même s'il est vraisemblablement intellectuellement proche des organisateurs) était hors de ses attributions de maire. Nos convictions respectives reposent sur des ressentis et aucun fait tangible ne nous permet de trancher formellement entre les deux hypothèses. Nous pouvons toutefois nous mettre d'accord sur le fait que nous sommes en désaccord.

piteux retropedalage quand son entourage lui a rappelé qu'il était sensé être de gauche

Il se raccroche aux branches, non ?


Parce qu’une équipe municipale qui ne fait pas de militantisme, je ne connais pas.

La droite et l'extrême droite demande l'interdiction de ce festival. Toute cette opération est donc bien sous la pression de la droite et de l'extrême droite.

Enlever le logo de la mairie est donc bien céder en partie à la droite et à l'extrême droite.

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Eric, garde-toi à droite, Eric garde-toi à gauche.

Protégez-moi de mes amis. Mes ennemis, je m'en charge.

Comme le dit wikipedia:

"Au delà de différences et d'oppositions existant entre ces tendances, elles postulent qu'il existe un accord sur le fait que les pouvoirs modernes restent marqués par des pratiques politiques, économiques et un certain régime de hiérarchisation des connaissances, qui se sont mis en place avec les colonisations successives et n'ont pas disparu avec les décolonisations."


Si l´on organise un mois décolonial autant être d´accord avec son présupposé. On se situe là dans une démarche militante. Je peux comprendre la mairie avec la nécessité de calmer le jeu des polémiques, d´accord ou pas sur la question décoloniale. Et  si la mairie qui n´est pas partie prenante à l´organisation demande le retrait de son logo, je ne vois pas bien où est l´affaire.

Perso si les mairies écolo se concentrent sur le social et l´environnement c´est déjà beaucoup leur demander.

Ce que Piolle aurait pu dire ? Versus ce qu'ASI aurait pu faire, genre une enquête, une analyse, une ITW de Piolle pour qu'il nous explique, etc.,  et pas juste un édito d'humeur et d'opinion fondée sur le sort d'autocollants abusifs visant à forcer un élu à se solidariser avec une cause qui, aussi respectable ou nécessaire soit-elle, nécessite d'être explicitée et non imposée aux grenoblois dont il est le magistrat.  

Il n'y a pas très longtemps "TOUT LE MONDE ETAIT CHARLIE " .  C'est à dire pour la défense INCONDITIONNELLE  de la liberté d'expression, un minimum pour le pays des droits de l'Homme.

Dans les années 30 l'extrême droite instaurait sa domination par la peur physique. 

Aujourd'hui pas la peine. La peur d'être Lynché médiatiquement suffit pour que les moins armés idéologiquement, les moins convaincus osons le dire les moins courageux se rangent au diktat de l'extrême droite. 

Le triste constat est qu'elle a donc gagné. Avant même d'arriver au pouvoir.

Car soyons conscient que plus on recule devant ses injonctions plus elle va avancer et bâillonner la liberté d'expression.

C'est au pied du mur qu'on voit les courageux et les foies jaunes. Merci aux syndicats de police et à télé-facho de permettre aux électeurs de gauche de faire le tri.

Galvanisés par la mécanique inéluctable et puissante de l'évolution sociétale en cours, chauffés à blancs par les reflux réactionnaires tout aussi inéluctables, les gauchistes grenoblois haranguent la Bollosphère : 


- "Quoi ? Qu'est-ce qu'y a ? Bin ouais je met Racisme Systémique au programme si je veux ! Et on a mis le logo de la mairie de Grenoble aussi parce qu'y a Piolle ici, tu l'aime pas lui hein ?! C'est un vert-rouge, ton pire cauchemar, et en plus on a invité des indigénistes, et pas n'importe lesquels !"


De l'autre la Bollosphère s'étouffe puis éructe :


- "Quand vous avez... quand, euh, n'est-ce pas, des représentants de l'Etat, qui cautionnent, avec l'université de Grenoble une fois encore, des messages inouïs sur la violence systématique de la Police, eh bien, je suis désolé, mais euh, Vidal a raison, Blanquer a raison, y'a aujourd'hui un islamo-gauchisme de fait, qui n'a plus aucunes limites !"

