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Conseil de déontologie: chic, un nouveau sujet !

Commentaires préférés des abonnés

Et un jour, peut-être, ils se rendront compte qu’à la source de leurs difficultés, il y a le capitalisme.

Je souhaite bien du plaisir à ceux  qui "apprécieront  " le comportement déontologique  de, par exemple, Calvi, ou Barbier.

Ce sera sûrement un travail très pénible.

Il faut bien comprendre un chose : le néolibéralisme porté en France par Macron ce n'est pas MOINS d'État.

C'est au contraire PLUS d'État.

Plus d'État dans ce qui était l'apanage des partenaires sociaux : l'indemnisation chômage et les retraites.

Plus d(...)

Derniers commentaires

« Participer à l'instance va donner l'impression que la profession fait sa police interne sous pression du gouvernement (impression exacte, par ailleurs). »


Impression fort désagréable certes. Mais que les sociétés de journalistes signataires du texte se contentent d’asséner qu’ « il appartient aux citoyens de saisir les instances existantes, notamment la justice, quand ils estiment qu’il y a faute ou dérapage », c’est un peu court !


D’abord, les juges d’instruction étant déjà débordés, est-il vraiment raisonnable d’exiger qu’ils enquêtent en plus sur les égarements des plumitifs ?


Ensuite et surtout, une action judiciaire n’est pas à la portée de toutes les bourses, vue la lenteur du cours de la justice. Lenteur due précisément à l’engorgement des cabinets d’instruction, auquel s’ajoutent bien évidemment les manœuvres dilatoires du ou des accusés.


J’en sais quelque chose : mis en cause dans un reportage truqué diffusé par une des chaînes télévisées du mastodonte RTL Group, mon mari a porté plainte pour diffamation, calomnie et injure. C’était il y a trois ans et l’instruction est toujours en cours, la partie adverse mettant tout en œuvre pour la ralentir abusivement (on ne peut se rendre chez la juge d’instruction parce qu’on a piscine ou la goutte au nez ou un petit coup de blues, on enchaîne les requêtes en annulation, on fait relever appel des ordonnances, etc.). Heureusement pour nous, l’État, qui protège ses fonctionnaires contre tout outrage, menace ou diffamation, prend les frais d’avocat en charge. Mais tout le monde n’a pas cette chance.


Ah, j’oubliais : tout ceci se passe au Luxembourg où existe un Conseil de presse (http://www.press.lu/), lequel a prononcé un blâme formel à l’encontre de RTL dans cette affaire…


On a l'expérience du CSA instrument politique autant qu'il se peut et sans intérêt. Puis il y eu les chiens de garde du Décodex attribuant des bons ou mauvais points en fonctions des amitiés et d'une ligne respectueuse de la ligne officielle par deux journalistes subjectifs qui déjà font l'objet de plaintes en justices et que dire des "aides à la presse" distribué par Google (qui aurait dû être refusées et distribuées par une bande de copains . 


Décidément tous les moyens sont bons pour encadrer la presse, la liberté de penser en s'informant. Quant on voit les ennuis faits à Anticor parce qu'il révèle les turpitudes des élus ... pour conclure non, non, non pas de tribunal par le pouvoir en place et par ses hommes de main. La loi sur la presse et tous les instruments (dont loi sur la diffamation) qui existent sont bien suffisants. 


Je crains hélas que ce tribunal aux petits oignons soit créé et qu'on y puisse rien. C'est la méthode Macron, passer en force, aidée par les courtisans habituels ou les idéologiquement convaincus. Sur tous les sujets : que faire ... que faire ?

"cette divergence laissant supposer d'intenses débats internes, au sein de Mediapart par exemple, comme sans doute d'autres medias" 


 chez ASI ? 



Si un jour ce conseil existe, ASI n' pas fini de renforcer sa réputation de bœuf-carottes !!!

Chers amis ( daniel à  Daniel ) je suis abonné  depuis 2 ans et je viens de me reabonner ....pour un don il faut qu je vois mes finances.....car je cotise déjà pour ''là-bas si j'y suis '' ''le media'' '' studio crapulax'' ''les crises'' par contre  le conseil de déontologie  des journalistes....la F.I y milite depuis plusieurs années...mais devant le tollé déclenché..je ne sais pas si le projet n'a pas été  abandonné....très  critiqué par ailleurs par Aude Lancelin...salutations.

Bon, j'ai le biais d'une formation suisse. Donc un conseil de déontologie, ça va autant de soi qu'un référendum d'initiative populaire. Je ne comprends pas bien qu'on puisse fonctionner sans.


Aucun des deux n'est une panacée pour quoi que ce soit. Le référendum est autant sujet à la démagogie qu'une élection ordinaire. Et un conseil de déontologie, bien sûr, comme une police, comme un système judiciaire, comme un comité scientifique, comme un gouvernement, comme tout, ça peut être instrumentalisé entre de mauvaises mains. Mais je ne crois pas en ça comme un argument contre (contre un système gouvernemental, contre la science, contre le juridique, contre un corps de police, etc... fausses solutions libertariennes, démissions nihilistes). 


