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Corruption des élus : "Cette délinquance en écharpe"

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Il me semble avoir remarqué que la probité en politique est une condition que tous les partis imposent .... à leurs adversaires.

Le casier judiciaire vierge pour être élu, cela me semble être un exemple typique de fausse bonne idée !


Sur le principe, c'est une peine à perpétuité, qui prive à vie d'un droit civique.


Et en pratique, il faut penser à tous les gens que ça mettrait h(...)

" C'est une expérience éternelle que tout homme qui a du pouvoir est porté a en abuser " ( Balkany ou Montesquieu )

Derniers commentaires

Emission tellement intéressante qu’elle m’a paru trop courte (alors qu’elle fait 1h24 de mémoire) !

Merci ASI !

Une seule chose pour la corruption d'un agent de l'état , prison a vie ! Que ce soit pour une paire de pompe volée dans la réserve des uniformes d'une prison (ils en détruisent des tonnes ) ou pour un pot de vin , ou même un conflit d'intérêt !Et là le personnel politique serait d'une tout autre qualité , ça c'est sur !

Question formation, le minimum serait de connaître son propre programme... cette candidate du RN en aurait bien besoin (à sa décharge, il doit être trop flou pour eux/elles-mêmes...) :

https://mobile.twitter.com/realmarcel1/status/1527342066807648258




(je le remets ici, je ne sais pas pourquoi plus bas il ne passe qu'à moitié)

En période de "législatives" , il serait utile de rendre cette émission libre d'accès ... afin 1. de faire connaître certains faits 2. d'éclairer les intentions de votes de nos concitoyens.

Juste un truc à propos de ce que dit Guérini : "Ce sont les électeurs qui trancheront".


Mais bien entendu, la république n'a pas attendu ton autorisation, bonhomme ! Personnellement, je suis contre les lois visant à se substituer aux choix des électeurs en interdisant à des personnes de se présenter aux élections, par exemple pour des questions de casier judiciaire. Mais là n'est pas du tout la question, en l'occurrence. La question, c'est de savoir si ton parti, LREM, doit lui donner l'investiture ! Ces questions ne sont pas des remises en cause du candidat, parce qu'il n'y a pas de débat, la justice a tranché. Ces questions concerne LE PARTI, LREM. Comment est-il possible que sur le plateau, aucun journaliste ne recentre la discussion et laisse Guérini faire dérailler ainsi le débat ?

Je trouve une fois encore qu'on passe un peu vite sur la présomption d'innocence. Lors de l'émission les deux invités évoquent la distinction entre les faits et le jugement. Cependant, ils ne poussent pas assez loin je trouve la discussion pour permettre de dépasser ce point : en effet pour mois pas besoin de passer au tribunal pour établir un fait et une relaxe ne signifie pas non plus que les faits n'existent pas. "La preuve juridique" est devenue l'égal de la "preuve scientifique" sur laquelle en épistémologie il y a beaucoup à dire ;)


On en arrive à des circonlocutions et des tératologies dans lesquelles des faits réels reconnus par l'auteur sont évoqués au conditionnel et un terroriste abattu est juste "suspect". C'est le segment actuel avec Guérini.


J'aimerais bien savoir si c'est parce que les élus se sont taillés un régime juridique ou c'est c'est juste les journalistes ou certains professionnels qui en viennent à psychoter. A la base pour poi la présomption d'innoncence c'est juste la méthode suivi par le président des débats : on part du principe que l'accusé est innocent et il faut apporter la preuve de la culpabilité.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

aucun message n'évoque le fait que guerini soit depuis devenu ministre ! s'il y a un scandale majeur au sein de ce gouvernement c'est bien cette nomination voulue par macron, petit ( ? ) provocateur minable, sûr que cela passera car le point soulevé par tous les commentateurs est l' arrivée de m pap ndiay qui fait oublier tout le rzeste

A la décharge des plus jeunes corrompus, il faut bien constater l'effet grisant du pouvoir. D'un seul coup, on se trouve entouré de gens qui vous placent sur un piédestal et vous donnent l'impression d'une supériorité pourtant factice. Dès lors, il est tentant d'en user et d'en abuser, avec un sentiment d'impunité. Parfois même en toute bonne foi : " je peux payer telle dépense personnelle sur les fonds officiels parce que je le vaux bien". Et donc, parce que j'en ai le droit. Arrivé au sommet, on ne doit plus avoir la même perception de ce qui est licite et de ce qui ne l'est pas. 

