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Commentaires

Confinement : les appels à la désobéissance se multiplient

À peine le deuxième confinement annoncé par Emmanuel Macron, des voix se font entendre pour questionner l'opportunité de la mesure, d'autres pour appeler les Français à désobéir.

Commentaires préférés des abonnés

En même temps, tant que les écoles sont ouvertes, il est difficile de prendre ces mesures sanitaires au sérieux.

1 million de pauvres en plus en France depuis le printemps, 100 millions d'ultra-pauvres en plus dans le monde :
besoin premièrement d'un revenu universel et non de subventions sur critères arbitraires pour calmer les gens.

Y a-t-il quelque part un rap(...)

Il me semble que Laurent Mucchielli a tout à fait raison de pointer "le fait que ce soit un tout petit nombre de personnes qui décide. Il n'y a pas de partage, pas de collaboration, pas de concertation."


C'est selon moi le problème principal, car tous(...)

Derniers commentaires

Je crois que personne ne le souligne dans ce forum, mais Saporta et Jardin se plaignent des conséquences du confinement sur la culture.

Il faudrait vérifier si le fait que nombre d’entre-nous soient mal logés, pauvres, ou avec des conditions de travail difficiles, les touchent un peu. Normalement c’est facile à savoir, ils auraient dénoncé ces situations de leurs concitoyens avant le confinement. Car ces inégalités existaient avant la pandémie.

(Pour dire à quel point je m’en fous de leur avis.)

Ah, y’a un confinement ?

Merci pour cet article et à ces personnes qui parlent enfin !

On n'en peut plus, c'est assez d'abus !

Le problème avec l'incompétence de l'encore Président et de l'encore Gouvernement, c'est qu'à prendre des mesures nulles, tout le monde finit par mettre toutes les mesures dans le même panier. Qu'y a t'il de compréhensible à ce que le télétravail ait été la toute dernière mesure prise en même temps que le confinement ?! Alors que c'était évidemment la toute première mesure à prendre. Comment peut-on opter pour un couvre-feu mais pas pour le télétravail ?! Comment peut-on empêcher un couple de se voir et en même temps obliger les infirmières atteintes de la COVID à aller travailler ?! Le résultat de cette mascarade est un refus massif de l'ensemble de toutes les mesures, même les bonnes : lavage de mains, distanciation physique, etc.


Par ailleurs, c'est marrant comme au premier confinement, l'aspect liberticide du confinement n'a chagriné personne. La liberté fondamentale de circuler n'entre clairement pas en conflit avec les gestes barrières. Rien ne justifie d'empêcher les personnes de faire 1h de voiture pour aller se balader à la mer, à la montagne, en forêt, à la campagne, en bateau, que sais-je... Le résultat de cette mascarade qui empêche les personnes de se promener, de pratiquer des activités de plein air et de grande nature, c'est qu'elles vont finir par s'entasser à 12 dans un appartement de 30m2 pour une soirée.

La question ne me semble pas être confinement ou pas mais quel type de confinement.


Il n'y a qu'en France qu'on le fait autant rimer avec tracasserie administrative et amendes. Les allemands aussi sont confinés mais n'ont pas à gaspiller du papier pour faire 3 pas dehors.


Par ailleurs la question de la fermeture des commerces et de la définition de "essentiel" a aussi eu une réponse très arbitraire. Si le problème est la concentration des gens ou qu'ils touchent les produits dans les librairies il eut été possible de baser les règles d'ouverture de commerces sur ça plutôt que sur le fait qu'elles ne vendent ou pas uniquement* des livres.


Enfin la France ne semble toujours pas décidée à faire ce que les pays souhaitant maintenir la consommation ont fait pour préserver leur économie : distribuer un chèque/allocation à tout le monde au lieu de faire du cas par cas tordu.


Le tout avec en prime l'ouverture des écoles et pas assez de soutien/obligation du télé travail là où il serait possible a des raisons très logiques d'entrainer des débats. Et c'est parce qu'ils sont refusés que des gens en viennent à se rebeller.


