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Ardisson, Clara Morgane, l'emprise et le consentement

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Sinon... vous saviez que si vous aviez économisé 8000 euros par jour depuis le 4 juillet 1789 vous n'arriveriez aujourd'hui qu'à 1% de la fortune de Bernard Arnault.... Bon mais en même temps si les riches sont riches c'est mérité,  c'edt qu'ils(...)

C'est quoi le rapport entre l'interview de Clara Morgane et le viol ?


Ça sert à quoi de mettre beaufitude regrettable  et culture du viol sur le même plan ?


Ça mène à quoi de tordre le bâton dans l'autre sens 20 ans après ?


Mauvaise conscience et r(...)

Je suis atterrée par cette chronique. 

Comment peut-on mélanger le viol et l'inceste sur des enfants à ces postures d'adultes consentants désirant faire le buzz pour en retirer un profit.


Quel rapport entre ces personnes et le pauvre petit oisillo(...)

Derniers commentaires

On l'a sûrement déjà faite, tant pis. 


D'après Guy Bedos, Ardisson était l'inventeur de la cédille.


Et en plus de ça, c'est l'incarnation de tout ce que la société du fric et du spectacle ont produit : l'ignominie au service du tapage lucratif.

 Je ne comprends pas bien l'attention qu'on lui accorde.


J'ai quand même l'impression que Daniel Schneidermann a un véritable problème avec le sexe.

je ne partage pas votre analogie , il me semble quand meme que quand on allait chez ardisson c'etait en connaissance de cause. 


 Pour comparer l'interview de 2 autres acteurs porno roco siffredi et laure sainclair









"Est-il excessif de dire que la télévision publique nous inoculait alors, à petites doses innocentes, une sorte de consentement à la culture du viol ? ", l'analyse de cette emission merite un peu plus de nuance. J'ai surtout l'impression que la tele publique de l'epoque nous inoculait une sorte de consentement a la culture du... consentement ! Tous les signaux du librement consenti sont accumulés, et pourtant quelque chose reste derangeant dans cette emission. En fait l'idee meme qu'elle soit consentante nous est pénible. Alors en bons males bienveillants mais dominants quand même, on dit que le consentement n'en est pas un. On s'autorise a juger a la place des femmes ce que vaut ou pas leur consentement. Ca me rappelle cette epoque ou pour s'éviter de reflechir sur le pourquoi du developpement du voile intégral on pretendait que ces femmes musulmanes le portaient sous la pression des hommes de leur famille. Jusqu'à ce qu'il faille bien admettre que nombreuses etaient celles qui faisaient ce choix librement. parfois même contre l'avis des proches. Le pietinement des discussions ci-dessous montre l'impasse du concept de consentement comme critère pour juger de la liberté des individus. Quel consentement est pur et depourvu de biais ? C'est une fiction aussi vaine que la notion de concurrence pure et parfaite. Qui procede d'ailleurs exactement de la même ideologie, le libéralisme de marché appliqué à toutes les spheres de la vie. Tout consentement est imbriqué dans une culture ambiante, un jeu de relations sociales, un rapport de force implicite ou pas, direct ou indirect avec celui à qui on dit ok. La culture du consentement n'eradique pas la culture du viol. Au mieux elle n'y change rien, au pire elle l'aggrave : quand on arrache un consentement avant d'arracher une faveur sexuelle (au lieu de passer directement à l'étape 2), on viole la conscience avant (et en plus) de violer le corps. Pour en finir avec la culture du viol je crois qu'il va falloir reflechir plus fort, moins simple et plus collectif que ce pseudo-contrat interpersonnel qu'est le consentement.

à la première question d'Ardisson, "votre plus vieux souvenir", Clara Morgane évoque spontanément son premier rapport sexuel - ce qui étonne Ardisson. J'ai plutôt que les deux, Morgane et Ardisson, sont dans un jeu accepté par les deux.

Une grande admiration pour le calme et la douceur qu’elle parvient à continuer d’irradier. Est-elle parfaitement adaptée socialement dans sa position de dominée ou déploie-t-elle une parfaite stratégie et un jeu d’actrice sans faille ? Mystère.

Aleksis Alekseyev Robertov segodnya v pripodnyatom nastroyenii ! *


Thierry Ardisson, lui ? Le royaliste provoc à la noix faux-cul de première, lui ?

Laissez tomber, tout ce qu'il touche devient pire que du Blob


Quant à Clara Tambour, souhaitons-lui paix et prospérité.






*Alexis Alexeïv Robertoff est en verve aujourd'hui !

