Il y a des mots qu'on aurait tort de ne pas commenter sans faire pour autant de longs commentaires.

On a beaucoup dit sur la prestation de Nicolas Sarkozy mardi soir à la télé : ses approximations, ses intoxs, ses mensonges, ses allégations à l'encontre des journalistes et de leurs journaux télévisés mais aussi sa charge contre ses interlocuteurs, notamment quand le Chef de l'Etat devient l'interviewer, séquence qui a fait le petit lait de Didier Porte cette semaine.

Cette charge était accentuée par l'utilisation massive d'un mot a priori innocent : commentateurs. Ecoutez :

Dans les dix premières minutes, Sarkozy prononce plus d’une douzaine ...