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Commentaires

A propos du "pire"

Commentaires préférés des abonnés

"Je le ressens plutôt comme une  pression, une attraction irrésistible vers des comparaisons auxquelles je tente, par principe, de résister, ne serait-ce que parce que j'en connais le pouvoir d'attraction." 


Ne résistez pas, Daniel. Pointez (...)

Daniel, si vous attendez de revoir les dragonnades de Louis XIV dans les Cévennes ou les régiments  versaillais au Père-Lachaise pour parler de dictature, je peux vous garantir que vous n'aurez jamais à prononcer ce mot.


Vous pouvez dormir t(...)

Ce qui continue à me frapper (sic) plus encore, c'est que ces sorties de "fier-à-bras tolérance zéro et plus encore contre les journalistes et autres délinquants" sont le fait d'un ministre qui fait l'objet d'une enquête pour crime.

Derniers commentaires

A la différence de l'Allemagne de 1933 la France est toujours un pays démocratique; les deux situations ne sont pas comparables. Néanmoins cette Loi reste une grave atteinte à la liberté d'informer.

Fascisme, nazisme, communisme, autoritarisme, paindépisme... 


Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse. Et la gueule de bois du lendemain qui déchante.

"communisme", l'action de l'anarcho-syndicalisme et la sécu donnent des lendemains qui déchantes? Je vous propose "Marxisme-léninisme" histoire d'éviter les confusions. ;)

Je prenais le mot "communiste" dans le sens ordinaire: URSS, Chine, on voit bien ce que ça a donné. 


Je veux bien donner un autre sens au mot, mais il va falloir ramer pour l'imposer, et en attendant, que de confusions... et je suis pas sûre que le mot "marxisme-léninisme" convienne vraiment. Et surtout soit reconnu comme pertinent par suffisamment de gens pour qu'on puisse causer sans malentendus.

Paindépisme !

moi j'aime bien

C'est la sous partie du communisme correspondant aux régimes autoritaires agrémenté d'un goulag ou d' un laogai, le principal rajout spécifique de Lénine étant la doctrine de "l'avant garde du prolétariat" qui en découle. Donc je suis assez sure qu'il convienne.
Le fait que la confusion soit faite sert pâs mal tous les adversaires du partages qui utilisent ça pour attacher toute volonté de rupture avec le capitalisme avec une volonté de dictature autoritaire et crimminelle.
Même si c'est ramer, ça me parait donc utile de chercher à rappeler ce sens. Et j'ai l'avantage d'être sure qu'il soit pertinent, vu que c'est le sens communément admit en philosophie politique.
Parce que sinon on ratache l'anarchisme, qui est une branche du communisme, à l'autoritarisme. Là on commence à avoir un sérieux potenciel de malentendus.

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Mais ce terme n'inclue pas les Khmers Rouges. Le systhème de camps, la supression des soviets, la police politique et le parti unique étaient là avant le pouvoir personel de Staline. C'est Lénine qui a refusé de bosser avec les Machéviks à l'été 1917, ce qui ne posait pas de problèmes à Staline et c'est Troski qui a fondé la Tchéka. Staline a rajouté le culte de la personalité mais tous le reste était en place à l'époque où il n'était que l'un des dirigeant, et pas spécialement le plus dur.
La justification idéologique de tout ça c'est Lénine qui l'a créé, et c'est donc son nom qu'on utilise pour parler de l'idéologie que l'on obtient. Cette justification c'est "l'avant garde du prolétariat".

Pour ce qui est de Marx, en bon penseurs briant et influant, il a inspiré de nombreux courants de pensée et idéologie. Un certain nombre sont des héritiers idéologiques très claires et, malheuresement, tous ne sont pas des héritiers idéologiques qu'on aimerai avoir. Il n'y peu rien mais c'est comme ça.Il y a pleins de courants tout à fait apréciables qui sont Marxistes. Le Marxiste-Léninisme n'est vraiment pas seul au monde, heuresement pour ce cher Marx.

Staline de son côté n'a pas conceptualisé grand chose, avec le culte de la personalité il introduis une évolution de la pratique du pouvoir, mais pas vraiment d'éviolutions conceptuelles.

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Je ne pense pas qu'on va trancher le débat ici, et je n'en ai pas la pretension. Je ferais juste remarquer que les kmers-rouges sont cités dans la page du Marxisme-Léninisme.
Personellement, si je pense qu'on peu l'affilier aux idée de Lénine c'est à cause de leur pratique de l'Avant-Garde du prolétariat et du centralisme démocratique. Par contre ils n'appliquent pas le culte e la pesonalité. Mais c'est vrais que leur aspect traditionaliste, si il va beaucoup plus loin que celui de Staline, va encore plus loin que celui de Lénine.

En tout cas, pour moi,  le point de rupture qui amène la "guelle de bois" de Cultive c'est l'avant garde du prolétariat et le centralisme démocratique. Et ça c'est bien des créations de Lénine, créations continué autant par Trotsky que Staline, et bien d'autres derrières, évidement.