Il n'est peut être pas nécessaire de rediffuser Ardisson pour parler de culture du viol, elle est partout. Dans chaque western, et pas que dans les westerns, il y a un moment où le héros se jette sur l'héroïne, elle se débat, le gifle parfois, il lui met la main sur la bouche, puis tout à coup (???) elle fond et l'embrasse fougueusement. 


Dans le petit bois de Trousse Chemise, Aznavour a le coeur brisé. Après avoir "malgré tes prières, à corps défendant" violé (tendrement) sa belle, il se désole que "t'as fait ta valise, t'es jamais revenue" (ah, les femmes, comment les comprendre?)


Dans un très joli tableau de Fragonard (ou autre?) le héros pousse le verrou tandis que l'héroïne se débat avec beaucoup de grâce. 


Je m'arrête, j'ai pas que ça à faire, hein, on y serait encore dans quinze jours. 


Ce qui est nouveau, c'est que certains d'entre nous, certaines surtout, ont cessé de trouver ça normal.

Votre passionnant article est la magnifique illustration d'un phénomène dont on parle peu, parce qu'on ne le comprends pas: nous vivons au siècle de la perversité banalisée, normalisée, médiatisée.... C'est effrayant et consternant à la fois.... 

Pour répondre au tweet de Soriano que DS semble apprécier : Quelle différence entre médias classiques et tweeter ? Tous les deux aux mains de quelques milliardaires.  

Question : QUI regarde QUOI ? Qui participe à quoi ?


Il m’est arrivé deux ou trois fois de jeter un œil pour retrouver un/une que j’aimais bien — et chaque fois, je me suis demandé qui regardait cette émission et pourquoi… Ardisson avait l’art de faire entrevoir l’infâme… je ne suis pas sûre qu’il en fut complice…


Même réaction face à certains humoristes. J’ai vite compris qu’on ne pouvait pas rire avec tout le monde. Le seul avec qui je riais en confiance : le grand Raymond Devos. Je n’ai  jamais eu honte — après coup — d’avoir ri avec lui…


Et puis, j’ai supprimé la télé que j’avais achetée très tardivement, au moment de la mort de Malik Oussekine —  pour me voir défiler ! Un comble ! Narcisse aux entours…


Oui, QUI regarde QUOI ? Et pourquoi ?  S’interroger sur ses ombres… PLUS NÉCESSAIRE QUE JAMAIS…

"Est-il excessif de dire que la télévision publique nous inoculait alors, à petites doses innocentes, une sorte de consentement à la culture du viol ? "


Ma réponse est non, DS,. Ce n'est en rien excessif, ne serait-ce qu'à l'aune du volume de viols et autres abus sexuels et sexistes perpétrés en toute impunité depuis la nuit des temps. 


C'est même loin de suffire à la nécessaire prise de conscience générale qui est aujourd'hui enfin réclamée par les victimes,  après des lustres de déni de cette réalité.  


Rien d'excessif, donc. Nous assistons à un phénomène de basculement culturel dont je me réjouis, mais avec pondération: d'abord, parce que ma réjouissance ne saurait rimer avec revanche ou vengeance.  


Ensuite,  parce que ma réjouissance n'est pas totale, mais toute maculée de cette crainte intuitive éparpillée façon puzzle qu'à l'instar de tout phénomène culturel, celui-ci, bien que nécessaire, ne produise tôt ou tard ses propres excès que je crois inévitables. 


 

Honnêtement il faut se pose la question : du journal Le Monde (champion toute catégorie et haut  refuge des féministes les plus stalinennes) à quelques sites de la gauche de la gauche, ou universitaires, on "bute" ici ausi ( je ne confonds pas ASI à ceux-là)  sur des décors du même sujet : le viol le consentement, l'horreur. Traité sournoisement avec force allusions, soupçons, remake.


A lire ce billet,  la France depuis longtemps est habitée de quelques millions de violeurs.


Trop c'est trop.

Est-il excessif de dire que la télévision publique nous inoculait alors, à petites doses innocentes, une sorte de consentement à la culture du viol ?
Franchement, j'ai regardé l'échange avec clara morgane, bien loin de la petite dose inoculée, ça m'a produit un choc anaphylactique de dégoût.

J'ai détesté cette émission, sans être bégueule, je la trouvais malsaine, j'ai vite cessé de la regarder...

Quelques questions me viennent quand même à l'esprit pour essayer de bien cerner les éléments qui vous font penser, peut-être à raison, que cette épisode avec Clara Morgane s'insère dans un "continuum de l'emprise ou du non-consentement" voire dans une "culture du viol".


1) Est-ce que Clara Morgane s'est faite piégée par Ardisson ?

