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Agression sexuelle à Roland-Garros : "les journalistes étaient morts de rire"

En plein direct, il saisit la journaliste par le cou et l'embrasse de force à plusieurs reprises. Mardi 27 mai, dans les allées de Roland-Garros, le geste du tennisman Maximan Hamou à l'encontre de la reporter d'Eurosport Maly Thomas a soulevé une vague d'indignation. Sur les réseaux sociaux, de simples Twittos, mais aussi des politiques, comme la nouvelle ministre des Sports, Laura Flessel, ont aussitôt dénoncé "une agression sexuelle", un geste à ne pas banaliser. Dans la foulée, la fédération française de tennis a retiré au tennisman son accréditation, condamnant, tout comme la chaîne Eurosport, l'attitude du sportif. Restent les images. Tout comme la réaction hilare du présentateur d'Eurosport, Henri Leconte, applaudissant des deux mains pendant le direct. Il a depuis tenté un mea culpa. Qu'en disent, quant à eux, les collégiens ? Nous leur avons montré la séquence.

Derniers commentaires

La journaliste se marrer aussi . Bullschit
Pour ceux qui se demandent si les gestes du sportif ont ou non un caractère sexuel, un petit exercice :
Renversez la situation.
Imaginez la que la journaliste s'approche, caresse le tennisman, l'embrasse de force même s'il signifie son refus, le coince par force et fasse descendre sa main vers son pubis. Imaginez ses copines en studio mortes de rire.
N'y verrait-on pas, alors, une attitude sexuelle, qui, si elle n'est pas consentie est une agression, donc une agression sexuelle ?
C'est clairement une agression; il a aussi la main qui descend vers l'un des seins de sa victime; c'est un salopard.
C'est sans aucun doute un geste déplacé qui demande des excuses, mais qualifier ça d'agression sexuelle c'est surréaliste pour moi. A quand la prison, puis la peine de mort ?

C'est sans aucun doute un geste déplacé qui demande des excuses, mais qualifier ça d'agression sexuelle c'est surréaliste pour moi. A quand la prison, puis la peine de mort ?

Modifié 1 fois. Dernière modification le 08:02 le 04/06/2017 par centurion.

C'est en nommant les actes par leur nom, ici, clairement une agression sexuelle -qui plus est brutale-, que cela vous plaise ou non, que l'on peut faire prendre conscience aux gens de la gravité de ce genre d'actes. Votre déni prouve votre inconscience des dégâts psychologiques sérieux pouvant en découler.

Un "ami" m'a récemment fait un "smack" par surprise.

Après des décennies à avoir subi quantité d'agressions sexuelles, dont plusieurs tragiques (incestueuses), et même certainement un viol alors que j'étais ivre morte (ça vous choque aussi, qu'on appelle ça des viols ? J'avais qu'à ne pas boire, c'est bien ça ?),

après des milliers d'euros non remboursés en de multiples thérapies pour arrêter de tenter de me suicider), je me suis écroulée pour ce simple "smack", qui a fait remonter toute la saleté des doigts et/ou pénis introduits contre mon gré dans mon vagin ou mon anus, toute l'immonde et répugnante humiliation d'attouchements et tripotages divers -sexuels ou non- mais de toute façon non désirés par moi et même EXPLICITEMENT refusés mais infligés quand même,

après dix ans (dix ans !) du fameux devoir conjugal dû par les épouses à leur seigneur et maître (et ils le savent bien, lesdits maîtres !), je me suis donc complètement effondrée pour un "smack", dont je suppose que vous diriez "ça, une agression sexuelle ??? Mais ouvaton??? Et pourquoi pas la peine de mort !!!"