Peut-être que pour éviter cela, faudrait-il mettre davantage l'accent sur la formation des élus. Ce sont des professionnels comme les autres, or, c'est un métier qu'on peut étrangement pratiquer sans avoir effectué le moindre apprentissage. 

Pour les plus vieux corrompus, c'est une autre affaire. Dans leur cas, le sentiment d'impunité est bien installé, car conforté par une longue expérience, sur une longue durée. Ce sont, en quelque sorte, des professionnels...de la corruption, que contrairement à leurs plus jeunes collègues, ils pratiquent en experts. 

Le pouvoir, quelque soit le niveau auquel on se place, national, régional, local, monte à la tête. Il faudrait le désacraliser, mais comment ? Limiter les mandats, limiter les rémunérations (mais cela justement augmenterait le risque de corruption), avoir plus de comptes à rendre, contrôler davantage les budgets publics et leur utilisation, rendre l'inéligibilité plus systématique après chaque infraction, en l'adaptant aux infractions... Malheureusement, il faut bien constater également qu'une majorité d'électeurs se désintéresse de ce problème. Je n'ai pas de chiffres précis, mais j'ai bien l'impression qu'on soit plus sûr de compter davantage de réélection de politiques corrompus que de défaites cinglantes. La corruption semble même, dans ce cas, un plus pour le candidat, pourvu qu'il soit un sortant. 

Antton Rouget à ce propos parle de "ce qui prend" dans l'opinion, et de "ce qui ne prend pas". Pour le moment, force est de constater que l'indignation est assez sélective, et dépend pour une bonne part de la visibilité que donnent les grands médias à chaque cas. On montre dans l'émission le numéro réalisé par Aphatie, assez significatif: à l'en croire, la LFI est le plus mauvais élève dans l'histoire. Alors qu'on ne peut pas douter que ce journaliste soit parfaitement au courant de la réalité des autres partis. Il s'agit bien ici de sélectionner son indignation.

Nous, l'opinion publique, avons-nous réellement une influence sur les médias, sur ce sujet de la corruption des élus ? Ou est-ce le contraire ? Qui nous informe et suscite notre indignation ? 

Rien ne changera tant qu'on ne considérera pas les élus comme des gens ordinaires, et non des êtres supérieurs. Or, c'est malheureusement bien le cas. Comme toutes les ivresses, celle du pouvoir fait perdre toute lucidité. Les politiques probes sont des héros. Et je ne partage pas du tout le point de vue selon lequel ces derniers seraient majoritaires. Ils doivent au contraire être très rares, ceux qui peuvent se prévaloir d'une honnêteté parfaite. Mais il y a bien des degrés à la malhonnêteté et bien évidemment, tous ne doivent pas être rangés sur le même rayon.

Depuis quand la politique est un métier ?

Au sens strict du terme, vous avez raison, métier n’est pas le mot adéquat dans ce cas. Néanmoins, en dehors des maires et conseillers municipaux des petites et moyennes communes, les élus départementaux, régionaux, nationaux et européens ont une activité à plein temps, qui demande compétence, conscience « professionnelle » (je mets donc entre guillemets), et sens du devoir, même si cette dernière formule a pris un sacré coup de vieux. Une activité qui demande du savoir-faire. Bien entendu, tout le monde, a priori, peut l’exercer, et rien ne peut être exigé au candidat, sinon un minimum de sens moral et de volonté de servir ses concitoyens. En cela en effet, ce n’est pas un métier. Mais il me semble qu’il le devient dès le moment où on commence à l’exercer : on attend de l’élu qu’il « fasse bien son boulot ». Qu’il travaille. Qu’il soit présent. La différence, sans doute, c’est qu’il est seul et qu’il a plein de patrons : les citoyens qu’il représente. Bref, l’activité politique (je parle pour les élus) n’est effectivement pas un métier, mais il faut quand même un certain métier pour l’exercer !

