La NSA écoute l'Afghanistan de très près
Dans ses révélations fracassantes sur les écoutes téléphoniques de la NSA, The Intercept, le média de Glenn Greenwald, avait décidé de taire le nom d'un des cinq pays concerné à cause de "préoccupations spécifiques et crédibles sur une augmentation de la violence" (@si vous en parlait ici). Problème : Wikileaks n'avait pas apprécié que Greenwald, chantre de la transparence à qui l'on doit la publication des révélations d'Edward Snowden, fasse de la rétention d'informations... et décidé de dévoiler le pays en question, l'Afghanistan. |
Dans un communiqué, Julian Assange justifie la décision de l'organisation de le divulguer malgré les risques évoqués par Greenwald : "Nous savons d’après des enquêtes précédentes que le système d’interception de masse de la NSA est un élément clef du programme d’attaques de drones des Etats-Unis. Ce programme a tué des milliers de gens et des centaines de femmes et enfants en Afghanistan, Pakistan, Yémen et Somalie en violation du droit international. Censurer le nom de l’état victime assiste directement l’assassinat de personnes innocentes."
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