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A Nantes, France 3 se vend (un peu) au Conseil Régional

Et si les décrochages régionaux de France 3 étaient subventionnés par les conseils régionaux ? C'est ce que laisse (peut-être) présager une convention de partenariat pour la production de programmes sur le "fait régional" signée entre France 3 Pays de la Loire et la région Pays de la Loire. Montant du partenariat : 900 000 euros sur trois ans. Simple expérimentation ou stratégie nouvelle de France Télévisions, en proie à une crise endémique de son financement ?

Derniers commentaires

Tiens...
Juste au même moment, on tend à confier au "exécutifs locaux" la télé et l'école. C'est un peu beaucoup pour croire à un hasard, non ? Un peu trop cohérent aussi dans l'aspect contrôle des cerveaux.
Même s'il ne s'agit, dans les deux cas, que de mesures partielles, on sait à quel point il est facile de pousser un curseur une fois les principes admis depuis un certain temps.
Concernant l'école, qui n'est pas forcément le sujet sur lequel tous les asinautes ont posé une alarme, je m'explique très vite: Dans la réforme actuellement en cours, il est question que les régions gèrent totalement la formation professionnelle et l'orientation, et de plus, que 6 heures par semaine, le travail des instits se conforme au projet éducatif territorial, c'est-à-dire à celui de la municipalité ou de l'agglomération.
Dans les deux cas, c'est l'unité de la république qui est en jeu.
Pourquoi les programmes valorisant la langue, la culture et la vie de la région ne pourraient-il faire partie du cahier des charges d'une chaîne financée nationalement ?
Par quel mystère la connaissance de son environnement immédiat ne pourrait-elle être enseignée par des fonctionnaires d'Etat ?
Ou alors, dans les deux cas, il s'agit d'encarts publicitaires, légitimement payés par leurs bénéficiaires.
Enfin, soyons rassurés, cette F3 nouvelle mouture ne parlera jamais de Notre-Dame des Landes: Pas de danger, vu ce qu'on risquerait d'avoir à en dire.
Les politiques n'ont même pas besoin de peser sur les médias, les chiens de garde font cela très bien tout seul... écouter l'interview de Patricia Clark d'un sydérurgiste sur france inter ce matin 12 février..... Le mépris de cette journaliste pour la "classe dangereuse" est certes obscène mais très édifiante. Je parie que si on lui parle de lutte des classes, elle répondrait comme Cahuzac... la lutte des classes je n'y crois pas !!!!!!!
//"Il n’est pas dans les compétences régionales de financer une télévision publique sauf à penser qu’il s’agit de vouloir peser sur les médias", s’inquiète Danièle Rival pour l’intergroupe UMP-MPF-UDI citée par Presse Océan.//

Peser sur les médias, jamais la SarkoUMPie n’a fait ça, hein ma Dada ?

C’est fou ce qu’être dans l’opposition rend vertueux…
Pourtant vous voyez bien qu'il y a plus de provincialisme, voire de petainisme, je pèse mes mots, dans la plupart des bouses "nationales" de F3 (Racines et ailes, Laurent Boyer, Thalassa, etc...)

Ne regardant plus la télé depuis des années, je ne peux pas dire si Thalassa, une des rares émissions que je regardais encore sans croire une seconde être devant un programme pétaino-provincial, l'est devenue.

Je dis ça en me souvenant d'une émission consacrée au scandale des algues vertes, qui avait fait hurler les pétaino-provinciaux de Bretagne.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Je suis d'accord que ça pose question sur le plan de l'indépendance des journalistes, mais en quoi est-ce différent si c'est au niveau local ou national ? Les chaînes publiques nationales sont financées par l'Etat, ce qui pose certes quelques problèmes déontologiques ici ou là, mais globalement les choses se sont améliorées depuis l'ORTF. A priori je ne vois pas trop en quoi il serait plus choquant que les collectivités publiques locales participent au financement des chaînes locales ?
Il y a des lustres que la presse régionale, papier radio ou télé, est inféodée aux potentats locaux. Rien de nouveau sous le soleil.