En gros je ne suis pas convaincu qu'il faille épargner Lénine, mais il est possible que je fasse une erreur d'analyse sur l'importance de son apport idéologique pour forger des oligarchies autoritaires au nom du marxisme. N'hésitez pas à me dire si vous avez une analyse différente.

Apparement ma lecture du découpage n'est pas à 100 pourcent celle standard en philosopkie politique, vu que le terme "marxiste-léninisme" a été forgé par Staline et face à ça Trotsky se revandiquait de Lénine et de Marx  mais pas du marxisme-léninisme . Comme il s'agissait surtous d'une question d'allignement sur l'URSS, je ne suis pas certain que ne pas intégrer le Troskysme dans le marxisme-léninisme soit pertinent.

Moi qui n'y connais rien à tout ça, c'est juste désespérant.

J'ai pleuré quand j'ai vu le doc sur les brigades internationales et que ça a fini par se taper sur la gueule entre eux et perdre, pour finir dans les camps en France. Ou alors j'ai pas tout compris.

Je désespère du dialogue impossible avec un voisin de dix ans de plus, jeune en 68 donc, a priori honnête, mais immobile, fataliste, nihiliste, sans espoir, ou que sais-je, des guerres de chapelles que je pige pas (j'ai pas la culture historique de tout ça), comment voulez-vous qu'on y arrive si on s'écharpe sur le vocabulaire ou des conneries, alors que l'urgence c'est de se débarrasser du néolibéralisme dominant, on verra bien après et on redescendra dans la rue pour les détails, non ?

On parle ici plutôt d'histoires et de courant politiques devenus groupusculaires. Le XXème sciècle a donné de multiples situations régionales particulières. A ça se greffe un vieux débat que l'on peu résumé à la question, les caractèristiques criminelles du régime sont-elles là dès Lénine ou seulement avec Staline.

L'idée centrale c'est qu'on aura du mal à être crédible comme opposant au néolibéralisme Si on accepte que tout ce qui vient du marxisme et qui nous aide à combatre le néolibéralisme. le concepte de lutte des classe par exemple, soit identifié au goulag, on va serieusement handicaper notre capacité de lutte contre le néolibéralisme.

J'ai voulut nommer le communisme autoritaire par sa doctrine première, dont toutes les autres sont les dérivées, le marxisme-léninisme, et Jeanbat préfère que l'on le nome par son plus éminent représentant, Staline. Mais, franchement c'est un simple débat sémantique, ça ne change rien à l'idée de fond.

Ben je pense pas qu'à gauche il y en ait bcp qui se revendiquent encore de staline, non ? Et s'il y en a, de droite, qui s'acharnent à dire communisme égal forcément staline, c'est pour discréditer toute l'idée (de partage, de justice), ben laisse pisser, c'est direct un dialogue de sourd. Moi je ne les comprends pas non plus faut dire, pff, des égoïstes.

(et puis chuis pas historien, pardon, j'me mêlerai plus :)

"pardon, j'me mêlerai plus :)"

Au contraire, n'hésitez pas à poser des questions :)
D'accord avec tous ce que vous dites, sauf pour ce qui est de laisser pisser. C'est dévastateur sur les gens peu politisés qui porraient être d'accord avec nous, c'est pour ça qu'il ne faut pas leur laisser dire ça, et je pense que l'angle du manque de rigueur marche pas mal.

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Je ne parlais pas de ceux-là, ceux qui ne se posaient pas de questions et répétaient ce qu'on leur serinait, non, je parlais de ceux de droite (pour simplifier), ceux qui sont persuadés que le monde se divise naturellement en gagnants et en perdants, le mérite, la loi du plus fort, et ne voient pas pourquoi ils partageraient le gâteau pour l'avantage de tous. 


Les premiers, comme vous dites peu politisés, bien sûr faut discuter, la preuve certains gilets jaunes qui n'étaient pas conscients au départ d'où venait le problème et qui se sont fait retourner en trois mois, qui ont découvert en sortant de chez eux la solidarité, qui ont eu un autre son de cloches que celui dont la télé les avait toujours abreuvés, qui ont découvert alors le fossé abyssal entre ce qu'on leur avait inculqué et la réalité (ex. fraude sociale, bouh, pas bien, des millions ma pauv' dame, alors que la fraude fiscale, des milliards, ça passe crème)... oui là ça vaut le coup de discuter, mais les autres de toute façon se sont barrés et sont retournés devant leur télé qui leur disait ce qu'ils voulaient entendre, les confortant dans leur racisme et individualisme - si là ils ont pas compris c'est peine perdue.


Je comprend, mais comme on ne peu pas parler individuellement à tous le monde on est obligé de s'occuper des récits qui circules dans la société et avec lesquels les gens se font des représentations. C'est en ça que je pense que l'on doit contredire le discours de droite, pour ce qui est considéré comme résonable ou non de dire dans l'espace publique.