Il reste que moi, à cause de ce genre de réactions, dont j'ai même eu des exemples édulcorés dans mon entourage amical, une personne s'inquiètant que j'aie pu traumatiser (!!) mon agresseur par ma colère et mon refus de le voir désormais,

à cause de tous ces gens qui ne veulent pas comprendre, comme vous, tous ceux qui excusent les agresseurs, comme le font ces "journalistes" et les aneuronaux de TPMP (ce malheureux tennisman était bourré, circonstance atténuante pour eux),

à cause de ce contexte si répandu d'indulgence envers les agresseurs, je ne porterai pas plainte, je vais seulement prendre mon traitement d'antidépresseurs jusqu'à ce que les cauchemars, les réminiscences et la peur se calment, et je vais continuer à m'effacer un peu plus de toute vie sexuelle ou amoureuse, parce que pour moi, ça finit TOUJOURS par une agression sexuelle au minimum. Jusqu'à ce "smack", ça faisait 14 ans que je n'avais pas eu de rapports sexuels.

Je commençais à reprendre un peu confiance, à sortir, à aller chez des "amis" et voilà. Ce n'est pas près de se reproduire, et mes 14 ans d'abstinence vont durer encore très longtemps.

Vous ne SAVEZ PAS ce que peuvent ressentir les victimes.

ET CE N'EST PAS À VOUS D'EN JUGER.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Heu... La "Victime" a porté plainte d'abord ou bien les "Rézossocios" ont décidé pour elle.
Je crois que vous êtes vraiment très mal, les amis. Le totalitarisme en en train de vous détruire...
La victime sans guillemets a essayé plusieurs fois de se dégager de l'emprise physique de l'agresseur, et à déclaré que si elle n'avait pas été en direct, elle lui aurait collé une droite, que vous faut-il de plus pour admettre son absence de consentement, donc la réalité de son statut de victime d'une agression sexuelle ?
Savez qu'on peut être victime, et même à plusieurs reprises, sans avoir jamais porté plainte, parce que c'est trop dur ?

C'est totalitaire, d'appeler les agressions sexuelles par leur nom ?

Ou bien est-ce trop pénible de se rendre compte que, par son propre comportement, on peut soi-même être considéré comme un agresseur sexuel, ou en avoir dans son entourage et être complaisant ?
C'est totalitaire, d'appeler les agressions sexuelles par leur nom ?