//La région des Pays de la Loire souhaite mener une politique d'accompagnement des télévisions locales//

Les accompagner en les tenant bien par la main, surtout.

//Le tout, souligne la note d'intention, dans "le respect de l'indépendance éditoriale" de la télévision régionale.//

Il y a un mot important dans ce passage, c’est : intention. Franchise ou lapsus, car on sait qu’il y a souvent loin des intentions aux actes !

//"Déjà, je peux vous annoncer solennellement qu'il n'y aura pas de magazines autour de l'aéroport Notre-Dame des Landes", souligne Astarita.//

Bah oui, des fois qu’il faudrait, comme dans tout bon magazine, donner les angles divers voire opposés. Merci pour ta franchise, Alain ! Mais tu vas vexer FdC et CTJ ! Et puis, les angles divers voire opposés, ça défrise mon Bonamy, qui n’aime que les angles droits et raccourcis :


http://blogs.mediapart.fr/edition/notre-dame-des-landes-du-bocage-au-blocage/article/080213/notre-dame-des-landes-enrole-malgre-moi


J’entends déjà les ricanements sarcastiques de l’ami Lulu :

www.lalettrealulu.com/
Bonjour
Le rédacteur de cet article sait-il que l'on parle d'autres langues que la langue française en France ? En tout cas il a l'air de le découvrir :
" Sucrerie finale: quelques émissions sont diffusées en langue...corse."
Ainsi donc diffuser des émissions en langue corse relèverait de la "sucrerie" ? Un peu léger, non ? Je sais bien qu'Arrêt sur image est à Paris mais il faudrait un peu changer de point de vue et vous informer. Oui, il y a des émissions en langue corse, la langue maternelle de bien des Corses, et il y en a plus qu'en Bretagne où l'on a généreusement 1h30 d'émissions en breton par semaine (sauf les jours d'arrivée de François Gabart ou de championnat du monde de ski, qui sont prioritaires, bien entendu). Oui, il y a des médias écrits, radios, internet, télé dans ces langues dites "régionales", et ce ne sont pas des "sucreries", mais des médias consultés par des centaines de milliers de personnes (dans l'indifférence d'Arrêt sur image, manifestement peu sensible à cet aspect des choses : les langues régionales dans les médias, le dernier tabou ?). Minorités cachées, même quand elles essaient de se montrer, à qui l'on accorde, au mieux, des sucreries, n'est-ce pas ?
Au pays de Galles, une chaîne est entièrement en langue galloise, et ça change la vie. Ici, en Bretagne, si je veux entendre des émissions de radio en breton, je dois slalomer, et encore, quand il y en a. Je ne parle pas de la télé. Pourtant c'est ma langue d'origine, c'est une langue parlée ici depuis des millénaires, porteuse d'une littéraire (écrite et orale), d'une culture à part entière, d'une part d'humanité.
Et je ne crois pas que la transmission d'une telle langue relève de la "sucrerie".
Kenavo
Christian Le Meut
J’ignore si le mot « détriment » est à mettre au même ban d’infamie que le mot « sucrerie* », mais je ne l’aurais pas employé (patapé, GammaGT !), et écrit plutôt « priorité… sur l’information nationale », qui n’est souvent que l’information parisienne. Car je suis pour qu’il y ait une information locale de qualité, càd autre chose que les pernautisations faussement niaises du midi. Mais aussi, et c’est le danger ici, pas soumises aux pouvoirs politiques et économiques non moins locaux.

* N’étant pas dans le clavier de David Médioni, j’ignore si ce mot est de sa pensée ou de celle qu’il prête aux « décideurs ».Car il n’est pas impossible que ce choix d’émissions en langue vernaculaire (ce n’est pas un gros mot) relève de la sucrerie comme les panneaux bilingues à l’entrée des villes, sucrerie pour faire passer le goût dégueu des paysages dévastés, des côtes bétonnées, des élevages industriels pue-la-mort et des algues vertes tue-la-vie. Je le sais : je vis en Bretagne.