Ca me semble assez douteux... à moins qu'elle n'ait été la toute première personne à être ainsi interviewée par Ardisson. Le dispositif mis en place par celui-ci me parait bien connu. Et partant de là, il est assez difficile de plaider la méconnaissance et la surprise. A contrario, pour reprendre un autre exemple avec lequel vous faites un parallèle, des ces jeunes femmes qui de facto se font (se feraient... employons le conditionnel sans en être dupe...) piéger par Jacquie et Michel et d'autres parce que, elles, on peut effectivement se douter qu'au moins une grande partie d'entre elles n'est clairement pas avertie de la réalité de ce qui l'attend en comparaison de ce que leur en a dit. Autre parallèle avec Tristane Banon : il est à l'inverse plus que probable que 1) elle ne pouvait pas se douter de ce qui allait lui arriver en présence de DSK et 2) elle pouvait au contraire penser que sur un plateau-télé, elle serait traitée avec plus d'égards et un minimum d'intérêt et de compassion. Là aussi il faut tout mettre au conditionnel, sans que ça soit une forme d'échappatoire pour qui que ce soit et donc : si DSK a agi comme il l'a fait, il y a bien eu traquenard dont ne pouvait pas se douter Tristane Banon et second traquenard lorsque sa parole a été traitée aussi légèrement (euphémisme) par les médias. Mais peut-être savait-elle tout ça ? Impossible à dire... il parait que DSK était déjà connu pour ses "agissements" mais... "parmi les gens qui savent"... et c'était en tous cas moins public que la manière dont Ardisson traite ses invité-e-s.


2) Est-ce que Clara Morgane était obligée de se rendre chez Ardisson ?

Alors effectivement on pourrait argumenter que, alors en reconversion, elle avait besoin de visibilité médiatique et qu'Ardisson détenait à ce moment-là un jeu de clefs pour accéder à cette visibilité médiatique qu'elle pouvait juger "indispensable" et dont il savait jouer. Cependant... Ardisson n'a jamais été le seul à disposer d'un tel jeu de clefs et il pouvait donc parfaitement être possible de décider de passer par d'autres fourches caudines (moins... "intrusives") pour gagner un peu de notoriété. De la naïveté peut-être ? Ou la pression insistante d'un(e) attaché(e) de presse ou d'un(e) agent(e) ? Clara Morgane n'était pas à ce moment-là une complète débutante non plus. Et vue la manière dont elle a globalement mené sa barque, je me garderais de trop miser sur sa naïveté non plus. A contrario, encore une fois, de la plus grande partie de ces jeunes femmes qui passent chez J&M et consorts. Ici, pour ce qui est du parallèle avec Tristane Banon... je ne saurais dire ni dans un sens ni dans l'autre.


Là où je veux en venir : au sein de la société patriarcale, il existe factuellement des facilités pour les hommes de mettre en place des situations diverses et variées de manière à forcer ou contourner le consentement des femmes, bref à les agresser et même les violer. Et certains n'hésitent pas à en profiter.

Mais... quand le piège est connu, documenté et même publiquement reconnu et quand il est possible, sans trop de conséquences ou des conséquences largement acceptables, de refuser simplement de s'y jeter, est-ce qu'il est vraiment pertinent de mettre en relation ce genre de cas avec d'autres qui sont beaucoup plus pernicieux, dissimulés et "efficaces" ?


Certain-e-s me répondront probablement "oui mais si elle n'y allait pas, Ardisson lui aurait détruit sa carrière".

Objection parfaitement acceptable.

Et je dois admettre que je n'ai ici pas grand chose à répondre sinon ceci : je me suis toujours demandé et me demande toujours à quel point ce genre de menaces ne fonctionne la plupart du temps pas parce que la personne qui les lancent dispose factuellement d'un tel pouvoir mais parce qu'on se persuade qu'elle en dispose. Un possible bluff auquel tout le monde croit ou feint de croire et que personne n'ose déjouer en mettant au défi son auteur d'abattre ses cartes.

Attention... je ne parle pas là de (la menace de) l'exercice d'un pouvoir factuel, évident et même parfois légal à défaut d'être moral ou légitime comme le pouvoir d'un patron qui peut à peu près toujours trouver le moyen de punir voire de licencier un-e employé-e ou de lui pourrir la vie au travail. Je parle là d'un pouvoir proclamé mais surtout supposé... et assez invérifiable jusqu'à ce qu'il soit utilisé oui qu'il se dégonfle comme une baudruche.

Et se pose alors là une autre question, lorsque la situation ne relève pas de la nécessité impérative : celle de l'ambition et des décisions que l'on prend, en toute connaissance de causes et de conséquences, pour l'assouvir... et qui pousse à se jeter dans les pièges en acceptant d'en payer éventuellement le prix.


