Non, ce n'est pas le Washington Post, pendant le Super Tuesday, ni un call center à Madagascar.

 Ce sont les deux tiers de l'équipe d'@rrêt sur images, en état (habituel) de profonde concentration. Dans l'ordre, en partant du fond : Julie Guilbault, Sophie Gindensperger, Dan Israel, et François Rose. Manquent sur l'image, Gilles Klein et Thomas Scotto. Au premier plan (essentiel, le premier plan) une de nos caméras magiques, à la marque malencontreusement apparente.

La photo a été prise par  Philippe  Couve, de L'atelier des médias, sur RFI, qui est venu nous rendre visite lundi matin. Son reportage-son est là.

Il a assisté à notre riche réunion du lundi. On y a débattu, comme chaque lundi, de plusieurs sujets. Tiens, cette semaine, il était question de nos "vite dits", la zone jaune. Gilles regrettait leur caractère éphémère. Il pense qu'on devrait les archiver. J'ai répondu qu'on archive déjà suffisamment de choses comme ça, et qu'un des services que nous pouvons vous rendre, c'est de trier pour vous, ce qui doit rester, et ce qui peut sans dommages s'oublier, parmi les millions d'informations qu'Internet met à votre disposition. Pour ce qui doit rester, nous avons inventé ce magnifique outil des dossiers, qui remontent sur la page d'accueil à chaque fois que nous les enrichissons. On n'a pas fini d'en explorer les possibilités. Mais si on les gave, nos dossiers, de toute la masse quotidienne des interpellations et des éruptions, j'ai bien peur qu'on les fasse crever.

Quant au reste, je dois avouer que j'aime bien le caractère fugace de nos Vite dits. Ce sont des bulles de savon. C'est très beau, les bulles de savon. Mais vous imaginez, si toutes les bulles de savon étaient archivées depuis la création du monde ?

Comme d'habitude, je ne suis pas certain d'avoir raison. Mais je suis certain que vous avez une opinion sur le sujet.

Dans l'intervalle, on a décidé d'augmenter la taille de notre page de vite dits. Ainsi, ils resteront plus longtemps. Et tiens, tant qu'on y était, j'ai créé une nouvelle sorte de vite dits, ce matin : vous n'êtes pas obligés.

Il faut dire que j'ai été terrassé, dès le réveil, par une intextricable polémique Bruni-Labro-Barbier-Hitler, qui va occuper notre cher système médiatique une bonne partie de la journée. Que restera-t-il de ces criailleries dans un mois ? Rien. Vous n'êtes pas obligés de subir tout ça. Personne ne devrait être obligé. Et voilà la raison d'être de cette nouvelle rubrique.

(Comme un bonheur n'arrive jamais seul, vous remarquerez l'apparition de nos dernières vidéos, sur la page d'accueil. Eh oui, pour de sombres raisons de compatibilité entre des bidules incompatibles, on a mis un mois pour y arriver, mais on y est arrivés. Il ne faut désespérer de rien).