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Commentaires

CDD de France TV : quand la précarité nuit au journalisme

France Télévisions et sa présidente Delphine Ernotte sont attaqués au pénal pour "recours abusif aux CDD" par des journalistes et des techniciens qui dénoncent une précarité grandissante au sein de l'audiovisuel public. Avec pour conséquences l'impossibilité de refuser les propositions de sujet des rédacteurs en chef, et du journalisme sans connaissance du terrain.

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Ça me fait penser qu'il y a une grève à Radio France (on s'en aperçoit parfois si on écoute France musique ou France cul et même parfois France inter). la raison le refus d'une expérimentation. C'est quoi cette expérimentation ? peut-être qu'ASI sait(...)

Tout cela est fort scandaleux. Comme est scandaleux le sort des journalistes qui passent dix ans au sein du même organe de presse sans aucun contrat, avec un statut de pigiste. Et à qui l’on a un jour suggéré de prendre un statut d’auto-entrepreneur,(...)

"En 2019, il y a eu 84 488 CDD signés sur l'année, ça fait plus de 230 CDD par jour." La durée moyenne d'un CDD à France Télévisions est de seulement trois jours"



    C'est tout simplement inhumain !



   Solidarité avec tous les CDD (...)

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"CDD historiques" Quel cynisme ... Du Ernotte pur jus.

La situation est peu ou prou la même à France Médias Monde, pour rappel.

Et vous faites de la pub au cabinet Ktorza, qui fait son beurre sur les « fournées » de CDDs abusés des façon industrielle, mais qui se débande si l’on demande à plaider le harcèlement ou l’obligation de sécurité de résultat? Et toujours en partenariat avec un syndicat qui ne joue que sur l’effet de masse mais lâche sans hésiter des personnalités qui s’individualisent hors de leur petite vision simpliste, comme Wafa Dahman … 

Dans les services publiques, les usagers le savent peu mais une proportion importante des agents est bien souvent non statutaire. Ainsi, dans l'enseignement supérieur et la recherche pour ne citer que cet exemple que je connais un peu la part de CDD avoisine ou dépasse régulièrement les 30%.

Avec les mêmes effets délétères sur le service rendu à la population. Non pas que les contractuels travaillent moins bien que les statutaires, mais ils sont plus susceptibles de céder aux pressions, sont victimes de chantages au renouvellement de contrat, et enfin d'un point de vue cynique et pragmatique le turn-over occasionne un surcroît de travail de part et d'autre qui in fine nuit à l'efficacité de toute la structure.

"En 2019, il y a eu 84 488 CDD signés sur l'année, ça fait plus de 230 CDD par jour." La durée moyenne d'un CDD à France Télévisions est de seulement trois jours"



    C'est tout simplement inhumain !



   Solidarité avec tous les CDD de France Télévision


   

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Bons moyens pour museler ses propres journalistes. Des méthodes de management dignes des pires entreprises privées.  Bolloré a des émules.

Ça me fait penser qu'il y a une grève à Radio France (on s'en aperçoit parfois si on écoute France musique ou France cul et même parfois France inter). la raison le refus d'une expérimentation. C'est quoi cette expérimentation ? peut-être qu'ASI sait des choses ? J'ai entendu que la direction dit qu'il y avait 6 grévistes, ou 10. Ah l'humour, toujours l'humour.

Tout cela est fort scandaleux. Comme est scandaleux le sort des journalistes qui passent dix ans au sein du même organe de presse sans aucun contrat, avec un statut de pigiste. Et à qui l’on a un jour suggéré de prendre un statut d’auto-entrepreneur, histoire de s'affranchir des cotisations sociales. Un organe de presse de gauche avec le portefeuille bien à droite qui ne donnera lieu à aucune enquête, allez savoir pourquoi…

Ouille ça pique!
Ca c'est un commentaire qui nécessiterait peut--être un "arrêt sur phrase" ?

Le statut de pigiste ouvre des droits bien précis sur une base à durée indéterminée, contrairement aux CDD des journalistes FTV -qui se distinguent des CDDU (d’usage) réservés aux techniciens intermittents du spectacle. Quant au journaliste qui accepte des conditions dégradées comme rémunération en droits d’auteur ou auto entreprenariat … eh ben par définition il renonce à ses droits de journaliste professionnel. Faut être précis!

« Quant au journaliste qui accepte »:  faudrait arrêter de toujours chercher à répartir les torts entre la victime et le responsable de son préjudice. Pour tout c’est un procédé qu’on nous sert systématiquement avec toujours le contentement de celui qui a trouvé l’argument imparable. Le journaliste n’a qu’à pas accepter, bah c’est juste ça le problème, que le journaliste n’a pas le choix et n’y trouve pas son compte.

C’est un phénomène global dans pas mal de professions. Heureusement pas toutes!

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