Avec Amesys, la France espionne au service de Kadhafi ?
Une entreprise française a-t-elle pu vendre à la Libye de Kadhafi un système d'espionnage d'internet, et apprendre à sa police secrète à s'en servir, sans que le gouvernement français ne soit au courant ? La question se pose depuis la rentrée, après une première série de révélations sur l'implication d'Amesys, filiale de Bull, dans la surveillance du net libyen. Mais les interrogations se font de plus en plus pressantes : une information judiciaire a été ouverte en décembre par la justice, et les révélations sur l'étendue de l'espionnage se multiplient, menées de front par le Wall Street Journal... et les sites français Owni.fr et Reflets.info.
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Derniers commentaires
Sera-ce évoqué lors de la prochaine campagne ?
Autre point qui demande encore à être éclairci, qui a tué Khadafi ? Et accessoirement pourquoi ? Et à qui ce crime profite ?
tirée de l'article du figaro
http://www.lefigaro.fr/international/2011/09/01/01003-20110901ARTFIG00412-comment-j-ai-mis-8-millions-de-libyens-sur-ecoute.php
ne soit relevée par quasiment personne alors que c'est bien cette phrase qui mériterait d'être creusée et discutée
Je pensais que ca décollerait avec la publication des spyfile par Wikileaks mais toujours pas ...
J'ai du mal à m'expliquer ca.
http://anthropia.blogg.org
Vous dénoncez les raccourcis dans les autres médias (et c'est pour ça que je suis abonné), alors arrêtez d'en faire vous-même, c'est particulièrement agaçant. Xavier Bertrand est en correctionnelle pour avoir fait la même chose :)
Les auteurs du site n'ont pas l'air de le prendre trop mal...
Une autre fois, j'avais écrit : "spécialisé sur les sujets liés à internet et au "hacking"". Cela vous convient-il mieux ?
Quant à bertrand, peut-on dire que lier Mediapart et le fascisme soit un raccourci ;-) ?
Cordialement,
Dan
Présenter Reflets n'est pas le plus évident, mais, si Bluetouff est un hacker light, que Bluetouff et Kitetoa ont des liens assez forts avec les milieux hackers, et s'ils le revendiquent sur Reflets, au final, ils en parlent assez peu. Clairement, reflets.info traite surtout des problèmes de liberté et de numérique. Bluetouff s'était fait remarquer dans sa campagne anti-Hadopi, et Reflets traite des problèmes de DPI (en gros, espionnage des utilisateurs sur internet), d'Amesys, du fichage des citoyens, etc.
En fait, je ne me souviens pas avoir lu un seul article sur Reflets qui traite du Hacking, ou même où l'on parle de Hacker. On peut juste supposer que certaines de leurs sources ont été trouvées illégalement, mais ce n'est qu'une supposition : toutes leurs sources sur Amesys par exemple ont été publiques à un moment donné, et ils ont bien insisté sur le fait qu'ils n'avaient fait qu'un travail de recoupement et de compilation.
Donc pour moi, clairement, Reflets, c'est "Numérique et liberté". Un croisement de Numerama et de Mediapart ? :) En tous cas, partant de ce constat, je trouve tout à fait réducteur et inexact de dire que le site parle aux "fans de hacking".
Donc "spécialisé sur les sujets liés à internet et au 'hacking' " me conviendrait plus, parce que déjà vous diriez "il traite de hacking" et plus "son public aime le hacking ? il a un public de hackers". Mais comme je l'ai dit, je trouve qu'ils parlent peu de hacking (voire pas), et que le versant internet est réducteur. Donc votre nouvelle proposition ne me ferait pas bondir, certes, mais puisque vous m'avez poussé à y réfléchir, j'aurais mis "spécialisé sur les sujets liés au numérique et aux libertés".
Pour Bertrand ce n'était pas sérieux :)
Dès qu'un politique, industriel, juge commence à mettre en avant l'argument de lute contre pirates, terroristes, pedophiles, virus etc... : Faire très attention!
:)
l'homme est mort, d'autres vont mourir après lui.
il en fut de même de Danton et de Robespierre.
au suivant
les spécialistes qui écrivent "clusturisables", hi, hi...
Je pinaille, mais le paragraphe sur l'article du Figaro ne dit pas clairement que le militaire anonyme est français.J'ai dû relire pour comprendre pourquoi "Cette nouvelle version ne contredit plus la thèse de l'ignorance gouvernemental".
Le plus amusant dans cette histoire, est qu'on monte sur ses grands chevaux indignés à propos de l'implication active du gouvernement français afin d'aider feu le Colonel à contenir la révolte dans son pays -- on se souvient de MAM proposant le savoir faire de nos Forces de l'Ordre, entre autres. On glisse pourtant pudiquement sous silence, apparemment même pas inquiet, qu'à l'évidence ce gouvernement qui est le nôtre est le premier client d'Amesys, et pour son propre compte.
Souriez, vous êtes filmés.
Même en regardant d'une façon très cynique cette affaire, du point de vue d'une société commerciale qui fait des affaires sans s'embarrasser de morale ni d'éthique, et d'un gouvernement français qui avait besoin d'approvisionnements en pétrole pour son industrie, le fait est que Khadafi était dangereux et imprévisible, raison pour laquelle il a fini par être lâché, il reste que l'aider à combattre ses opposants était peu constructif et peu utile pour notre pays.
L'article permet de faire ressortir les intérêts familiaux du ministre dans cette affaire. Comme pour Michèle Alliot Marie en Tunisie, qui avait des intérêts personnels et familiaux à la dictature, Longuet a ici une fille dont c'est l'intérêt que les choses se passent sans problème.
Le destin de la démocratie et donc d'opposants aux dictatures, au niveau mondial, se joue à des détails, comme on le voit.
Et à une absence de scrupules regrettable de certains, et même si ce n'est pas une découverte pour nous. Après tout, Longuet est un ancien d'Occident, une organisation d'extrême-droite. La démocratie n'est pas une priorité pour un ministre de l'état français. Quelles sont donc les qualités qui l'ont fait choisir ? Je les cherche encore.