Il est étonnant qu'on distingue les agressions sexuelles des autres types d'agressions. Cette distinction est sans doute liée au fait qu'il est relativement facile de décrire les agressions de type sexuel et que les victimes constituent une communauté naturelle, qui n'a besoin d'aucune loi ni d'aucun statut juridique pour exister. Or, les relations d'agression (et de domination) constituent l'un des fondements des relations entre les êtres vivants, notamment les humains. Ce n'est évidemment pas cela qui justifie les relations dominant-dominé, mais il est important d'observer qu'il n'y a pas de raison, au plan éthique, de distinguer certaines d'entre elles. Beaucoup de personnes, qu'elles soient des hommes ou des femmes, sont soumis a des agressions, notamment psychologiques, de leur naissance à leur morts.
C'est un constat qu'on peut faire lorsqu'il est question d'égalité des droits entre les hommes et les femmes, qui se manifeste notamment par la revendication de la parité (revendication que j'estime totalement stupide, je le dis une nouvelle fois). Il n'y a aucune raison pour que l'on néglige, parmi tous les dominés, ceux qui ne sont pas des femmes. Par exemple, lorsqu'il s'agit de constituer un ministère, la revendication de la parité (lorsqu'elle n'est pas réalisée) établit une distinction entre les perdants (ceux qui n'ont pas été désignés ministres) alors que parmi les dizaines de millions de citoyens qui n'ont pas été choisis pour être ministres, il n'y a pas de raison de plaindre particulièrement les femmes. Lorsqu' Emmanuel Macron et Edouard Philippe ont formé leur équipe, j'ai constaté, (une fois de plus !) que moi, Julot Iglésias, je n'en faisais pas partie, mais j'ai la faiblesse de penser que, si j'étais une femme, je n'aurais pas été assez conne pour penser : " C'est parce que je suis une femme qu je n'ai pas été choisie ".
"relativement facile de décrire les agressions de type sexuel"
Il m'a semblé lire le contraire dans beaucoup de témoignages* de victimes.
*Sans compter l'absence de témoignage de nombreuses autres qui certainement considèrent ça comme trop facile.
J'imagine que vous pensez la même chose des agressions racistes et antisémites, "distinction liée au fait qu'il est relativement facile de décrire les agressions de type [raciste ou antisémite] et que les victimes constituent une communauté naturelle qui n'a besoin d'aucune loi ni d'aucun statut juridique pour exister... Je ne suis pas tout à fait sûre que la loi soit d'accord avec ça, à vrai dire. Mais du coup, il ne faut pas faire cette distinction non plus, selon vous ?
Je ne suis pas sûr d'avoir bien compris votre question.
Nous parlons ici de l'agression sexuelle dont a été victime une journaliste à Roland Garros. Cette agression n'aurait évidemment pas eu lieu si son auteur avait eu la conviction qu'il risquait de se faire casser la figure par la journaliste en réponse à ce comportement agressif. Ce joueur a pu se conduire ainsi parce qu'il dominait physiquement et psychologiquement la journaliste.
Or, ce type d'agression n'est pas propre aux rapports hommes-femmes et, bien entendu et la composant sexuelle y est souvent totalement absente. Je songe aux harcèlements et aux humiliations dont sont victimes certaines personnes fragiles (en milieu scolaire ou professionnel notamment) et qui peuvent peuvent les ébranler au point qu'elles en arrivent au suicide). Dans ces cas, les violences sont moins caractérisée et la victime ne peut pas bénéficier l'aide de la solidarité d'une communauté s'identifiant à elle. Le mouvement de défense contre les violences sexuelles a des ressorts communautaristes indéniables. C'est pourquoi je faisais le rapprochement avec les revendications de parité : si les femmes étaient, dans certaines circonstances, plus nombreuses à occuper "les bonne places", elles seraient évidemment moins actives, dans ces mêmes circonstances, pour réclamer une parité qui bénéficierait aux hommes.
"Nous parlons ici de l'agression sexuelle dont a été victime une journaliste à Roland Garros."
Plus haut vous parliez, sauf incompréhension de ma part, des agressions sexuelles parmi tous les autres types d'agression.
Oui, c'est bien cela. Où est le problème ?
Ma question est la suivante : trouvez-vous étonnant que l'on distingue les agressions racistes et antisémites des autres agressions, comme vous trouvez étonnant qu'on distingue les agressions sexuelles des autres types d'agressions ?
Si vous parlez des agressions racistes et antisémites, c'est parce qu'on peut les définir et les classer, tout comme les agressions sexuelles. Ce dont je veux parler, c'est de tous les autres types d'agressions dont on parle moins.
Si je veux résumer très simplement ce que je cherche à exprimer, c'est qu'aucun des êtres humains de cette terre ne peut dire qu'il n'a jamais été l'objet d'agressivité et que nous passons une bonne partie de notre existence à nous défendre contre cette agressivité. Il se trouve que les femmes subissent statistiquement plus d'agressions, notamment sexuelles, que les hommes (probablement parce qu'elles sont physiquement moins fortes), mais je ne suis pas certain qu'il soit si important de distinguer ce type d'agression des autres agressions.
Ce message est mon dernier message sur ce sujet.
J'ai bien compris que les agressions sexuelles ne vous intéressaient pas : vous n'êtes probablement pas concerné. Par contre, vous avez peut-être subi les autres types de violences dont vous parlez, là vous aimeriez qu'on en parle. Nous ne sommes pas si différents, vous et moi, vous voyez ? Nous voulons seulement que nos problématiques soient reconnues et résolues.