Pour finir... oui... je suis un homme et il est fort possible que, de par ce fait même, il y ait plein de choses qui se trouvent dans "mon angle mort" et qui parce que je ne les perçois pas ou ne le comprends pas contredisent et invalident mon raisonnement. Je compte sur vous pour me mettre le nez dedans... gentiment, merci. :-)

Ce n'est pas à moi de faire ces explications, mais ce lien il commence "dès le départ" en fait.


Elle a vraiment fait le choix, pleinement informé, en son âme et conscience, en ayant pesé le pour et le contre, comme un bon petit homo-economicus, de devenir une actrice porno ?


Et ensuite, quid de la violence bien documentée de ce milieu ?


Et bien, sur, tout ce que vous évoquez, la contrainte de la "prostitution médiatique", devoir aller sur les médias pour débuter/maintenir/assurer sa "carrière" (quelle qu'elle soit, reconversion ou non, etc)...


Bref, le patriarcat est partout, c'est le principe d'un système dominant. Il ne se manifeste pas juste quand elle doit répondre à des questions posées de façon abjectes sur un plateau de télévision à la composition douteuse.

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" Je ne pense pas que c'est lui rendre service que de considérer Clara Morgane comme une petite chose fragile. "
On surestime le libre arbitre de tout le monde, on est tous lourdement déterminé socialement et on n'integre ces évènements comme nos choix qu'à posteriori.

Le libre arbitre est conditionne par la societe. C'est vrai mais :


-Actrice porno est plutot mal vu par la societe donc au contraire clara morgane est entre en conflit avec son determinisme social.

-La facon dont elle a mene sa carriere porno n'a rien d'habituelle. Donc la encore ca me parait d'etre un faux proces de parler de determinisme social.


La sequence de clara morgane par ardisson est un tres tres mauvais exemple. Je dirais meme que l'on entre dans un exces inverse que je n'aime pas.

Ma remarque sur le libre arbitre est généraliste et non centré sur la scène. Pour moi l'anayse de la scène ne demande pas de connaitre l'oppinion ou le passé de Clara Morgane, l'observation du dispositif suffit pour trouver tout ce que DS montre.

Bon il se peut que je me sois mal exprimé :

- à aucun moment, je n'ai "reproché" à Clara Morgane sa carrière comme actrice porno ni suggéré que cela justifiait en quoi que ce soit la manière dont Ardisson (ou qui que ce soit d'autre) ait décidé de l'interviewer

- je reconnais tout-à-fait la "contrainte médiatique" mais elle concerne essentiellement des personnes, homme ou femme, qui ACCEPTENT de la subir non pas pour simplement vivre mais surtout pour assouvir ou faciliter une ambition.


Nous sommes d'accord que ces pièges ne devraient fondamentalement pas exister.

Mais il est quand même assez difficile de mettre sur le même plan :

- le fait de tomber dans un piège dissimulé

- et le fait de jeter en toute connaissance de cause dans un piège parfaitement connu de manière à en tirer un bénéfice.


De mon point de vue, les premiers pièges relèvent effectivement des problèmes de l'emprise, du non-consentement, de l'agression et du viol.

Les seconds relèvent des choix douteux que font les uns (exemple : Ardisson qui organise la chose) et les autres (exemples : Morgane qui y participe en sachant de quoi il retourne... et même les spectateurs qui valident le dispositif par le simple fait qu'ils regardent et reviennent regarder la semaine suivante).

Le truc c'est qu'il y a continuité entre des actes de faible et de forte intesité dans une "culture". C'est d'échelle sociale.

Simplement, je voudrais vous détromper sur la faible capacité d'Ardisson à faire tomber ses invitées, même matures, renseignées et prudentes, dans un traquenard. 

J'ai souvenir, il y a plus de 20 ans, d'une grande amie de ma mère, qui avait été poussée par son éditeur à aller présenter son livre érotique dans l'émission Paris Dernière. Elle était réticente, se méfiait du bonhomme, mais son éditeur a vraiment insisté, insisté, insisté. Elle a fini par céder. 

Arrivée sur le décor, Ardisson sous son plus beau jour, affable, agréable,.. bref grand manipulateur, de manière redoutable car cachée. Il lui propose une coupe de champagne pour qu'elle se "détende". Et le tournage de l'émission commence. Ils parlent du livre, dans une approche de littérature, comme on en voit dans toutes les bonnes émissions littéraires. Et à intervalle régulier, Ardisson lui demande de lire des passages que lui-même a sélectionnés, évidemment les passages les plus crus. Elle s'y refuse plusieurs fois, mais à force de ruse, il arrive à ses fins. 

