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CO2 : derrière les cocoricos français

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Il faudrait aussi parler de dette écologique.

Cette dette écologique des pays riches pourrait être comparée à la dette monétaire des pays pauvres. 

Au final on constaterait que la richesse déjà très relatives des pays occidentaux est encore plus v(...)

Derniers commentaires

Je serais assez content de dénicher quelque part une représentation graphique ou chiffrée, assez exhaustive, des différentes échelles d'impacts et responsabilités écologiques, de l'individuel à l'industriel, du métro au jet privé, etc. Un peu sur le modèle des cartes de coûts, de radioactivité ou profondeurs marines confectionnées par Randall Munroe. 


Je ne trouve sur internet, ici et là, que des données assez ciblées, et justement, ce que j'apprécie dans les schémas d'xkcd, c'est cette mise en perspective des échelles, qui permet de comparer l'incomparable.  


Est-ce que quelqu'un est déjà tombé sur une présentation de ce genre-là ?

Si la masse critique est atteinte pour accepter que l'activité humaine est responsable d'une modification du climat qui va détruire notre civilisation.

La masse critique n'est pas encore atteinte pour trouver le principal responsable.

Avant de trouver une solution, il est indispensable que l'on trouve vite le responsable.

Pour connaître le responsable il faut connaître les lois écologiques que l'on n'a pas respectées.

Pour moi la principale est le non respect des cycles écologiques, donc en premier lieu les énergies fossiles.

Donc il faut en premier sortir des énergies fossiles.

C'est tellement énorme pour nos sociétés riches, car ça représente le principale source de notre richesse, ce qui montre par ailleurs, la virtualité de cette richesse (richesse à crédit non remboursable).

Et je pense qu'on est très loin de la masse critique qui pense qu'il faut rapidement sortir des énergies fossiles, les gens sont encore dans la négociation, comme manger moins de viande, ou isoler sa maison. Manger moins de viande ou isoler sa maison sont des conséquences et non une solution, la solution est de construire un monde et une philosophie de vie qui se passera des énergies fossiles.

"il est indispensable que l'on trouve vite le responsable."


C'est pas tellement qu'on l'a pas trouvé, "le" responsable, ou plutôt "les" responsables. C'est qu'on n'ose pas les nommer.


Un exemple: une sympathique petite association écolo prétendait "remonter à la source" du plastique qui pourrit nos océans... en remontant le cours des rivières... Beuh... il vient tout de suite à l'esprit qu'il n'est pas nécessaire de traquer les vilains incivils qui jettent dans l'herbe leurs bouteilles en plastique, mais que "remonter à la source" c'est remonter aux usines qui les fabriquent, ces bouteilles, puis aux puits de pétrole qui les alimentent en matière première. 


Mais non, on en reste à ramasser les miettes et à se culpabiliser parce qu'on n'est plus capables de s'en passer, de ce foutu plastique. 


Ceci dit, cette évidence doit quand même commencer à percer, car ils se sont pourvus d'un lobbyiste qui nous explique gravement (sur France Inter, ya quelques jours, et sans réplique du "journaliste") que le bilan carbone du verre, vu sa lourdeur, est plus important que celui du plastique. Flattant nos paresses (ouh, que c'est lourd, six bouteilles en verre pour mon indispensable eau minérale) oubliant (essayant de nous faire oublier) que la pollution est aussi, et surtout chimique.

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"la recherche de profit"...


...ne peut être le coupable que par métonymie, en remplaçant les personnes ou groupes qui recherchent le profit par "la recherche du profit". 


Mais vous voyez bien qu'il s'agit là de la même "pudeur" qui nous interdit (nous déconseille?) d'appeler un chat un chat et un profiteur un profiteur


La recherche du profit n'est pas montée à cheval sur un vent mauvais, elle est portée, mise en place, maintenue, aggravée par des êtres humains tout à fait incarnés et relativement faciles à identifier.

Le prochain chat que j'adopte, je l'appelle Métonymie !

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Vous n'avez pas tort non plus, l'un entretient l'autre. Mais pour moi, la responsabilité humaine ne devrait pas être escamotée au profit (héhé!) d'un mécanisme prétendument tombé du ciel. 


Ce que l'humain a fait, l'humain devrait pouvoir le défaire. Le mécanisme du profit ne tombera pas tout seul du piédestal ou il a été mis. Dénoncer les profiteurs participe de la dynamique qui (peut-être) fera tomber le colosse.

