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Commentaires

Bruckner, les verts, et Pétain

Après Allègre, voici un petit nouveau, sur le marché apparemment bankable des anti-écolos

Derniers commentaires

DS Vivent ceux qui parlent de ce qui ne les regarde pas !


Oui, trois fois oui. Mais dans le même temps : "A bas ceux qui ne savent pas de quoi ils parlent !" (mais qui l'ouvrent quand même dans lémédia).

Distinction importante, car en fait je ne vois pas le rapport entre la phrase de DS et le discours de PB. Car l'écologie nous regarde tous.

Ensuite, ce pauvre PB a bien le droit de penser ce qu'il veut et de s'exprimer sur l'écologie, autant le droit que ma soeur ou mon coiffeur. Le truc c'est que ces derniers ne rencontrent pas le même écho médiatique, et que ce qu'ils disent n'est pas forcément plus idiot que ce que dit PB.

Je m'étais abstenu de commenter la chronique de DS, n'ayant pas lu le livre ni entendu l'itv de PB. Mais je viens de le voir à Ce soir ou jamais, et ce qu'il dit est tellement consternant que je suis bien obligé de croire que l'article de DS est bien fidèle à ses propos. Amalgames, caricatures, quasiment chacune de ses interventions pourrait donner lieu à une analyse qui en révèlerait le ridicule (si besoin était, car il est flagrant).
Ce type se dit philosophe, est présenté comme tel, et pourtant il pense que l'urgent et l'important en 2011 c'est de mobiliser ce qu'il reste de ses cellules grises pour fustiger l'écologie...

Naaannn, ce gars n'est sûrement pas bête à ce point, c'est surtout un gros malin qui surfe sur un créneau marketing à la portée du premier zemmour venu.
timbre à 60 cts : pas écolo mais rapido.
timbre à 57 cts : timbre écolo. (le papier pour le fabriquer qui est recyclé peut-être? mystère, ou c'est juste parce que c'est de couleur verte ou il prend des raccourcis pour user moins d'essence ou c'est tout en vélo...).
timbre à 50 cts : timbre lent (on laisse les lettres dans un local, en attente, pour qu'elles mettent une semaine pour arriver, c'est le deal).

C'est moche, la poste n'est plus un service public et l'écologie est un élément de marketing. C'est pour de vrai, hein c'est écrit dessus "écolo".
Mes prochaines vacances, j'envoie trois lettres à ma mère avec un timbre de chaque catégorie.

60 cts: "salut je suis bien arri"
57 cts: "vé à la montagne, gros bisous"
55 cts: "P.S. mon portable passe pas, il faut mieux écrire, c'est plus sûr."

Si ça arrive dans le désordre, c'est pas ma faute.

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Si on mange de tout, sans faire le difficile, on fera disparaître la famine. Si on reprend deux fois de tous les plats, encore mieux.
Plus il y a de gens qui meurent de faim ailleurs (les enfants principalement, car leurs parents et grands-parents mangent sous leur nez semble-t-il puisqu'ils ne meurent pas tant, ou leur mort n'est pas prise en considération, on ne sait pas), plus on augmente nos portions. On compense comme on peut, tant pis si on devient obèse, le sacrifice est dérisoire au vu du bénéfice.

Pour l'eau, c'est du même ordre que pour la nourriture. Si on ne laisse pas couler le robinet quand on se lave les dents, on fait reculer le désert. Dans une relation de cause à effet qui laisse perplexe.
Si on laisse pas couler l'eau, le résultat est qu'on se rince les dents à l'eau froide. Car on sait tous que le principal problème c'est la quantité d'eau gaspillée à chaque fois qu'on veut de l'eau chaude, des litres d'eau froides perdues (il n'y aurait pas un adepte du concours lépine pour inventer un circuit de récupération des cinq litres d'eau froide perdus pour les 20 cl d'eau chaude du verre à dent?

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Bruckner & co,
Voyez que les aberrations de l'écologie n'ont rien à voir avec la religion, ou Pétain. La religion et Pétain sont dans vos têtes, pas dans l'écologie. Les aberrations de l'écologie ont à voir avec la bêtise (chose dont vous êtes spécialiste aussi, n'est-il pas?).
Quoi de neuf depuis Le Nouvel Ordre ecologique de Luc Ferry en 1992 ?
Pourquoi, quelque soit le sujet, dans "lédébats" en France, faut toujours un moment donné faire référence à Pétain, au fascisme, au nazisme, à Hitler ?
Bruckner est-il à son tour en mission commandée pour discréditer les écolos qui font de l'ombre au PS?
Souvenez-vous à la précédente campagne électorale, c'était Élisabeth Badinter qui se lançait contre les écolos accusés de vouloir remettre les femmes au foyer en les obligeant à allaiter leurs gosses.

Les solutions écolos seraient dérisoires selon Bruckner? Que propose-t-il de mieux?

La base de l'écologie politique est "toujours mieux" en remplacement du "toujours plus". Qu'a-t-il à redire à cela.

Mas son niveau de réflexion étant si bas qu'il en vient à déduire que choisir une ancienne juge d'instruction, serait la volonté des verts à mettre " des menottes à la planète" (sic). Tellement idiot et à contre sens.
Back to basics :
http://storage02.brainsonic.com/customers/entrecom/spie_20090702/fr/files/index.html
Bruckner n'a fait que se glisser dans les pas de Luc Ferry qui sur le même thème et le même ton avait écrit son pamphlet anti-écolo Le Nouvel ordre écologique. Se reporter pour cela à la critique du livre de Ferry par Hervé Kempf. Les arguments étant les mêmes – on pourrait presque parler de plagiat de Bruckner sur Ferry – la critique vaut aussi pour Bruckner.