Avec l'explosion des fake news pour un public de l'instantané de moins en moins patient, de plus en plus zappant-cliquant, et de plus en plus indifférent à la vérité (ce qui compte, c'est le sens dans lequel va le récit), avec un monde politique de plus en plus cloné du marketing commercial, le 4ème pouvoir a de moins en moins le droit de rester un far-west, une pure plateforme à déblatérations partisanes et à manipulations grand public. Si elle l'est, il faut pouvoir le lui reprocher, et non le considérer comme la règle du jeu. Il faut des règles au jeu. Quitte à les discuter. Mais il faut qu'elles soient explicitées. Que, si elles sont mauvaises, leurs perversités soient affichées. Que, si elles sont bonnes, l'on puisse dénoncer les déviances par rapport à leur référentiel. Qu'on ait une ligne entre ce qui est journalisme et ce qui ne l'est pas, ce qui est bonne pratique et ce qui est inacceptable. Parce que tourner en rond dans les implicites, ça n'au aucun effet. Ca reste au niveau des rhâlâlâ je trouve que c'est pas bien. N'importe quelle instance impose une certaine visibilité, une certaine formulation des problèmes et des enjeux. Et un positionnement clair, de la part des médias, globalement et de cas en cas, par rapport à ces attentes.


C'est un outil nécessaire. Après, s'il faut se battre sur la forme de cet outil, c'est autre chose. Mais le vide absolu de son absence, c'est largement pire. Aucune vérité ne peut servir noyée dans le bruit d'une jungle où la question même de la déontologie ne se formule pas.     

La chronique du matinaute n'est plus en accès libre?

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Si j'ai bien compris, la déontologie selon ASI c'est de tester la qualité d'un témoignage en obtenant du citoyen interrogé dans le cadre d'un article, ou d'une enquête, qu'il décline en préalable ses opinions politiques ,ses  préférences sexuelles, ou autres en fonction du sujet abordé.


Exemple utilisé:  un boulanger approuvant un projet de loi retraite contraire à le ligne du canard serait disqualifié en raison de ses opinions politiques. 

En cas de contestation et  pour être raccord avec les règles déontologiques strictes, il conviendra d'exiger du boulanger en question qu'il établisse une déclaration sur l'honneur ...

Il existe une commission de la carte d'identité des journalistes professionnels .


Est-ce que cette commission ne pourrait pas avoir une mission supplémentaire pour aborder la déontologie ? 



Une mission d'études pour établir par exemple  le cadre et le contenu (une commission instituante)

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Il faut bien comprendre un chose : le néolibéralisme porté en France par Macron ce n'est pas MOINS d'État.

C'est au contraire PLUS d'État.

Plus d'État dans ce qui était l'apanage des partenaires sociaux : l'indemnisation chômage et les retraites.

Plus d'État dans la rue pour réprimer les mouvements sociaux.

Plus d'État dans les médias : puisque, selon Macron, "les journalistes ne disent pas la vérité", il faut que l'État créé un organisme de régulation, en réalité de contrôle.

Pourquoi ? Parce que le néolibéralisme étant un système d'une violence sociale inouie, l'Etat doit être présent là ou il va falloir préserver les intérêts de la Caste

Je souhaite bien du plaisir à ceux  qui "apprécieront  " le comportement déontologique  de, par exemple, Calvi, ou Barbier.

Ce sera sûrement un travail très pénible.

Je n'ai pas encore bien compris de quoi il est question, mais à priori, je suis intéressée par l'idée que la déontologie de la presse n'est pas seulement une question de journalistes, mais que ça nous regarde, fameusement, nous lecteurs


Que tous les gros machins de la presse qui nous arnaquent à longueur d'interview truquées et de reportages bidons se soient levés comme un seul homme... Médiapart et ASI en renfort, contre un projet qui inclut les droits des lecteurs me chagrine un peu. 


J'attends la suite.





Mais c'est vachement bien, ce conseil de déontologie.


Ça  nous ramène au mieux aux bonnes vieilles corporations du Moyen-Âge, au pire au conseil de l'ordre des médecins cher au maréchal-nous-voila.


Et quand je lis conseil de déontologie je pense police de la pensée. Je kiffe grave la police de la pensée.

"Bref, ici, à ASI, forts de la totale "indépendance que nous offrent nos abonné.e.s bien aimé.e.s, aussi délibérément subjectifs, aussi forcément contestables, et contestés que nous soyions"


Quand tu as du mal à choisir ton camp :)

#milieudugué #cotemaltaillée #50%chèvre50%chou


Merci pour la chronique !

Excellent !

Et un jour, peut-être, ils se rendront compte qu’à la source de leurs difficultés, il y a le capitalisme.