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Vous connaissez votre "capital" sur le bout des doigts, mais il s'agit d'une crise écologique, ni sociale, ni économique. Cette crise n'est pas non plus le résultat d'un déséquilibre social ou économique, mais d'un déséquilibre écologique et notamment de l'utilisation des énergies fossiles. 

Vous pouvez passer au régime que vous voulez, vous pouvez critiquer qui vous voulez, mais le responsable de l'augmentation du CO2 dans l'atmosphère c'est l'usage des énergies fossiles, qu'on en ai un usage de gauche ou de droite, il pollue.

Vous êtes le parfait exemple du dénie de réalité des problèmes écologiques, en cherchant le problème bien loin, dans des considérations bien compliquées alors qu'il est si près et partout, et qu'il y a pas d'alternative : il faudra se passer des énergies fossiles, si on veut au moins rester à pas plus de 2°C... quel que soit le système politique.

"mais il s'agit d'une crise écologique, ni sociale, ni économique.'


Erreur, les trois sont liés... et bien liés. Mais vous avez raison, du point de vue qui est le vôtre, de refuser de voir ce lien, car c'est le seul moyen d'épargner les véritables responsables, les multinationales qui vont, comme aux jeux olympiques, toujours plus fort, plus haut, plus vite. 

La cause de la crise actuelle est bien écologique. 

On a vécu sur l'équilire force économique force sociale, dans une fuite en avant qu'on appelle croissance

Et puis les lois écologiques se sont rappelées à notre souvenir en fixant ses limites.

Du coup le social bas de l'aile et l'économique continue tête baissée dans le mur.

Il y a des lois écologiques qui priment sur le social et sur l'économique.

Ne pas tenir compte de ces lois fini par une crise écologique certaine.

Il faut donc en tenir compte qq soit le système économique et social que l'on met en place, et une des lois est qu'il ne faut pas utiliser des ressources non renouvelables comme les énergies fossiles.

« Le » coupable » c’est la recherche de profit »

Vous avez une analyse politico économique, alors qu'il faut avoir une analyse écologique de la situation.

Le régime communiste n'apportait aucune solution en la matière.

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"détacher l’écologie du mode de production c’est le degrés zéro de la conscience écologique"

Il ne faut pas confondre écologie la science et écologie la politique...

"Objectif d’une production dans un contexte  écologique , restreindre la production au minimum nécessaire "

Dans un contexte écologique la production est renouvelable (cycle). 

La production est limitée par la disponibilité en énergie renouvelable entre autre.

Dans un contexte écologique la disponibilité en énergie est au moins 4 fois moindre que celle dont on dispose en moyenne actuellement. 

Avec seulement qq pourcent de moins d'énergie dans le système actuel, et c'est déjà le crise mondiale assurée, alors avec 75% de moins ! C'est pour sûr la fin d'un monde.

La grille de lecture usuelle de lutte des classes n'est plus d'actualité, car cette crise écologique est unique dans l'histoire et pas du tout anticipée à si court terme.

On ne limite pas la production pour être écolo mais parce que dans un monde basé sur l'écologie on dispose de très peu d'énergie (écologiquement neutre).

Heureusement que l'énergie n'est pas tout (comme actuellement) dans la construction d'une société, mais il va falloir revoir toute notre organisation et jouer énormément sur la coopération.



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"dans un modèle capitaliste" mais c'est aussi valable dans un modèle non capitaliste, ce que vous ne pensez pas avoir découvert depuis 50 ans.

Moi j'ai pas découvert grand chose depuis hier matin, sauf que le pb n'est pas qu'on consomme trop d'énergie fossile, mais c'est qu'on consomme de l'énergie fossile.

On a tort de penser que consommer moins va résoudre les pb, ça va retarder seulement les pb de qq années seulement.

Même si on met en place un système moins consumérisme,  il sera nécessaire de sortir des énergies fossiles (surtout à 10 M d'habitants). L'intérêt d'un système non consumérisme est de faciliter la sortie des énergies fossiles. 

De plus, si on sort des énergies fossiles il y aura beaucoup moins à consommer de fait, ce qui va entrainer une faillite du système libéral actuel et du coup une faillite de toute la mondialisation.

Si, les lois écologiques sont appliquées il faudra mettre en place un système social et économique absolument révolutionnaire pour que tout ne s'efondre pas.