Pour citer Gramcchi, c'est la "bataille pour l'hégémonie culturelle" (Alors que je n'aipas encore lu directement, seulements son cocepte vulgarisé par d'autres) ;)

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Oui, même si j'essaie de ne jamais sortir ces mot sans les expliquer, histoire que la persone en face de moi n'arrête pas de m'écouter. Décoréler l'autoritarisme et communisme dans la tête des gens, c'est la première étape.

Sinon, le néolibéralisme a la particularité de se présenter comme un capitalisme moins idéologique mais plus "scientifique" qui a la particularité de ne pas voir ces adversaires moins comme des dégénéré que comme des idiots aveugles. Pour contrer cette pensée spécifique, une tactique spécifique basée sur la rigueur intellectuelle me paraît pas déconnante.

On est pas obligé de convaincre tous le monde en une étape, commencer par l'oppisition à l'idéologie néolibérale c'est un début. La personne ne cible pas des individus spécifique mais une idéologie et son application, et donc ceux qui la promeuvent et la défendent. Et elle ne défand pas l'ordre en place, c'est pas pafait mais c'est un début. Après c'est peu être aussi parce que ma convertion de la volonté de contrôle du capitalisme au besoin imperieux de sa disparition a été lente et a nécéssité beaucoups de données dans divers secteurs (Histoire, finance, antropologie, écologie, thermodynamique, agronomie...).

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Merci jeanbat, je l'aime cette chanson. 

Pour les images il y a aussi cette vidéo et sa dernière image

(c'est en cherchant une autre mais que je n'ai pas retrouvée)

Oula... la guerre des étiquettes... depuis que le pépé, dans les années 50, a failli se retrouver à l'hosto pour s'être enfilé une bonne rasade de javel contenue dans une bouteille étiquetée "Vin Blanc", je me méfie terriblement de toutes les étiquettes. 


C'est ce que je voulais suggérer en parlant de "paindépisme".

Oui, c'est pour ça qu'on est obligé de bien les définirs. Avec un pote on a passé pas mal de temps sur la simple définition des termes dans les premières années de nos discutions. C'est chiant mais c'est indispensable. :)

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Elle est arrivée l'attestation nouvelle

elle permet d'aller acheter le Beaujolais nouveau ou bientôt 's Wihnàchtsbier 


oui elle est arrivée en Alsacien

mais aussi en Breton et en Occitan

je dois confesser un certain scepticisme latent sur les bilans de blessés de la police. 


J'ai, de rares fois, vu des policiers blessés en manifestation. Il y a assurément un biais: leurs blessés sont évacués dans leurs lignes et donc moins visibles que ceux des manifestants. 


Cependant, par moment, leurs chiffres me semblent aberrants. C'est le cas ici. 

Godwin n'a rien à voir dans cette affaire. Et les Restes de Monde s'en foutent copieusement.

Mais j'ai regardé les vidéo et j'y ai vu autre chose.

La réflexion qui m'est venu est : 

Comment peuvent ils espérer réussir à faire rentrer ces gens chez eux? 

L'espèrent-ils?

Pensent-ils seulement à l'après, ou sont ils uniquement dans le maintenant?


La plupart des trucs que je lis fustigent la passivité, l'acceptation des gens, le courbage d'échine - le "on ne peut rien y faire."

L'honnêteté du Taulier est remarquable. Il y a effectivement danger à désigner la Bête du nom d'une autre qu'on a déjà vue.

Inutile de donner un nom ancien à la forme moderne d'une évolution politique classique. Sa désignation surgira d'elle même sans qu'il soit nécessaire d'intellectualiser.

Ce qu'il faut observer ce n'est pas l'épée qui frappe ou qui essaie de frapper, mais l'eau qui ne change jamais, quelque soit sa forme.

Quel sera le résultat à votre avis...?

A ma connaissance c'est la première fois ici qu'on peut se risquer à faire un parallèle entre le régime Macron et l'Allemagne de 1933 sans être accusé d'en être arrivé au Point Godwin.

C'est significatif.

 

Votre raisonnement hélas se déroule en vase clos. On pourrait le résumer ainsi : "ce n'est pas le nazisme parce qu'on peut encore dire que ça pourrait l'être". Bien vu l'aveugle ! Néanmoins, étant donné qu'une fois que l'on est dans un régime totalitaire il est un peu trop tard pour espérer le dire publiquement, peut-être justement faudrait-il, dès à présent, mettre de gros panneaux de signalisation : "ATTENTION VIRAGE DANGEREUX", sans se soucier des fayots qui viendront bêler qu'il y a des différences (évidence telle que je suis atterré d'avoir à la formuler).

Nous serons bien avancés si, quel que soit l'exécutif qui suit (extrême-centre ou extrême-droite) on se trouve sans moyen de protester parce quelques beaux esprits soucieux d'exactitude auront préféré rappeler qu'il y a des différences et qu'il ne faut pas tout mettre sur le même plan. Ces tergiversations ne mènent à rien d'autre qu'à flatter des egos superficiels. Il y a le feu. On se réveille.