                                                ...donc , recrutons et ne votons plus ? 


La "professionnalisation" de la vie politique est justement le problème qui nous occupe ... on exerce un mandat en conscience et pour faire avancer le schmilblick national , pas sa propre "carrière" ou ses "copains".

Ce n'est pas ce que je dis. Il y a une différence entre "exercer un métier" et "avoir du métier" pour exercer un office. Ce que je dis seulement, c'est qu'il me semble qu'il y a une certaine nécessité de formation pour exercer un mandat du mieux possible. Connaissance des institutions, de leur fonctionnement, des règles des marchés publics par exemple, souvent ignorées d'élus inexpérimentés, ce qui leur fait commettre des délits parfois involontaires. 

Personnellement, je suis même favorable au tirage au sort, à la limitation des mandats, mais surtout, pour abonder dans votre sens, à la non-professionnalisation de nos représentants. Dans le cadre syndical, j'ai toujours été opposé, par exemple, aux "permanents", syndicalistes professionnels qui ne travaillaient plus sur le terrain mais venaient nous expliquer la vie. 

Mais le pur amateurisme est la bénédiction du lobbyisme, il n'y a qu'à voir ce qui se passe à Bruxelles, ou même dans notre propre assemblée, où des député(e)s aussi dépourvus d'expérience que de mauvaises intentions se font blouser par des influenceurs habiles qui leur fournissent des textes de lois clés en mains.

Désolé de vous avoir causé un tel choc en utilisant un mot mal approprié :)

"ce qui leur fait commettre des délits parfois involontaires."...ce qui en creux convoque le "nul n'est sensé ignorer la loi". Inexpérimenté ou pas un élu doit respecter les lois , pour ce qui relève de l' "amateurisme" on relève tout de même qu'il s'arrête souvent aux portes de leur personne privée (là , plus d'amateurs mais des spécialistes) après s'être répandu sur la "chose" publique.

Pour ce qui est d'une "formation" , oui , on peut l'évoquer...mais quand on postule n'est on pas intuitivement enclin à se renseigner et se former avant ? D'où la question clé: "opportunisme ou vocation ?"

Une candidate du RN tiens (on aurait presque pitié) :

https://mobile.twitter.com/realmarcel1/status/1527342066807648258


C'est exactement ce que je signifiais ...

...opportunisme ?

j'ai eu un choc en le lisant également !

Le journaliste Gattegno,à traversé la rue,il officie quotidiennement sur LCi, et fait de la morale :-)


Béatrice Guillemont laisse entendre que les "petits" maires seraient moins corrompus que certaines grosses huiles ; c'est une vision bien angélique de la vie de village,  où chacun étant sous le regard de tous, il s'avère parfois bien difficile, voire héroïque pour l'opposant de s'afficher comme tel, et pour l'élu de ne pas verser dans le clientélisme et l'abus de pouvoir (place en mairie, permis de  construire, contrats juteux... concédés en échange d'un soutien). Tous pourris ? Certes non ! Juste, il n'y a pas de raison que les petits soient moins atteints que les gros.

J'ai vraiment eu du mal avec l'intervenante d'Anticor. Elle n'est peut-être pas habituée aux plateaux de télé, car j'ai trouvé déjà qu'elle parlait extrêmement vite et c'était assez désagréable à l'écoute, mais surtout certaines de ces interventions m'ont semblé vraiment lunaires. 

Déjà sa remarque sur la "gentillesse" d'Anticor qui ne demandait que l'inéligibilité en cas de corruption quand le tribunal révolutionnaire condamnait à mort était pour le moins étrange, mais son explication des personnes mises en cause qui restaient en place à cause de la parité n'avait absolument aucun sens (et j'ai l'impression que le journaliste s'est étouffé autant que moi en l'entendant). 


