37
Commentaires

Bastille : la police réclame des images aux journalistes

Au moins cinq journalistes ont reçu une requête inhabituelle cette semaine : la préfecture de police de Paris leur demande "l'intégralité des séquences" tournées sur la place de la Bastille lors de la manifestation du 28 novembre, qui a fait de nombreux blessés parmi les forces de l'ordre. Enquête.

Commentaires préférés des abonnés

Des esprits malveillants pourraient penser à  leur transmettre  les images, mais à condition qu'elles soient  floutées , comme pour les policiers .....

En échange, donnez toutes les vidéos du tir qui a tué Zineb Redouane. Et toutes celles de citoyens blessés par la police.

"ils voulaient des images de black blocs" 


Eh beh ? Ils enquêtent sur leurs collègues maintenant ?...


Plus sérieusement, on aimerait/aurait aimé qu'ils fassent preuve d'autant de zèle, ne serait-ce que pour le millier de gilets jaunes blessés.

(...)

Derniers commentaires

Entendu Macron appeler les citoyens à dénoncer les personnes qui seraient violentes avec la police.

Déjà, il y a un mois, il avait appelé à une "société de vigilance " face à l'hydre islamiste...


Je ne sais pas vous, mais moi, ça me rappelle mes cours d'Histoire...

Un message fort qui, je pense, rassemblera tous les Français et la communauté internationale :


La pandémie ne doit pas servir de prétexte :

- aux restrictions de l’espace de la soc. civile

- au recul de l’Etat de droit

- aux atteintes à la liberté d’expression

- à la détention arbitraire d’opposants - à une remise en cause de la lutte contre les violences faites aux femmes


Et ce message est livré par un fervent défenseur des droits de l’Homme.*

(Lien vers un message Twitteur)




* ou de quelqu’un qui se fout de votre tronche...

...ce qui tendrait à dire que les FdO ne prennent que peu d'images pendant les actions punissables ?

Déjà en 1976 Marie-Paul Belle chantait le blues du CRS.


https://www.youtube.com/watch?v=WYkHwe2R8Kc


A cette époque les autonomes venaient dans les manifs avec tout un attirail :  barres de fer, manches de pioche, cocktails Molotov, lance-pierres alimentés avec des boulons ou des billes d'acier, nunchaku… et il y avait pourtant moins de blessés que maintenant. 

Serait-ce parce qu'on a surarmé la police et désarmé les manifestants ?

En échange, donnez toutes les vidéos du tir qui a tué Zineb Redouane. Et toutes celles de citoyens blessés par la police.

Et les images de la police, pourquoi ne seraient elles pas publiques sur les affaires sensibles ? Imaginez l'agression du producteur de musique filmée depuis la caméra embarquée des fonctionnaires ? En voilà un point de vue intéressant.

Est ce qu'une video est suffisante pour poursuivre en justice quelqu'un ?


Est ce que balancer les visages des casseurs a la police c'est faire du mal au mouvement social ou au contraire le proteger ?


Gaspar Glanz Taha Bouhaf et ces nouveaux cowboys/journalistes de terrain sans peur, vendent de la violence et des conflits. 

Ces personnes n'ont aucun interet a balancer leurs sources principales de revenu.


Le metier de journaliste est mort depuis un moment. N'importe quelle personne avec un smartphone fait du travail journalistique. SI parmis eux certains veulent balancer les visages des casseurs contre retribution financiere, je n'aurai aucun probleme avec ca.

esprit malveillant et pensée médiocre dans un cerveau d'indicateur

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

AH mais je suis completement d'accord en theorie.

Un journaliste a un devoir de neutralite et doit etre present pour rapporter les faits.

La photo emblematique de Kevin Carter est une des images les plus forte de ce metier de journaliste. On peut aussi parler des journalistes qui accompagnent les caravanes de migrant, doivent ils ou non les aider ?

Simplement la il n'y a pas de crime, ils sont en retrait. 


La question se poserait differement si un journaliste suivait comme ce reportage de brut des tueurs. La encore c'est tres facile car il n'y a pas de crime a cote du journaliste.

Par contre si dans ce meme reportage une personne etait torture et tue que ferait le journaliste ? documenter simplement les faits et prendre des photos ? Faire sa poucave et tout balancer a la police ?

Si un journaliste suit des terroristes et qu'il soit au courant d'un futur attentat, doit il faire sa poucave ?


Ou est la limite entre etre une poucave et etre un journaliste ?


Maintenant on a des manifestations violentes en France, il y a pleins de personnes avec des cameras et des smartphones qui n'ont aucune formation journalistique et qui filment absolument tout ce qui se passe en esperant des violences de part et d'autres.

Ils savent qu'il n'y a que de cette facon qu'ils se feront remunerer par le systeme mediatique. Ces personnes sont elles des journalistes ?


Il y a en qui n'existent que pour diffuser des videos de violence policiere a certains medias dans le but de faire condamner des policiers en plus de documenter ces violences. 

La video de Taha Bouaf a permis de montrer le scandale Benalla, est ce que c'est une poucave ou est ce que c'est un journaliste ?

Le journaliste qui a infiltre la police pendant de longs mois a finalement aussi denoncer un collegue a posteriori. Est ce que c'est une poucave ou un journaliste ?


