Il y a quelques semaines, nous avons reçu la visite d'un jeune confrère, François Roulet, en reportage pour la Télévision Suisse Romande (TSR).

Il a interrogé toute l'équipe, assisté au tournage d'une émission, et au final voici son reportage, dans le magazine Nouvo. Nous y partageons la vedette avec l'équipe de Culture Pub.

Je suis toujours impressionné par les résultats de la magie du montage, qui permet de faire dire exactement ce que l'on veut à qui l'on veut.

Quand François Roulet m'a interrogé sur la perspective de revenir à la télé, j'ai répondu deux choses.

Primo : oui c'est vrai que la télé avait des avantages. Par exemple, sur France 5, l'émission pouvait être regardée en famille, tous ensemble, et vous pouviez en parler entre vous, ce que ne permet pas la diffusion Net, ou pas de la même manière. Cette partie a été conservée au montage.

Deuxio : en tout état de cause, si nous devions recevoir des propositions d'une chaine de télévision, oui on les examinerait bien entendu, mais ce site resterait notre camp de base. Il resterait le centre de notre démarche, comme il l'est aujourd'hui. Tout partirait de lui, tout reviendrait à lui. On n'est pas sur Internet en attendant mieux. On s'est retrouvés sur Internet parce qu'on a été éjectés de la télé, bien entendu, mais nous y avons découvert un outil riche de possibilités que nous venons seulement de commencer d'explorer.

Voilà ce que je disais aussi à François Roulet. Toute cette deuxième partie a sauté au montage. Il fallait que j'aie l'air nostalgique de la télé, ce que je ne suis absolument pas. Mais c'était l'angle choisi. Et quand un journaliste a choisi un angle, le réel n'y peut plus rien.