* dans le tabac/presse/libraire qui ne ferme pas ni n'a retiré ses présentoirs de bouquins près de chez moi, il n'y a certainement pas plus d'espace que chez un libraire, et potentiellement autant de gens qui touchent des magazines ou livres, ou les sachets de bonbons en livre de service, avant de les reposer ; n'aurait il pas été mieux d'interdire cette pratique que de les forcer à fermer ? Pourquoi avoir préféré ça à une règle genre toucher c'est acheter dans les petits commerces, et pas plus d'un client par x m2 à la fois, je vois pas vraiment de raison à part favoriser Amazon.

La gronde, c'est comme la frogne?

Au nom de la lutte contre le virus et pour éviter "l'effondrement de l'hôpital" le gouvernement demande à la population  :


-  de renoncer à toutes les libertés ; du jamais vu, même en temps de guerre !

-  de cesser le travail pour des millions de personnes ; là encore du jamais vu !


Par ailleurs, il mobilise 500 milliards ( * ) (pour compenser les pertes abyssales qu'il inflige à l'activité économique (soit le double de ses recettes fiscales nettes !).


Et sur ces 500 milliards il en consacre... 5 à l'hôpital (**).


Cherchez l'erreur.



(*) Même si on est en droit de s'interroger sur la réalité de ces fonds, qui font surtout penser à un joli tour de prestidigitation !


(**) 5 milliards qui sont loin de compenser les économies imposées depuis une vingtaine d'années (entre 1/2 à 1 milliard par an ; le nombre de lits/habitant a été réduit de 30 %, par exemple).

Il me semble que Laurent Mucchielli a tout à fait raison de pointer "le fait que ce soit un tout petit nombre de personnes qui décide. Il n'y a pas de partage, pas de collaboration, pas de concertation."


C'est selon moi le problème principal, car tous les autres problèmes en découlent: les incohérences, l'absence d'adaptation aux réalités locales, les rébellions dont certaines sont peut être justifiées, d'autres pas du tout, induites surtout par l'autoritarisme, l'absence de prise en compte des conséquences non repérées. J'ajouterais le secret (inadmissible) et l'absence d'informations crédibles qui génèrent la multiplication des soupçons, des incompréhensions, des délires, des révoltes. 


Depuis l'épisode (croustillant quand même!) des masques qui passent d'interdits à obligatoires, le fait qu'on n'ait même pas jugé utile en mars de prendre la température à la sortie des avions (????), nous avons tous perdu toute confiance envers "nos" dirigeants. Comment, dans ce contexte, pourrions nous être autre chose que soumis ou révoltés, et en aucun cas susceptibles de coopérer intelligemment puisque cette intelligence on nous la refuse? 

curieux ce sociologue semble tout à fait crédible mais dans le brouhaha médiatique ambiant grande est la difficulté de séparer l’ivraie du bon grain. comment accueillir ce qu'il décrit comme inacceptable? toujours dans le brouhaha général, certains obtiennent des arbitrages tout aussi surprenants: les chasseurs, sous certaines conditions, pourront continuer à chasser! (https://reporterre.net/Confinement-pour-tous-mais-pas-pour-les-chasseurs)

cela n'aide pas à accepter le pourquoi du confinement!

Selon Olivier VERAN 100% des Français seront immunisés contre l'alcool à l'issue du second confinement


Le Gorafi

Pour celles,ceux que ça intéresse, émission qui remonte à début août sur les effets du confinement, qui sont loin de n'être qu'économiques, intéressant à re-écouter maintenant, notamment les propos de la psychosociologue : https://www.franceculture.fr/emissions/le-temps-du-debat/le-temps-du-debat-emission-du-lundi-10-aout-2020

Le témoignage, pourtant court, d'une femme vivant avec ses enfants dans 17m2 m'avait marquée (à 15 ou 16')...

Quand on voit que certains ont besoin de se trouver face à la deuxième vague pour en admettre la possibilité, tandis que d'autres ne prendront conscience de la gravité potentielle de l'épidémie que lorsque des proches seront touchés, je me dis que la lutte contre le dérèglement climatique s'annonce rude.

ok mais elle represente qui ces voix , combien de personne manifestent ? il me semble que l'attention mediatique se fait encore capter par une minorite 

Revenir à l'essence même de la constitution: conseil de défense (secret des décisions prises) vs conseil scientifique.

Où en sommes nous du fonctionnement "pseudo" démocratique de notre pays ? Voilà qui mérite un large débat , à défaut un large questionnement.