L'alternative, c'est quoi ?

L'alternative à un mode de production qui n'est pas plus vieux que 200 ans, quand l'humanité a des millénaires derrière elle ?


L'alternative n'a jamais dû existé... et elle n'est probablement pas imaginable...

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

l'alternative ? je sais pas...et si on commençait par instaurer une démocratie ? une vrai j'entends, pas un simulacre nauséabond qu'on nous fait passer pour de la "démocratie représentative" depuis l'après révolution...révolution qui, si on regarde bien, n'est autre qu'un putsch politique ou les bourgeois ont remplacé les nobles...

donc on a fait que remplacer des dirigeants qui pensaient mériter leur place par les liens du sang par des dirigeants qui s'imaginent mériter leur place parce qu'ils sont pété de thune...mais tout aussi minoritaires et impotents que les précédents...


nos "représentants" ont depuis longtemps "oublié"(s'ils l'ont su un jour) qu'il ne sont pas des petits rois, mais qu'ils sont des "délégués de classe" sensés faire remonter nos voix, nos volontés...au lieu de ça ces gens font ce qu'ils s'imaginent être bon pour nous d'après leur grille de lecture biaisée tout en s'asseyant allègrement sur ce que nous voulons vraiment...

j'exagère ?

que pensait les français des traités européens ? par référendum les français les rejettent à 55%, mais non, un petit roquet s'imagine qu'on est trop bête et qu'en fait on voulait dire oui, ça pourrait s'apparenter à un viol démocratique...

dernièrement, après des mois/années de contestation, plusieurs blessé et un mort, on fait voter des français concernant l'aéroport de notre dame des landes, il ressort du vote qu'une majorité de OUI l'a emporté(j'suis deg mais c'est la démocratie), mais encore une foi nos "représentants" se foutent de la démocratie et vont à l'encontre du choix du peuple qui n'est souverain que sur le papier de la constitution parce que dans la réalité nos dirigeants nous ont assez montré qu'on vivait dans une république bananière...

une décision tranché démocratiquement par le peuple n'a pas à être bonne ou mauvaise, elle a juste à être souveraine et appliqué, tout jugement de valeur est en dehors du cadre démocratique...la constitution étant le seul cadre acceptable, d'ailleurs constitution que NOUS devrions écrire nous même et non pas par nos pseudos représentants...

nous devrions être les seuls maîtres à bord, nos représentants comme ce terme l'indique n’étant là uniquement pour nous représenter nous et notre parole, ni plus ni moins, et on devrait être en mesure de virer tout représentant qui ne va pas dans le sens que nous le peuple souverain lui donnons, sans que ce soit considéré comme quelque chose d'abominable mais au contraire parfaitement normal, au même titre qu'un employé se fait virer s'il n'accomplit pas la tache pour laquelle on l'a embauché...


alors de 2 choses l'une, soit le peuple est réellement trop stupide pour prendre des décisions et on arrête d'appeler ça une démocratie, soit on met en place une vrai démocratie ou la voix du peuple est vraiment souveraine !

je serais d'avis qu'on teste une vrai démocratie pour qu'on puisse en juger vraiment avant d'affirmer que le peuple n'est pas assez éclairé...

on fera surement des conneries, on aprends pas à marcher sans tomber parait il, mais il va être difficile de faire pire que les baltringues qu'on a depuis des décennies...

et d'après ce que j'ai pu voir des assemblés des GJ, je trouve que les gens se débrouillent plutôt bien pour cerner les problèmes, y réfléchir et y apporter des solutions, le tout sans petits chefaillons puants...

après les modalités, personnellement je les ai pas sous le coude mais il me semble qu'il y a pléthore de gens qui ont des alternatives à proposer, reste à écouter ce qu'ils ont ç dire et trancher...


de toute façon le capitalisme, n'est qu'un système économique jeune d'une petite paire de siècle et comme le soulignait Guilhaume, l'humanité a des milliers d'années d'histoire SANS le capitalisme, donc la majeure parti de notre histoire en somme...

je ne mélange pas système économique et système politique mais les 2 sont très lié et se sont mis en place relativement en même temps, si bien qu'il est aujourd'hui difficile de les dissocier l'un de l'autre...

ne pas arriver à imaginer une autre manière de voir les choses et quelque chose de normal il me semble dans la mesure ou on a grandit dans ce système et qu'on ne connait que ça, mais pour autant ça ne veut pas dire que ce n'est pas possible(l'histoire nous le prouve)...

déjà si on commence par y réfléchir notre gros cerveau dont on aime tant se venter devrait parvenir à entrevoir le début de solutions viables...encore faut il qu'on commence à y penser au lieu de réfuter la possibilité avant même d'y avoir songé...


en attendant de trouver d'autres voies, commençons déjà par relativiser notre pseudo démocratie :

https://www.youtube.com/watch?v=RAvW7LIML60


PS : dsl pour les fautes ^_^'

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