Il faut écouter – réécouter – les réponses de Bruckner aux critiques des auditeurs ce matin, sur France Inter. Toute critique était écartée sous l'argument "vous voyez bien, les écolos n'acceptent la critique". Argument circulaire qui pouvait lui être retourné !
De plus, il n'a répondu, réellement, à aucune des remarques. En bon politicien, il répondait des généralités. Particulièrement notable, son absence de réponse sur les mortalité découlant des problèmes respiratoires dues à la pollution, particulièrement automobile.
Quelle est donc sa morale ? "J'ai le droit si je le souhaite de rouler en 4x4 et d'entraîner la mort précoce d'asthmatiques et d'insuffisants respiratoires, car si on restreint ma liberté un tant soit peu c'est du fachisme" !

Le droit du plus fort et de l'égoïsme mal déguisé dans les oripeaux de la philosphie. Pathétique.
Sur le slogan "la terre ne saurait mentir" j'ai appris en lisant recemment une biographie de M. petain, dont le premier prénom n'était pas philippe, que ses "racines terriennes" c'était surtout son gout pour sa demeure méridionale et ses échanges épistolaires avec son jardinier ( et peut-etre aussi son sens de la com à une époque où beaucoup de français étaient des ruraux)...

Sur la question des invités de france-inter et pour varier un peu les plaisirs je suggérerai plutot d'inviter le Président de la CRIIRAD ou Mme Lepage pour nous parler de la situation au Japon et à Fukushima après les récents cyclones de ces dernièrs jours et les tremblements de terre à 5,4 de magnitude de la semaine dernière...

Mais ce serait sans doute un alibye trop anxiogène à 8H20 sur le service public il vaut sans doute mieux inviter allègrement (..) un autre "filosofe" (pardon pour les fotes à la faim j'ai pas mon master de filo en poches).
Sûr qu'un monde gouverné par les terroristes verts seraient un enfer, mais encore faudrait-il qu'ils existent.
J'ai trouvé la prestation de Bruckner très peu convaincante. S'il semble exister chez les anglo-saxons des extrémistes qui prônent effectivement de ne plus faire d'enfants parce que l'être humain pollue la terre par sa présence, M. Bruckner n'a donné aucun argument convaincant.
Je m'étonne qu'une personne qui se croit "intellectuelle" semble si peu maîtriser son sujet. Il ne sortaient que poncifs de café du commerce et raisonnements non argumentés. Il semblait tant ignorer son sujet qu'on peut d'interroger s'il est le véritable auteur de son livre!
Y aura t'il un courageux pour faire une analyse inter-textuelle de son livre?
T'as raison Pascal. Cette dictature néo-pétainiste est insupportable. Luttons ensemble contre l'hégémonie verte, élevons nous contre le pouvoir exorbitant de ces écolos dont l'influence planétaire menace notre avenir.
Ta rebelle de fille (elle a de qui tenir), ne ferme pas le robinet lorsqu'elle se brosse les dents ? Encourage la. Elle consomme des mètres cubes de flotte avec ses douches interminables ? Qu'elle persiste dans cette voie.
Tu les emmerdes, tous ces donneurs de leçons, ces prêcheurs liberticides. Après tout, tu as les moyens financiers d'assurer tes gaspillages.
Ta fille les aura aussi, et si l'eau se fait rare à son âge adulte, suivant tes conseils et tes bons principes, elle saura se servir la première.
Il y a en effet de la religion chez les écolos, l'agitation des paniques millénaristes, un épais dogmatisme (de croyant), une philosophie normative insupportable... Et une culture politique nulle. La preuve par ce forum.

Les nazis avaient aussi un culte de la nature, du corps, du sport, d'une santé naturelle... la bonne race, c'est du bon et du solide qu'il faut débarrasser des impuretés et des mauvaises manies... (c'est aussi la modernité d'une époque, les amis de la nature, le camping libre, la randonnée).

Cela ne veut pas dire, que comme toute religion, l'écologie ne navigue pas sur des questions réelles, ou un interprétation de question réelles. Mais elle navigue sur la peur des gens, alimente cette peur. C'est de la religion. Déjà Diderot, qui ne pouvait pas mettre sa vie en danger en défendant son athéisme, posait cette question de cette peur du jugement de Dieu, fondatrice du christianisme... Où est la bonté ?

Je pense qu'avec ses « Fragments de philosophie », Diderot met le doigt sur une chose importante : on ne bâtit rien sur la peur, ni sur le contestataire, ni sur les fautes des gens (voir le Ruban blanc), pour lesquels on pense parfois être investis à montrer le bon chemin (c'est une névrose propre à notre société judéo-chrétienne selon Freud).

Les Verts on fait une campagne violente et déterminée pour le « OUI » au Traité européen, et je ne parle pas de leur engagement dans les interventions militaires. Mais quand ils sont aux affaires, ce qu'ils font est loin de leurs discours (comme ce fut le cas en Allemagne), ou dans quelques municipalités françaises... un certain comportement de clergé.

Je lis :

Ce reproche fut un des grands arguments classiques anti-écolos de certains marxistes, lors de l'apparition de l'écologie politique...

Quels marxistes ? Au moins la philosophie de Karl Marx n'est pas normative.
Tout ceci me laisse perplexe, j'ai écouté france inter ce matin, je ne sais qu'en penser, je n'achèterai surtout pas son livre parce qu'au final, il n'attend que ça, cependant il ne faut pas réagir avec autant de force contre ce genre de personne car il soulève un problème qui peut s'avérer juste, une dictature de l'écologie. D'un autre côté, on ne peut pas se voiler la face et nier les problèmes écologiques, ne serait-ce que la pollution des océans qui devient dramatique et il y a bien d'autres exemples. Quand je vois tous les déchets que je génère par jour en faisant attention je me dis qu'on a vraiment un problème de surconsommation de produits jetables comme les pots de yaourt par exemple, il y aurait moyen de repenser totalement le mode de consommation et l'accès aux produits comestibles comme se servir de tupperwares pour les remplir de yaourt ou autres produits actuellement conditionnés en portion plastique jetable, cela poserait des problèmes d'hygiène certes mais il faudrait revoir les normes.