Pour Laurent Mucchielli, vous pourriez préciser que c'est adepte de Didier Raoult, un diffuseur de théories du complot sur l'hydroxychloroquine et qu'il répétait jusqu'à récemment qu'il n'y aurait pas de deuxième vague (malgré son absence totale de compétence sur le sujet). 

Je pense que c'est important pour analyser ses propos de savoir que sur la Covid-19, c'est depuis le début une boussole qui indique toujours le sud. 

Et à part ça il est président du conseil scientifique de la FCPE. 

la bonne nouvelle dans tout ça c'est que le clivage droite/gauche vole en éclat.


certes, pas pour longtemps ( le naturel reviendra au galop ) mais quand des personnes de bonne foi se penchent sur la gestion de la crise, ils en déduisent tous la même chose.


C'est rassurant que la peur n'ait pas encore atteint tout un chacun.


Sachons raison garder. 


Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

je ne parle pas des gens qui veulent laisser filer l'épidémie ( je n'en connais pas ni n'en entend dire ça ) je parle de ceux qui questionnent encore une fois ce pseudo confinement Ubuesque !


Hier à Lyon, la chocolaterie du centre ville Lindt était ouverte, alors que le cordonnier quelques mètres plus loin est lui évidemment fermé.

Si le cartable de son enfant casse, on pourra toujours lui acheter une barre chocolatée pour le rassurer et lui expliquer qu'il devra faire avec jusqu'à nouvel ordre


Le glacier était ouvert lundi près de la rue Mercière ( centre ville ), idem pour la maison de la presse d'une grande chainre, dont le rayon bouquins est somme toute assez fourni, mais pas le réparateur d'électro ménager ...


Après on peut aussi se voiler la face et faire comme si tout était normal. Voir traiter de complotistes ou de négationnistes ceux qui se posent des questions ;


On a l'habitude !


;-)

 

On peut se poser des questions sur le confinement, qui est par bien des aspects totalement illogique (auto-autorisation, "produits essentiels", etc).


Mais quand, en septembre, alors qu'il était encore temps de prendre des mesures drastiques pour éviter le second reconfinement, vous aviez les même "poseurs de questions" qui niaient la deuxième vague et qui expliquaient que les contaminations n'était pas graves "parce qu'il n'y a presque pas de morts", on se dit que ce qui intéresse vraiment ces "poseurs de questions", ce n'est pas la vérité ou le bien être collectif, mais juste de nier la gravité de l'épidémie envers et contre tout.


Et ce n'est pas parce que le gouvernement fait de la merde que tous ceux qui s'opposent à lui sont plus raisonnables. Car au final, la seule question qu'il faut vraiment se poser, c'est: "comment stopper cette épidémie le plus rapidement possible ?"



Car au final, la seule question qu'il faut vraiment se poser, c'est: "comment stopper cette épidémie le plus rapidement possible ?" 


C'est loin d'être la seule question qu'il faut se poser et ce serait même dangereux de ne pas s'en poser d'autres...


Et pourquoi toujours ramener les "poseurs de questions" à des Raoult, Toubiana ou je ne sais pas qui d'autre ? Il me semble possible de ne pas nier la gravité de l'épidémie tout en se posant des questions sur les mesures à prendre, surtout quand leur impact est aussi lourd que celui du confinement.

Depuis le début, ce sont peu ou prou les mêmes, sur ce forum comme dans les grands média, qui "posent des questions". Toujours dans le même sens, ces questions, sur le thème "est-ce qu'on n'en fait pas trop?" alors que l'épidémie progressait de manière exponentielle depuis mi-juillet.


Hier, il y a eu 430 morts à cause du Covid-19. Et on n'a pas encore atteint le pic de la seconde vague, loin de là. Le bilan humain comme économique va être très très lourd, mais ça, les "poseurs de questions" s'en contrefichent. En septembre, ils ne voulaient pas de restrictions supplémentaires. Résultat: une situation catastrophique en novembre, des milliers de morts pour rien, un naufrage sanitaire et économique.


Mais si vous voulez vous posez des questions, allez-y. Tenez, je vais même vous poser des questions.


1) si on laisse l'épidémie se répandre à l'ensemble de la population, quel sera (en gros) le nombre de personnes touchées, le nombre de personnes hospitalisées, le nombre de morts ?