Non, je suis plutôt d'accord avec Piolle, ils ont utilisé le logo de la mairie comme si c'était un partenaire officiel alors que ce n'est pas le cas, et l'université et l'IEP ont peut-être effectivement été trompé sur le contenu de l'évènement...Au final qu'en savez-vous? Vous n'avez pas fait d'enquêtes auprès des intéressés et vous vous permettez de donner des conseils de com'? Franchement si j'étais un élu de gauche, moi non plus je n'aimerai pas me voir associé à Rokhaya Diallo, ni aux positions de Taha Bouhafs, ni au décolonialisme, ni à la fragilité blanche et tous ces concepts fumeux recyclés des Indigènes de la République.
Sérieusement, j'ai l'impression que la rédaction d'ASI s'est trouvée une nouvelle religion, et ne réalise pas à quel point leur "vérité révélée" indiffère le peuple de gauche dans sa très grande majorité.

Il n'y a que moi à qui la période actuelle et le climat dans notre beau pays de liberté et de fraternité fait penser à la période doucereuse du maccarthysme?

Liste de colonies géniales :


- Madame Katz (Grez-Doiceau, 1960-61) 

- Papa & Maman Dauphins (Ostende, 1962-63)

- Colonie Bonnes Vacances -Tante Miette- (Middelkerke, 1964)

- Windekind (Middelkerke, 1964,5-1967)


Euh ... bôahf.


M'enfin, pourquoi doivent-ils tous se tromper de cibles et de "méchants très méchants" !!!


Grenoble 2021, c'est les Olympiades des idiots Inutiles en pente aval.



Juin n'est pas le meilleur mois pour visiter Grenoble. L'été, il y fait des chaleurs étouffantes. Gare aux coups de soleil !

Si vous avez la peau blanche, vous aurez au moins deux bonnes raisons de ne pas vous y rendre.

Donc, pour l’université et sciences po, l’artistique ne peut être polémique, diable, diable, va leur falloir prendre des cours d’histoire de l’art..

Tout le monde instrumentalise tout le monde , pour une cause pour une autre .Ca ressemble a une monumentale perte d'énergie , et ça participe a la division de la gauche toutes ces polémiques stériles .Qu'est ce qui est plus important , se débarrasser de Macron et Lepen ou dire que toutes les gauches ne sont pas sur la même voie , même si elles vont toutes dans le même sens direction l'Élysée ? Est ce obligé de voter pour une tronche a l'élection présidentiel , plutôt que pour un mouvement qui lui élirait une tronche quand il aurait gagné l'Elysée? Ou même refaire une élection populaire quand le mouvement a gagné ? Une espèce de décantation , ça marche pour les bons vins on peut espérer que ça marche pour le bon terrien de france...

Une petite note d'humour pour commencer . Après avoir suggéré ce qu' aurait dû dire Audrey Pulvar , vous évoquez ce qu'aurait dû dire  et faire Eric Piolle . Vous pouvez  candidater au poste de " ghost writer " ( je n'ose pas  écrire " nègre"  ce serait mal vu  ,même si le terme désigne seulement l'écrivain de l'ombre ) des  élus.. Plus sérieusement , cette diabolisation est ridicule. Les arguments sont faits pour être discutés.

Je ne sais pas pour vous, mais j'ai l'impression de me retrouver éberluée au milieu d'une classe de maternelle qui part complètement en vrille et saccage tout autour d'elle. Comment faire pour que la société que nous formons recouvre ses esprits? Comme avec les enfants: les meneurs au coin et un sevrage d'écran pendant une semaine? C'est épuisant et désespérant, un peu plus chaque jour...

"Islamo-gauchistes!" doivent dire les opposants. Bref vivement une élévation du niveau en politique...

Un de plus ! Je savais bien que l'on ne peut pas faire confiance à EELV .

et des élections sont en vue..... et le courage ????

Mais E. Piolle n'est pas S. Rousseau.

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