Nous avons regardé l'émission ensemble, elle n'avait pas pu voir le montage avant. Évidemment, il n'avait gardé QUE les lectures, rien de la discussion littéraire. J'ai vu notre amie littéralement se liquéfier, se recroqueviller au pied du fauteuil puis derrière le fauteuil au fur et à mesure de l'émission. J'ai vu sa blessure, je l'entendue dire à quel point elle se sentait salie, et sa grande détresse. 

Voilà juste un témoignage, un exemple, de la force de manipulation de ces personnes, et le contexte qui leur facilite vraiment vraiment la tâche. 


Pour l'anecdote, elle a aussi présenté son livre chez Dechavanne, avec Siffredi en invité principal, et le résultat en fut complètement différent. Elle souligne d'ailleurs le grand respect qu'elle a ressenti en la direction des ses invités de la part de Dechavanne.

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Ce n'est pas la question. Frédéric Pochard semblait considérer qu'on ne peut pas être manipuler par Ardisson, parce qu'il est impossible de ne pas savoir qu'il va vous manipuler. C'est faux. L'éditeur est le contexte qui facilite la vie à Ardisson pour manipuler, et Ardisson est très malin pour te faire tomber dans un piège même si tu tentes de l'éviter.

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Effectivement je n'arrive même pas comment on peut participer à une émission d'Ardisson sans savoir de quoi il va nécessairement retourner.

Soit on a déjà vu ses émissions et on sait. Soit on n'en a pas vu et avant toute chose, on en regarde une ou deux (ça suffit largement pour se faire une idée).

Et après on décide si ça vaut le coup d'y aller et de subir ce qu'on va y subir ou pas.

En fait je n'arrive même pas à comprendre comment on peut décider de participer à n'importe quelle émission, d'Ardisson ou pas, sans s'informer un minimum sur ce dans quoi on va mettre les pieds.


Au bout d'un moment, il faut aussi faire un peu preuve de responsabilité individuelle.

Allez... ok... je me lance dans le parallèle de "la jupe (trop) courte".

1) Il ne me viendrait pas à l'idée de reprocher à une femme d'en porter une si tel est son bon plaisir

2) Il ne me viendrait pas à l'idée de juger de sa "moralité" sur cette base

3) Il ne me viendrait pas à l'idée de prétendre qu'elle l'a bien cherché si elle se fait agresser (sexuellement ou autre) à cause de cela car ce ne sont pas les jupes (trop) courtes qui ne devraient pas exister, ni les femmes qui en portent mais ces agressions quelles qu'elles soient et les agresseurs qui les commettent, notamment ceux qui se sentent autorisés à agresser à cause de ces jupe (trop) courtes.

Ceci étant posé, et je pense que nous sommes d'accord pour dire que c'est "non-négociable" : si une femme, portant une jupe courte (ou pas d'ailleurs en fait, la jupe n'a que peu d'importance en fait), a le choix entre trois chemins pour aller du point A au point B et que :

- sur l'un d'entre eux, le parcours est sûr

- sur le second, le parcours est réputé sûr mais un agresseur s'y dissimule néanmoins

- sur le troisième il est clairement signalé, ou au moins il est très facile de savoir, qu'un agresseur est en embuscade

Alors :

- si la femme emprunte le second chemin et se fait agresser comme c'est probable, il n'y pas le moindre doute : elle est une victime et l'entière responsabilité repose sur son agresseur

- si la femme emprunte le troisième chemin et se fait agresser comme c'est probable, et à moins qu'emprunter ce chemin n'ait été d'une impérieuse nécessité (parce que c'est le plus court pour se rendre d'urgence à un hôpital par exemple), alors je suis beaucoup plus partagé sur les responsabilités ; sans l'ombre d'un doute celle de l'agresseur est engagée au tout premier chef mais la femme s'est quand même montrée plus qu'imprudente non ? Bien sûr si quelqu'un l'a poussé à prendre ce chemin et qu'elle l'a finalement fait en toute confiance de cette personne alors c'est sur cette personne que porte la blâme et clairement plus la femme.

- enfin si la femme emprunte le troisième chemin et se fait agresser comme c'est probable, en toute connaissance de cause des risques et non pas pour une impérieuse nécessité mais pour en retirer un bénéfice ou assouvir une ambition quelconque alors là, et tout en condamnant tout autant l'agresseur que dans les cas précédents, je suis désolé mais il faudra qu'elle s'attende à beaucoup  moins de compréhension et de compassion de ma part... Et in fine pour retomber sur la question de la "culture du viol" dans ce cas-là, la femme me semble être sans aucun doute une victime de cette culture mais aussi une participante parce qu'elle a volontairement permis à cette culture de se réitérer dans les faits pour en tirer un bénéfice.