Je n'ai aucun probleme a ce que d'autres, autant journaliste que ceux du dessus, soient la pour filmer uniquement les violences des manifestants qui permettront ensuite ensuite de trouver les personnes responsables de ces violences. Ils seront tout autant poucave que Taha Bouhaf.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Hé beh heureusement que vous n'êtes pas journaliste. J'espère que vous n'êtes pas non plus prof ou travaillant en contact avec des sans-papiers. Et quel que soit le mouvement social dont vous parlez, je n'ai pas de doute que je n'aimerais pas le monde de vos rêves, entre délation et élimination des camarades qui ne vous conviennent pas.

Ne vous inquietez pas je ne suis pas communiste.

Mais ne comptez pas sur pour traitez un casseur de camarade dans une manif.

La vie ce n'est pas deux camps.

Mettez le doigt dans l'engrenage et tout le corps y passe.

Cette demande procède de l'opération d'obscurcissement que le Pouvoir met en place.

Il s'agit de compromettre la pertinence de la vision extérieure fournie par la multitude d'images de la même scène prises dans des angles variés, dans l'esprit du public.


Les journalistes - que je ne porte pourtant pas spécialement dans mon cœur - ont une fonction de témoignage, pas impartial ou neutre, mais "inédit", "original" des situations.

En acceptant de fournir à la demande autre chose que ce qui a été publié, le Pouvoir fait entendre que les journalistes travaillent dans le sens du pouvoir, ce qui discrédite d’emblée la prétention d'angle "original" de leur témoignages.

Si la Police veut les images inédites des preneurs d'images qu'ils le fassent dans le cadre de la Loi : Juge, Commission Rogatoire, etc...


En effet un temoignage n'est pas impartial ou neutre. Ce n'est que dans la multiplication et la diversite de ceux-ci que l'ont va retrouver une certaine neutralite.


La ou je n'arrive pas a avoir une reponse, c'est dans le but recherche par le pouvoir. 

- Est il de chercher a identifier les casseurs pour les condamner, d'ou ma question, une video est elle suffisante ?

- Est ce pour simplement avoir des images dans le but de se defendre mediatiquement ?


D'autant plus que d'apres l'article, la police a deja acces a de nombreuses videos par drones ou autre. Mais est seulement vrai ou suffisant ?

La voie judiciaire pour l'obtention de ces videos inedites me parait impossible tellement il est facile d'effacer une video.


- La troisieme voies que vous proposez qui est d'aller vers un denigrement populaire des journalistes de terrain est assez machiavelique mais pourquoi pas.

En meme temps, la transmission de ses donnees sera anonyme et il sera impossible d'identifier le journaliste source ni meme de savoir s'il s'agit d'un journaliste ou d'un random avec son smartphone.

La ou je n'arrive pas a avoir une reponse, c'est dans le but recherche par le pouvoir. 


Troisième hypothèse:

- Est-ce une tentative d'intimidation des journalistes ? Un moyen de leurs causer des soucis administrativement/pénalement ?

Dápres ce que l'on lit dans l'article, la loi est assez claire :

Pour l'avocat Arié Alimi, la police est "en droit de demander ces images," mais ne peut les réquisitionner, sauf à la demande de justice ; et là encore, sans pouvoir contraindre les journalistes. Alimi cite l'article 56-2 du Code de procédure pénale et précise que "les entreprises de presse ou de communication audiovisuelle ne sont pas soumises à l'obligation de déférer à cette réquisition". 


Le journalisme etant une profession parfaitement au courant de ses droits sur ce sujet, cette 3e voie me parait sans grand danger.

Sauf qu'il y a, évidemment, des moyens de pression plus souterrains. Et qu'en plus, ça permet de classer les journalistes entre refusants, réticents et acceptants. 


Noter aussi que de plus en plus souvent, des comportements illégaux de "notre" police précèdent les lois qui les rendront légaux. C'est flagrant sur la loi qui cherche à empêcher de filmer. Les journalistes et manifestants se faisaient confisquer ou détruire leurs portables alors que la loi n'était même pas proposée. 


Pire: relisez l'histoire de Cédric Chouviat: c'est quand il a voulu filmer son interpellation que les flics sont devenus brutaux.

Des esprits malveillants pourraient penser à  leur transmettre  les images, mais à condition qu'elles soient  floutées , comme pour les policiers .....

"ils voulaient des images de black blocs" 


Eh beh ? Ils enquêtent sur leurs collègues maintenant ?...


Plus sérieusement, on aimerait/aurait aimé qu'ils fassent preuve d'autant de zèle, ne serait-ce que pour le millier de gilets jaunes blessés.

décrédibiliser les journalistes et pourquoi pas créer une défiance de la part de personnes qui pourraient être incriminées par ce genre d'images, qui de ce fait participeraient, avec certains policiers, à limiter le droit d'images ?

DÉCOUVRIR NOS FORMULES D'ABONNEMENT SANS ENGAGEMENT

(Conditions générales d'utilisation et de vente)
Pourquoi s'abonner ?
  • Accès illimité à tous nos articles, chroniques et émissions
  • Téléchargement des émissions en MP3 ou MP4
  • Partage d'un contenu à ses proches gratuitement chaque semaine
  • Vote pour choisir les contenus en accès gratuit chaque jeudi
  • Sans engagement
Devenir
Asinaute

5 € / mois
ou 50 € / an

Je m'abonne
Asinaute
Généreux

10 € / mois
ou 100 € / an

Je m'abonne
Asinaute
en galère

2 € / mois
ou 22 € / an

Je m'abonne
Abonnement
« cadeau »


50 € / an

J'offre ASI

Professionnels et collectivités, retrouvez vos offres dédiées ici

Abonnez-vous

En vous abonnant, vous contribuez à une information sur les médias indépendante et sans pub.