2) pensez-vous que les mesures actuelles sont suffisantes pour faire baisser le niveau de contamination ?

3) quelles sont, à votre avis, les mesures que le gouvernement aurait dû prendre en septembre ?



Je ne sais pas qui sont les "poseurs de questions qui s'en contrefichent", et je ne vois pas l'intérêt de les prendre en compte comme je vous le disais.

Vous parlez de ceux que l'on entend dans les médias et sur asi qui ne se rendraient pas compte de la gravité, mais on entend autant l'inverse, voire plus pour moi (je n'écoute, ni ne lis les premiers) : on n'est jamais assez confiné, on ne porte jamais assez le masque, tant que des lieux restent ouverts comme les écoles, quel impact, etc. (cf. le commentaire le plus "approuvé" en haut de cette page), comme si tout cela ne posait pas aussi des problèmes, qui ne seraient pas au moins aussi importants. Pourquoi c'est forcément tout l'un ou tout l'autre, il faut tout prendre en compte.


Je n'ai pas de réponses sur la bonne manière d'arrêter la covid (et contrairement à ce que vous avez l'air de penser, je ne suis pas sûre que vous les ayez non plus). une chose est sûre, je suis comme beaucoup de gens, j'ai conscience que le nombre de morts augmente et à moi aussi ça fait peur, mais le confinement est une mesure extrême, qui me fait peur aussi (mais c'est comme la pollution, c'est sur du plus long terme, pas encore trop visible et donc pas grave), donc je maintiens, pour moi il faut se poser les questions de la lutte contre l'épidémie, mais pas uniquement celle-ci.

Je ne vous ai pas demandé de savoir comment arrêter le Covid-19, je vous ai posé 3 questions:


1) si on laisse l'épidémie se répandre à l'ensemble de la population, quel sera (en gros) le nombre de personnes touchées, le nombre de personnes hospitalisées, le nombre de morts ?

2) pensez-vous que les mesures actuelles sont suffisantes pour faire baisser le niveau de contamination ?

3) quelles sont, à votre avis, les mesures que le gouvernement aurait dû prendre en septembre ?


Ces questions permettent de vous situer, de savoir si oui ou non vous avez conscience de la gravité d la maladie, car il se peut très bien que vous faites partie des "poseurs de questions qui s'en contrefichent", malgré tout ce que vous dites.


Et pour savoir si "on en fait trop", la réponse est simple: si le nombre de contaminations continue d'augmenter, c'est qu'on n'en fait pas assez. C'est tout. Car au final, plus il y a de malades, plus il y a de dégâts économiques et humains. La situation actuelle (avec des dizaines de milliers de contaminations officiellement contabilisées, et officieusement on doit être à plus de 100 000 contaminations/jour) est tout simplement intenable.






- Généralisation du télétravail

- Augmentation des transports en communs

- Ouvertures massives de lits à l'Hôpital et pas seulement en Réa, mais aussi en Psy notamment

- Embauches massives dans la Fonction Publique Hospitalière et à l'Éducation Nationale

- Division des classes

- Réquisition des animateurs CL/CLSH et des sportifs BE diplômés travaillant dans une entreprise non-essentielle avec maintient de salaire et compensation pour l'entreprise

- Idem avec tous les clubs et associations de sports, de loisirs, de musique pour une prise en charge et en alternance avec l'école de groupes d'enfants au nombre minimal

- Réquisition du privé, cliniques et cabinets de vétérinaires

- Obligation dans les entreprises, associations, collectivités des gestes barrières : obligation que les lieux clos soient aérés, obligation que les portes soient ouvertes, obligation de se laver les mains à chaque changement de poste et au minimum toutes les heures, obligation du port du masque, obligation d'un seuil maximal dans l'occupation des lieux, etc.


Et tout ça, pas seulement depuis septembre, hein. Et alors peut-être, peut-être, que la deuxième vague aurait été moins virulente et qu'on aurait pu se passer de couvre-feu et surtout de confinement !

Je suis globalement d'accord avec ces mesures même si je ne comprends pas trop certaines comme "Réquisition des animateurs CL/CLSH et des sportifs BE diplômés travaillant dans une entreprise non-essentielle avec maintient de salaire et compensation pour l'entreprise" (c'est quoi CL/CLSH ? quel est le but de cette mesure ?)