J'ai une idée pour résoudre le problème de l'eau qui coule pendant qu'on se brosse les dents, il suffit de ne se brosser les dents qu'une fois tous les trois jours, bon tu pues de la gueule mais c'est bon pour la planète ( car en plus, ça évitera le surpeuplement ).

Pour ceux qui meurent de respirer les particules fines, ils n'ont cas vivre à la campagne et respirer des grosses particules.
"qu'on apprenne à sa fille, à l'école, à fermer le robinet quand elle se brosse les dents"
C'est pire que cela,Daniel, chez les Bruckner on ne ferme pas le robinet, on" l'éteint" (à réécouter).
Un robinet éteint, c'est plus dramatique. Qui sait s'il pourra le rallumer?
Peut-être avec la flamme de la bougie qui remplacera bientôt la fée électricité?
Qu'il aille signer la pétition en faveur du Nain Jaune comme son copain Glucksmann et qu'on n'en parle plus... De tout ce que vous dites sur l'expiation, mon cher DS, personnellement ça fait plus de 75 ans que j'expie. Je fais pas la liste mais je l'esquisse : l'occupation collaboratrice après avoir accepté du chocolat des premiers troufions allemands rencontrés dans mon village natal, la libération américanophile après avoir ramassé mes premiers chewing-gums lancés par les premiers GI's (des blacks) depuis leurs camions (des GMC), la pauvreté absolue de parents très pauvres dont je ne vous dis pas le métier, le travail durant les études - quand la seule cantoche universitaire qui m'acceptait était celle des juifs - rue Médicis - c'est pourquoi je suis resté "sioniste" définitif, la participation à la guerre d'Algérie pour sauver les privilèges du colonialisme (en croyant que ceux que nous combattions n'étaient pas les rats qu'ils sont devenus), la votation infinie et répétée durant dizans CONTRE De Gaulle, le soutien à Mitterrand avant de découvrir que ce qu'on lui reproche n'est pas aussi exact et vrai que les forcenés de l'expiation voudraient me faire croire... j'oublie que j'ai défilé en 2002 contre la hyène, ce qui a fait ricaner lumoriste Meyer et d'autres. Résumons : j'expie de refuser la repentance et toutes les "indignations" du vieux Hessel qui ne va pas tarder à nous en remettre une louche tellement on ne s'indigne pas. On a juste envie de foutre le feu... Et en attendant, mon vieux Corneille (c'est mon pote), je t'emmerde.
C'est Pivot, que Daniel S. aime bien qui le premier fit venir ces nouveaux philosophes (BHL, etc) sur les grands médias


http://www.dailymotion.com/video/xdz1md_le-1er-apostrophes-de-b-h-levy-27-m_webcam

http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=3947
Il ne faudrait pas rendre à Bruckner le service qu'il attend, et accueillerait d'un grand "je vous l'avais bien dit": l'excommunication immédiate.

L'excommunication immédiate ? Mais cela fait longtemps, il me semble, que Pascal Bruckner est considéré à sa juste valeur en-dehors de quelques petits cercles où lui et une poignée d'autres salonnards comme Finkielkraut, Minc ou BHL sont encore célébrés et pris pour les grands-philosophes de notre temps. (Quant à son œuvre littéraire, le seul souvenir qu'il en reste d'ores et déjà, son plus grand titre de gloire, est d'avoir fourni le scénario d'un assez mauvais film de Polanski...)

Pourquoi s'étonner de cette nouvelle sortie sur l'écologie ? Bruckner ne fait que lancer un nouveau petit dada de bataille dans le champ qu'il parcourt et balise depuis bientôt trente ans. Du Sanglot de l'homme blanc à Misère de la prospérité et La Tyrannie de la pénitence, il n'a cessé s'insurger en rond contre la "repentance", la "haine de soi", le "masochisme occidental". À l'instar, en cela, d'un Alain Minc traitant Bayrou de pétainiste et Benoît XVI de nazi (et auquel il est douteux qu'@si eût accordé le bénéfice d'une telle chronique), Pascal Bruckner tire sur tout ce qui s'oppose au bonheur du néolibéral satisfait se rêvant maître du monde. Hier le "tiers-mondisme", aujourd'hui l'écologie. S'il y avait quelque chose d'intéressant à analyser, ce serait effectivement le passage, les éventuels glissements, entre ces deux discours dans notre champ médiatique, mais dans l'affaire, Bruckner lui-même n'est rien d'autre (et au mieux) qu'un symptôme révélateur.
Kid A écrit : //l'écologie est une religion, et c'est insupportable.//

Une religion s’appuie sur une transcendance, la croyance à une divinité que personne ne voit. L’écologie s’appuie sur l’observation de réalités. Une au hasard : la disparition en croissance forte de nombre d’espèces qui, contrairement à ce qu’on pourrait croire, ne sont pas là pour faire joli sur la carte postale mais parce que ce sont des maillons d’une chaîne de vie.

Mais allez, admettons que ce soit une religion. Il faudrait alors dire que comme toute religion elle a ses intégristes et que, Dieu merci (zut, ça m’a échappé) les intégristes sont le plus souvent une minorité.