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Le lien vers la vidéo du journaliste de France 3 Paris interpellé n'est plus actif et introuvable sur You Tube. Savez-vous pourquoi?

" le nazisme  à sa sortie de l'oeuf" Vous aussi , vous avez été impressionné par le film d' Ingmar Bergmann " l' oeuf du serpent" Il laisse en effet un souvenir glaçant.

Tout cela ne serait-il pas né d'un malentendu


Monsieur le ministre de l'intérieur Darmanin est très attaché à la liberté de manifester et à la liberté d'expression.

Il suffit juste aux journalistes de se conformer au SCHÉMA NATIONAL DE MAINTIEN DE L'ORDRE * et de se rapprocher


* Pour ceux qui auraient des doutes le conseil en haut est de "Tousser dans son coude"

Et le mot de passe de Darmanin qui se balade tranquille sur internet, à ma connaissance, seul NextIpact en a parlé : censure ? 


https://www.nextinpact.com/article/44630/je-minquiete-facilite-dacces-aux-donnees-ministre-interieur

 Justement   ,puisqu 'on vous interpelle sur votre livre " Berlin 1933"  ,j'avoue mon étonnement que vous n'ayez pas consacré d'article au rappeur  Freeze  Corleone . L'  un de  ses textes  ( " j'arrive blindé comme Adolf  dans les années 1930 " ) me paraît être  un appel au meurtre de masse.

La comparaison avec 1933 ne me semble pas non plus très pertinente (autant l'ascension du fascisme en Amérique et la manière dont la presse a longtemps décrit son principal propagateur comme un simple bouffon inoffensif peut y faire penser autant pas en France).


Ce à quoi on assiste c'est à un durcissement progressif, sur plusieurs décennies, du pouvoir, qui nous fait peu à peu nous approcher des démocraties illibérales ou démocratures, mais qui dans ses causes ou son projet a extrêmement peu à voir avec celui des nazis. Et qui ne se base absolument pas sur le culte d'un homme fort (si Macron aimerait peut être en avoir un, soyons sérieux) ou d'une idéologie comparable à celles des années 30 (les nazis ne proposaient pas de sauver la république de Weimar, pour rappel, ils la considéraient comme une des sources de la faiblesse allemande).


Ce qui caractérise Macron c'est plutôt sa grande faiblesse pour résister à des groupes comme les syndicats policiers qui font encore plus la pluie et le beau temps que sous Hollande ou même Sarkozy depuis qu'il est au pouvoir, exploitant le syndrome de stress post traumatique que les macronistes semblent ressentir depuis les Gilets Jaunes (auquel s'ajoute le trauma plus justifié lié au terrorisme).


Il serait plus intéressant de voir ça comme le troisième épisode successif de ce style, le premier ayant eu lieu suite aux émeutes de 2005, là encore un trauma poussant le pouvoir dans les bras de l'aîle dure de sa police, entrainant l'arrivée de toutes sortes de personnages en étant issus dans ses allées (les mêmes qui sont passés, eux ou ceux qui faisaient partie de leur suite à l'époque, du sarkozysme au macronisme dernièrement) et le second après les attentats de 2015. Fauvergue ce n'est jamais que le nouveau Péchenard, et Darmanin il vient directement du sarkozysme.


Dans tous ces cas, une tendance permanente au sécuritarisme autoritaire profite d'un choc pour avancer ses pions. Tendance qui relève moins d'un mouvement politique ayant une idéologie précise en dehors de ça que du corporatisme du lobby de l'ordre. Lequel présente les options offrant toujours plus de pouvoir à ses gardiens comme du pragmatisme, auquel finissent par souscrire de plus en plus de gens se pensant démocrates, en pensant précisément le faire pour protéger la démocratie.


Là où ça devient dangereux c'est qu'à force d'accumulation par des gouvernements successifs de mesures allant dans le sens de l'intérêt policier (et par conséquent contre ceux d'une justice indépendante ou d'une presse pouvant faire son boulot), on est de plus en plus en train de sortir du cadre d'un état de droit garantissant de larges libertés civiles.


Et là où c'est particulièrement inquiétant c'est que celà correspond à un recul mondial par rapport à la période qu'on pourrait qualifier de summum historique des libertés, que je situerais vers les années 1990 début 2000, après quoi elles se sont mises à reculer partout (sous l'influence de mouvements de droite dure, d'un centre de plus en plus apeuré par un monde devenu imprévisible, mais aussi de l'évolution idéologique de la gauche vers plus de volonté de contrôle des individus composant le peuple). On voit d'ailleurs dans ce qui pousse à ces reculs des arguments comme "lutter contre la haine en ligne" qui sont directement issus des discours de gauche en ce sens s'étant multipliés cette dernière décennie, ce qui la met en plutôt mauvaise position pour dénoncer ça comme du "fascisme" (enfin sauf si elle se décidait à regarder aussi la très grosse paille dans son oeil à ce genre de niveau).


