Couacs : et maintenant, la saison 2 !
Ces jours-ci, chaque matin et chaque soir nous apportent des nouvelles apparemment éparses. Sous la pression d'une partie des députés UMP attentifs aux intérêts de leurs électeurs-commerçants de proximité, le projet de loi sur l'ouverture des magasins le dimanche se réduit chaque jour. Le gouvernement parle un matin de forcer les SDF à accepter la chaleureuse hospitalité des centres d'hébergement d'urgence, avant d'y renoncer le soir. Quant à la loi sur le service minimum en cas de grève, l'Hyper vient d'annoncer aux maires ébaubis qu'il est tout prêt, dans sa magnanimité, à en dispenser les petites communes.
Amateurisme, précipitation, improvisation: à première vue, et sous réserve d'examen approfondi par la faculté de couacologie, chacun de ces épisodes ressemble bien à un couac. Et l'ensemble nous annonce bien une saison 2 du feuilleton des couacs. Mais bizarrement, ils nous sont annoncés épars. Personne, parmi les présentateurs de jités ou les zéditorialistes du matin qui donnent le ton, ne s'avise de les regrouper sous l'étiquette infâmante de couacs. Les homologateurs de couacs doivent être occupés ailleurs.
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