Alors est-ce que je "blâme la victime" ?

Oui c'est possible... en (petite) partie... mais dans un contexte très particulier au sein duquel, il me semble, sa responsabilité est quand même clairement engagée.

Je pense que poser la question de la resonsabilitée individuelle comme ça c'es se fouvroyer. Quand une personne n'a pas l'impression d'avoir le choix, c'est comme si elle ne l'avais pas.
Nous somme dans une société qui mettait, il y a pas si longtemps, cette émission en position de meilleur prescripteur pour la vente de livres.

En quoi aller dans telle ou telle émission de télévision est une obligation ?

Simplement parce que d'autres vous le disent ? Ou vous en vantent l'excellence supposée ?

Et vous y iriez donc sans même prendre la peine de vérifier un minimum les choses ?


Là je ne sais pas comment dire autrement mais on n'est plus dans la question de la responsabilité individuelle mais dans celle de la stupidité et même dans celle de la stupidité assumée et presque revendiquée.

J'ai l'impression de m'adresser à un-e gosse... "si un-e copain/copine te dit de sauter au-dessus d'un muret sans regarder d'abord ce qu'il y a derrière, tu le fais ?"


Au bout d'un moment il faut un peu accepter d'assumer la responsabilité de ses actes et de ses choix, même ceux faits quand on a été trop stupide pour ne pas s'informer avant alors que c'était possible.

Est-ce que Ardisson ou quiconque a jamais mis un flingue sur la temps de qui que ce soit pour l'obliger à venir participer à son émission ??? Non ? Bien... toute autre possible contrainte était donc relative et contournable.

Continuons votre exemple du muret alors, parce qu'il faut replacer les choses dans leur contexte pour ne pas justement venir à en blâmer le gamin qui saute, ou la fille qui a une jupe de telle ou telle longueur (ou plutôt qui est une fille, en fait, parce que c'est la seule chose qu'on pourrait honnêtement lui ""reprocher"") 

Admettons donc votre exemple, il faudra alors préciser que tous les garçons qui sautent ne sont pas blesser, qu'il n'y a pas d'autre issue et qu'à moins de prendre le risque de sauter il faudra à jamais rester sagement dans son enclos derrière son muret pendant que les garçons gambadent dans les prés et avancent librement dans leur vie. Donc, reproche-t-on à la fille de tenter le saut? Vraiment, au regard du contexte? De la même manière que pour votre exemple du chemin sûr, il faut bien reconnaître qu'il n'y a pas de chemin sûr, ni de longueur de jupe satisfaisante de toute façon. 

En résumé, votre démonstration qui se veut très prudente, et en fait un enfer récurrent pavé de bonnes intentions. Elle se base sur un présupposé qui n'a en fait tout simplement pas de réalité: les femmes auraient un choix. (si: entre la peste et le choléra)

Ah non je ne reproche pas à personne de tenter le saut si tel est son choix après avoir regardé derrière le muret.

Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit.

Mais... si le choix de sauter est fait malgré les risques alors il ne faut pas trop venir se plaindre ou essayer de rejeter l'entière responsabilité sur d'autres si on se fait mal.


Pourquoi n'y aurait-il pas de chemin sûr ?

Et de toutes façons, si vous m'aviez bien lu avant de me répondre vous l'auriez compris, même dans le cas d'un chemin seulement réputé sûr mais abritant un agresseur dissimulé, je blâme l'agresseur et certainement pas la victime.


Je n'ai absolument pas réduit les options à une fausse alternative duale : ça c'est vous qui le faites.

Et c'est assez malhonnête de venir m'en accuser après.

" Simplement parce que d'autres vous le disent ? "
Parce que tout ce que la société vous montre vous aiguille sur le fait que c'est votre malaise qui est anormal, un malaise qui est plus une sorte d'immaturité, et que la situation de cette émission est la normalité, que c'est à vous de grandir, que vous vous faites des idées.

" mais dans celle de la stupidité et même dans celle de la stupidité assumée et presque revendiquée. "
Pardon, mais tout le monde correspond à ça, sans exeption. Les marxistes appelent ça l'alliénation, et on est tous plus où moins alliénée par la sociétée dans laquelle on vie, d'où l'importance de repérer ces structures alliénantes, comme la culture du viol. Mais il y en a beaucoup d'autres, comme celle du management, c'est juste une connerie pour un cadre employable d'accepter un contexte qui le pousse au burn-out? Où c'est du conditionement social, une utilisation perverse de son envie de faire du travail bien fait?