Enfin de mon point de vue, on est donc dans une situation très différente, pas nécessairement meilleure, peut être même pire, une où on s'approche d'une espèce de consensus (peut être pas populaire mais de la plupart des gens qui comptent) sur le thème de la réduction des libertés, avec pour seul point de discordance entre toutes les forces qui la prônent lesquelles sont à attaquer en priorité, bien plus que dans le type de conflit manichéen qu'il y a pu y avoir à une époque entre fascistes et démocrates (ou si on tient à y voir du fascisme, c'est un fascisme en mode TINA, "il n'y a pas d'autre option que de les réduire pour aboutir à toutes sortes de résultats que souhaitent également les démocrates").


C'est beaucoup plus complexe à traiter et nécessite de ce fait beaucoup plus de nuances (pour ne pas être vus comme faisant partie du problème) que la simple montée en puissance d'un psychopathe politique ou mouvement dangereux particulier.

J'attends ( sans impatience excessive ) que Darmanin se marie avec une chanteuse ( à petit filet de voix ) ....

Le néolibéralisme est avant tout une philosophie de gestion des foules et de la démocratie, c'est par là que l'analyse devrait commencer.


D'abord, les "foules", quand bien même elles auraient le droit de vote, sont incapables de développer une pensée plus cohérente que leurs décideurs. C'est pour quoi, leur droit de parole dans une démocratie digne de ce nom, doit se cantonner à la seule expression du vote.


Ensuite, ce sont elles qui sont violentes, pas celles et ceux qui les gouverne et si elles ne comprennent pas que les décisions qui les font souffrir sont prises pour leur bien, il faut les mater, sinon ça ralenti la cadence.


L'état n'a d'utilité que dans ce cadre, le reste doit être confié au maximum aux marchés (amis?)


La génèse de cette idéologie politique en tant qu'application concrète reste tout de même le Chili de Pinochet, la junte argentine, Margaret Thatcher et Ronald Reagan.

Ca peut être un bon début pour réfléchir à l'approche autoritaire des problème sociaux.


Ajoutez à ça un Sarkozy qui a eu l'excellente idée d'aligner les élections présidentielles et législatives et vous avez la macronie. Des hommes et des femmes qui n'ont pas un grand amour des débats démocratiques et qui peuvent se permettre de les squizzer légalement.

 je pense au contraire que ça ressemble beaucoup a 36 .Les gouvernant sont en train d'essayer de dévier la colère du ^peuple vers les musulmans .Car ce qui ressort du complotisme qui est en train de se répandre , c'est une déshumanisation de la classe dirigeante .Il n' est pas possible que des humains agissent comme le fait la classe dirigeante , les bourgeois , ça ne peut être que l'oeuvre du diable , vous savez ce que ça veut dire quand on déshumanise les gens , vous savez où ça mène .Et ça nous apprend autre chose du peuple ,c'est qu'il croit encore en l'humanité . Par contre ce que je ne sais pas c'est si la classe dirigeante a  compris le mécanisme , je veux penser que oui , mais je pense que le pouvoir rend aveugle .Si on laisse Qanon diriger le mouvement , on va se retrouver avec l'extreme droite , si au contraire on dénonce les vrais responsables de cette situation , le délitement de cette soit disant élite qui a pour seul glorification de son élitisme l'argent , on peut encore sauver la situation .

il existe peut-être dans ce monde une lueur d'espoir :


https://www.youtube.com/watch?v=xLnTJ7WoI10&feature=youtu.be

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Mieux vaut parler de cycles, peut être, tout comme l'humain qui répète des situations sans comprendre car il est persuadé qu'il parviendra à résoudre ce qui l'empêche d'avancer ; l'opiniatreté de l'inconscient,  remettant en scène les séquences non digérées, est une chance  mais aussi un point d'achoppement où il serait nécessaire de s'arrêter pour en démonter la mécanique. L'accélération de tout est un "frein", oxymore involontaire, et les "répétitions",  ou ce qui y ressemble ,  sont  le révélateur d'une fuite en avant, d'un déni de la temporalité, de la finitude,  en bref, de la mort,  mais curieusement ces "répétitions" , au lieu de nous alerter, contractent les peurs et  poussent plus vite vers cette fin.. Ce qui "revient" , c'est la Pulsion de Mort majuscule de l'Inconscient et qui déstabilise les équilibres chez l'humain mais aussi dans les sociétés. Difficile d'y mettre un nom...et elle prend des allures de complot, repoussant au dehors, un imaginaire  inconnu qui bout en réalité dans notre propre "marmite"  dont on ne veut rien savoir....!!   et qui se transforme souvent en guerres fratricides pour tenter d'y mettre un frein !!!  le mal par le mal !!!

Bof c'est de l'argutie tout ça.

C'est comme les « débats » autour du terme de « Islamophobie » : tout pour éviter de parler du racisme qui suinte de partout.