En attendant, vous n'avez pas répondu à ma question sur les agressions racistes et antisémites, que j'ai posée deux fois. À mon avis, si vous répondez à côté, c'est d'une part parce que vous n'êtes pas concerné non plus, d'autre part parce que si vous appliquez le même raisonnement à ces agressions, dans votre logique il ne faudrait pas les caractériser non plus (puisque pour vous il ne faudrait pas caractériser les agressions sexuelles faciles à définir). Or vous savez que ça ne tient évidemment pas la route pour les agressions racistes et antisémites : il FAUT les caractériser pour pouvoir les combattre et les punir pour ce qu'elles sont. Exactement comme les agressions sexuelles.

Car si les femmes subissent plus d'agressions sexuelles que les hommes, ce n'est pas parce qu'elles sont moins fortes, c'est parce qu'elles sont des femmes dans un système patriarcal qui juge bon de les dominer, entre autre de cette manière, en les agressant sexuellement, ou par exemple en les violant lorsqu'elles se refusent dans le lit conjugal, ou en insistant tellement malgré leur refus qu'elles ont plus vite fait de céder que d'envoyer chier l'emmerdeur comme il le mériterait, en les tuant lorsqu'elles osent partir, etc. Dans certains pays, ce dernier acte s'appelle un féminicide et si le meurtrier est le conjoint de la victime, c'est une circonstance aggravante.
Chez nous, quand l'assassin est député, ce courageux garçon suicidé après son acte a droit à une minute de silence.à l'assemblée. http://mobile.agoravox.fr/actualites/societe/article/a-l-assemblee-une-minute-de-47401
Tout va bien pour les femmes dans notre beau pays, et cette parité, c'est vraiment injuste et scandaleux. D'ailleurs si Macron ne vous a pas appelé, c'est parce que vous êtes un homme.
si les femmes étaient, dans certaines circonstances, plus nombreuses à occuper "les bonne places", elles seraient évidemment moins actives, dans ces mêmes circonstances, pour réclamer une parité qui bénéficierait aux hommes.

et si ma tante en avait, ce serait mon oncle, oui.
si elle n'avait pas été en direct, elle lui aurait collé une droite
Voilà, ça au moins c'est clair. Ce serait intéressant de voir comment cette "droite" aurait été acceptée par sa hiérarchie et par le public. Un grand coup de chapeau, d'avance, à la femme qui osera.
Et à tous ceux qui tergiversent, une agression ouais d'accord, mais sexuelle quand même faut pas exagérer, les mêmes qui disaient précédemment une agression, pas exagérer, une mauvaise plaisanterie c'est tout, ou encore, ouais, la bonne blague applaudissons, je dis, une agression est une agression, une humiliation est une humiliation, un baiser imposé, c'est forcément sexuel (sinon, pourquoi ça ferait rire?).
Mais voilà, si vous tergiversez, messieurs, c'est peut être que vous ressentez un minimum de fraternité avec les agresseurs?
Il est assez clair dans la vidéo qu'elle se débat... ce qui me semble une manière de signifier un refus. D'autant plus qu'elle est en plein boulot et qu'elle essaie de le faire malgré la pression de ce sportif.

Je ne me prétendrais pas spécialiste en la matière mais pour ce qui est de savoir comment se comporter "chaleureusement" avec autrui je m'en tiens à ces simples règles :
- quand c'est non, c'est non.
- si ce n'est pas oui, c'est que c'est non.

...

Après c'est sûr que ça n'aide pas à pécho mais ça peut éviter bien des souffrances.
Yes!
Tout à fait, mais...
Il n'est jamais arrivé à personne dans l’enthousiasme d'une réussite et d'un manifestation de joie collective d'embrasser un/e inconnu/e.
Non jamais?
Il n'est jamais arrivé à personne d'être pris dans ce genre de manifestation sans en être solidaire et d'être entrainé de force dans la "farandole".
Non jamais?
Dans ce cas on se dégage comme on peut et on s'écarte de la frénésie.

