Jeune Afrique : notre patron, cet homme si influent !
Brève

Jeune Afrique : notre patron, cet homme si influent !

Un classement très…«familial». Dans son dernier numéro, Jeune Afrique consacre un grand angle aux 50 Africains les plus influents du monde, tout en glissant subrepticement le nom de son directeur de publication Eetprésident du groupe Jeune Afrique, Béchir Ben Yahmed.

En famille ! L’édito est écrit par Marwane Ben Yahmed, qui n’est autre que le fils de Béchir. Il avoue que l’équipe de Jeune Afrique publie ce classement «après moult séances de brainstorming, de débats et, surtout, d’interrogations». Des interrogations peut-être suscitées par le choix de placer (ou non) leur directeur de publication au sein même de ce top 50.

Ces hommes et ces femmes (seulement 9 sur 50) «font autorité à l’échelle planétaire» et «agissent sur la marche du monde» picto

D’ailleurs, Marwane Ben Yahmed confesse que cette sélection est «évidemment subjective». On l’aura compris.

Le patron apparait en page 26 (David Thomson, reporter chez RFI, l'avait signalé sur son compte Twitter). Et côtoie trois grands noms, connus «pour le meilleur mais aussi pour le pire»: Desmond Tutu, archevêque anglican d’Afrique du Sud et Prix Nobel de la paix 1984; Abdelmalek Droukdel, émir d’Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique) traqué par la justice algérienne, le FBI et le CIA; et Alaa el-Aswany, écrivain égyptien de renom désormais éditorialiste au New York Times.

Béchir Ben Yahmed, en 12ème position du classement picto

Comme Desmond Tutu, Béchir Ben Yahmed a droit à sa photo.

Dans sa présentation, son statut au sein du journal n’est pas caché.

Certes succinct, le portrait tiré par François Soudan, le directeur de la rédaction de Jeune Afrique, se veut assez promotionnel: «l’hebdomadaire que vous tenez entre les mains demeure la référence de la presse panafricaine», «s’il s’est éloigné de la gestion quotidienne de Jeune Afrique pour se consacrer à La Revue, dont la formule mensuelle a été lancée en 2010, Béchir Ben Yahmed continue de suivre de près l’évolution d’un groupe qui publie également le périodique anglophone The Africa Report et se développe de façon accélérée sur internet». Et de conclure : «très lus, tant dans Jeune Afrique que dans La Revue, les éditos de ce patron de presse […] demeurent incontournables», «est devenu une institution»…

Par Marion Saive

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