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Au repos !

Déjà l'émission ? Oui, déjà ! Nous mettons l'émission en ligne plus tôt, cette semaine, pour que vous ayiez le loisir de la regarder avant de sombrer dans le crustacé et la confiserie. Il faut dire que l'invité en vaut la peine : l'invité-vedette de cette émission de la semaine...c'est vous. Enfin, quatre d'entre vous.

Déjà l'émission ? Oui, déjà ! Nous mettons l'émission en ligne plus tôt, cette semaine, pour que vous ayiez le loisir de la regarder avant de sombrer dans le crustacé et la confiserie. Il faut dire que l'invité en vaut la peine : l'invité-vedette de cette émission de la semaine...c'est vous. Enfin, quatre d'entre vous.

Quatre @sinautes, qui ont répondu à l'appel que je vous lançais, au début du mois, et ont bien voulu prendre un peu de leur temps, pour venir papoter sur le plateau avec Guy Birenbaum et moi.

Le but de l'opération : que nous puissions entendre tranquillement, en prenant notre temps, vos remarques, critiques et suggestions, après deux ans d'existence. Regardez-la. Tout y passe : notre engagement politique (trop ? Trop peu ?), les sujets sous-traités et les sujets trop traités, la place des politiques sur notre plateau, et le format des émissions, ce sacré format. En parlant de format : prévoyez du temps, l'émission est longue (90 minutes). Mais franchement, cela vaut mieux que de revoir La grande vadrouille !

A propos de nos rapports, à vous et nous : je recevais cette semaine un jeune candidat à un stage. Il est encore à l'école de journalistes, et il s'interroge (il a bien raison) sur le modèle économique des médias en ligne de demain. A ses yeux, seuls deux modèles survivront : le grand média généraliste gratuit, qui finira bien par trouver un jour une rentabilité publicitaire. Et le média de niche payant, ultra-spécialisé, et adossé sur une communauté (nous). En l'écoutant, je me demandais (pour la millième fois, mais je suis parfois un peu lent) ce que viennent chercher ici les abonnés, outre de information, bien entendu. Ils viennent participer, aussi, à la démonstration vivante que oui c'est possible, on peut créer de toutes pièces un média indépendant. Et puis, parfois viennent-ils aussi...parce qu'ils se sentent bien, tout simplement. Parce qu'ils trouvent peut-être notre site "reposant", comme résume ce blog d'une sympathique abonnée inconnue.

Reposants ! Le compliment est inattendu, pour nous, qui ne nous sommes pas trop reposés, depuis deux ans. Et la cavalcade continue. Notre campagne de réabonnement est lancée depuis le début du mois. Quelque 9500 d'entre vous, le tiers de nos abonnés, doivent se réabonner avant le 15 janvier. Sur ce total, 3500 se sont déjà réabonnés, par anticipation. C'est bien, mais ce n'est pas encore suffisant, loin de là. Compte-tenu de notre choix de ne dépendre d'aucune aide gouvernementale, nous devons rester au minimum à notre niveau actuel des 30 000 abonnés. Un peu au dessous, un peu au dessus (de préférence un peu au dessus, évidemment).

Signe encourageant : l'immense majorité de nos nouveaux ré-abonnés a choisi de payer le nouveau tarif annuel de 35 euros, bien que l'on puisse toujours s'abonner à l'ancien tarif (30 euros) jusqu'au 7 janvier. Nombre d'entre vous a aussi fait le geste de souscrire un abonnement de soutien. Nous en sommes touchés, et heureux.

Pourquoi un nouveau tarif ? Pour produire, non pas davantage, mais mieux. Il y a tant de choses que nous aimerions faire. Parler mieux des sciences, et de la manipulation des concepts scientifiques dans le débat public. Etre plus internationaux (ce qui rejoint une demande des @sinautes). Avoir davantage de temps, pour rechercher des invités originaux, et vous les faire découvrir dans nos émissions. Tout cela, c'est de l'enquête, de l'insistance, du temps, donc des bras. Et notre équipe actuelle de trois journalistes permanents arrive au bout de ses possibilités.

Si vous êtes parmi nos abonnés de la première heure, si votre abonnement arrive par conséquent à échéance en janvier, pourquoi attendre ? Ré-abonnez-vous tout de suite. Vous n'aurez plus à y penser. Pour tout le monde, ce sera plus...reposant ! Et à tous, si on ne se reparle pas d'ici là, de très joyeuses fêtes.

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