Il se trouve que l'inconnue proche et pressante était un professionnel en train de faire son boulot et non un participant à la "joyeuse hystérie collective" *. Ce prendre un mandale du sujet harcelé quand on est journaliste, c'est aussi un risque du métier, quoi que le politiquement correct puisse dire. Il se trouve quelle a pris des bisous... Elle n'était pas contente, ok! ça l'emmerdait dans son boulot, ok! Elle aurait du lui coller la mandale.
Bon.
Mais, traiter l'affaire comme une agressions sexuelle et en faire une affaire d'état, il n'y aurait pas un genre d'hystérie, aussi, là..?
Maintenant que certains transfèrent leur propre vécu et leurs problèmes personnels, nul ne peut l'interdire ou l'empêcher. Mais sur une connerie de comportement social et de communication, en faire un fait divers pénal et une affaire d'Etat, NON!
C'est ça le totalitarisme d'on je parle.
Participer au montage en épingle la moindre connerie pour se masquer à soit même la gravité d'autres évènements qu'on ne veut pas traiter, c'est accepter le totalitarisme de "l'Opinion". Celle ci étant parfaitement fabriquée pour les besoins de la cause - Et là je parle de Politique.
Si vous voulez/aimez être aveuglé par toutes les merdes sans intérêt avec lesquelles on vous distrait, pour la paix de votre âme MDR :-) , grand bien vous fasse. Mais ne venez pas pleurer de comment les gens/politiques/riches/terrorisses et autres mabouls sont méchants.
On a le Gouvernement qu'on mérite et il fait exactement ce qu'on attend de lui **.

*Notez que j'ai toujours trouvé ça débile...
** Consciemment ou inconsciemment ... hé hé hé...
Merci de confirmer ce que je dis : difficile pour certains et leur entourage d'admettre que dans "leur vécu personnel", transposé ou non, ils ont été des agresseurs sexuels, avec la bénédiction de la terre entière, moins les "hystériques" qui ne se cachent pas derrière leur petit doigt : http://m.slate.fr/story/119247/douce-violence-baiser-non-desire

Merci de confirmer admirablement que cette "connerie de comportement social et de communication" qu'est l'agression sexuelle des femmes est parfaitement admise et tolérée par certains.

Merci de PROUVER enfin que pour certains, le sort des femmes sexuellement agressées passera TOUJOURS après TOUT le reste.

Pour moi, avec mon "vécu personnel", qui est celui d'un nombre incalculable de femmes, ça devrait être VRAIMENT un fait divers pénal et une affaire d'état, SI ! Pour la paix de mon âme et de celle de toutes les femmes détruites par ces comportements criminels pour leur santé physique, psychique et sexuelle,

Et MOI AUSSI je parle de "Politique", vous savez, la même que la "Politique" du planning familial, de la contraception, de l'IVG sans condition, la "Politique" qui devrait permettre à 52 % de la population de vivre dans une sécurité qu'elle ne connaît pas aujourd'hui.

La seule opinion totalitaire ici, malheureusement si tragiquement répandue, C'EST LA VÔTRE !
Je n'ai pas eu le temps d'éditer pour ajouter ceci :
Vous voyez, moi je donnerai cher, par exemple 10 ans d'une de mes vies, plus 14 ans de mon autre vie, pour que "ces merdes sans intérêt" pour vous, qui ne risquez probablement pas grand-chose dans ce domaine, trouvent enfin un intérêt pour tous les indifférents, les non concernés, les qui s'en foutent, et pour que même cette attitude consistant à s'en taper le coquillart au plafond comme vous le faites, ce soit AUSSI considéré comme un événement grave, et même un monstrueux égoïsme.
Méritez vous sérieusement qu'on discute avec vous, puisque vous ne comprenez pas qu'on ne parle pas de VOUS ni de VOTRE vécu?
... heu, finalement, non.
Adios ! et tadada tsouin tsouin ploum ploum tralala..!
Et le vécu de la journaliste, vous le connaissez Tatanka ?
Oh ça oui, j'ai bien compris que vous n'aimiez pas parler du concret et des vraies conséquences d'une agression sexuelle : vous, vous êtes un grand humaniste, un grand théoricien, dans les grandes idées, la "Politique" avec un grand P, le Mérite de DIscuter Avec Vous Avec Un Grand M, Un V Et Compagnie.