Comme les lois écologiques induiront la rareté de l'énergie et des matières premières, il faudra que le système soit au moins redistributif.

Il est certain que le système libéral n'est pas compatible avec les lois écologiques, par contre je ne suis pas convaincu qu'il existe un système bien défini qui soit compatible, rien n'a pas été pensé dans cette optique, c'est pourquoi je pense qu'il faut repartir à zéro et sans à priori, mais sur les bases solides des lois écologiques.

Qu'il faut mettre en avant d'abord les contraintes écologiques incontournables et surtout qu'elles apparaissent comme incontournables pour le maximum de monde, pour être prêt à en assumer les conséquences sur notre vie qui va changer radicalement, il faut être volontaire pour changer de philosophie de vie.

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Ben si ...

Avec 10 milliards d'habitants sur Terre il va falloir bien réflechir pour ne pas agir négativement sur l'environnement, car quand 10 milliards de personnes éternuent ça fait raser qq forêts.


Que le libéralisme soit cause de crises écologiques, c'est évident. Mais attention, cela ne veut pas dire que d'autres systèmes socio-économiques ne seront pas non plus causes de crises écologiques.


Pour éviter les crises écologiques il faut un système socio-économique basée sur des lois écologiques (des cylces de matière, de l'énergie recyclable. détermination de le part du prélèvement que l'écosystème Terre peut accepter en toute résilience).


Pour avoir un développement durable il faut respécter les lois écologiques, puis les lois sociales et enfin les lois économiques.

Et il faut en respecter l'ordre.


Dans un système libéral on procède de l'inverse : Lois économiques, lois sociales, puis lois écologiques (depuis peu, certains veulent faire passer les lois écolos devant les lois sociales).


Dans un système social on procède, ou on procèderait de la façon suivante : Lois sociales, puis lois écologiques / Lois économiques avec une balance pour les deux dernières selon les tendances.


Dans un système écologique on procèderait sans complexe avec la règle suivante: lois écologiques incontournables, lois sociales comme objectif, lois économiques comme moyen.


Donc pour toutes problèmatiques, on analyse sa conformité avec les lois écologiques (cycle, résilience,...) puis on voit si ça va dans les objectifs sociaux de la population et enfin on y met les moyens économiques.


Exemple :  que penser de la campagne d'isolation des bâtiments ?


Est-ce conforme aux lois écologiques ? Oui si les isolants sont recyclables, produit avec de l'énergie recyclable et si cela n'implique pas un prélèvement trop important dans l'écosystème Terre

Malheureusement ce ne sera pas le cas, car trop cher parce que c'est l'économique qui gouverne.

Oui aussi si cela permet au moins de diminuer la consommation des énergies fossiles. En réalité cela n'aura pas d'effet, car on sait qu'on chauffe mieux mais qu'on ne diminue pas sa consommation d'énergie.


Est-ce conforme aux lois sociales, oui car cela va augmenter le confort et que l'écologie ne fait pas encore partie de la notion de confort.


Est-ce conforme aux lois économiques, oui si l'isolation économise globalement le coût et la dépendance énergétique, en réalité on observe que l'on consomme mieux l'énergie mais pas moins.


Au bilan, avec cette mesure, on achète de la paix sociale. Mais rien pour l'écologie.

On aurait pu au moins imposer des isolants recyclables pour les travaux...


"C'est qu'on n'ose pas les nommer." 

En effet on ose pas le nommer dans le cas des émissions de co2, car il est simple c'est l'énergie fossile.

Or on préfère tourner autour du pot. Certes les lobbyistes nous y aident. mais c'est qu'on est tout aussi corrompu sur ce coup et qu'au final on a aussi à y perdre.

Je connais pas grand monde qui puisse dire qu'il peut se passer des énergies fossiles, et je n'en connais pas beaucoup plus qui pense à terme s'en passer. Et j'en connais toujours que très peu qui envisage même de s'en passer, voir même pense qu'il faudrait s'en passer...

Peut-être que je connais pas grand monde finalement !

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L'uranium se trouve dans des mines d'uranium. C'est un fossile.


(je dis ça juste pour me détendre)

Pour être plus précis, ce n'est pas un véritable fossile. Il est obtenu par extraction, non renouvelable et limité en quantité.

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Non mais on disposera dans un système basé sur les lois écologiques de très peu d'énergie. On estime a 4 fois moins que ce que l'on utilise actuellement en France.