" Au bout d'un moment il faut un peu accepter d'assumer la responsabilité de ses actes et de ses choix, "
Mais Clara Morgane n'est pas vraiment le sujet, pourquoi était-il normal de voir cette démonstration de "piège" comme vous dites, en seconde parte de soirée, le samedi, sur le service publique? C'est le genre de chose qui amène à la normalisation pour tous de ce genre de rapports sociaux.

" Est-ce que Ardisson ou quiconque a jamais mis un flingue sur la temps de qui que ce soit pour l'obliger à venir participer à son émission ??? "
Mais si personne ne se pleint, si c'est maintenu sur le service publique, c'est que c'est normal. En pensant qu'il faudrait l'esquiver c'est vous qui êtes anormal, si ça vous met mal à l'aise c'est peu être que vous êtes socialement inadaptée... Vous voyez le types de contrainte que génère le contexte social ici?

Eh bien que puis-je vous dire ? Vous êtes influençable et pensez que tout le monde l'est comme vous.

J'ai encore l'espoir que tous mes contemporain-e-s e soient pas des imbéciles irrécupérables pour ma part.


Encore une fois : le dispositif ardissonien est évident. Comme celui d'Hanouna ou d'autres.

Celui ou celle qui y va, sauf à être le/la dernier/ère des imbéciles sait de quoi il retourne. Ou aurait pu tellement facilement le savoir que ça ne fait pas grand différence.


Je suis un individu lambda. Ni plus ni moins intelligent que l'individu lambda d'à-côté. Et pourtant je sais sans même avoir eu à creuser bien longtemps la question ou avoir accès à une source d'informations particulière.


La télévision n'a que le pouvoir que l'on lui prête et même qu'on a la stupidité d'un peu trop lui prêter.

La culture du viol existe, c'est indéniable ; la culture de la bêtise volontaire aussi visiblement.

" Vous êtes influençable et pensez que tout le monde l'est comme vous. "
Les sciences sociales et l'étude des sociétées historiques le disent, moi j'aurais plutôt tendance à ne pas me croire influançable, mais je me méfie de mes impressions si les sciences me disent le contraire, comme pour la courbure de la Terre. La recherche dit aussi qu'il y a une correlation forte entre être manipulable et être sure de ne pas l'être.



" Je suis un individu lambda. Ni plus ni moins intelligent que l'individu lambda d'à-côté. "
Plus intelligent? Non, on n'est pas plus inteligent, mais plus renseigné sur ce sujet précis? On est combiens de Français à avoir la lecture critique des média d'un abonné d'arrêt sur image de longue date? Personellement ça m'évoque surtous mon ignorance sur d'autres sujets.

" La télévision n'a que le pouvoir que l'on lui prête et même qu'on a la stupidité d'un peu trop lui prêter. "
Oui, elle n'est qu'un vecteur parmis d'autres, la première chose est effectivement de remettre ce fait social à sa juste place et de ne pas trop le grossir.

" la culture de la bêtise volontaire aussi visiblement. "
Oui, et on est tous touché, c'est un peu de ça, je crois, que parlait Montaigne dans son discours sur la servitude volontaire. En prendre conscience c'est le début de l'émencipation.

Autrement dit, un contexte complexe, une "culture", qui, quand elle est poussé plus loin, peu mener où?

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Tout à fait, mais ici, on parle de rapport au consentement liée à l'intime, donc on peu à la fois être plus spécifique et ne pas se limiter au cadre professionel.

Ah mais je ne me fais aucune illusion sur la capacité d'Ardisson à manipuler les gens.

Mais le truc c'est que ce n'est même pas un fait caché, c'est même son fond de commerce depuis des années et des années. Avec lui, tout tourne autour de lui et de sa capacité à provoquer du "scandale".

Je ne fais pas partie de ce milieu, ce n'est donc pas un constat que j'ai pu faire parce que j'ai accès à des informations hors de portée du commun des mortels. Ça fait des années que j'ai arrêté de regarder ses émissions parce que je suis rapidement arrivé à cette conclusion quand je les ai brièvement suivie et que ça ne m'intéresse pas.


Alors votre amie de votre mère a cédé sous la pression de son éditeur ; ce qui me fait dire que les "responsable", le "prédateur" c'est plus cet éditeur qu'Ardisson lui-même.

Le piège dans lequel elle est tombée ce n'est pas tant l'émission d'Ardisson elle-même que, au-delà de sa propre naïveté, la duplicité de l'éditeur qui a abusé de sa confiance et ne l'a pas protégée comme il aurait dû en prenant tous ses intérêts à coeur (et pas seulement l'intérêt marketing dont il allait lui même profiter).

On est d'accord sur ce point: il faut insister sur la toile d'araignée. Ce n'est pas plus l'un ou plus l'autre. C'est un système. Et que ce soit Clara Morgane ou notre amie, on ne peut pas s'imaginer sortir de cette toile d'araignée par la force de ses seules bras. Tant qu'on te pousse dedans, c'est la merde. En bref, c'est la faute aux systèmes ET aux abuseurs de tous poils.