Mais c'est VOUS qui ne comprenez rien : ON NE PARLE PAS QUE de moi, mais de 52% de la population qui mérite D'AVOIR ENFIN LA PAIX avec sa bouche, son cul, son anus, ses seins, son vagin ou tout autre partie de son corps, que ce soit dans les transports en commun, dans son lit conjugal, au bureau, à l'usine, DANS LES COULOIRS DE L'ASSEMBLÉE, ou même à ROLAND GARROS !!! Et c'est POLITIQUE ! Et c'est IMPORTANT ! Arrêtez de ne penser qu'à VOUS qui, statistiquement, ne risquez RIEN ! Pensez aux AUTRES !

Ça va enfin rentrer dans votre petite caboche? tatankatakatakatatakatakatakata PAN !

Bonne journée chez vous, heureuse de cet échange très constructif, et vraiment instructif pour moi : grâce à VOTRE opinion totalitaire et si répandue (je sais, je me répète) je vois bien pourquoi ça n'avance pas, et même pourquoi ça recule, alors évidemment, comment veux-tu, comment veux-tu...???? :P Oh ça va, c'est pour vous détendre ;)):):D
Les bisous c'est encore bon enfant mais le pelotage c'est clairement un abus.
Ce n'est pas qu'un geste déplacé mais bien une agression ..regardez la scène..la différence de gabarit et en plus cet abruti de sportif qui revient plusieurs fois à la charge .Et il était en public et filmé.. A se demander ce qu'il tenterait de faire dans une autre situation.
Heureusement que les collégiens ont un regard beaucoup plus avisé sur la situation. Quant aux présentateurs en studio.. encore plus lamentables.
Je pense qu'on aurait pu parler de geste déplacé si le tennisman s'était contenté de quelques baisers sur la joue. Mais ça devient clairement un début d'agression, à mon avis, quand:
1- le tennisman continue alors que la journaliste semble vouloir esquiver (non consentement manifeste)
2- le tennisman l'attrape par le cou pour la retenir contre son gré (immobilisation afin de continuer le comportement non consenti.

Le tennisman a bien de la chance d'avoir face à lui une gentille journaliste soucieuse de son métier et probablement pétrifiée par la situation.
Pour ma pomme, même si je doute que ce type en aurait fait autant avec moi vu que je suis un mec, les baisers du début se serait vu répondre un "oh, du calme, pervers pépère!", et m'attraper par le cou aurait déclenché la rencontre sensuelle de mon genou avec ses valseuses...
Honte aux autres personnes présentes qui n'ont pas défendu la journaliste.
Très impressionnée par la pertinence de l'analyse des ces jeunes collégiens. Bravo à vous !
Il a depuis tenté un mea culpa

Henri Leconte n'a pas "tenté un mea culpa". Il s'est excusé en lisant son texte avec beaucoup de sérieux et d'application.
Il savait bien que s'il n'obéissait pas, il serait viré lui aussi. On ne plaisante pas avec les agressions sexuelles !
C’est rassurant d’entendre les analyses d’un jeune comme Mamadou (et quelques autres bien conscients).
Cette scene est quand meme surrealiste.
J'entends encore les gars (et filles) sur le plateau de FR2 : "ce qu'il a fait c'est pas top mais faut pas s'acharner, c'est un bon gars"; propos surrealistes.

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