Et vous avez raison de souligner que c'est justement en prenant des mesures plus fortes (et plus logiques) dès juillet que l'on aurait pu éviter d'arriver à une situation où l'épidémie est hors de contrôle et le confinement devient inévitatble.


Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Centre de Loisirs / Centre de Loisirs Sans Hébergement

Alors, si je ne donne pas comme réponse à vos questions, que les mesures actuelles ne sont pas suffisantes, qu'il faut un confinement toujours plus strict et plus long, cela signifie que je me fiche des personnes qui meurent de la covid ? Vous avez une vision bien binaire des choses.


Je vais répondre à vos questions 2 et 3 (et vous me "situerez"/classerez où vous voudrez, puisque cela a l'air important pour vous) : je n'en ai aucune idée. Je ne sais pas si les mesures actuelles sont "suffisantes" ou non, je ne sais pas si le gouvernement aurait dû prendre des mesures très strictes dès le mois de septembre (après, j'imagine que si on était tous confinés strictement 6 mois, voire un an, voire plus après tout, on ne sait pas quand nous aurons un vaccin efficace, on finirait peut-être par être tranquille avec la covid, mais pour le reste...) et je sais encore moins s'il y a d'autres mesures qui auraient la même efficacité et seraient moins dommageables. Et ce n'est pas la manière actuelle du gouvernement de prendre des mesures qui répondra à ces questions.


Pour moi, contrairement à vous, les questions et les réponses ne sont pas si simples.

Vous ne pensez pas aux effets rebonds, au fait qu'une action en implique une autre et ce à tous les niveaux : économiques bien sûr, mais aussi sociaux, au niveau des droits (état d'urgence sanitaire), des libertés, et mêmes sanitaires (morts éventuelles liées au confinement, même si je ne sais pas s'il y a des données à ce sujet).

Vous opposez des choses qui ne sont pas opposables (comme A. de Malherbe avec l'homme fiché s), si on se pose des questions sur des mesures hyper strictes alors c'est qu'on se fiche des personnes qui meurent de la covid. Votre monde est bien simple...

vous avez bien du mérite de jouer à ce petit jeu méprisant des :


"je vous somme de répondre "; 

"je vous demande de vous excuser "

"je vous mets dans telle case"

"je vous l'avais bien dit "


 etc...


;-)

Alors, si je ne donne pas comme réponse à vos questions, que les mesures actuelles ne sont pas suffisantes, qu'il faut un confinement toujours plus strict et plus long, cela signifie que je me fiche des personnes qui meurent de la covid ?


Non, mais ça veut dire que vous n'avez pas pleinement conscience de la gravité de la situation. En fait, votre non-réponse à la question 1 montre très exactement ça: vous ne savez pas ce que l'on cherche à éviter. Pour information, l'épidémie qui s'étend à l'ensemble de la population (pour le moment il n'y a que 10-15% de la population qui a été touchée par le covid) donne en gros ceci: entre 1 et 3 millions de personnes devant être hospitalisées. Entre 150 000 et 600 000 morts.


Pour les réponses aux question 2 et 3, j'ai déjà dit: si le nombre de cas continue à augmenter, c'est que l'on n'en fait pas assez. Le confinement actuel (qui n'en est pas vraiment un d'ailleurs) ne suffit pas. Ce qui ne veut pas dire que les mesures prises par le gouvernement ne sont pas critiquables (je suis le premier à les critiquer), seulement, vue la situation actuelle, seul un confinement stricte pendant au moins 6-8 semaines permettra de faire redescendre l'épidémie à un niveau où elle redeviendra gérable.


Pour rappel, il y a eu hier 50 000 nouvelles contaminations officiellement recensées (officieusement c'est beaucoup plus que ça, disons 100 à 150 000); vu le taux de létalité du Covid (estimé en général à 0,5-1%), cela veux dire qu'il y aura de 500 à 1500 morts rien que parmi les personnes qui ont été infectées hier. Et chaque jour, c'est comme ça.


Alors, excusez-moi de parler un peu brutalement, mais si vous ne considérez pas que l'urgence absolue est de baisser rapidement le nombre de personnes contaminée, c'est que que vous vous en fichez des personnes qui meurent. Oui c'est binaire, oui, c'est simpliste mais devant la gravité de la situation on est un peu à court d'options.