Bruckner nous décrit, avec un sens de la nuance qui m’échappe, les écologistes comme des sortes de dictateurs à menottes et des peine à jouir mâtinés de puritains. Attendez, on peut me montrer des prisons pleines d’opposants à Eva Joly ? On peut me raconter des GAV de rouleurs en 4x4 ? Et on ne doit pas vivre dans le même monde lui et moi car les écolos que je connais sont plutôt des jouisseurs (bien manger bien boire bien baiser et savourer l’absence de stress). C’est juste qu’ils ne demandent pas aux autres de payer leur jouissance, qu’à la différences des prédateurs à deux pattes, ils essaient de laisser l’endroit aussi propre en partant qu’en arrivant. Sinon plus.

PS Moi aussi je pense que couper l’eau quand on se lave les dents ou éteindre en sortant d’un pièce ne changera rien au sort de la planète. Mais ça changera ma facture d’eau et d’électricité, voilà qui n’a rien d’un rite religieux et tout du concret. J’ajoute que, quand j’ai écouté notre philosophe matinal, j’étais au bord de la crise de nerfs dans un énorme embouteillage qui a failli me faire rater un RV urgent alors que j’avais, pensais-je, calculé avec 30 min de marge. Tout ça parce que, en France, on a préféré pendant longtemps le transport individuel au transport collectif et les 40 tonnes aux trains de marchandises. C’est sûr que, bloqué derrière un voiture elle-même bloquée, on est hachement libre…
Cela fait déjà quelque temps que sa nullité ne relève plus que du principe de charité.

Merci, Monsieur Rital. J'ai bien ri.

Tiens, je suis en train de lire Impasse Adam Smith, de Michéa. Je recommande. Lui aussi pourrait être recommandé. Et même invité ici, on peut rêver...
Vivent ceux qui parlent de ce qui ne les regarde pas !

Soit, mais à condition de compétence opérativement démontrée. Ainsi Adam Smith était-il professeur de philosophie morale avant d'être le fondateur de l'économie politique, et d'autres exemples plus prestigieux que ceux que vous alléguez de Todd et Jorion pourraient être donnés. Quant à Bruckner qui commença essayiste fouriériste, et qui s'est mué en libéral propagandiste, quelle étrange entreprise d'en faire la promotion critique dans votre 9:15 ? Il n'y a pas lieu de craindre une "excommunication" s'abattant sur lui. Cela fait déjà quelque temps que sa nullité ne relève plus que du principe de charité.
Oui, ce qu'il dit est discutable, énervant... mais comme le raconte de façon tordante Iegor Gran (reçu chez Judith), c'est le côté dogmatique des écolos qui est repoussant. Tout le monde doit aller dans une seule direction, adhérer, culpabiliser toutes les 5 minutes si on ne recycle pas son journal ou si on prend la voiture alors que peut-être en se foulant un peu une alternative était possible... l'écologie est une religion, et c'est insupportable. Je fais plein d'efforts au quotidien pour "la planète" (alors que la planète ira très bien, merci, pendant encore 5 milliards d'années... ce sont les gens qui vont souffrir), je sensibilise mes enfants, mais le discours dogmatique me donne envie d'acheter un 4x4.

Et tout ça pour dire que oui, Bruckner a plein de défauts, certains propos sont limite, mais on a le droit de dire que l'air de Paris est meilleur qu'en 1960 sans passer pour un dangereux capitaliste qui adore piller les ressources de la Terre, on a le droit de penser que couper le robinet quand on se lave les dents ne changera RIEN à la destinée de la planète (même si l'acquisition de réflexes est importante, si on veut...), et que ces discours infantilisants et apocalyptiques sont nuls.

Je préfère encore Bruckner à Yann Arthus Bertrand et ses propos de pasteur gnan-gnan, bien pensant, qui nous dit nature = beau, et humanité = les méchants.

Merci à France Inter de nous proposer différents points de vue, aussi contestables soient-ils.

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C'est quoi, "certaines dérives de l'écologie" ?

Surtout comparées à "certaines dérives" du pillage de la planète, juste pour le fric.
Dire que la liberté de chacun-e en plus de s'arrêter où commence celle des autres, s'arrête également là où commence (continue) la destruction de son propre biotope (bref là où commence le droit des autres à vouloir avoir un environnement assez stable)?...
Réactionnaire n'est-ce pas ?...
Alors que la Science pourrait nous sauver.
Ne pas être scientiste, une dérive d'une certaine écologie ?...
C'est le fait d'avoir le droit de manger une carotte bio et du céleri entre 17H30 et 18H00 (après faut de la lumière c'est mal) après avoir avoir transpiré et risqué sa vie en vélo dans Paris pour rentrer du turbin.

"manger, bouger"...pffff et ta sœur elle les mange ses 5 fruits et légumes bio par jour 30% plus chers ? (pas personnellement contre vous Gavroche)

Pendant ce temps là, 99% des plus gros pollueurs réels de la planète nous font du green marketing et se foutes carrément de ma pomme avec mon malaise vagal en raison d'une hypoglycémie sur mon vélo.

Question de mesure, il y a aussi les extrémistes anti-clopes, anti-automobilistes..etc

Je méfie comme la peste de ceux qui veulent tellement mon bien qu'ils veulent à tout prix restreindre ma liberté de manger ce dont j'ai envie, de fumer, ou à m'obliger à pisser dans la douche.
Allons bon, y'a des méchants nécologistes qui font rien qu'à vous empêcher de fumer et de bouffer des pizzas industrielles accompagnées de bon soda bien hypercalorique ? Alors ça c'est pas bien.

Dommage que ça ressemble à la caricature un peu trop souvent colportée par des extrêmistes pro-"tout pour ma gueule", qui invectivent ceux qui tiennent des discours plus responsables qu'eux pour dissimuler leur égoïsme autocentré (pas personnellement contre vous Le Fiscaliste :)).
@Theoven

Je vous laisse le soin d'expliquer au 2 milliards d'indiens et de chinois qu'il ne faudrait pas penser "tout pour sa gueule" et leur prêché la bonne parole écologiquement correcte.