À travers ces interpellations avec des termes ou expressions fortes (1933, fascisme, nazisme, etc), les gens demandent quelque chose de simple : une réelle indignation, une réelle révolte.


Là en l'état, au lieu de se poser la question du « bon terme », pourquoi pas une juste colère ?


Nan, trop compliqué, trop clivant ... trop sale[1]



[1] les journalistes/médias ne vont pas s'abaisser à se comporter comme des Gilets Jaunes, des agents SNCF, des personnels hospitaliers, etc. Un vrai blocage, une véritable révolte, nan ...


PS : il ne s'agit évidemment pas d'un propos ciblant DS ; il n'est qu'une personne parmi d'autres, sûrement très agréable au demeurant ; il s'agit d'un propos dirigé vers une classe sociale qui regarde un peu tout de loin (pas vraiment concerné ; inutile de jouer la carte du « petit journaliste », elle est aussi pertinente que celle du « petit patron »).

Rien ne peut changer en France à cause des médias qui proposent une réalité alternative, et ce ne sont pas des médias de niche (ASI, MédiaPart, etc) qui y changent quelque chose (juste une question de part de marché ; nous ne sommes que des consommateurs à adresser différemment).


10 blessés légers dont neuf parmi les rangs de policiers....

Quand on voit leur harnachement, leur équipement, leur armement... 

Le recrutement laisserait-il à désirer ? Trop de gens fragiles dans la police...


Ce qui est étonnant, c'est qu'il n'y en ait eu qu'un seul parmi les manifestants qui n'étaient ni armés, ni protégés à ma connaissance...


Peut-être que ce genre de précisions mériterait quand même d'être diffusé tant l'image du manifestant = violent est bien implantée dans le cerveau de beaucoup de gens...


S'agissant de journalistes, peut-être que ces mensonges auront plus de chances d'être dévoilés par les mêmes qui les ont si souvent niés  ou omis par le passé. Praud, Demorand, Salamé, Cohen, Barbier et tant d'autres... Quelles réactions ?

Un commentaire plus à froid.


1. On peut en effet rapidement évacuer la montée d'un totalitarisme de type nazi. Pour des raisons diverses, ce n'est de toute façon pas en France que ça arrivera.


2. Par contre, il peut être intéressant de voir si la poussée sécuritaire actuelle s'inscrit dans une évolution de long terme depuis bien avant Macron ou si elle lui est spécifique. A voir avec Sarkozy, Pasqua ou plus avant encore. deviendrait-elle même de nature autoritaire?


3. ASI serait d'autant plus légitime à le faire (une émission par exemple) que l'actualité récente pourrait offrir l'angle d'analyse de la liberté de la presse. Comment a-t-elle évolué en France depuis la seconde guerre ? Comment se situe-t-elle par rapport aux autres pays ? Observe-t-on des évolutions similaires dans d'autres pays ?



Pour se remonter le moral voir ou revoir : "l'œuf du serpent" Ingmar Bergman. description ici

Daniel, si vous attendez de revoir les dragonnades de Louis XIV dans les Cévennes ou les régiments  versaillais au Père-Lachaise pour parler de dictature, je peux vous garantir que vous n'aurez jamais à prononcer ce mot.


Vous pouvez dormir tranquille Daniel, vous ne reverrez jamais les images de l'Allemagne de 1933, vous n'assisterez jamais à un défilé de chemises noires, ni de croix gammées dans Paris, aucun Hawker Hunter(*) ne volera dans votre ciel.


L'histoire ne se répète jamais à l'identique, les visages, les uniformes changent... Cependant la réalité est là.


Quand un gouvernement concentre tous les pouvoirs, quand sa parole  est omniprésente dans les médias, quand l'extrême droite inonde les plateaux TV, quand il devient impossible de manifester sans risque, de faire grève, d'occuper une école ou une université, quand on met des enfants en garde à vue, quand on arrête les journalistes... quand un gouvernement peut décider arbitrairement qui peut  travailler ou pas, et ne parlons  même pas des limitations aux déplacements...


Je ne trouve pas d'autre mot que "dictature".


Il suffit de taper "violence policière" sur un moteur de recherche pour voir la réalité du soi-disant "État de droit" en France.


Oui, direz-vous, ce ne sont que des images... Rappelez-moi le nom de votre site ? 


(*) Avions qui ont bombardé le palais de la Moneda en 1973.

Comparaison n'est pas raison. Pour autant, et quand bien même la situation n'est pas directement comparable, quelques éléments ici ou là, ainsi qu'une tendance, semble montrer un chemin similaire. 