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La transition énergétique c'est bien, dans l'idée. Le pb c'est que ce n'est pas possible, il n'y aura jamais assez d'énergie renouvelable pour remplacer les énergies fossiles. Donc on continuera avec le pétrole et autre gaz.

Si on veut arrêter les énergies fossiles il faut programmer leur arrêt à terme de façon irréversible et cela même si ça conduit à manquer d'énergie. 

Au premier coup de vent on arrêtera la transition énergétique si on n' est pas convaincu de sa nécessité.

"La transition énergétique c'est bien, dans l'idée. Le pb c'est que ce n'est pas possible"


Continuer à produire, à utiliser et à gaspiller les énergies, fossiles, nucléaires et autres, c'est bien (c'est confortable) dans l'idée. Le problème, c'est que ce n'est pas possible. 

Le problème justement, c'est que c'est possible de continuer à produire et à consommer et même beaucoup plus facile que de faire une transition énergétique.

Le problème c'est que ce n'est pas tant la volonté des politiques de ne rien changer c'est que personne n'est vraiment prêt à changer et souvent pour de bonnes raisons.

Ce n'est pas possible de continuer à consommer à outrance selon les lois écologiques, mais qui les connait réellement et qui en tient compte réellement.

Si vous connaissiez les lois écologiques vous seriez qu'il faudra vivre avec 4 fois moins d'énergie, êtes vous prêt pour cela ? 

Avez vous même pensé aux conséquences sur votre vie ? 

On préfère ne pas y penser en se disant qu'on est pas concerné, que c'est une histoire de riches et qu'ils n'ont qu'à payer. 

Malheureusement ce ne sera pas suffisant, certes les riches devront diviser leur consommation d'un facteur encore plus important, mais ça ne diminuera pas beaucoup l'effort que nous devrons tous faire.

Une solution pour amortir les effets sur la population la plus fragile est le revenu universel, il faudra aussi limiter drastiquement les écarts de revenu.

Le problème c'est que nous sommes addict à l'énergie abondante et pas chère, que notre mode de vie et notre philosophie de vie sont largement conditionnés par cette addiction, que pour sortir d'une addiction il faut commencer par reconnaître que nous sommes drogués. Puis il faut se sevrer et tenir coûte que coûte.

Sans notre drogue on va déprimer sec, il faudra trouver un dérivatif, et ce dérivatif c'est une nouvelle philosophie de vie.



Pour trouver le responsable c'est assez simple, il suffit de suivre l'argent. Plus on en a, plus on consomme, plus on se déplace. Évidemment le soucis, c'est que comme le pouvoir d'achat est aussi corrélé au pouvoir de décisions il y a très peu de chance que celles ci aillent dans le bon sens. On voit mal pourquoi les gens les plus aisés décideraient d'eux même de sacrifier leurs train de vie en augmentant, par exemple, leurs impôts pour financer des habitats passifs pour tous.

Approuvé encore un coup. Concis. Efficace.

...j'vous ai déjà trouvé un petit nom : cqfd :-)


et j'aime bien l'exemple dans la conclusion.


Si le nombre pouvait décider au lieu de ceux qu'ont l'argent... v'là qu'je me prends encore à rêver, tsss... (alors que, un jour, après une élection, m'étant demandée pourquoi les pauvres se tiraient une balle dans le pied, un pote m'a dit parce que les pauvres rêvent de devenir riches ... purée, ça ne m'avait jamais traversé l'esprit !! perso, m'en fous complètement) 

Le problème c'est que pour le coup en matière d'écologie, c'est tout le monde qui devra se passer des énergies fossiles, et le "nombre" n'a aucune envi de se passer des énergies fossiles, pas plus que les riches, alors ils votent la même chose car riches et pauvres ne veulent pas pour se tirer une balle dans le pied, mais en ne votant pas pour sortir des énergies fossiles, ils se tirent une balle dans la tête (probablement parce que ça fait mal moins longtemps...)

"et le "nombre" n'a aucune envie de se passer des énergies fossiles"


Parce que vous croyez que c'est juste une question d'envie ?


Le nombre (les pauvres) fait ce qu'il peut* avec ce qu'on lui donne, il n'est pas aux manettes et ne peut décider de grand chose** 


Juste un ex. : dans les métropoles il prend les transports en commun, parce que la bagnole c'est cher, et ailleurs, là où il n'y a pas de transports - ou qu'on lui a supprimé (en s'asseyant sur son avis s'il ne proteste pas assez fort/pas assez nombreux) - ben il prend sa caisse de 20 ou 30 ans d'âge pour aller bosser***


* il peut signer des pétitions (350, gofossilfree), boycotter ou défiler, depuis des années...