Je suis sensible à l'écologie mais pas à tous ces donneurs de leçon "autocentrés" justement.

Le système est verrouillé : boycottez l'auto et expliquez ensuite aux ouvriers d'Aulnay, de Valencienne ou même de Shenzen pourquoi il sont virés....idem pour tous les produits de consommation.

Vous ne changerez rien contre les gens, à coup d'anathème et de leçons de morales :

"- pour le bien de la planète, vous devez être au chômage et encore plus pauvre mon gars.
- Ha mais j'ai une famille à nourrir moi !
- Egoiste !"

Votre attitude est naïve Theoven
Excusez-moi, y'a rien contre vous personnellement, mais si Theoven est naïf, vous, pour "avoir raison à tout prix", vous racontez n'importe quoi.

Peut-être que fabriquer des bagnoles à la chaîne pour le smic n'est pas une fin en soi. Et si on demandait aux ouvriers de Conti si le rêve de leur vie était de fabriquer des pneus, on aurait peut-être des surprises... Genre j'aurais voulu être un artiste, ou être physicien, ou être médecin... Ou philosophe.

Si on demandait aux chinois si l'aboutissement de leur existence est de fabriquer des baskets pour la maison Nike, on aurait certainement aussi des surprises.

Mais effectivement, pour que vous puissiez continuer à bouffer de la pizza indus et à pisser dans la douche (je ne vois pas le rapport, mais la phrase est de vous, et après tout, si pour vous c'est le summum de la joie, chacun son plaisir) il faut que les chinois continuent à fabriquer des baskets à 0,05 centimes pièce.

Peut-être que pour vivre heureux, l'humain n'a besoin ni du dernier aïepode, ni d'un écran plat, ni de treize paires de godasses, ni de bonbecs Haribo ...

Peut-être qu'il a juste besoin de manger à sa faim, des produits venant du paysan du coin (et pas forcément de l'autre bout du monde), peut-être que bouffer de la viande à tous les repas n'est pas indispensable, peut-être qu'au lieu de 25° et d'un t-shirt, on peut mettre un pull et supporter 18°...

Peut-être qu'au lieu de regarder la téloche, l'humain pourrait passer des soirées avec ses voisins/amis... Peut-être qu'il pourrait lire, ou aller au cinéma...

Peut-être qu'il a juste besoin d'être soigné quand il est malade (et pas d'une liposuccion s'il est trop gros)... Qu'il a juste besoin d'aller à l'école, pour apprendre la littérature, la physique, la philosophie. Comment marche le monde.

Peut-être qu'il serait plus heureux s'il pratiquait la "common decency" dont parle Orwell...

Mais après, c'est lui qui décide. Comme vous décidez. Chacun sa vie, et chacun pour sa pomme. Les vaches du libéralisme sont bien gardées. Et les veaux vont à l'abattoir en chantant.
#bisounoursland

Ça économise l'eau...de pisser dans la douche. Vous n'avez pas vu passé la fatwa ? Capitaliste !
Les Français (hommes), qui pissent dans l'évier depuis toujours, ont en cela un comportement exemplaire (les femmes pourraient d'ailleurs faire un effort).
ah mais non, c'est pas pareil. Sous la douche, l'eau coule déjà. C'est là tout le bénéfice de l'opération.
(ouf. parce que faire la gym quand on a envie de pisser, l'effort est au dessus de mes capacités)

bon, en même temps sous la douche faut pas se gourrer de moment, hein, paske le vrai écolo il coupe l'eau après s'être mouillé, pi il se savonne, pi (bien obligé) il remet l'eau pour se doucher. Le savonnage, a priori, n'est pas la bonne fenêtre de tir.
(Quoi que d'aucuns prétendent que l'urine est stérile et pourrait avantageusement remplacer l'eau, mais là c'est pas sûr qu'on sentirait aussi bon qu'Ulysse Martagon au sortir de son Jacuzzi).

... en fin de compte, c'est un excellent sujet de débat, pisser sous la douche ou non, y a de quoi dire. Presque aussi bon que la lunette des wc dans les groupes féministes des années 70. :D
Y a aussi la solution "piscine municipale"...beaucoup plus généreuse...Tout le monde en profite et les gosses peuvent participer à ce grand mouvement citoyen (économie d'eau ET de chauffage) ! L'éducation des jeunes, c'est aussi un enjeu pour le XXIème siècle ! ;-)
ouimé, le chlore c'est pas bio.
@ Gavroche


Voté d'utilité publique. Merci, vous êtes un(e) VRAI(E) philosophe !
[quote=Le fiscaliste]"- pour le bien de la planète, vous devez être au chômage et encore plus pauvre mon gars.
- Ha mais j'ai une famille à nourrir moi !
- Egoiste !"

Hahahahaha, l'argument débile. Ça rappelle les buralistes qui couinent quand on augmente le prix des clopes.
Tiens freudqo ! ça avance vos travaux sur le QI ?

Avez vous l'impression, au niveau démographique, que les chinois et les indiens (les émergents disons) se ruent en masse dans les campagnes pour vivre "près de la nature", "cultiver leur jardin" et vivre près des petits producteurs ? Non il fuient littéralement les campagnes miséreuses pour bosser à la ville et aider leur famille restées en milieu rural.

Je vous laisse vous réjouir des piquets de grèves, licenciements, plans sociaux divers et variés...chacun ses convictions.

Après tout c'est vrai qu'une usine de moins en France, c'est bon pour la nature.

