Ainsi commencent les voeux adressés par l'humoriste Océanerosemarie, faite présidente par Mediapart le temps d'une vidéo.

Après avoir énuméré les bugs de l'état d'urgence qui ont conduit à "déchoir de sa nationalité M. Manuel Valls" et "assigner à résidence Jean-Marie Le Pen", la comédienne (qui est également chanteuse) déroule un véritable programme politique pour 2016. Campée devant quatre drapeaux (européen, français, onusien et arc-en-ciel), elle propose de "rétabli[r] la laïcité, la vraie, l’originelle, celle de 1905 qui interdit aux représentants de l’État de porter des signes religieux, mais pas aux citoyens", de "donn[er] plus de droits aux prostituées pour qu’elles puissent s’organiser elles-mêmes et s’émanciper, sans les juger et penser à leur place sous prétexte de les protéger", de "redonn[er] un visage décent à nos prisons" ou encore de "rétabli[r] un équilibre écologique viable, sans concession."

En octobre dernier, Océanerosemarie avait accordé un long entretien à Hors-Série, site adossé à @si. Elle y revenait notamment sur le Petit Journal et les effets de l'infotainment, l'absence des femmes voilées, des gays ou des prostituées dans les débats publics qui les concernent, et y racontait comment elle a pris conscience qu'elle était blanche... à 35 ans. Pour revoir cet entretien, c'est ici : "La politique du rire".