** il peut voter de temps en temps, pour des un peu repeints en vert - il y a peut-être même cru le pauvre - mais qui vont voter tout un tas de trucs qui vont à l'encontre de la réduction/la sortie des énergies fossiles : le Ceta, la suppression des services publics de proximité, trains, etc. etc. ...ou encore la privatisation d'Adp (mais là on peut, il faut aller signer !)



(*** à part qqs privilégiés comme moi qui ont pu choisir leur boulot et bossent sur place ...ok ça gagne pas, t'as pas d'sous - mais pas de télé, pas de besoins - tu consommes pas : sobriété de fait et de choix, depuis toujours et sans regret !)

La loi du nombre joue quand il y a un effet nombre.

Le problème c'est que rien ne fait nombre.

En matière d'écologie comme pour le reste il y a tellement d'analyses de points de vu qu'aucune idée constructive ne ressort pour devenir fédératrice..

En matière d'écologie la sortie des énergies fossiles n'est pas un choix, ni une envie, mais une obligation.

En matière de société il faut commencer par être convaincu qu'il faut sortir des énergies fossiles et donc d'avoir envie d'en sortir pour commencer à trouver une solution pour en sortir. 

Je suis sûr que si une masse critique est convaincue qu'il n'y a pas d'alternative à la sortie des énergies fossiles, alors on pourra commencer à réfléchir à trouver une solution acceptable pour tous.

Si on avait été assez nombreux contre le CETA et si on est assez nombreux contre la privatisation d'ADP alors il y aurait ou il y aura eu des résultats. Le problème est bien une question de nombre de gens convaincus.

Les parties politiques et les syndicats permettent de concentrer les forces, mais ils sont sur le déclin, les groupes qui se forment (gilet jaune) n'ont plus de mot d'ordre et se fédèrent plus sur des mal être que sur des solutions.

En matière d'écologie il faut analyser les causes des problèmes, pour l'eccès de co2 elle est simple, c'est l'usage des énergies fossiles. Donc on devrait pouvoir se mettre d'accord sur ce thème. Après comment en sortir c'est un autre problème car notre économie actuelle repose à 80 % sur les énergies fossiles (stat mondiale), que les énergies renouvelables ne remplaceront que le quart de ce que nous consommons actuellement. Donc sortir des énergies fossiles ne se fait pas dans son coin et ne se décide pas sur un coin de table, mais il faut une révolution totale et une vraie cette fois ci où la base du dl de notre société Humaine serait les lois de base de l'écologie (notion de cycles). Cela ne se fera pas sans révolution sociale et bien sur économique, mais surtout sans la certitude de la nécessité qu'il faut en passer par là par les masses.


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Oui certainement, mais pas n'importe qu'elle révolution, il faudra une révolution qui tienne compte cette fois des contraintes écologiques, comme ne plus utiliser les énergies fossiles.

Le problème c'est que nous sommes aussi les responsables, et on voit mal pourquoi déciderions nous de nous même de sacrifier notre train de vie.

Surtout que l'on ne serait pas trop quoi sacrifier en premier.

Par contre, il faut accepter que l'on ne profite plus des énormes possibilités que nous offrent les énergies fossiles, ce qui va avoir de facto un effet énorme sur notre vie.

Pour en limiter les effets il y a deux choses à faire : limiter les écarts de revenus entre les pays et intra pays, deuxièment changer radicalement de philosophie de vie et donc aller vers la décroissance.

Note: le slide a 1min35 est mal nommé. il faut remplacer "énergie" par "électricité".

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Il faudrait aussi parler de dette écologique.

Cette dette écologique des pays riches pourrait être comparée à la dette monétaire des pays pauvres. 

Au final on constaterait que la richesse déjà très relatives des pays occidentaux est encore plus virtuelle que l'on ne croit.

Cette dette écologique devrait aider les économistes néolibéraux à revoir leur logiciel et constater que bien pire que le déficit économique, il existe un déficit écologique qui coûtera beaucoup plus cher aux générations futurs et sera beaucoup plus difficile à résorber que leur petit déficit budgétaire qui n'est finalement qu'une ligne d'écriture dans un plan comptable.



Chronique fort intéressante. Merci Emmanuelle. 