Comme je le disais tout à l'heure à l'excellent Theoven, j'aimerais vous voir vous pointer devant les usines occupées et expliquer aux ouvrier que c'est pour leur bien hein...que ce sont de vulgaires égoïstes, qui pensent qu'à leur petite vie de vil parasite..Que le travail, c'est futile, qu'il suffit de cultiver des patates bio, d'aller au ciné (mais sans thunes pour payer la place à 10 euros) plutôt que de bêtement travailler à la chaîne. Qu'en fait, ce sont des capitalistes ultra libéraux, mais qui s'ignorent.
Oh, chouquette. Il est tout vexé. Et il a pas theoven pour le soutenir cette fois ci… C'est triste.

Oui, vous défendez la même position que les capitalistes ultralibéraux, mais c'est pas grave.

Oui, la voiture est condamnée. Je vous en informe, c'est un mode de transport voué à la disparition.

Vous me rappelez les restaurateurs qui ont obtenu la TVA à 5,5% sous prétexte qu'ils n'avaient plus assez de clients et que s'ils fermaient ça allait mettre des gens au chômage. Mais merde, c'est l'offre et la demande.

Oui, quand un produit ne se vend plus, l'usine ferme, et c'est très bien, c'est normal. C'est quand un produit se vend et que l'usine ferme qu'il faut mettre le haut là. Empêcher les licenciements, non, empêcher les licenciements abusifs, oui. Dire à des ouvriers "vous êtes trop chers, alignez vous sur les chinois" ou "votre entreprise fait des bénéfices en vous virant, soyez mobiles", je ne pourrais pas. Dire à des ouvriers "ce que vous produisez n'intéresse personne, on va pas vous payer à produire du vent", ça c'est bon.
(Je repense à la phrase de la chronique sur les marxistes)

J'ai jeté un œil par la fenêtre et quelle ne fût pas ma surprise, j'ai vu des voitures !

Pour ne parler que de l'automobile, les voitures se vendent et les licenciements dans ce secteur c'est très précisément "vous êtes trop chers, alignez vous sur les chinois (roumains en fait)" ou "votre entreprise fait des bénéfices en vous virant, soyez mobiles".

L'écologie est une nécessité mais on tombe vite dans les discours décroissantistes (j'ai vu l'émission avec Aries c'était très intéressant) voire dans le malthusianisme.

Surtout, il faut arrêter, vous croyez que les gens ferment le robinet pendant qu'ils se brossent les dents pour la planète ?

"Éteint la lumière !", "coupe l'eau quand tu te savonnes" j’entends ça depuis l'âge de trois ans et je n'ai pas attendu le discours écolo pour le faire.

Mais il faut toujours que des pères fouettards débarquent pour vous faire la leçon et c'est juste pénible.
J'ai jeté un œil par la fenêtre et quelle ne fût pas ma surprise, j'ai vu des voitures !


Et quand mon Papa en vacance à la campagne se penchait par la fenêtre, quelle n'était pas sa surprise de voir un char à bœuf. Vous croyez quoi ? Les centre-ville se repeuplent de vélo et de trams depuis quelques années, en même temps que les places de parkings disparaissent. Nul doute qu'à force d'emmerder les automobilistes, on va finir par se débarrasser de ceux qui pourraient prendre le tram, le vélo ou marcher à pied (oui, ça existe encore…). Si un gouvernement courageux décide d'augmenter encore le prix de l'essence, on va peut être enfin être débarrassé de ce fléau…

Et oui, vous avez compris, je préférerais que les licenciements dans le secteur automobile soient dû à la fin de cette industrie désastreuse pour la sécurité, l'environnement et la santé plutôt qu'à sa délocalisation.
freudqo vous êtes de bonne fois, je vous le concède.

J'aimerais tellement que des usagers du RER A, B ou D (comme je le fût avant d'acheter un char du diable...et diesel ça c'est pour le fun) lisent ce forum et nous parlent de leur si douce condition de vie, écolo compatible et proche de mère nature. C'est le bonheur et la parfaite harmonie pour 2,7 millions de voyageurs par jour.
Vous avez en face de vous un piéton utilisateur régulier de tram, bus, et vélos. Certes pas parisien, mais satisfait de sa condition.

Mais vous avez raison, si l'écologie devait limiter ne serait-ce qu'un petit peu notre confort, on devrait arrêter. L'écologie, oui, mais uniquement si ça ne change rien à nos vies, ou alors uniquement en bien.
Vous avez de la chance, cela ne fait pas de vous un héros.

Je ne vais pas vous raconter le RER, il y a plein de blogs pour ça. A haute dose cela joue sur la santé physique et mentale, nuit à la vie familiale et professionnelle.

Mettez en place des transports publics décents et je largue mon diesel à la minute.

Vous avez ces infrastructures freudqo et vous avez bien raison d'en profiter.
Trop bien les deux ci-dessus, c'est enrichissant de vous lire; Continuez ;-))

La plus exemplaire, c'est moi, non mais, je parcours la France du Nord au Sud, à pieds, toujours à pieds, j'habite un bled sans aucun moyen de transport collectif, si un train mais c'est trop cher, la ville un peu décente, à 10 kms de chez moi minimum, donc je fais mes courses munie d'énormes sacs à dos, des caddies attachés à la ceinture. Enfin bref c'est la joie, je respire à pleins poumons.
Je ne vais pas vous raconter le RER, il y a plein de blogs pour ça. A haute dose cela joue sur la santé physique et mentale, nuit à la vie familiale et professionnelle.