Une fois le niveau de l'épidémie redescendu au niveau où il était en juin-juillet (c'est à dire moins de 1000 nouvelles contaminations/jour), on pourra alors discuter des moyens de contrôler l'épidémie plus intelligemment.


Et pour le reste, je partage entièrement vos préoccupations sur les effets du confinement, sur toutes les questions complexes. Seulement, il faut d'abord se sortir d'une situation où ce sont des centaines voire quelques milliers de personnes qui meurent chaque jour.


Je sais que je ne devrais pas répondre, à un moment le débat sera stérile et il l'est sans doute déjà, mais je suis contente d'avoir répondu jusqu'à maintenant, car d'autres commentaires que je trouve très pertinents sont arrivés entretemps, donc je continue.


Non, mais ça veut dire que vous n'avez pas pleinement conscience de la gravité de la situation.

Je n'en sais rien, peut-être. Ce que je sais, c'est que comme vous (mais vous faites peut-être plus, tant mieux pour vous) je regarde des courbes. Voici mes sources pour information, je ne sais pas ce qu'elles valent mais elles me semblent globalement fiables :

-nombre de cas, d'hospitalisations et de décès, que je regarde très régulièrement : https://mapthenews.maps.arcgis.com/apps/opsdashboard/index.html#/5df19abcf8714bc590a3b143e14a548c

-comparaison entre les pays et surtout du nombre de morts pour 100000 habitants, que je regarde moins souvent (en bas de la page) : https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/infographies-covid-19-morts-hospitalisations-age-malades-l-evolution-de-l-epidemie-en-france-et-dans-le-monde-en-cartes-et-graphiques.html

-les stats sur le site de Rozier, notamment pour l'évolution du R0


Ce n'est donc pas la peine de me redonner des chiffres et me dire que vous savez mieux que moi (peut-être et je m'en fous), à force ils ne veulent même plus rien dire, c'est pour ça que je n'ai pas répondu à votre 1re question, elle ne m'intéressait pas (mais les 2 autres pas bcp plus je dois dire). La réponse était évidente : beaucoup, trop, mais cela ne faisait pas avancer à mon sens. L'essentiel c'est malheureusement de voir que le nombre de morts augmente (et d'hospitalisations et de réanimations et de cas....) et beaucoup et oui c'est triste, et oui il faut faire qqch, je n'ai jamais dit ou pensé le contraire.


La où nous nous opposons, c'est que contrairement à vous, même si je vous suis sur l'urgence absolue, ce n'est certainement pas "à tout prix", sans prendre en compte les impacts, comme s'ils étaient négligeables. Depuis le début, j'ai le sentiment que l'on agit sous le coup de l'émotion, de la peur, en prenant des décisions et des mesures assez débiles, voire dangereuses comme je vous l'ai déjà dit.

Ce n'est pas parce que l'on a pleinement conscience de la gravité de la situation que l'on prend les bonnes décisions, les bonnes mesures. Ce n'est parce qu'on fait qqch que ce qqch est efficace. C'est là que nous nous opposons, vous faites un lien de cause à effet entre "j'ai conscience de la gravité de la situation", il n'y a donc pas d'autre option que le confinement. Et je vous réponds, je pense aussi avoir conscience de la gravité de la situation mais est-on si sûr que les décisions prises ne feront pas autant de dégats que l'épidémie elle-même ? Ma question n'est pas rhétorique, le confinement strict est peut-être la seule solution aujourd'hui malgré les dégâts, vous avez peut-être raison (surtout si "tard" comme vous le répétez et que bcp de mesures citées dans d'autres commentaires n'ont pas été mises en place), mais j'aimerais en être sûre, parce qu'on ne parle pas de petits impacts, de "concessions" comme je l'ai vu écrit ailleurs et surtout je reste persuadée qu'il est essentiel de l'interroger, la remettre en question et ne pas réduire cela à "c'est la seule chose qui compte aujourd'hui, point."


Juste pour donner un exemple d'un impact non négligeable, grave : https://www.gustaveroussy.fr/fr/esmo-2020-covid-19-surmortalite-cancers-premiere-vague-entre-2-5-pour-cent

"Juste pour donner un exemple d'un impact non négligeable, grave :"


Merci, car on en parle très peu. L'effet conjugué des déprogrammations du "non urgent", des erreurs possibles sur la qualification du "non urgent", de la crainte de consulter dans un contexte mal protégé, de la passivité induite par l'ambiance confinement, et de plein d'autres obstacles, les "pertes de chances" comme on dit dans le domaine médical sont importantes, quoique bien difficiles à chiffrer. 