Pour complément voici l'estimation que donne l'INSEE du rapport entre émissions intérieures et empreinte carbone globale (incluant les importations donc).  C'est impressionnant (mais j'ignore la fiabilité du calcul).

Ce concours de vertu écologique est exaspérant.


Outre le fait que les chiffres soient complètement pipés, que les pays riches se vautrent dans l'autocongratulation à qui mieux mieux alors que le mode de vie de leurs habitants dépend massivement d'industries polluantes qui ont été idéalement délocalisées, et que leur simple statut tient en bonne partie à une histoire sanglante de colonisation et de tyrannie sur le reste du monde,

la pollution relative d'un pays par rapport aux autres n'a aucun intérêt.


La seule mesure significative est la pollution globale, et si les états des pays développés avaient ne serai-ce qu'une once d'honnêteté et de volonté écologique, ils n'auraient probablement pas la même attitude à l'égard des « mauvais élèves » de l'écologie.


Quand Ricardo Salles propose aux donneurs de leçons de payer pour l'Amazonie, il n'a pas totalement tort.
Ce n'est qu'un des innombrables coûts que nous nous abstenons de payer à l'environnement en échange de notre mode de vie.

Il parait évident qu'il faudrait absolument que tous les objectifs de réductions de GES reposent sur les empreintes carbones des pays plutôt que sur les inventaires nationaux dont les périmètres s'arrêtent toujours aux frontières des pays par définition. Je crois d'ailleurs que c'est un sujet qui avait été soulevé à plusieurs reprises pendant le premier WE de l'Assemblée Citoyenne pour le Climat et par les citoyens eux-même.


Le problème majeur ne se situe pas forcément dans la fiabilité des inventaires nationaux dont la méthodologie est entièrement définie à partir des lignes directrices du GIEC mais plutôt dans le fait que les calculs d'empreinte carbone ne sont pas du tout standardisés ou obligatoires et que ce sont des calculs pour lesquels les incertitudes sont bien plus élevées (données internationales obligent). Le MTES essaie de faire ce calcul de façon régulière mais il n'y a aucune base de comparaison possible avec les calculs d'empreinte carbone qu'aurait pu faire Carbone 4 ou d'autres pays par exemple, puisqu' aucune standardisation de la méthodologie n'a été établie contrairement aux Inventaires. L'empreinte carbone ne peut pas donc pas, à ce jour, servir d'indicateur mais ce serait de toute évidence un bien meilleur indicateur.


Petite imprécision d'ordre plus technique, la combustion du bois (bûche ou granulés) émet quasiment autant de CO2 par unité d'énergie brûlée que le charbon. L'aspect positif du bois pour le chauffage d'un point de vue climatique ne réside donc pas dans ses émissions de CO2 à la combustion mais dans le fait que son impact est proche de la neutralité sur une courte échelle de temps car le CO2 émis a été capté dans l'atmosphère "peu" de temps auparavant (par rapport aux énergies fossiles).


Pour être tout à fait honnête, je travaille au Citepa depuis un an environ, je suis également un abonné avide d'ASI. Je suis sensible aux nuances qui ont été apportées sur les méthodes de calculs. La plupart des gens avec qui je travaille ont tous un sens aigü de la situation environnementale, même si je dois être le seul qui crie à l'effondrement tous les jours au boulot^^

 "le champagne ne sera pas encore pour tout de suite."


Les bulles du champagne, c'est pas du CO2?

Quand les chaînes de valeur sont mondiales, les impacts environnementaux sont aussi  inégaux que les revenus ; l'environnement des pays riches se détériore moins vite que celui des pays pauvres. On délocalise chez ces derniers les industries les plus polluantes et on y déverse les déchets...


Quant à ne pas tenir compte du transport international dans les stats, cela fausse "un peu" les calculs : les 7 millions de croisiéristes européens émettent plus de dioxyde de souffre qu'un milliard et demi d'automobilistes.

La pollution de l'air due aux navires est responsable  de plus de 50 000 décès chaque année, en Europe.


Mais l'essentiel n' est-il pas que la croisière s'amuse ?

Je ne serais pas très étonné si la baisse la plus importante, celle de l'industrie manufacturière, soit liée aux délocalisations. Comme vous le faite remarquer la Chine et l'Inde produisent plus pour l'occident que pour leur marché intérieur qui est encore à des années lumières d'avoir notre niveau de consommation (et donc de pollution).

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