Tandis que le périph' aux heures de pointe, je n'vous dis qu'ça... :P
"boycottez l'auto et expliquez ensuite aux ouvriers d'Aulnay, de Valencienne ou même de Shenzen pourquoi il sont virés....idem pour tous les produits de consommation."


parce que vous croyez que l'écologie est responsable des délocalisations ? d'autre part, à quoi nous servira d'avoir du boulot le jour où l'air sera tellement irrespirable que nous ne pourrons plus sortir de chez nous ? que nous n'aurons plus qu'une eau polluée à boire ? etc... etc... Vous ne croyez pas que le simple bon sens (sans aucune religiosité) commande de s'arrêter avant l'abîme ? que les générations à venir ont, elles aussi, le droit de vivre en bonne santé ?

bon, vous avez le droit de me taxer de catastrophisme, si vous voulez... mais je n'en démordrai pas !
Du moment que vous avez conscience que votre manière de vivre (même manger, même pisser, et oui) a des conséquences (négatives ou positives) sur la vie des autres, mais aussi que vous acceptez donc (si vous êtes universaliste) de prendre la place, de faire un jour partie de celleux qui sont contraint-e-s (par un système) de satisfaire aux desiderata des (plus) riches (qu'elleux) pas forcément conscient-e-s de tout ce qu'impliquent leurs désirs, bref de faire partie de la majorité de nos congénères, "parfait".

La bagnole pourquoi pas, mais si on n'oublie pas que cela veux dire (des personnes qui travaillent dans) les mines, (des personnes qui travaillent dans) les puits de pétrole, (des personnes qui travaillent dans) des usines, (des personnes qui travaillent dans) des concessions pour vendre (quelle belle projet de vie que vendre...), (des personnes qui travaillent pour construire) des routes, des espaces défigurés, des morts qui vont avec la vitesse, une société de la vitesse et du déplacement permanent, etc....

Idem avec une salade bio ou pas, produite de manière productiviste ou pas, payer un prix décent ou pas (même en bio le prix n'est pas décent à moins qu'un demi-SMIC pour 70h/semaine soit désormais considéré comme décent - je parle de paysan pas d'exploiteur agricole), acheter dans un supermarché ou directement au producteur,...

Idem pour un MacDo. Libre à chacun-e de manger de la merde et de se pourrir la santé (quoique lorsque c'est la communauté qui paye les choix -égoïstes- des individus on pourrait se demander si c'est bien moral - cf les banques...), mais quand en plus cela oblige des personnes à travailler dans des locaux, avec de la "nourriture" et sous un management ineptes,...


Nous pouvons toutefois nous dire que dans une certaine mesure on ne peut pas se couper complètement de la société, ou que l'on n'a pas le choix pour certaine chose... ne reste plus qu'à savoir si bouffer de la merde et donc de faire travailler dans des conditions identiques d'autres personnes est une chose :
- dont on ne peut se couper ;
- pour laquelle le choix ne nous est pas laissé;

Idem pour fermer le robinet quand on se brosse les dents, ne pas changer de bagnole tous les ans, avoir un réfrigérateur, un portable, et autres [s]éco[/s]gestes de bon sens...
QUI NE FERONT JAMAIS CHANGER A EUX SEULS (très très loin s'en faut) LE SYSTEME

Ne nous voilons pas la face sur les conséquences de nos choix.

Ceci n'est évidemment pas une plaidoirie pour l'action individuelle au dépend de l'action collective ou politique, mais bien contre l'inaction (individuelle) drapée du mot liberté (individuelle).
@Gabid

"Idem pour un MacDo. Libre à chacun-e de manger de la merde et de se pourrir la santé (quoique lorsque c'est la communauté qui paye les choix -égoïstes- des individus on pourrait se demander si c'est bien moral - cf les banques...), mais quand en plus cela oblige des personnes à travailler dans des locaux, avec de la "nourriture" et sous un management ineptes,..."

Magnifique !

Jamais vous ne vous êtes dit que, peut être, les équipiers Mac Do (croyez moi c'est le terme), n'avaient pas le choix et que s'ils accédaient ces jobs précaires, ingrats et mal payés, c'est peut être qu'ils en ont un besoin impérieux.

Forcément, ils préfèreraient sûrement bosser à la biocop du coin (dans les coin où il y a une biocop hein..). Mais voyez vous, proportionnellement, il y a plus de gens qui peuvent lâcher 5 euros pour de la malbouffe que le même prix pour deux pommes bio.

Ce n'est pas l'homme ou la nature mais l'homme et la nature le concept. Et c'est plus compliqué que jette ta bagnole, bouffe bio et pisse dans la douche dit sur un ton péremptoire.
c'est toutes ces contre-vérités sur le prix du bio... 5€ pour deux pommes, mazette ! La semaine dernière j'ai acheté un kilo de poires bio exquises pour 2€, et comme en plus elles sont pas gonflées de flotte, et qu'elles sont pas trimballées d'un bout à l'autre de l'europe, elles se conservent parfaitement.
Ah oui, parce que dans le prix des fruits et légumes, les pertes comptent : jusqu'à 50% de pertes pour les produits conventionnels après quelques jours en bas du frigo. Le bio se conserve mieux. Revient moins cher, à l'arrivée.

Ce lieu commun si rebattu, sur le prix des fruits et des légumes bio, ça sent la langue de bois et l'idéologie à plein nez.

Sur les autres produits aussi, ça mérite vérification : je viens de confectionner une trentaine de pâtés de porc (bio), pour la modique somme de 20€ de viande. La même matière première en conventionnel m'aurait coûté au moins 50% plus cher chez le boucher du coin ou en grande surface (sur les "bas morceaux" ils margent encore plus). Certes, je privilégie les circuits courts : c'est à la fois un choix politique, et un choix budgétaire.

Cela dit, je ne suis pas adepte moi non plus des anathèmes et des dogmes. Le côté "mère nature" de certains écolos me niffle, je trouve que sur ce point au moins, il a pas tort, PB (enfin, je l'ai pas écouté, j'écoute plus la radio, c'est pas bio)(nan ça va, je plaisante) (enfin, à moitié seulement).

Je trouve plus motivant de communiquer sur l'intérêt budgétaire du bio, meilleure conservation, moins de pertes, y compris à la cuisson, meilleur "rendement" nutritionnel, sans compter la facilité de préparation (bien moins de corvées de pluches, et ça, quand on fait à manger pour une famille en sortant du boulot, ça compte !).