Cette proposition de loi a quelque chose de totalement indécent. Elle répond à une demande de certains éléments de la police et agrège les difficultés liées au terrorisme, y compris les attaques que la police a subit, l'histoire d'une police qui se vit comme assiégée au milieu de la population, la gestion des Gilets Jaunes où la seule réponse du pouvoir a été la répression la plus brutale possible, et une dérive récente de militarisation et changement de doctrine vers plus de violence. Mais cette loi, s'inscrit aussi dans un continuum de textes, y compris les règles de l'état d'urgence devenues la norme, dont le but est, sciemment ou non, de museler toute contestation au pouvoir. En cela, il y a des parallèles avec l'histoire, pas forcément uniquement l'Allemagne de 1933, mais tout autre pays devenu une dictature. Le pouvoir actuel (et on peut dater le changement à Sarkozy), n'a plus que seul et unique moyen pour continuer ses politiques destructrices socialement que par la force. Tous ces textes, toutes les méthodes employées, vont dans ce sens. 


Mais concernant cette loi et notamment l'article 24, même si je n'ai pas encore lu, vu ou écouter des analystes évoquer cette possibilité, il semble assez évident, qu'il sera au final réduit par le Conseil constitutionnel. 


Mais face à la police, le ministre pourra arguer qu'il aura fait son possible pour les défendre mais que les gauchistes ont bloqué sa démarche. 90% de cette loi (dont beaucoup d'autres dispositions sont tout aussi liberticides) passera et le chemin vers un état policier, autoritaire, et presque fascisant aura encore fait un pas. 


Tout cela pour éviter que l'oligarchie au pouvoir perde son pouvoir.

Comparaison ne serait pas raison...mais tout de même .... En allemagne le durcissement des lois anti-covid viendraient lutter contre l'extrême droit... en france, contre le "terrorisme musulman"et le covid.....et donc faire le tri entre "bon et pas bon" journaliste ?


https://www.mediapart.fr/journal/international/191120/en-allemagne-une-loi-en-urgence-pour-relegitimer-le-dispositif-anti-pandemie

Mais en france aussi contre les profs ? et tant d'autres.

https://blogs.mediapart.fr/alain-bertho/blog/181120/sommes-nous-aux-portes-de-la-nuit


Je crois qu'il est temps d'ouvrir les yeux et d'arrêter de vouloir banaliser les lois qui se mettent en place. L'extrême droite est en roue libre en ces temps troublés.


Quand Darmanin dit qu'il faut se signaler à la préfecture pour être '' protégé par la police'' ça me fait penser au racket de la mafia :' 'tu paies pour qu' on te protège sinon on te frappe''. 


C' est d'autant p'us incompréhensible que la police est censée nous protéger inconditionnellement non ?

9 blessés parmi les forces de l'ordre sic Darmanin à jeûn

20 blessés par jour parmi les forces de l'ordre sic l'autre jour le chef du syndicat Alliance Police


Mon d ieu, mon d ieu crie la souris verte qui courait dans l'herbe

ces chiffres sont épouvantables, on en oublierait presque en les entendant de prendre le temps de les vérifier

et on irait du coup déclarer l'état d'urgence à perpét


Petit à petit, l'oiseau de malheur fait son nid

Comme un vol de gerfauts, ami entends tu le vol noir des corbeaux

The Vulture eats between his meals


LCI qui coupe son direct... ça rappelle ces chaînes Américaines qui ont coupé une conférence de Trump où il s'annonçait vainqueur

sauf que LCI fait le contraire pour protéger son Emmanuel, elle coupe les questions qui fâchent 


Aux USA, dans ces jours qui annoncent deux options, le coup d'état ou la guerre en Iran, c'est maintenant la tendance : ne pas faire de conférences de presse ou en faire et ne pas répondre aux questions


Faut-il continuer à faire semblant de jouer la démocracomédie et assister aux conférences aseptisées...

C'est quoi les différences ?

Les fachos n'ont plus de chemises noires ou brunes, mais des costards cravates et des uniformes de robocops ?

Ce n'est pas le judéo-bolchevique qu'on pointe mais l'islamo-gauchiste (ainsi que tous les deviants à la ligne officielle) ?

Le juif n'est pas la cible principale mais l'islamiste (sous-entendu le bougnoul, car tout maghrébin ou noir sub-saharien est forcément aliéné à cette religion) ?

Ce n'est pas la presse qu'il faut maintenir sous contrôle mais les réseaux sociaux et tout autre média non contrôlés par les amis du pouvoir ?

Alors, oui, Daniel, vous êtes bien dans la salle de ce café berlinois, avec vos amis traquant les "complotistes" de toutes espèces, trouvant des explications aux propos illégaux (le schéma du maintien de l'ordre ce n'est pas la loi) et scandaleux de darmanin et consorts, allant même jusqu'à vous demander si vraiment macron et castex soutiennent ce forcené (comme si ils l'avaient placé là par hasard, sans savoir à qui ils avaient affaire et sans lui donner une feuille de route bien précise).

Toute la journée d'hier, j'ai attendu patiemment votre réaction sur notre réseau social préféré concernant ce qui s'était passé la veille au soir autour de l'assemblée nationale. En vain. Juste un papier à 20 h relatant en gros les positions des uns et des autres mais ommetant (si ce n'est par une phrase sibylline) de préciser l'omerta médiatique sur le sujet en particulier sur les chaines d'intox que vous êtes d'habitude si prompt à décortiquer.