Ceci se cumule avec des dysfonctionnements anciens: quand on reste sur un brancard aux urgences pendant que le personnel médical perd son temps à chercher, sans le trouver, le service qui devrait vous accueillir, la "perte de chance" est sensible, mais toujours pas mesurable, pour vous mais aussi pour ceux qui ne seront pas pris en charge pendant ce temps là. 


Et ça touche des secteurs inattendus: mon conjoint, ayant réussi à prendre, puis à faire avancer en ramant bien, un rendez-vous chez le dentiste, s'est entendu dire... que son abcès était déjà bien avancé. Anecdotique, il en est pas mort, mais significatif.

Il y a les conséquences individuelles comme vous venez de les décrire, mais il y a aussi les conséquences au niveau de l'Hôpital : passé la deuxième vague tant bien que mal, le personnel soignant sera encore surchargé par les soins ajournés, en retards, et déprogrammés...

Vous êtes trop drôle !!! Etes-vous clown irl ?

Je vous cite Tristan qui a la gale "Et pour savoir si "on en fait trop", la réponse est simple: si le nombre de contaminations continue d'augmenter, c'est qu'on n'en fait pas assez. C'est tout. Car au final, plus il y a de malades, plus il y a de dégâts économiques et humains. La situation actuelle (avec des dizaines de milliers de contaminations officiellement contabilisées, et officieusement on doit être à plus de 100 000 contaminations/jour) est tout simplement intenable. "


S'il y a bien 100 000 contaminations, combien d'hospitalisations devons-nous compter ? Combien de morts ? Et cet été, soit disant les français ont fait n'importe quoi. Mais à part le nombre, apparemment, de porteurs du virus, qu'est-ce qui a changé ? Rien, car cette maladie est une maladie parmi des milliers. Et vous faîtes partie des gens qui font une fixette dessus car vous êtes flippé de la tournure du monde. Vous savez quoi, vous en savez trop ! Je croyais que l'écologie c'était le bien vivre et le vivre ensemble. Dans le mot vivre il y a vivre, pas s'enfermer. Allez bonsoir...

"Tristan qui a la gale"


Pffff.... ça, c'est pas bien. D'autant que, si c'est son véritable nom comme il est possible, il a bien dû l'entendre mille fois dans la cour de récré de son école primaire. 

"Mais quand, en septembre, alors qu'il était encore temps de prendre des mesures drastiques pour éviter le second reconfinement, vous aviez les même "poseurs de questions" qui niaient la deuxième vague"


Pas d'accord du tout : je n'ai eu de cesse de considérer le premier comme ce deuxième confinement comme liberticide et aggravant la situation, pour autant, je n'ai eu de cesse de rappeler la crise de l'Hôpital continue et aggravée par la pandémie, et j'ai toujours pris au sérieux cette deuxième vague.


Ce n'est pas la peine de faire comme avec les Gilets Jaunes ou les Non au Traité Européen. Il n'y a pas que les anti-masques pro-trumpistes qui s'opposent au confinement !

C'est un coup classique : pour beaucoup, si on questionne le confinement, le port du masque par les enfants, etc, ça veut dire qu'on se fiche des morts, des malades, et de leurs proches. C'est le nouveau point Goodwin, spécifique à la crise Covid...

Le mot important était confinement "plus ou moins strict".. Vous avez gagné ?

En même temps, tant que les écoles sont ouvertes, il est difficile de prendre ces mesures sanitaires au sérieux.

1 million de pauvres en plus en France depuis le printemps, 100 millions d'ultra-pauvres en plus dans le monde :
besoin premièrement d'un revenu universel et non de subventions sur critères arbitraires pour calmer les gens.

Y a-t-il quelque part un rapport qui détaille où et quand exactement chaque jour 50000 personnes se contaminent ?

Enfants porteurs du virus recalés à l'entrée de supermarchés  au printemps, enfants pas porteurs et sans masque en été, enfants porteurs et avec masque même à la maison en automne : quelque part ya quelque chose qui va pas quand même.

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