Quand Béatrice Guillement parle en toute fin d'émission de la possibilité de saisir le procureur pour les victimes sans que leurs noms ne soient divulguées dans l'affaire Bouhafs; je crois qu'elle se trompe


je pense que vu le nom de la personne incriminée, et vu que c'est LFI; les fuites auraient été inévitables, et ces personnes que accusent Bouhafs auraient vécu un enfer de par la sollicitation des journalistes et tout cela aurait pourri la campagne


je pense que si une enquête doit être diligentée, il vaut mieux attendre après les élections pour ne pas que le coté glauque ne prenne le dessus sur le combat politique.


Le fait que Bouhafs ait été écarté était semble-t-il la priorité de ces victimes

Pour signaler un gros décalage entre son et image sur le fichier téléchargé :(

Pour en revenir aux statistiques . 


Selon Béatrice Guillemont  directrice d'Anticor , chaque année 300 élus sont mis en cause .


"Sur les 577 000 élus de la République, cela représente moins de un pour cent" 


https://www.varmatin.com/politique/tous-pourris-vraiment-beatrice-guillemont-docteure-en-droit-nous-eclaire-sur-la-probite-des-elus-de-la-republique-722380

Le casier judiciaire vierge pour être élu, cela me semble être un exemple typique de fausse bonne idée !


Sur le principe, c'est une peine à perpétuité, qui prive à vie d'un droit civique.


Et en pratique, il faut penser à tous les gens que ça mettrait hors jeu : des faucheurs volontaires d'OGM, des décrocheurs de portraits de Macron, des gens qui ont ouvert des squats pour les sans-abris, des manifestants arrêtés et condamnés en comparution immédiate, des syndicalistes poursuivis par leur patron, des habitants des quartiers populaires accusés d'outrage et rébellion par des flics qui arrondissent leur fin de mois...


A l'inverse, ceux qui comme Sarkozy et Chirac parviennent à jouer à cache-cache avec la justice pendant des années, peuvent enchaîner les mandats avant d'être condamnés.


Ou alors il faut limiter ça aux délits commis dans l'exercice d'un mandat.

" "Pour illustrer cette rubrique, je viens d'apprendre qu'aujourd'hui, nous constatons une éclipse  " solère " ....


Espérons que cette éclipse sera durable.

décalage son/image sur le fichier vidéo téléchargé.. vérifiez vos fichiers avant de les mettre en ligne.

Jérome Peyrat aussi est un homme de réseau! On n'est jamais déçus... ASI va-t-il y aller? Evidemment non... Je ne vais pas écouter toute cette émission que je trouve ennuyeuse mais si cet angle peut éclairer certaines des personnes qui liront les commentaires, tant mieux.

Ah bah Richard Ferrand aussi! Bref. Quand quelqu'un semble doter de supers pouvoirs inexplicables pour résister aux affaires et bénéficient de soutiens qui vous font vous gratter la tête, il n'est pas inutile de regarder de ce côté.

" C'est une expérience éternelle que tout homme qui a du pouvoir est porté a en abuser " ( Balkany ou Montesquieu )

Béatrice Guillemont a eu raison de rappeler que les élus qui se comportent comme des délinquants ne représentent que  0,001%  de l'ensemble des élus .


Le tableau qu'elle fait de l'élu-type est celui  du  maire d'un petit village, bénévole ou  quasi bénévole et dont la satisfaction est d'oeuvrer à résoudre les problèmes de sa  commune .


Sa réflexion sur la probité est intéressante . 


Quand on aborde ce sujet on pourrait avoir tendance à penser que les élus délinquants ont cru détenir un pouvoir  qui a  eu pour effet sur eux de lever leurs inhibitions . 


Il était donc important de rappeler que ces cas sont très minoritaires .


Pas encore vu mais ASI va-t-il pointer du doigt que Solère semble être « un homme de réseau »? Je parie que non mais on verra bien. Cahuzac, homme de réseau également, avait eu une résistance troublante aux affaires également. ASI va-t-il « s’abaisser » à ce genre de considérations? Suspense…

Il me semble avoir remarqué que la probité en politique est une condition que tous les partis imposent .... à leurs adversaires.

Je viens de commencer et je voulais juste dire que je suis agréablement surpris par la pugnacité de la journaliste de France info. C'est juste les extraits choisis ou elle est toujours comme ça ? Moi qui n'écoute plus les émissions de ce type, ça m'a presque donne envie de m'y remettre.

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