Braquage Paris : iTélé rate la fin
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Braquage Paris : iTélé rate la fin

C'était bien la peine d'envoyer un journaliste sur place.

Hier soir, BFM et iTélé suivaient en direct les suites du braquage de la bijouterie Cartier dans le XVe arrondissement de Paris. Un braquage à suspense, puisque les deux malfaiteurs en fuite s'étaient réfugiés dans un salon de coiffure, transformant le hold up en prise d'otage. A 20h40, un témoin, qui habite dans un immeuble lui permettant de voir la prise d'otage, assure en direct sur BFM TV que les deux braqueurs sont en train de se rendre. A 20h42, BFM dégaine son premier bandeau : "Deux hommes sont sortis de la boutique du XVe en levant les bras en l'air". Et à 20h46, BFM précise que la préfecture de police "confirme la fin de la prise d'otage".

Sauf qu'à 20h46, sur iTélé, on était loin du dénouement. Quand Audrey Pulvar demande au journaliste d'iTélé, Thomas Lequertier, présent sur place, la confirmation de la fin de la prise d'otage, le reporter assure qu'au contraire, rien n'est terminé : "On n'a pas cette information là, ce syndicaliste [policier] qui vient de nous parler nous confirme qu'ils ne se sont pas du tout rendus, il n'y a pas d'otage, ils sont retranchés, ils ont commencé à parler avec la BRI". Le journaliste d'iTélé explique même que sa source ne sait pas si les malfaiteurs sont bien dans un salon de coiffure ou dans un "autre commerce de proximité".

Une intervention interrompue par Audrey Pulvar, qui apprend donc, au journaliste sur place, que les malfaiteurs se sont rendus :

L'envoyé spécial d'iTélé n'est pas un inconnu pour les @sinautes. C'est lui qui assure l'interview hebdomadaire du président de la SNCF sur la propre radio du groupe et qui a posé des questions faussement impertinentes au PDG à propos du drame de Brétigny. De la com, plus que du journalisme ? Lequertier s'en était défendu, même si la SNCF est un client important de la société de webradio qui l'emploie. Contacté par @si pour cette histoire de braquage, Lequertier n'a pas donné suite.

L'occasion de la chronique de Daniel Schneidermann sur ce braquage : "Le fait divers, paradis perdu des journalistes"

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