Car il n’est pas impossible que ce choix d’émissions en langue vernaculaire (ce n’est pas un gros mot) relève de la sucrerie comme les panneaux bilingues à l’entrée des villes, sucrerie pour faire passer le goût dégueu des paysages dévastés, des côtes bétonnées, des élevages industriels pue-la-mort et des algues vertes tue-la-vie. Je le sais : je vis en Bretagne.


Vous vivez en Bretagne sud ou nord, MATL ? Parce que dans les côtes d'Armor où nous avions une maison de campagne, les côtes ne sont pas bétonnées (sauf à Dinard) et les paysages sont tout a fait préservés (je suis bien placé pour en témoigner un membre de ma famille a bossé pour un organisme rattaché au ministère de l'environnement en faisant bloquer par exemple un projet de restau/discothèque au cap Fréhel).
Les porcheries et les algues vertes par contre, je ne peux dire le contraire j'en avais une à 50 mètres de chez moi et ça ne sentait pas le n°5 de chez Chanel..
Bretagne Sud.

Il a fallu se battre comme des chiens pour que Guichard ne comble pas les marais salants derrière la Baule.

Mais personne n'a pu empêcher la bétonnisation du front de mer de La Baule. Les magnifiques villas de l’esplanade Benoît ont presque toutes été remplacées par des cubes chicos.

Il y a quelques années, j'ai traversé la Bretagne du Nord au Sud, un we de Pentecôte. Était-ce la période de l'épandage du lisier ou quoi, mais j'ai dû rouler la moitié du temps vitres fermées.
Bretagne Sud donc. Je m'en doutais...
Et la Baule est l'exemple type de ce qu'il ne faut pas faire...
(Je me souviens par contre avoir ramené il y a 20 ans au moins des marais salants de fameux bocaux de salicornes, un régal)...
Rhââ Dinard > Ille-et-Vilaine :-)
'me ferez une gavotte tempo 280, vous m'enverrez la vidéo ^^
Oh punaise bien joué FdC, la bourde...
Shame on me (-_-;)
S'il y a aujourd'hui des écoles bilingues, c'est parce qu'elles ont été créées par la population (ou une partie de la population, motivée par la transmission de sa langue maternelle non enseignée à l'école), idem pour certains médias, et pour beaucoup de choses qui se font en breton. Idem pour les panneaux bilingues installés par certaines communes, par les départements. Ils ne sont pas la pour cacher autre chose, parfois certaines communes ne font d'ailleurs que ça pour la langue bretonne, ce qui est une façon de se donner bonne conscience. Si la place du breton est si minuscule dans les médias publiques, c'est que là, ça ne dépend pas de la population, mais des pouvoirs publiques qui freinent des quatre fers mais ces mêmes pouvoirs publiques ont été très efficaces pour imposer en Bretagne une agriculture industrielle qui donne des résultats parfois pestilentiels, effectivement. Cela dit, je ne trouve pas que nos côtes soient si saccagées par le béton, cela dépend des endroits... et il y a bien pire ailleurs.
Concernant le versement de subvention par les conseils régionaux à F3, il ne faut pas, effectivement, que cela influe sur le contenu des émissions, quelles qu'elles soient.
Malheureusement, on ne connaitra pas la pensée du rédacteur car en matière de langues dites régionales, il en est de même dans tous les médias, qu'il s'agisse d'@si ou de TF1 : ce n'est pas sérieux, pourquoi perdre 5 minutes à se justifier.

Amistats occitanas,
Teishenèir
Le rédacteur de cet article sait-il que l'on parle d'autres langues que la langue française en France ? En tout cas il a l'air de le découvrir :

" Sucrerie finale: quelques émissions sont diffusées en langue...corse."
Eh oui, David Medioni découvre qu'il existe d'autres langues de France que le français...

À France 3 Languedoc-Roussillon, il n'y a, à ma connaissance qu'un quart d'heure d'émission en langue occitane par semaine; à Radio France Hérault, 0 seconde (même en comptant la musique) !

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