Tout systhème problèmatique a ses gardiens du temple et ceux qui profite de ce systhème.

Donc un contexte de grande ampleur, qui concerne toute la société, une "culture" en somme. Elle pousse dans quelle direction si on augmente l'intesité? Plus de champagne, plus de dépendance sociale? Moins d'éthique? Le tout démontré tout les samedis soirs en deuxième partie de soirée...

Je n'ai pas lu tout l'échange... une seule phrase suffirait: la culture du viol, c'est de faire croire à tous, mais surtout, en premier lieu, à la victime qu'en fait elle l'a bien cherché, que son col roulé était une provoc, qu'elle l'a voulu, que c'était son intérêt, que ça lui a bien profité, que c'est elle qui a pris le pauvre mec dans sa toile (rayez la mention inutile).

Je suis atterrée par cette chronique. 

Comment peut-on mélanger le viol et l'inceste sur des enfants à ces postures d'adultes consentants désirant faire le buzz pour en retirer un profit.


Quel rapport entre ces personnes et le pauvre petit oisillon, tremblant de peur et de dégout qu'on laisse tripoter, et qu'on envoie parfois dormir en toute bonne conscience avec le grand-père, tonton, frère, elle est si petite, il faudrait vraiment avoir l'esprit mal tourné pour penser à mal.


L'oisillon n'est pas sous emprise, mais ses ailes sont trop faibles, il ne peut pas s'échapper. 


Je ne le répèterai jamais assez ; tolérance zéro pour les gestes, attitudes et propos précurseurs, respect total de l'intimité des enfants. La prévention ne peut venir que de l'entourage.

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Sinon... vous saviez que si vous aviez économisé 8000 euros par jour depuis le 4 juillet 1789 vous n'arriveriez aujourd'hui qu'à 1% de la fortune de Bernard Arnault.... Bon mais en même temps si les riches sont riches c'est mérité,  c'edt qu'ils ont Beaucoup travaillé et beaucoup économisé.

C'est quoi le rapport entre l'interview de Clara Morgane et le viol ?


Ça sert à quoi de mettre beaufitude regrettable  et culture du viol sur le même plan ?


Ça mène à quoi de tordre le bâton dans l'autre sens 20 ans après ?


Mauvaise conscience et repentance de chroniqueur média ? Ou vrai désir de comprendre les choses ?


Elle en pense quoi Clara Morgane ?


(Le film de Beauvois est loin d'être "moralement parfait").


On préfèrera quelques docs pour le coup :

Elle l'a bien cherché par exemple.

www.arte.tv/fr/videos/075213-000-A/elle-l-a-bien-cherche/


Ou Ovidie qui discute avec Clara Morgane :

art19.com/shows/intime-politique/episodes/599b4b78-80fd-4c14-b9ae-7f312aa44c65


Ou Ovidie, Là où les putains n'existent pas.

" Lambert Wilson qui n'avait pas encore trouvé sa rédemption en interprétant le frère Christian de Tibhirine "


Vous avez bien raison, éteignons la télé et retournons à la messe !

Magnifique chronique, rien à ajouter.


Sur le fameux, "mais elle en fait commerce", je me permettrait peut-être juste de citer un grand penseur extraterrestre : "si c'était aussi simple".

" Qui accepte de se frotter aux renards pouilleux consent déjà à se gratter " ( A. Maillet )

l'initiatrice du mot-clé #BalanceTonPorc, condamnée pour diffamation en première instance, est rejugée en appel ce mercredi à Paris.


L'homme qu'elle avait accusé nommément de harcèlement sexuel en octobre 2017, en pleine vague de libération de la parole des femmes, avait porté plainte contre elle. Niant être un "harceleur", il avait reconnu un comportement déplacé.

Plus de trois ans après l'onde de choc qui avait suivi la mise en cause du producteur américain Harvey Weinstein, la cour d'appel réexamine ce dossier, qui a valu à Sandra Muller d'être condamnée le 26 septembre 2019 à payer 15000 euros de dommages et intérêts à Eric Brion.

Clara Morgane, je l'ai vue défiler au bal de polytechnique, ça devait être en 2002 ou 2003. Il fallait voir la future élite de la nation en rut devant son défilé de lingerie. Les pervers ricaneurs (eh oui, pas beaucoup de femmes à l'X) n'étaient alors pas sur scène, mais dans le public. Si je me souviens bien, il y avait aussi Dolly et la Grande Sophie (et ça c'était plutôt chouette). 

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