Alors oui, on se dirige vers le pire, à grande vitesse, et vous même, vous n'en ressortirez pas indemne. Mais ils sera surement trop tard pour sen rendre compte. Cela fera juste un excellent sujet pour une autre écrivain dans 40 ou 50 ans.

Ce qui continue à me frapper (sic) plus encore, c'est que ces sorties de "fier-à-bras tolérance zéro et plus encore contre les journalistes et autres délinquants" sont le fait d'un ministre qui fait l'objet d'une enquête pour crime.

Comparaison n'est pas raison :


En 1933, la France était antisémite.

En 2020, elle n'est qu'islamophobe


En 1933, c'est l'extrême droite qui fait peur (cf 6/2/34)

En 2020, c'est l'extrême gauche.


En 1933, Léon BLUM

En 2020, Olivier FAURE 


EN 1933, seule la presse écrite existe (certains canards tirent à des millions d'exemplaires)

En 2020, la presse écrite est moribonde. C'est la télé et les réseaux sociaux qui font l'opinion



Si il faut fallait des comparaisons avec des situations passés, il conviendrait lorsque l'on pointe les ressemblances d'en rappeler les différences du contexte.


« Faire une comparaison entre le passé et le présent est à la portée de tout le monde, en particulier quand on se focalise sur des lieux communs partagés avec le public. C’est pour cela que ces analogies sont la base d’une bonne part des réutilisations politiques de l’Histoire, d’Asselineau à Copé, de Sarkozy à Mélenchon. Elles sont rassurantes, et efficaces, pour peu que le public soit peu informé (et même, parfois, lorsqu’il l’est). Mais une analyse de détail de la période avec laquelle on compare le présent permet souvent de relativiser cette comparaison.


[…]


Et justement, ce système social est un autre point de différence : les insurrections d’avant la Révolution visaient souvent à obtenir quelque chose de nouveau, à opérer un basculement. Nos mouvements sociaux, depuis plusieurs décennies, ont avant tout pour objectif de sauvegarder nos droits existants, peu à peu supprimés par les gouvernements successifs. C’est, là encore, une évolution non négligeable qui joue, forcément, sur les modalités et l’efficacité des mobilisations. On pourrait encore continuer longtemps à souligner ces différences et, pour chacune, entrer bien plus dans le détail que je le fais ici. Mon but est avant tout d’inciter à cette démarche-là, de rechercher ce qui ne cadre pas dans le parallèle.


[…]


Et c’est finalement cela que l’Histoire peut nous apporter. Pas une boule de cristal permettant de nous rassurer sur ce que sera l’avenir. Mais un arbre généalogique de nos manières de penser, de nos craintes et espoirs, de nos discours et stéréotypes. Nous ne sommes pas en 1789 ; la Bastille ne tombera pas après les élections. Ce qui se produira à l’avenir sera unique, comme tous les événements qui ont précédé. En revanche, ce futur, comme le présent, se bâtira sur les fondations de ce qui a précédé. Et c’est pour ça que, si le passé ne permet pas d’anticiper l’avenir, il nous permet au moins de mieux comprendre où nous en sommes… » https://venividisensivvs.wordpress.com/2017/04/12/sommes-nous-de-retour-en-1789/


" si l'expérience pouvait m'aider à quelque chose " : on rappelle que  "  l'expérience, c'est un peigne pour les chauves";


Des esprits malfaisants rappelleront, à ce propos, , que ces gouvernants  très imaginatifs , sur le plan législatif, risquent bien d'être tondus , à la Libération.... qui tarde à venir.

Il faut surtout lire ce qui s’est vraiment passé en Allemagne dans l’entre-deux-guerres et en particulier dès l’arrivée des nazis au pouvoir pour voir qu’il n’y a rien de comparable (pareil en Italie d’ailleurs).
je conseille les excellents bouquins de Chapoutot ou Ingrao sur le sujet.

Reste qu’il y a une dérive autoritaire du pouvoir, évidemment mais ce n’est pas la peine d’agiter sans arrêt le chiffon rouge du nazisme, c’est inefficace voire démobilisateur tellement ça a été utilisé à mauvais escient.


"Je le ressens plutôt comme une  pression, une attraction irrésistible vers des comparaisons auxquelles je tente, par principe, de résister, ne serait-ce que parce que j'en connais le pouvoir d'attraction." 


Ne résistez pas, Daniel. Pointez les ressemblances (il y en a, ne serait-ce que la relative sous-réaction des médias... et la vôtre) et surtout les différences, car ce sont ces différences qui font que nous allons nous laisser leurrer. Simplement parce que prendre le même chemin qu'en 33, ben... on le reconnaîtrait. 


"Ah, non, c'est pas pareil", évidemment. Par un chemin différent, nous allons vers quelque chose de différent. Mais de tout aussi inquiétant. Angoissant. Ne sentez vous pas comme ça monte? Résistez-vous à cette sensation?

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