Bon, tant que j'y suis je reviens un peu sur la question du choix politique : y en a des qui trouvent que c'est mieux de donner aux restos du cœur que de dépenser un peu plus pour son alimentation. Bon. Mais choisir de rétribuer correctement le travail d'un agriculteur qui essaie de faire son boulot proprement, ça peut aussi, le cas échéant (mais il échoit pas tant qu'on le dit) mériter un petit effort.
Attention vous vous trompez, je ne suis pas anti-bio, ni payé par un certain Michel Édouard. C'est, comme vous, le dogmatisme qui me gène, la morale universelle, surtout par les temps qui courent, où certains ont d'autres priorités.

L'obésité n'est souvent qu'un symptôme de la pauvreté.
ok, ben évitez de répéter des bêtises sur le prix des pommes bio, alors :)
J'ajouterais pour conclure que la notion de prix "décent" est des plus relative.

Je trouve que les réactions outrées des trois auditeurs d'Inter ("déplorable", "négationnisme") et celles que l'on peut lire ici donnent raison à Bruckner : est-il possible de critiquer certaines dérives de l'écologie sans se faire traiter de tous les noms ?

Faire de l'amalgame systématique en laissant entendre que "l'écologisme" (sic) serait en quelque sorte un prolongement du pétainisme, ça n'est en rien critiquer les "dérives" de l'écologie (dont j'attends par ailleurs qu'on m'explique en quoi l'écologie est responsable de "dérives"). Et encore, on a échappé de justesse aux accusations de fascisme (offrez vous une bonne tranche de rigolade en relisant Mein Kampf, vous verrez qu'Hitler aussi avait des penchants écologistes, proche de la terre) ou même d'antisémitisme.

Toujours savoir d'où nos cuistres médiatiques parlent !

En l'occurrence, Bruckner s'agite depuis le Cercle de l'Oratoire, mouvement néo-conservateur et atlantiste qui suit servilement tout ce que le gouvernement américain peut agiter comme propagande anti-islamiste, anti-altermondialiste et anti-écologique.

Bien sûr qu'on peut critiquer les positions des uns et des autres, mais pas en utilisant des simulacres d'analyse savante, dégoulinantes de lieux communs imbéciles et de détournements de sens. Sans compter que taper sur les écologistes aujourd'hui, ça n'est pas vraiment faire preuve ni de clairvoyance, ni de courage. A ma connaissance les mouvements écologistes sont bien peu de choses devant la finance mondialisée qu'ils dénoncent à raison... oh mais, attendez, Bruckner serait-il plus ou moins soutenu par les gnomes de Zurich ? Non, je ne peux le croire...
Bruckner, Bruckner, voyons voir, ah oui, le voilà:
"Bruckner (4 septembre 1824 - 11 octobre 1896) est un organiste et compositeur autrichien. Figure éminente du post-romantisme allemand, sa rencontre avec Wagner laisse sur lui une empreinte ineffaçable. Sa musique théologique à l'orchestration par blocs différenciés à partir d'une cellule de base est mal accueillie par une critique intransigeante et un public viennois tout acquis à la musique de Brahms. Défendu par Gustav Mahler et d'autres grands chefs-d'orchestre, Bruckner longtemps musicien incompris, est aujourd'hui un pilier du répertoire symphonique des programmes de concert. Infatigable perfectionniste, il laisse de ses symphonies nombre de versions multiples et éditions différentes. Pédagogue de talent et brillant improvisateur, le maître de Saint Florian outre ses maladresses et sa naïveté rustiques, laisse à jamais de la grande forme symphonique une vision transcendante par ce que d'aucuns nommeront son parfum d'éternité....
Comme quoi, il ne faut pas se moquer du petit Pascal, l'autre...beaucoup moins connu.
PhV
Content de recevoir le message de Daniel S. après le passage radio de Bruckner sur notre radio du service public.

Oui, effectivement, c'était du grand "nimportequoi" affligeant ; visiblemement le gaillard était venu faire la pub de son bouquin et quoi de mieux que de jouer la provoc… On attend le prochain livre sur le bienfait de la Burqua ou encore sur celui des paradis fiscaux !!!

Effectivement, c'est une pratique courante de se barder de citations pour défendre une vision de société ; ça assoit son bonhomme, ça lui donne une posture, une présence. En fait, ça fait très "People" !

Bref, c'était con mais distrayant.
Tout est bon pour se faire de la pub et gagner du fric. Faute de vrai talent, PB joue toujours sur la provoc, c'est son fonds de commerce. Quant aux priorités de Cohen, il n'y a pas grand chose de bon à en attendre, c'est un constat au fil de ses matinales. C' est l'écume ! Elle ne mérite que le mépris.
On a les philosophes qu'on peut : BHL, Minc, Bruckner, Allègre...
On a la littérature qu'on peut : Zadig et Voltaire...
On a la musique qu'on peut : Mireille Mathieu, et la musique austro hongroise ...
On a le cinéma qu'on peut : Dany Boon
etc.


Quant à ce truc : la convergence des injonctions "des marchés" et "des décroissants" à se serrer la ceinture.

Entre les multinationales qui détruisent allègrement (c'est le cas de le dire) la planète - voir le film The Corporation - et ma voisine qui prend sa bagnole pour aller faire ses courses, parce qu'elle habite à dix bornes du supermarché ... Peut-être que si les services publics de transports n'étaient pas à l'agonie, elle prendrait le bus. Les multinationales, elles, n'en ont rien à battre, de la planète, et leurs actionnaires ne veulent pas se serrer la ceinture. Nous, on ne nous demande plus notre avis.
Pauvre Bruckner...

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